Adrian Murray |
Ce matin, je me demande quand j’ai attrapé froid parce que
je sens un début de fièvre. C’est léger mais les symptômes ne trompent pas. Je
prends du sirop propolis qui est efficace pour éradiquer les microbes. Voyons
ce qu’en dit Lise Bourbeau dans son livre « Ton corps dit : aime-toi ».
Bon c’est de la colère accumulée ! J’ai le choix parce qu’il est vrai qu’entre
les révélations de scandales, celle d’arrivée imminente des extra-terrestre ou
encore d’une élévation de conscience qui va révolutionner la face du monde,
la nécessité d'éradiquer l’œuvre de mort des soi-disant dirigeants et mon statut social, il y
a de quoi ! Mais finalement, ce qui est à l'origine de cette colère, c'est le fait de ne pas savoir comment agir concrètement et de se sentir impuissante. Il me faut accueillir mon impatience et garder à l'esprit le fait que tout se fait d'abord au niveau énergétique, dans l'invisible, avant de se manifester dans la matière, en actes.
Ce qui me console, c’est que cette fièvre est plutôt
légère. Ce qui veut dire que celle-ci peut très bien se dissoudre par l’accueil
de la colère. Certainement que c’est le fait de juger mon escapade amoureuse
qui m’a éloignée de mon objectif de devenir indépendante financièrement, qui suscite le plus de colère.
Quand
je pense à mon rendez-vous de vendredi, je sens qu’il y a beaucoup de jugement,
comme si le fait de suivre mon cœur était quelque chose d’immature, comme une fuite
devant ma responsabilité à m’assumer matériellement. Bien que je voie que ces croyances sont héréditaires puisque les phrases qui expriment ce jugement sont sorties de la bouche de ma mère, je m'en veux de continuer de les nourrir en m'invalidant.
Bien que je voie que j’ai
beaucoup appris, je continue de me juger.
Je me sens comme une gamine qui va
avouer qu’elle a fait une bêtise, qu’elle a cru que quelqu’un d’autre pouvait
la prendre en charge. Parce qu’au fond, il y a un peu de cela. Bien que je
veuille consciemment, m’assumer financièrement, devenir autonome à tous les
niveaux, il y a tout au fond, une espérance de l’enfant intérieur à se faire prendre en charge matériellement.
La tendance à croire qu’un homme viendra compléter mes
carences reste inscrite dans l’inconscient et rejoint celui du collectif féminin. L'idée que je suis incomplète est encore bien vivante en moi, tout comme la notion de manque et de besoin.
Enfin cette croyance n’est plus
cachée et c’est déjà une forme de progression. Même si j’ai assuré l’enfant intérieur
qu’il n’avait pas à se sentir responsable, à s’occuper de ces choses, il
continue d’exprimer de la peur. Celle d’être jugée incompétente, inadaptée et
même lâche ou fainéante ! C’est le
moment de se tourner vers l’intérieur et de contacter ces aspects encore trop
influencés par la peur et trop prompt à juger.
Ce qui ressort de cette introspection, c’est que j’ai
tendance à vouloir être autonome, indépendante par peur d’être manipulée, de ne
pas pouvoir dire ce que je pense, d’être coincée, de devoir jouer un rôle…Or ce
qui est motivé par la peur est voué à l’échec.
Puis comme je ne veux plus
nourrir ces énergies, un aspect de ma personnalité culpabilise.
J’ai donc
appelé une fois de plus, mes corps à s’unir, les énergies masculine et féminine
à s’associer amoureusement, le divin et l’humain à se compléter…et la patience
à rayonner sur tout ce que je suis. Mes corps à s’aligner sur la fréquence de l‘amour
inconditionnel et à s’associer en paires complémentaires afin de ressentir l’unité,
la complétude que je suis.
Tout ce qui est motivé par la peur n’amène pas au bonheur
mais en dirigeant cette énergie, en l’accueillant afin de l’équilibrer, de la
neutraliser, puis en ayant une totale confiance en l’être divin que je suis,
celle-ci est absorbée dans mon cœur et redistribuée de façon à être utilisée dans
le sens de mon objectif de réalisation personnelle.
J’ai remercié cette peur de m’avoir indiquée sa présence et
délivré son message ; l’importance d’agir par amour inconditionnel de soi,
et d’avoir nourri, amplifié cet amour dans le processus d’accueil des émotions.
Une critique envers soi amène des pensés qui viennent
confirmer la croyance d’illégitimité, d’indignité, puis à force d’accumulation
de pensées de cet ordre, la colère venant s’ajouter, il se créé un nœud énergétique,
un barrage qui peut céder à tout moment créant une explosion de colère. Ce n’est
pas par hasard si j’ai copié collé deux textes qui abordent le thème de la
colère ! C’est une dégringolade infernale qui se met en place !
La
peur de s’assumer me paralyse, ce constat amène du jugement, de la critique, du
rejet et finalement c’est un état d’être qui invalide ce que je suis. Ce qui fait
mal, c’est de savoir que l’amour vrai de soi amplifie et s’ancre par l’acceptation
de ce qui est, et de constater que je n’y arrive toujours pas.
Si je reviens à la journée d’hier et aux pensées qui m’ont traversée,
je constate que j’ai nourri le déni, le rejet de soi, petit à petit, s’en
vraiment m’en rendre compte. J’ai mis en avant mes carences sans les associer à
ma force, ce qui aurait créé un équilibre. L’heure n’est pas au regret, ce qui
est fait est fait !
Maintenant il me faut accueillir la peur d’être rejetée
du système, la peur qu’on juge que je ne fais pas ce qu’il faut en matière de
recherche d’emploi, qu’on me coupe les vivres…
Aranka Janné |
Selon ma foi, mes convictions, tout commence
en soi, tout est énergétique et c’est en équilibrant les énergies, en faisant
en sorte de lever les barrages, que tout le reste se met en place
naturellement.
Guérir l’enfant intérieur est ma priorité puisque de cette
guérison dépend mon bien-être et la libération de mes dons et talents. Pour le,
moment, gagner la confiance de cet aspect intérieur capable de rêver, de
délivrer le message de l’âme, son rêve, ses désirs, c'est ma priorité.
La foi et la patience sont à amplifier et je dois me
contenter de ne plus être constipée, ce qui veut dire que quelque chose se
libère tout de même, malgré les apparences. C'est un signe que quelque chose en soi est bloqué, qu'on peine à libérer des croyances que la conscience ne valide plus mais qui restent actives dans l’inconscient.
Je me suis aussi fait le reproche
de ne pas me nourrir correctement en ce moment, puis de ne pas avoir mis du
bois à l’abri…Bref, de ne pas assumer les besoins de mon corps physique.
On en
revient toujours à la nécessité d’aimer ce temple de chair, d’avoir envie de le
prendre en charge non par peur mais par amour.
Puis le pardon à soi face à cette ingérence est réparateur.
Je vais me reconnecter et tenter de repérer les crispations ou tensions jusqu’à
ce que je sente à nouveau l’énergie circuler librement.
Une autre chose qui a bien
baissé mon taux vibratoire, c’est le fait de voir que mon copain le chêne avait
les feuilles malades. L’idée de le perdre m’a effrayée puisqu’en fait il représente
l’ami fidèle sur lequel je peux toujours compter, qui est là, à l’écoute, qui
aide la planète en purifiant l’atmosphère, qui m’aide à retrouver la force, la
confiance en soi, la capacité à se tenir droit...
Il est un symbole d’ancrage, de force et de fragilité à la
fois, de capacité à être dans l’équilibre, l’harmonie, de se tourner vers la
lumière en ancrant ses racines profondément…
En bref, il semble avoir ce qui me
fait défaut. Pourtant je sais que j’ai ce potentiel et c’est d’autant plus
frustrant de ne pas trouver l‘équilibre en permanence.
J’ai bien du mal à voir comment je peux concilier la
nécessité de s’assumer et la croyance qu’il n’est pas obligatoire de souffrir
pour ce faire. Je considère qu’il n’est pas légitime de devoir gagner sa vie en
luttant mais je ne sais pas comment faire autrement.
Je suis convaincue de ne
pas être ici pour en baver et qu’en suivant les élans de mon cœur, je peux
trouver la solution mais comme pour le moment, je reste bloquée dans l’auto-critique,
rien ne peut changer tant que le conflit intérieur n'est pas résolu.
Espérons que le petit exercice de tout à l’heure m’ouvre des pistes
nouvelles. J’en suis à l’étape où le cœur s’attendrit, où une libération se
réalise par les larmes qui coulent mais je ne vois rien. Remarque, c’est un peu
normal, logique. La seule chose à faire, c’est d’amplifier la confiance en soi.
Puis pour la nourrir, je peux voir que j’ai tout de même
progressé en ce sens puisque j’ai pu répondre aux appels de mon cœur et prendre
des décisions en accord avec le divin intérieur, sans demander l’avis ou l’aide
de quiconque ! C’est une chose que j’ai totalement minimisée mais qui
pourtant est très significative.
Même si je vois toujours les carences avant de
voir les avancées, cette tendance perd de son ampleur. Puisque c’est en
affirmant ses choix qu’on augmente la confiance en soi, je peux considérer que
ces derniers mois m’ont permis de grandir en sagesse, d’être plus mature. Bon,
je m’en vais accueillir l’impatience, le besoin de réussite et la peur de l’échec
qui en est à l’origine du déséquilibre intérieur.
Mon corps physique a besoin de repos afin d’intégrer les
énergies de la source et la pression que je me colle par peur d’être invalidée
n’arrange rien puisque ça créé un conflit intérieur, un contraste entre les
besoins du corps physique et ceux du mental.
Je m’abandonne à la source, je te
laisse diriger ma vie, guérir ce qui a besoin de l’être et fusionner avec mes
corps afin de créer l’harmonie intérieure.
Je réitère mon vœu de vivre dans l’amour inconditionnel, de
continuer de libérer tout ce qui en moi est contraire à l’amour, dans la confiance
totale en la vie, en ma présence divine.
Je crois que ce qui a affecté mon état d’être, c’est la
peur que la nature ne puisse pas survivre à toutes les attaques qu’elle subit
tant physiquement qu’énergétiquement. Comme elle est une mère, une ancre pour
moi, ça me renvoie à la peur de perdre ma mère biologique et tout ce qu’elle
représente. La peur de ne plus être soutenue dans cette incarnation. Ma
connexion à la terre mère est essentielle et j’y puise de la force en
augmentant la confiance en la bienveillance de la vie et si celle-ci est
affectée par la folie des humains, l’espérance en moi s’étiole.
Je crois que je vais cesser de lire des infos qui dénoncent
les scandales car même si ça m’affecte moins qu’avant, ça créé tout de même des
peurs et de la colère que je n’arrive pas toujours à voir et à libérer. J’ai toujours
eu le réflexe de punir mon corps physique quand quelque chose ou quelqu’un m’agressait,
me rejetait ou m’invalidait, que de le casser n’est pas si simple.
Malgré tout, je persiste à croire que « tout est bien »,
que les choses évoluent dans le bon sens, que l’amour inconditionnel de soi est
la clef qui ouvre la porte de tous les potentiels. J’embrasse l‘enfant
intérieur et j’appelle mon âme, ma présence divine à rayonner l’amour de la
source et à se joindre à ma personnalité humaine dans cet acte de guérison.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci