lundi 8 septembre 2014

«Savoir et après? »





Je suppose que la visite de ma sœur, les choses dont on a parlé et les photos de famille qu’on a regardées ensemble, ont eu un impact dans mon corps physique tout autant que les quelques milligrammes de médicaments en moins et le fait d’avoir regardé le documentaire de dingue, samedi soir. 
Je me suis réveillée à quatre heurs du matin avec une douleur aigüe dans le dos, comme si on me transperçait le cœur ! J’avoue que je n’ai pas su gérer tout ce qui se manifestait en moi. Je passais d’une douleur violente à un moment de calme, d’une envie de pleurer qui restait coincée à une sensation de soulagement, en l’espace de quelques secondes. C’est assez troublant et j’ai bien du mal à gérer ce genre de mouvements internes, dès le réveil. J’ai réussi à me rendormir en position assise afin de minimiser la douleur, juste avant que la peur ne m’engloutisse. 
Évidemment quand une douleur inexpliquée apparait, le mental s’emballe, cherche le pourquoi, quel erreur j’ai pu faire, qu’est-ce qui a causé la douleur ?...
Autant de questions auxquels il est difficile de répondre mais j’ai essayé de libérer tant bien que mal, la culpabilité qui se montrait. 


Et oui quand le corps fait mal, on se demande "qu’est-ce que j’ai fait de mal" ! Une photo de moi lorsque j’étais enfant vient d’apparaitre sur l’écran de veille et des larmes sont montées ! Je suis toujours ébahie de constater combien le fait de revisiter le passé peut chambouler à l’intérieur ! Même si je sais que les libérations s’accomplissent sur plusieurs niveaux, dimensions, c’est un peu déconcertant de voir que ça affecte mon état d’être sur plusieurs jours. 
Généralement, pour mon cas, une libération s’étale sur au moins trois jours. Comme je sais cela, j’ai moins tendance à cogiter, à me demander pourquoi puisque ça ne sert à rien d’autre que d’alimenter des énergies de basses vibrations. Je vais voir si mon enfant intérieur a besoin de quelque chose en particulier.

Je devais aller en ville mais ça attendra demain ! Je pourrais aussi me dire que les chemtrails vus hier matin, ont contribué au mal-être  mais là encore, ce serait nourrir la peur, la colère et la tristesse face à la folie humaine. 

C’est bien difficile de se situer par rapport aux injustices du monde, en restant centré en son cœur, même si je sais que je n’ai aucun pouvoir de décision ou d’action sur les autres si ce n’est de ne pas me laisser envahir par la peur et rayonner l’amour divin, malgré tout, il y a une gêne en dedans. 




Peut-on compter uniquement sur la puissance de l’amour et de la lumière pour voir le monde changer, les injustices cesser, et finalement l’amour triompher ? Si tout le monde ferme les yeux sur ce qui ne tourne pas rond, rien ne pourra changer véritablement. Il y a comme un sentiment de démission qui s’installe et même si c’est l’enfant intérieur qui réclame justice, cette intention n’en reste pas moins légitime.

Accueillir les émotions qui sont suscités par les injustices du monde est un premier réflexe à avoir afin de ne pas faire chuter son taux vibratoire, d'être en paix et ainsi de pouvoir être plus objectif mais ensuite, il faut passer à l’action. Et toute la difficulté reste à savoir comment agir en conscience sans tomber soi-même dans le rôle de bourreau ou de sauveur. 
Ces rôles ne sont pas négatifs si on est lucide, si on ne s’identifie pas aux personnages et pour qu’il y ait une action, il faut bien que quelque chose vienne la déclencher. Il faut donc trouver le juste milieu afin de dire NON à tout ce qui n’est pas amour, sans être dans un désir de vengeance ou vouloir faire justice soi-même.
Les choses se corsent si la justice ne fait pas son travail ou si elle étouffe certaines affaires. 

Il me semble que le juste milieu soit dans le fait de dénoncer, d’informer et de faire entendre son point de vue. Le « laisser faire » et « être », ici, s’apparente à une forme de désolidarisation parce que même si les âmes choisissent leur parcours, même si chacun est responsable de lui-même, nous avons notre mot à dire concernant la collectivité. 
Il y a quelque chose qui me dérange dans le fait de se taire, de laisser faire et si je voyais un enfant se faire agresser, je ne pourrais pas m’empêcher de réagir. Encore une fois même si cette réaction était initiée par l’enfant intérieur, cet aspect de soi porte en lui-même des valeurs nobles. Avant de pouvoir pardonner aux bourreaux, il est nécessaire de les reconnaitre et de faire en sorte qu’ils assument leur choix, leur comportement, qu’ils répondent de leurs actes.

Le choix d’incarnation des âmes c’est d’apprendre ce qu’est l’amour et si certains choisissent la peur ou la haine, le reste de la collectivité n’a pas à subir sans rien dire sous prétexte que chacun est libre de vivre sa vie comme il l’entend. 
Entre lynchage et révélation il y a toute une gamme de comportement, de réponses qui peuvent être données, sans forcément nourrir la violence. Une des forces des mafieux, c'est la loi du silence qui est basée sur la peur des représailles et si on se tait, c'est très souvent la peur qui nous y pousse.
Si on accuse avec la haine au cœur pour les agresseurs, on agit de la même façon que les agresseurs qui sont certainement dans un cycle de vengeance et de reproduction. 
Mais si on agit par amour pour la vie elle-même, on nourrit la vie en soi et au-dehors. 
Oui, le fait de changer son propre monde, de pacifier son monde intérieur et de se remplir d’amour lumière, favorise l’éveil collectif, l’élévation générale mais vu l’état du monde, il y a urgence à prendre position, à dire ce qu’on ne veut plus. Il est nécessaire de poser des actes pour que les choses changent vraiment. 
Et même si nous avons donné notre pouvoir a une élite, retrouver sa souveraineté ne saurait se limiter à sa propre sphère. Nous participons à la collectivité au niveau énergétique mais nous sommes aussi dans un monde où chacun a son mot à dire, où chacun est acteur. L'éveil des consciences ne se limite pas à la spiritualité, à découvrir son dieu intérieur, il doit se réaliser à tous les niveaux.

Pour le moment, nous sommes à la période où les révélations se succèdent à une telle vitesse qu’il est bien difficile de rester centré. On commence donc par libérer tout ce qui est révélé en nous-même par effet miroir mais ensuite, on fait quoi ? 
Ne pas se laisser déstabiliser par les annonces de plus en plus hallucinantes d’accord mais ça ne veut pas dire non plus de faire l’autruche, de se cacher derrière le désir de vivre en paix dans son propre monde. S’enfermer dans une grotte ou dans sa bulle de lumière, reste une façon de ne pas s’impliquer et je considère cela comme une forme de lâcheté, d’inconscience. 




N’avons-nous pas à protéger les enfants, à agir pour que cessent les abus de pouvoir, la violence des guerres, et toutes ces choses qui pourraient nous faire croire que l’humain est foncièrement mauvais ? 
Pouvons-nous être à l’aise avec notre reflet dans le miroir si nous nous disons que les jeunes agiront, que c’est à eux d’aller au front ? Qu’ils ont l’énergie de l’action en eux et que par conséquent c’est à eux d’agir…
Ou encore que la confédération galactique se charge de faire régner l’ordre et la justice et que par conséquent, nous n’avons pas à intervenir. 
N’est-ce pas plutôt la peur de perdre notre confort, notre vie même, qui nous pousse à rester inertes ?

Longtemps, je me disais que je n’ai pas choisi d’être responsable politique, que ce n’est pas à moi d’agir mais si tout le monde réagit de cette façon, comment les choses pourraient-elles changer ? Sans vouloir jouer les héros, il me semble important de faire entendre sa voix. C’est vrai que les pétitions ne sont pas toujours initiées par des organismes transparents et on peut douter de leurs motivations mais de là à ne rien faire du tout, il y a de la marge.  

Nous disposons d’Internet pour communiquer instantanément mais cet outil n’est pas encore utilisé comme il pourrait l’être. On sait que le changement ne viendra pas des gens qui sont au pouvoir c’est donc à la base, à nous d’agir. 
Nous avons encore trop l’habitude d’attendre que le voisin se bouge ou encore qu’un leader charismatique nous montre le chemin pour que nous osions faire un pas vers la libération. 
Dénoncer les injustices ne relève pas de l’ingérence et on ne devient pas bourreau pour autant. Tout dépend de l’énergie qui nous pousse en ce sens.  

Contrairement à la vie de couple, on ne peut pas s’enfuir de la planète si les choses ne sont pas telles que nous le voudrions. Nous sommes tous sur ce vaisseau et même si le pouvoir d’aimer s’applique avant tout à soi-même, l’énergie a besoin de rayonner vers l’extérieur.

J’admets que je suis un peu dans une impasse mais il me semble que ça n’est pas en pensant uniquement à son propre bien-être qu’on peut s’épanouir à moins d’être totalement aveugle. Focaliser sur les choses positives qui se passent dans le monde aide à maintenir l’espoir quant au devenir de l’humanité mais ça n’est pas en ignorant tout ce qui va de travers que celle-ci pourra évoluer.
Il semble qu’il y ait aussi de la corruption dans les organismes caritatifs et il est difficile de savoir vers qui se tourner. 
A mon avis, il nous faut créer, innover, se regrouper énergétiquement mais aussi physiquement, concrètement dans des actions sur le terrain. Chacun selon ses capacités, ses élans, dans la paix et le respect mutuel. Le piège ici, c’est de tomber dans le "nous contre eux" mais si l’intention est de participer activement à l’évolution du monde, en laissant derrière les intentions motivés par la haine, quelque chose de bon peut en sortir.

Les méditations pour le mode, c’est une chose, mais elles doivent s’accompagner de gestes concrets, au quotidien. Il est vrai qu’en étant transparent, honnête, authentique, on élève sa vibration et par répercussion celle de notre entourage mais ça me semble bien peu à l’échelle mondiale ! Il y a bien un moyen d’accélérer les choses, d’agir avec plus d’amplitude !
Bon, ça n’est pas aujourd’hui que je trouverai des réponses mais déjà, en commençant par se poser la question du comment, et si chacun fait pareil, il y a des chances pour qu’ensemble, nous trouvions des solutions. 
La politique est si pervertie que la plupart d’entre nous ne veut pas en entendre parler. Mais heureusement, d’autres s’engagent à informer le monde comme Étienne Chouard, entre autre. 
Être en paix ne veut pas dire de se couper du monde. Même si c’est un acte nécessaire quand on est dans l’introspection, la lumière/amour que nous engrangeons n’a pas pour but de nous remplir seulement.
Bon je vais aller m’allonger parce que la douleur revient !


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci