Brenda Hoffman |
C’est la chaleur qui m’a réveillée à 9h, j’adore ! Je
plaisante parce que trop de sommeil a toujours un effet ramollissant pour moi. J’ai
l’impression d’avoir raté le meilleur de la journée, le lever du soleil ! C’est
une énergie que j’adore peut être parce qu’elle ressemble à celle du printemps ;
un nouveau jour tout neuf se présente avec tous ses potentiels (potes en ciel)
et la mémoire de la nuit est encore toute fraîche. La conscience d’être divin
est claire et le ressenti en témoigne continuellement. Jusqu’à ce que les
médicaments fassent leur effet en uniformisant le ressenti au point qu’il me
faut un certain temps et surtout beaucoup d’attention pour sentir et déterminer
quel type d’émotion se manifeste en moi.
C’est plutôt gênant quand on connait le pouvoir de l’alchimie
émotionnel. Mais, comme je ne veux pas brusquer les choses et que la
souveraineté s’acquiert par une succession de prise de conscience et d’ouverture
de cœur, amenant la confiance en soi, en la vie, aux autres, je ne juge plus
cet état entre deux sphères, deux dimensions, deux humeurs...
Des milliers de vies à se croire impuissant, inférieur aux autres, à l’élite,
à Dieu, ne peuvent pas s’effacer d’un coup mais ça se produit par étapes. Il
faut déjà prendre conscience de tous les personnages qu’on joue selon les
circonstances, puis rassembler toutes ces facettes en un seul être.
Comme tout (l'expansion de cœur et de conscience, la souveraineté, la capacité d'aimer) dépend de la capacité à intégrer l’énergie de la source, c'est-à-dire à
comprendre l’info reçue et à la valider par l’expérience, il faut que la
lumière parcourt tous les corps, imprègne chaque dimensions de l'être, afin d’être assimilée.
Puis à chaque étape,
apparaissent des blocages, des critiques, une sensation de vide, qui freinent le processus d’intégration
mais avec du recul on se rend compte que celle-ci était nécessaire pour faire
de la place et passer à un autre niveau de conscience. Ce ne sont plus alors des freins mais des tremplins. J'associe de plus en plus la sensation de vide comme la conséquence du nettoyage, de la décristallisation d'énergies bloquées, de l'espace libéré par l'alchimie émotionnelle.
Comme l’expansion se
réalise simultanément par l’ouverture de cœur en même temps que celle de la
conscience, chaque découverte doit s’accompagner de beaucoup d’amour de soi
pour pouvoir passer à un degré de compréhension plus large. J’entends par compréhension, la connaissance de soi et par extension, du monde.
Chaque révélation concernant soi-même ou le monde extérieur
demande à être observée avec neutralité pour débusquer les cristallisations
intérieures et les dissoudre par l’amour en soi, l’amour de la vie. On apprend
à devenir un alchimiste, à travailler avec l’amour et la lumière de la
source divine éternelle, à canaliser l’énergie, à la diriger, à l’amplifier par l’échange…C'est ce travail qui nous révèle le divin intérieur, le pouvoir de l'amour divin.
Bien que tous ces termes soient utilisés de plus en plus
fréquemment, ça reste des vérités qu’il faut s’approprier par l’expérience.
Savoir que nous sommes humains divins ne peut se vivre que de l’intérieur et à moins d’apprendre
à gérer ses émotions, notre pouvoir créateur reste soumis à l'inconscient. Pour créer en conscience il nous faut connaitre les conséquences de nos choix et l'énergie qui les sous-tend. Ce qui demande une connaissance approfondie de soi, de ses croyances, de ses besoins, de ses manques, de ses peurs.
Créer en conscience demande une certaine sagesse puisque la
nouvelle terre et notre degré de compréhension de ce que nous sommes réellement individuellement et collectivement, ne soutiennent plus les comportements égoïstes et comme la planète se
situe sur une fréquence vibratoire spécifique tout ce que nous voulons réaliser
doit être à la hauteur de cette fréquence.
On est libre de créer son bonheur
comme on l’entend mais si c’est au dépend des autres, le retour sera
douloureux, les conséquences seront directement retournées à son créateur. Il faut, avant de pouvoir créer son bonheur en conscience, élargir sa
perception afin d’anticiper les conséquences de nos actes. C’est en observant
les résultats de nos émanations qu’on apprend à revenir en son cœur et qu’on
peut voir si l’intention était la "bonne". Du moins si elle correspondait à notre
désir conscient.
C’est un apprentissage qui peut durer toute une vie et bien
plus si on se ment à soi-même. L’honnêteté est indispensable si on veut obtenir
le résultat attendu. La responsabilisation va de pair avec la capacité à créer en conscience.
En toute situation, on peut voir l’impact de nos choix et ainsi rectifier au
besoin mais tant qu’on accuse l’autre, on n’est pas en mesure de changer quoi
que ce soit, au contraire le déni nous amènera à reproduire les mêmes schémas
inconscients.
Il nous faut voir ce que nous avons fait « de travers »
et comprendre quelle croyance en nous a suscité une réaction. En cela la vie
nous enseigne tout autant que les autres qui nous renvoient notre reflet, ce qui
est encore caché en nous.
Par exemple, si je veux aider quelqu’un déjà, je nie
son propre pouvoir, sa propre guidance et la réaction de celui que je veux
aider me montrera qu’elle intention réelle (inconsciente) était derrière cette main tendue. S’il
reçoit mon aide de bon cœur, sans devenir un poids, une charge, c’est que les
énergies du sauveur ne sont plus activées en moi.
Si je le fais en espérant inconsciemment
de la reconnaissance pour combler le manque d’amour de soi, il est fort
possible que l‘autre m’encense et c’est sa réaction démesurée qui me montrera
que mon intention n’était pas juste.
Pas juste parce que nous sommes arrivés à
une connaissance de soi qui permet de distinguer si nous jouons un rôle ou si
nous sommes vrais. Nous avons compris que la reconnaissance essentielle est
celle de notre vraie nature, tant le côté humain que divin. Tant l’ombre que la
lumière puisque tous ces éléments constituent ensembles, le caractère unique de
chacun.
Il m’apparait que tout comme la vie est en perpétuel
mouvement, le jeu de l’incarnation consiste à faire circuler l’énergie d’amour
en soi et en même temps autour de soi dans l’équilibre du donner et recevoir.
Comme si en maintenant cette énergie de la source canalisée dans un mouvement
ascendant et descendant, nous étions au top de nos possibilités. D’ailleurs, cette vidéo trouvée sur le site arcturius.org, explique bien les mouvements énergétiques de l'humain et de la planète:
"Aura et biochamp-terre" publié sur Youtube par Jacques Largeaud
Non seulement
cette énergie délimite notre espace vital mais en même temps, elle crée comme
une bulle de protection qui attire à nous des éléments semblables. L’amour que
nous faisons circuler en nous-même par une relation à soi amoureuse et
respectueuse, rayonne de plus en plus loin à mesure que nous l’amplifions et en
restant centré en notre cœur, enfin en alignant nos chakras, nos corps, la
pensée, l’acte et l’intention, nous sommes dans l’équilibre entre « je »
et « nous ».
Tout comme un enfant au contact d’une flamme retirera sa
main automatiquement, les conséquences de nos choix nous aident à savoir si
nous sommes dans le respect de soi et de l’autre.
Le fait de savoir que l’humanité
est une, amène à réfléchir encore plus à la portée de nos choix et à les
ajuster afin qu’ils soient bénéfiques pour tous. Il n’est pas question de bien
ou de mal, de déterminer nos choix selon une censure mentale, morale, mais de
mesurer les conséquences de nos actes en sachant que ce que nous envoyons nous
revient amplifié. Et c’est l’effet miroir qui nous renseigne.
Là, il faut
encore distinguer ce qui nous appartient et ce qui appartient à l’autre. Si
nous voyons que notre intention trouvait son origine dans la peur, ce constat
ne doit pas nous accabler ou nous faire sentir coupable. C’est une occasion de
guérir et de tomber un masque révélant ainsi notre nature essentielle. On prendra conscience de la peur cachée en nous
et on l’accueillera afin de ne pas tomber dans l’accusation, de ne pas renvoyer
la responsabilité de nos actes à l’autre mais de pouvoir faire la part des
choses et on l’informera de notre erreur sans pour autant se sentir coupable.
Ce
qui demande une certaine humilité et c’est justement cette prise de
responsabilité qui nous ramènera au cœur, en coupant les liens énergétiques
entre soi et l’autre par une reconnaissance mutuelle des failles de chacun dans
la relation.
Cette mise à plat permettra de redéfinir ses objectifs et d’agir
selon ses préférences et non en réaction au comportement de l’autre.
Il n’est
pas nécessaire que l’autre participe à cet éclaircissement mais il est
indispensable de se voir avec lucidité afin de se libérer de la réaction, de l’inconscience
et passer à l’action avec détermination.
Tant que la relation entre
les différents aspects de la personnalité et la conscience ne baigne pas dans l’amour
total, ça créé des fuites énergétiques, des failles où vont s’infiltrer les
énergies de non amour extérieures, éveillant le cerveau reptilien, les peurs inconscientes
qui nous relient à l’inconscient
collectif. Nous pouvons aussi devenir conscient de l'humanité Une en constatant la similitude des comportements générés par la peur.
La peur est une version distorsionnée de l’amour, une
énergie détournée dont il nous faut devenir conscient afin qu’elle retrouve sa
pureté originelle, qu’elle redevienne amour/lumière.
Comme nous avons du mal à
savoir ce qu’est l’amour pur, celui qui est sans conditions, il nous faut l’expérimenter
en nous, reconnaitre chaque facette de la personnalité qui révélera son reflet
divin intérieur.
Chaque facette de la personnalité est une expression du divin
dans une version non éclairée et en l’inondant d’amour inconditionnel, la lumière nous
révèle l’incompréhension qui a manifesté cet aspect de soi.
Nous créons
continuellement et chaque énergie bloquée ou distorsionnée matérialise, donne
forme a une entité, un symptôme, une maladie, un personnage. Une émotion
refoulée va attirer des émotions et des pensées de même fréquence créant un
amas énergétique autonome. Ce qui peut nous faire croire que nous sommes
vampirisés par une entité extérieure puisque cet amas a besoin de nourriture
pour subsister. Il s'alimentera d'énergies similaires à la sienne, la peur ou toute manifestation née de cette énergie.
Quand on réalise notre potentiel créateur, on comprend que
nous sommes habités par tout un tas d’entités formées au fil des diverses
incarnations, des expériences, et qu’il nous appartient de gérer ce petit monde.
Nous en sommes créateurs, elles sont comme nos enfants, nos créations et c’est
en le reconnaissant qu’on les entoure de notre conscience amoureuse qui peut
alors les transformer en lumière amour.
La lumière se manifestera par la
compréhension du processus créatif et nous y verrons l’innocence qui est à l’œuvre
dans cette création. Puisque nous avons créé inconsciemment jusqu’à maintenant,
nous réalisons que ces entités sont nées de notre incompréhension de ce qu’est
l’amour vrai.
Mais en retrouvant notre pouvoir d’aimer, nous réalisons que nous
avons les moyens de réintégrer ces aspects qui vont alors amplifier l’amour en
soi et permettre la libre circulation de l’amour divin. Elles deviennent des facettes
viables de notre personnalité puisqu’en sortant du jugement, nous voyons leur
potentiel, leur lumière.
A chaque intégration, nous grandissons en amour, en sagesse
et en capacité d’agir. Notre personnalité se forge à chaque fois que nous
choisissons d’inclure ce que nous avions rejeté auparavant et de cette façon,
nous intégrons un peu plus l’énergie de notre âme, du divin intérieur. Ces énergies sont en nous mais il nous faut les reconnaitre pour qu'elles puissent s'activer.
Elles ne s'imposent pas sinon la question du choix serait obsolète et il est impossible d'acquérir la sagesse si nous demandons à être guidés en permanence.
Il y a une nuance entre demander à être guidé par peur de se planter et être conscient de la sagesse divine intérieure omniprésente dans laquelle nous pouvons puiser à chaque instant. Libérer la notion d'indignité mais aussi celle d'infériorité vis à vis du divin, est nécessaire si on veut devenir créateur conscient ou cocréateur. Ce qui revient au même finalement.
Dès qu’on cesse de croire qu’il nous faut être meilleur,
nous transformer, agir selon un modèle spécifique, et qu’on s’accepte tel que l’on
est, on se libère, on devient libre, tout en soi s'équilibre et s'harmonise naturellement. L’acceptation ne signifie pas que
nous nous complaisions dans un rôle. C’est
la reconnaissance de notre aspect divin créateur et le fait de savoir que tout
évolue, se meut, se transforme, par l’amour inconditionnel, qui nous aide à
accepter ce qui parfois nous effraie ou nous déplait.
Accepter ne veut pas dire
subir puisque la reconnaissance qui précède l’acceptation est un acte de
responsabilisation.
Être responsable, c'est être libre puisque nous choisissons alors en conscience, en sachant que chaque choix nous place sur une fréquence spécifique. La libération émotionnelle, énergétique, élargit l'espace du cœur, ouvre la conscience. On n'est plus prisonnier de ses émotions puisqu'on apprend à les libérer.
Quand on reconnait qu’on a fait un choix en désaccord avec
notre désir de manifester l’amour, avec la volonté de notre âme, on peut alors
faire un nouveau choix qui viendra « effacer » le premier.
C’est en
ayant de la compassion pour les aspects moins éclairés de soi qu’on réalise
cette transmutation énergétique, ce nouveau comportement restaure l’amour en
soi.
« L’erreur » devient un indicateur de direction qui nous ramène
sur la fréquence de l’amour, en notre cœur et la sensation de communion, d’unité
alors ressentie nous invite à y demeurer et à continuer d’agir à partir du cœur.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci