dimanche 7 septembre 2014

« La culpabilité : poison hautement toxique »





On peut dire que les prévisions énergétiques de septembre sont en train de se réaliser, nous sommes encore bombardés de lumière et comme toujours, celle-ci va jusque dans les bas fonds de notre personnalité. 
Mais comme tout est harmonie, elle amplifie aussi la connexion à l’âme, au divin. 
Ce qui peut donner l’impression d’être tiraillée entre ciel et terre. 
Les libérations amènes des révélations et une forme de maitrise se met en place. 
Je n’ai pas fait de cauchemars malgré le documentaire sur la pédophilie mais je sens qu’il y a eu du travail de fait cette nuit. J’ai peiné à atterrir et je suis contente de constater que mes premières pensées n’étaient pas chargées de peur, d’ennui ou quelque chose de ce genre.
Des guérisons s’opèrent en profondeur et c’est comme si tout se calait sur une nouvelle fréquence toujours plus élevée. Il y a un effet vertige et la depuis hier soir, mon estomac se régénère, digère le passé que la vidéo m’a fait revivre émotionnellement. Physiquement, ça se traduit par une diarrhée. Très souvent, c’est un symptôme qui survient lors d’une peur subite et j’en ai souffert très souvent dans ma vie. Maintenant, je le considère comme quelque chose de normal qui exprime les libérations effectuées hier après midi.
Regarder des horreurs n’a aucun intérêt si c’est pour se faire des frayeurs mais si c’est une occasion de libérer le passé, ça s’avère très efficace. Je sens bien  que j’ai passé un nouveau cap dans le processus de guérison.


Très souvent, au réveil, je revisite les événements marquants de la veille pour venir habiter mon corps à nouveau et en général, ce sont les scènes douloureuses ou celles qui ont soulevé des questions, qui se manifestent en premier. 
Là, rien de tout ça, comme si tout ce que j’ai vécu hier, avait fini d’être intégré pendant la nuit. 

Le fait de parler à l’enfant intérieur, et en l’occurrence, à l’enfant qu’on a été, c’est littéralement regarder ses peurs en face et cet acte courageux, est « récompensé », enfin disons que c'est une conséquence logique de la responsabilisation, par une élévation vibratoire, si les émotions sont accueillies sans jugement, avec compassion. 

Selon la vibration sur laquelle on observe le passé, celui-ci est libéré avec plus ou moins de facilité et d’efficacité. C’est comme si la guérison ne pouvait se faire qu’à un certain niveau d’élévation. 
Je désigne par élévation vibratoire les fréquences d’amour telles que la compassion, la gratitude, la reconnaissance…
Si on arrive à être totalement dans le cœur pendant qu’on accueille les émotions, elles sont transmutées en un clin d’œil.

J’insiste sur le taux vibratoire parce que cette connaissance nous libère de la notion de bien et de mal, de punition et de récompense, et c’est par l’accueil de ses ombres qu’on peut comprendre l’obsolescence de cette notion crée par le mental, l’ego. 
Dès qu’on considère quelque chose ou quelqu’un par ce prisme, il s’ensuit un jugement qui fait dégringoler le taux vibratoire de la personne qui porte ce regard, mais ça n’a rien à voir avec la moral, c’est énergétique, physiologique.

Même la notion de karma est galvaudée, distorsionnée parce qu’il n’a jamais été question de punition ou récompense mais juste de loi de cause à effet, de conséquences relevant des choix effectués. Mais pas du tout dans un sens de retour de bâton comme le proclament tous ceux qui marchent encore à la peur.

L’humain a bien du mal à concevoir l’amour inconditionnel et pourtant la source est cet amour. Si l’homme ne « rencontre » pas Dieu, le divin intérieur, l’âme, c’est tout simplement parce que ses jugements ne permettent pas une élévation suffisante.   

Pour pénétrer la sphère du cœur, il nous faut être sur une de ces fréquences, le moindre lâcher prise nous y conduit mais pour s’y élever, pour élever sa vision en dehors de la dualité, il nous faut cesser d’être dans des fréquences telles que la celles de la peur, la colère, la critique, le jugement, le doute, le défaitisme…






Encore une fois, ça n’est pas une question de morale, d’obligation, mais une loi physique, énergétique, universelle. 
Notre libre arbitre se situe dans le fait de choisir la fréquence sur laquelle on veut se situer. 
Il est clair que sur cette planète, on est sollicité, on est stimulé à réagir à la violence par la violence, à amplifier par la focalisation les égrégores créés par le collectif encore plongé dans la peur.
Mais il y a une issue ; la gestion bienveillante, amoureuse de ses ombres. 
Tant qu’on n’accepte pas de les éclairer et de le faire sans aucun jugement soit parce qu’on comprend que ce sont des reliquats du passé ou encore parce qu’on est libéré de la vision bien/mal, elles grossissent au point de devenir insupportables. 

Quand on connait l’efficacité de l’accueil des émotions on reste encore un certain temps dans l’espoir que nos émotions lourdes vont nous quitter rapidement alors on sabote un peu le processus. 
Le but de cette approche ça n’est pas de se débarrasser de l’ombre comme si on faisait le ménage et qu’on collait la poussière sous un tapis. 

L’accueil de l’émotion permet non seulement la transmutation de celle-ci mais aussi, la révélation d’un ou plusieurs aspects de soi. On voit autant le côté sombre de notre personnalité, l’énergie cristallisé par la peur, que l’aspect lumineux, le message qu’elle porte et l’énergie guérissante à l’œuvre.
Enfin je dis on voit, c’est une expression parce que c’est plutôt de l’ordre du ressenti. 
Mon ventre est l’objet de toute mon attention ce matin ! Mes mains viennent régulièrement le « réconforter », le soutenir dans ce travail d’intégration. 

Pour qu’une guérison s’opère, l’amour/lumière doit traverser toutes les couches, tous les corps subtils afin de se diffuser jusque dans la matière. Il semble qu’il y ait un parcours tracé, un parcours bien spécifique à réaliser intérieurement, vibratoirement, pour guérir d’un trauma.
Il y a les prises de consciences qui doivent être accompagnées de la plus grande compassion afin de maintenir l’équilibre interne. La lumière qui est de l’information doit atteindre la fausse croyance logée dans l’inconscient, les corps émotionnel, énergétique (éthérique et causal aussi), mental et physique, pour amener une transformation depuis les cellules et leur mémoire, jusqu’au corps physique pour que la guérison s’effectue en lui.

Je repense à la conversation téléphonique avec ma sœur à propos de l’écoute de l’enfant 
intérieur et il m’apparait que pour pouvoir le contacter, il faut déjà libérer toute forme de culpabilité. C’est très souvent ce sentiment qui empêche de se regarder en face. La peur du jugement va créer une barrière mentale, un voile qui va tenter de cacher les émotions désagréables.
Il n’y a absolument rien à craindre, personne d’autre que soi-même ne juge qui que ce soit. 
Il est facile de comprendre qu’un enfant est innocent, qu’il n’est pas responsable de ses actes, qu’il ne peut pas l’être avant d’avoir atteint un certain âge, celui qui correspond à l’activation de tous les chakras, la conscience de soi et de l’autre…

Quand on décide de devenir responsable de ses pensées, de ses émotions et de ses actes, tout se met en place pour que ce soit concrètement réalisable. Les énergies masculine et féminine se font "parent" afin de soutenir les libérations et la guérison de l’enfant intérieur. 
Ils remplacent les personnages qui jouaient les censeurs, l’autorité et qui très souvent avaient le visage, la personnalité, de nos parents biologiques ou de toute autre personne ayant participé à notre éducation. 
Le fait de vouloir se prendre en main les désagrège et la lumière en soi incite à lâcher la notion de bien et de mal, de jugement afin d’éclairer notre vision, d’élargir notre point de vue qui par ce fait devient beaucoup plus neutre dès qu’il comprend l’étendue du problème. Il s’agit ensuite d’observer la situation dans son ensemble, avec le plus de neutralité possible, c'est-à-dire en accueillant chaque émotion qui se présente pendant qu’on examine la chose, le problème, la personne, la situation…

Pour ouvrir sa conscience, il faut ouvrir son cœur et si on veut changer, il nous faut aller à la genèse d’une fausse croyance afin de la défaire et de laisser l’amour/ lumière ajuster notre vision. 
Les croyances s’impriment dans l’enfance et pour cette raison, revisiter cette période cruciale de la formation d’un individu est incontournable. 
Tout le reste n’est que pansement sur plaie béante. 
Que ce soient les médicaments, les visualisations, les mantras, les prières…toutes ces techniques ne font que soulager momentanément par le fait qu’on appelle à l'aide, le médecin, le divin en soi ou à l’extérieur mais tant qu’on ne décide pas de gérer son propre monde, rien ne peut être définitivement guérit.

Oui, il arrive des miracles, des guérisons qui ne passent pas par le mental, qui sont incompréhensibles mais en général, elles ont été déclenchées par un lâcher prise, un abandon à la source, une ouverture de cœur. La guérison passe par une prise de conscience ou par un relâchement général ou encore les deux mais en tout cas, il y a une intention bienveillante.   




J’ai compris la puissance de guérison de l’amour quand j’allais voir une psy et que j’ai vu que son job consistais à revisiter le passé avec compassion. Elle réécrivait le passé en ôtant toute forme de jugement, en redistribuant les rôles victime/bourreau et cet exercice n’est ni plus ni moins un travail de lumière et d’amour. 
Elle tendait un miroir qui me permettait de voir les choses avec objectivité. 
On est toujours plus enclin à avoir de la compassion pour quelqu’un d’autre que soi et c’est pour cette raison qu’une interaction est utile mais la mise à jour de nos croyances peut être effectuée à l’intérieur et la psy est remplacée par la présence divine.

Quand on a goûté l’amour inconditionnel du divin en soi, on ne craint plus d’être jugé même si on croit encore que la présence divine est « supérieure » à la personnalité humaine. 
Puis quand on se rend compte que cet amour est libéré par l’accueil de tout ce que nous sommes, qu’à chaque fois qu’on accepte un  aspect autrefois rejeté, cette énergie se diffuse à l’intérieur, on n’a plus qu’une envie, c’est de tout lui offrir.

Alors maintenant, présence divine, je dépose à tes pieds tous les fardeaux que j’ai laissé mon enfant intérieur porter, dissimuler tout au long de ma vie. Merci de m’accompagner tout au long du processus, de diriger l’énergie où mes corps le demandent, d’être mon psy, mon médecin personnel, disponible 24h/24, 7 jours sur 7, de sacraliser le féminin et le masculin intérieur afin qu’ils manifestent l’énergie parentale qui me permet d’accueillir pleinement mon enfant intérieur.
Le féminin qui rassure, console, aide à l’ouverture du cœur et favorise la réceptivité, la guérison, la mort et la renaissance. L’énergie masculine qui protège, sécurise, focalise l’attention, pose les limites, aide à la manifestation de l’intention, l’expression des émotions et des croyances…


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci