Je suppose que la visite de ma sœur, les choses dont on a
parlé et les photos de famille qu’on a regardées ensemble, ont eu un impact dans
mon corps physique tout autant que les quelques milligrammes de médicaments en
moins et le fait d’avoir regardé le documentaire de dingue, samedi soir.
Je me
suis réveillée à quatre heurs du matin avec une douleur aigüe dans le dos,
comme si on me transperçait le cœur ! J’avoue que je n’ai pas su gérer
tout ce qui se manifestait en moi. Je passais d’une douleur violente à un
moment de calme, d’une envie de pleurer qui restait coincée à une sensation de
soulagement, en l’espace de quelques secondes. C’est assez troublant et j’ai
bien du mal à gérer ce genre de mouvements internes, dès le réveil. J’ai
réussi à me rendormir en position assise afin de minimiser la douleur, juste
avant que la peur ne m’engloutisse.
Évidemment quand une douleur inexpliquée
apparait, le mental s’emballe, cherche le pourquoi, quel erreur j’ai pu faire,
qu’est-ce qui a causé la douleur ?...
Autant de questions auxquels il est difficile de répondre
mais j’ai essayé de libérer tant bien que mal, la culpabilité qui se montrait.
Et
oui quand le corps fait mal, on se demande "qu’est-ce que j’ai fait de mal" !
Une photo de moi lorsque j’étais enfant vient d’apparaitre sur l’écran de
veille et des larmes sont montées ! Je suis toujours ébahie de constater
combien le fait de revisiter le passé peut chambouler à l’intérieur ! Même
si je sais que les libérations s’accomplissent sur plusieurs niveaux,
dimensions, c’est un peu déconcertant de voir que ça affecte mon état d’être
sur plusieurs jours.
Généralement, pour mon cas, une libération s’étale sur au
moins trois jours. Comme je sais cela, j’ai moins tendance à cogiter, à me
demander pourquoi puisque ça ne sert à rien d’autre que d’alimenter des
énergies de basses vibrations. Je vais voir si mon enfant intérieur a besoin de quelque chose en particulier.
Je devais aller en ville mais ça attendra demain ! Je
pourrais aussi me dire que les chemtrails vus hier matin, ont contribué au mal-être
mais là encore, ce serait nourrir la
peur, la colère et la tristesse face à la folie humaine.
C’est bien difficile
de se situer par rapport aux injustices du monde, en restant centré en son cœur,
même si je sais que je n’ai aucun pouvoir de décision ou d’action sur les
autres si ce n’est de ne pas me laisser envahir par la peur et rayonner l’amour
divin, malgré tout, il y a une gêne en dedans.
Peut-on compter uniquement sur la puissance de l’amour et
de la lumière pour voir le monde changer, les injustices cesser, et finalement
l’amour triompher ? Si tout le monde ferme les yeux sur ce qui ne tourne
pas rond, rien ne pourra changer véritablement. Il y a comme un sentiment de
démission qui s’installe et même si c’est l’enfant intérieur qui réclame
justice, cette intention n’en reste pas moins légitime.
Accueillir les émotions qui sont suscités par les
injustices du monde est un premier réflexe à avoir afin de ne pas faire chuter
son taux vibratoire, d'être en paix et ainsi de pouvoir être plus objectif mais ensuite, il faut passer
à l’action. Et toute la difficulté reste à savoir comment agir en conscience
sans tomber soi-même dans le rôle de bourreau ou de sauveur.
Ces rôles ne sont pas négatifs si on est lucide, si on ne s’identifie pas aux personnages
et pour qu’il y ait une action, il faut bien que quelque chose vienne la
déclencher. Il faut donc trouver le juste milieu afin de dire NON à tout ce qui
n’est pas amour, sans être dans un désir de vengeance ou vouloir faire justice
soi-même.
Les choses se corsent si la justice ne fait pas son travail
ou si elle étouffe certaines affaires.
Il me semble que le juste milieu soit
dans le fait de dénoncer, d’informer et de faire entendre son point de vue. Le « laisser
faire » et « être », ici, s’apparente à une forme de
désolidarisation parce que même si les âmes choisissent leur parcours, même si
chacun est responsable de lui-même, nous avons notre mot à dire concernant la
collectivité.
Il y a quelque chose qui me dérange dans le fait de se taire, de
laisser faire et si je voyais un enfant se faire agresser, je ne pourrais pas m’empêcher
de réagir. Encore une fois même si cette réaction était initiée par l’enfant
intérieur, cet aspect de soi porte en lui-même des valeurs nobles. Avant de
pouvoir pardonner aux bourreaux, il est nécessaire de les reconnaitre et de
faire en sorte qu’ils assument leur choix, leur comportement, qu’ils répondent
de leurs actes.
Le choix d’incarnation des âmes c’est d’apprendre ce qu’est
l’amour et si certains choisissent la peur ou la haine, le reste de la
collectivité n’a pas à subir sans rien dire sous prétexte que chacun est libre
de vivre sa vie comme il l’entend.
Entre lynchage et révélation il y a toute
une gamme de comportement, de réponses qui peuvent être données, sans forcément nourrir la
violence. Une des forces des mafieux, c'est la loi du silence qui est basée sur la peur des représailles et si on se tait, c'est très souvent la peur qui nous y pousse.
Si on accuse avec la haine au cœur pour les agresseurs, on agit de la
même façon que les agresseurs qui sont certainement dans un cycle de vengeance
et de reproduction.
Mais si on agit par amour pour la vie
elle-même, on nourrit la vie en soi et au-dehors.
Oui, le fait de changer son
propre monde, de pacifier son monde intérieur et de se remplir d’amour lumière,
favorise l’éveil collectif, l’élévation générale mais vu l’état du monde, il y a
urgence à prendre position, à dire ce qu’on ne veut plus. Il est nécessaire de
poser des actes pour que les choses changent vraiment.
Et même si nous avons
donné notre pouvoir a une élite, retrouver sa souveraineté ne saurait se
limiter à sa propre sphère. Nous participons à la collectivité au niveau
énergétique mais nous sommes aussi dans un monde où chacun a son mot à dire, où
chacun est acteur. L'éveil des consciences ne se limite pas à la spiritualité, à découvrir son dieu intérieur, il doit se réaliser à tous les niveaux.
Pour le moment, nous sommes à la période où les révélations
se succèdent à une telle vitesse qu’il est bien difficile de rester centré. On commence
donc par libérer tout ce qui est révélé en nous-même par effet miroir mais ensuite,
on fait quoi ?
Ne pas se laisser déstabiliser par les annonces de plus en
plus hallucinantes d’accord mais ça ne veut pas dire non plus de faire l’autruche,
de se cacher derrière le désir de vivre en paix dans son propre monde. S’enfermer
dans une grotte ou dans sa bulle de lumière, reste une façon de ne pas s’impliquer
et je considère cela comme une forme de lâcheté, d’inconscience.
N’avons-nous pas à protéger les enfants, à agir pour que
cessent les abus de pouvoir, la violence des guerres, et toutes ces choses qui
pourraient nous faire croire que l’humain est foncièrement mauvais ?
Pouvons-nous
être à l’aise avec notre reflet dans le miroir si nous nous disons que les
jeunes agiront, que c’est à eux d’aller au front ? Qu’ils ont l’énergie de
l’action en eux et que par conséquent c’est à eux d’agir…
Ou encore que la
confédération galactique se charge de faire régner l’ordre et la justice et que
par conséquent, nous n’avons pas à intervenir.
N’est-ce pas plutôt la peur de
perdre notre confort, notre vie même, qui nous pousse à rester inertes ?
Longtemps, je me disais que je n’ai pas choisi d’être
responsable politique, que ce n’est pas à moi d’agir mais si tout le monde
réagit de cette façon, comment les choses pourraient-elles changer ? Sans
vouloir jouer les héros, il me semble important de faire entendre sa voix. C’est
vrai que les pétitions ne sont pas toujours initiées par des organismes
transparents et on peut douter de leurs motivations mais de là à ne rien faire
du tout, il y a de la marge.
Nous disposons d’Internet pour communiquer instantanément
mais cet outil n’est pas encore utilisé comme il pourrait l’être. On sait que
le changement ne viendra pas des gens qui sont au pouvoir c’est donc à la base,
à nous d’agir.
Nous avons encore trop l’habitude d’attendre que le voisin se
bouge ou encore qu’un leader charismatique nous montre le chemin pour que nous
osions faire un pas vers la libération.
Dénoncer les injustices ne relève pas
de l’ingérence et on ne devient pas bourreau pour autant. Tout dépend de l’énergie
qui nous pousse en ce sens.
Contrairement à la vie de couple, on ne peut pas s’enfuir
de la planète si les choses ne sont pas telles que nous le voudrions. Nous
sommes tous sur ce vaisseau et même si le pouvoir d’aimer s’applique avant tout
à soi-même, l’énergie a besoin de rayonner vers l’extérieur.
J’admets que je suis un peu dans une impasse mais il me
semble que ça n’est pas en pensant uniquement à son propre bien-être qu’on peut
s’épanouir à moins d’être totalement aveugle. Focaliser sur les choses
positives qui se passent dans le monde aide à maintenir l’espoir quant au
devenir de l’humanité mais ça n’est pas en ignorant tout ce qui va de travers
que celle-ci pourra évoluer.
Il semble qu’il y ait aussi de la corruption dans les
organismes caritatifs et il est difficile de savoir vers qui se tourner.
A mon
avis, il nous faut créer, innover, se regrouper énergétiquement mais aussi
physiquement, concrètement dans des actions sur le terrain. Chacun selon ses
capacités, ses élans, dans la paix et le respect mutuel. Le piège ici, c’est de
tomber dans le "nous contre eux" mais si l’intention est de participer activement
à l’évolution du monde, en laissant derrière les intentions motivés par la
haine, quelque chose de bon peut en sortir.
Les méditations pour le mode, c’est une chose, mais elles
doivent s’accompagner de gestes concrets, au quotidien. Il est vrai qu’en étant
transparent, honnête, authentique, on élève sa vibration et par répercussion
celle de notre entourage mais ça me semble bien peu à l’échelle mondiale !
Il y a bien un moyen d’accélérer les choses, d’agir avec plus d’amplitude !
Bon, ça n’est pas aujourd’hui que je trouverai des réponses
mais déjà, en commençant par se poser la question du comment, et si chacun fait
pareil, il y a des chances pour qu’ensemble, nous trouvions des solutions.
La politique
est si pervertie que la plupart d’entre nous ne veut pas en entendre parler. Mais
heureusement, d’autres s’engagent à informer le monde comme Étienne Chouard,
entre autre.
Être en paix ne veut pas dire de se couper du monde. Même si c’est
un acte nécessaire quand on est dans l’introspection, la lumière/amour que nous
engrangeons n’a pas pour but de nous remplir seulement.
Bon je vais aller m’allonger parce que la douleur revient !
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci