Une quête d’Amour omniprésente
La
quête de l’Amour est présente partout.
Beaucoup
de personnes cherchent et attendent de la vie un bonheur en provenance de
l’extérieur, l’Amour extérieur à leur être,
On
attend l'amour, on attend l'autre,
On
attend que l'autre nous révèle, on attend d’être aimé,
On
attend un sauveur, une sauveuse aux multiples visages.
Que cache donc cette quête?
Un
manque, un vide que l'autre pourrait combler ?
Des
qualités absentes en soi mais présentes chez l'autre?
Un
amour extérieur à soi, le seul qui pourrait apporter le bonheur, restaurer
l’amour de soi, guérir ses blessures et combler ses manques ?
Admirer
et idéaliser l'autre en se coupant de son propre accomplissement ?
Une
vie par procuration à travers celle de l’autre ?
La
peur d'oser vivre et de suivre son propre chemin ?
La
peur de la vraie rencontre en la rêvant, au lieu d'oser la vivre ?
La séparation et la dualité originelles
A
l'origine une séparation intérieure a pris place : d'un côté l’homme Adam le
masculin, de l'autre la femme Eve le féminin. Ils ont partagé et vécu
l’Amour, à la fois deux et Un. Ils étaient deux soleils complémentaires, un
Amour splendide et parfait.
Puis
le 1er Adam et la 1ère Eve voulurent connaitre la dualité
: Bien/Mal. Dès lors, la femme oublia qu’elle était un soleil et devint lune.
L’homme resta l’unique soleil, confina la femme dans son rôle de « mère
humaine » pour régner sur le monde, détournant ainsi le feu créateur de la
femme.
Si on s'en réfère au mythe de Lilith, la 1ère femme d'Adam, ce mythe révèle toutes les peurs d’Adam qui les ont conduits aux conflits puis au départ de Lilith.
Leurs
conflits portaient sur ce qu’Adam avait du mal à accueillir et à accepter : sa
revendication d’égalité, sa domination sexuelle, son choix de la contraception,
sa puissance féminine et sa liberté.
C’est ainsi qu’il a choisi en 2ème femme, Eve, plus passive, plus docile et soumise.
La
sexualité de Lilith et d' Adam était tournée vers l’intérieur alors
que celle d’Eve et d’Adam était tournée vers l’extérieur (la procréation).
Lilith
et sa force solaire ont été diabolisées ôtant à la femme sa polarité masculine,
empêchant la femme de pouvoir unir en elle « Eve et Lilith » mais
aussi d’intégrer et d’incarner sa puissance créatrice.
Et le souvenir si fort laissé de l’amour « originel » partagé a conduit l’homme et la femme à vouloir le revivre. Il les a toujours poussés l’un vers l’autre dans cette quête éternelle « des retrouvailles » tant attendues.
La
femme s’est sentie davantage « incomplète », elle a cherché en
l'homme et attendu de l’homme ce qu’elle ignorait avoir ou pouvoir développer
en elle-même.
Des
femmes ont ainsi cherché à combler leurs manques et sont entrées dans une quête
de perfection extérieure : l’homme idéalisé.
D’autres
femmes sont entrées dans la revendication de leur égalité et/ou en guerre
contre le masculin, en se coupant de leur féminin profond et sacré. Elles se
sont ainsi éloignées des valeurs universelles d’Amour et de Sagesse qu’elles
portent en elle.
Les relations fusionnelles ou basées sur un rapport de pouvoir
(dominant/dominé) ont alors pris place entre hommes et femmes.
Le
patriarcat a honoré et célébré la femme lunaire, ne laissant aucune place à la
femme solaire.
La
puissance de la femme a fait peur à l'homme. L'homme a ainsi gardé et maintenu
au pouvoir ses forces solaires qui ont dominé le monde.
L'homme et la femme sont désormais invités à réconcilier en eux
leur masculin et leur féminin (leurs forces solaires et leurs forces
lunaires) pour cheminer vers leur unité intérieure.
Ce
mariage intérieur les ouvre à l'amour profond de leur être. L’amour véritable
conscient entre 2 êtres ayant cheminé vers leur complétude est alors invité à
prendre place.
Cet
amour développé pour leur être leur permet également d’accéder à une sexualité
nouvelle.
Le Couple Intérieur de l’homme nouveau et de la femme nouvelle
Le
chemin de l'homme d'aujourd'hui se traduit par le désir de conjuguer force et
sensibilité, force et douceur, force et instinct, senti et action.
Il
est invité à s'ouvrir à ses qualités féminines, à honorer ce féminin en lui, et
avant toute chose à l'accueillir et à l'accepter.
Le
chemin de la femme consiste à unir en elle tendresse et force, douceur et
action, réceptivité et créativité, Eve et Lilith (l’indomptable sauvage),
l’aimante et la désirante, la sage et la fille de joie vivante, l’accueillante
et l’initiatrice, la jeune fille vierge et la femme féconde, la tendre et la
sauvage.
La
femme peut vivre et être toutes les facettes de « La Déesse ».
Femmes et hommes sont invités à guérir de leurs blessures
intérieures. Il s’agit là d’une guérison intérieure, « la guérison du
cœur » grâce à l’amour profond et véritable de leur être.
En
accédant à un juste équilibre entre leur féminin et leur masculin et en
unissant en eux ces forces complémentaires ils cheminent vers cette Union
d’Amour en leur être.
Tout un héritage d'années de patriarcat dont chaque homme
chaque femme doit se délester :
L’homme guerrier qui tient « l’actif » et « le
pénétrant » de « l’épée »
Et la femme qui représente « la douceur et la réceptivité »
de « la coupe ».
Il
ne s'agit pas là d'une quête revendicative, il est question au contraire de
quitter tout enjeu, de quitter toute relation fusionnelle ou basée sur un
rapport de pouvoir « dominant/dominé ».
Chaque
homme est invité à s'appuyer et à intégrer ses forces lunaires (féminines) sans
renier son masculin.
Chaque
femme est invitée à s'appuyer et à intégrer ses forces solaires (masculines)
sans renier son féminin profond et sacré.
Aux femmes donc de prendre à présent l'épée et aux hommes de
tenir la coupe !
Il y a bien sûr des pièges à éviter :
La femme : ne pas aller vers un
masculin trop coupant, tranchant, revendicateur voir castrateur qui la
couperait de sa nature féminine profonde et sacrée,
L'homme : ne pas glisser vers
une sensibilité et une vulnérabilité qui le feraient se couper de ses forces
masculines.
L'amour auquel laisse place des hommes et des femmes qui ont
cheminé vers ce mariage intérieur est un amour plus libre, plus ouvert, moins
dépendant.
En
effet, « la femme lunaire » qui va développer et ancrer ses
qualités solaires, s’ouvre au véritable amour de son être, à sa complétude,
quitte la dépendance à l'homme pour accéder à son autonomie.
Elle
honore et célèbre son masculin tout autant que son féminin. Sa féminité s’en
trouve davantage révélée.
Elle
quitte la séductrice et le culte des apparences. Elle ne voit plus l’homme
comme une proie à manipuler pour s'en faire aimer, elle cesse de l’attendre
et/ou de l’idéaliser. La femme ose alors la vraie rencontre avec l'homme.
Son
magnétisme intérieur jaillissant de l'amour qu'elle se porte opère de lui-même
sans avoir à entrer dans un jeu de séduction. Elle devient
« naturellement séduisante » par cet amour d’elle-même qu’elle
rayonne à l’extérieur.
Forte
et remplie de cet amour profond, elle ouvre son cœur et aime l'homme sans
peurs.
Cette
femme nouvelle s'appuie sur ses forces masculines pour créer et offrir au monde
sa créativité reflet de son féminin profond et sacré. Elle assume et vit sa
nature instinctive et sauvage.
« L'homme solaire » qui va lui développer ses qualités
lunaires, honore le féminin en accueillant la femme à la fois dans son féminin
sacré et dans toute sa puissance.
C’est
un nouveau guerrier qui arrive soutenu par ses forces féminines : un
guerrier pacifique, conscient, ouvert, souple et juste. Il cesse de livrer
aveuglément d’inutiles combats dictés par ses peurs ou par sa quête de pouvoir.
Cet
homme nouveau se déleste de ses armures et entre dans la légèreté d’être.
Il
fait place à une virilité nouvelle, révèle son masculin en s'appuyant sur sa
douceur, sur sa sensibilité, sur sa flexibilité et sa fluidité.
L'homme
qui intègre ses qualités féminines et qui honore son féminin, accède à l’amour
profond de son être, ouvre son cœur, accueille et exprime sa sensibilité et sa
vulnérabilité.
Il
ose la vraie rencontre avec la femme. Il a quitté ses peurs de la femme et
du féminin profond et sacré : sa peur de la mort et de la castration, la peur
de ne pas être à la hauteur. C’est ainsi que dans la sexualité, il abandonne la
quête de performance.
En
ayant contacté et intégré ses forces féminines, il est à l'écoute de son senti
et de son instinct. Sa réceptivité et son intuition se développent. Une
créativité nouvelle prend place, soutenue et nourrie par ses forces féminines.
L'homme
ose la rencontre avec la femme sauvage et s'autorise ainsi à vivre son homme
sauvage.
Le mariage intérieur qui s'opère chez les femmes et chez les
hommes ouvre à une harmonie des plus grandes dans la relation amoureuse et dans
leur sexualité.
Cet
amour que les hommes et les femmes développent pour leur couple intérieur leur
permet d’accéder à une toute autre dimension de l'amour. Ils quittent les jeux
de pouvoir, les relations conflictuelles et font place à « l'amour
véritable conscient ».
C’est
un nouvel équilibre qui prend place, une relation vivante et harmonieuse.
L'homme et la femme se rencontrent et s’aiment sans enjeux et
sans peurs, et s'ouvrent ainsi à l'amour véritable conscient. Le couple formé
réunit non plus deux dépendances mais deux autonomies !
Vers une sexualité nouvelle, l’Union
d’Amour Sacrée
Ces
hommes nouveaux et femmes nouvelles vivent toutes les facettes de leur
intériorité dans leur sexualité, dans cette Union d'Amour Sacrée, en entrant
dans « la Danse de l’Amour ».
Le
réceptif et l’actif en chacun s’entremêlent et jouent dans une grande fluidité.
L’homme et la femme sont tour à tour : aimant(e), accueillant(e), sauvage, créatif/créative,
inventif/inventive, désiré(e), désirant(e), doux/douce, tendre, ardent(e),
initiateur/initiatrice, actif/réceptif, réceptif/actif,
instinctif/instinctive, audacieux/audacieuse, entreprenant/entreprenante.
L’homme
désire la femme avant de l’aimer et la femme aime l’homme avant de le désirer.
L’homme révèle la femme dans sa sexualité et la femme emmène l’homme dans
la dimension du cœur.
Mais
finalement dans la rencontre de l’homme nouveau et de la femme nouvelle, tout
se transforme, un mouvement s’opère, un regard nouveau peut être posé…
En
effet, la femme sauvage peut s’avérer une véritable initiatrice pour l’homme.
En assumant son feu intérieur, en se mettant à l'écoute de ses instincts et en
vivant la vraie rencontre avec l'homme, elle invite l’homme à vivre « sa
propre nature sauvage ». La femme sauvage peut ainsi révéler l’homme
sauvage mais également l’amener dans la dimension du cœur.
La fin de la guerre des sexes
Les
hommes et les femmes sont invités aujourd’hui à quitter le jeu de pouvoir entre
sexes, quitter les rivalités et les revendications pour véritablement avancer
ensemble main dans la main, le cœur ouvert, autonomes et alliés à la fois.
La
société peut se trouver transformée ainsi par ces pas que font et feront ces
hommes et ces femmes pour quitter l'illusion de "séparation" et
intégrer leur Couple Intérieur et l’amour de leur être.
Que ce soit sur le plan relationnel, social, amoureux ou
professionnel, de telles unions ou collaborations sont véritablement fécondes.
La complétude de ces hommes nouveaux et de ces femmes nouvelles
n’enlève en rien à leur complémentarité. Ensemble ils peuvent offrir au monde
de nouvelles idées, de nouveaux projets et de nouvelles créations !
Nathalie
Le Corre-Sadok
J’ai
envie de dire ; « voilà qui fait rêver ! »
Même si l’idée
de prince et de princesse charmante a plongé les femmes et les hommes dans des
jeux de rôle souffrants, déchirants et bien que ça ait nourrit la littérature, l’art en
général, je parle ici d’un rêve lucide, d’un choix volontaire, conscient et
déterminant pour le devenir de l’humanité.
Publié
en mai 2014, ce texte est toujours d’actualité puisqu’il parle du lourd passé
et de ce que nous sommes en train de réaliser. Les relations passées, basées
sur l’interdépendance, la passion dévorante, le déséquilibre, la domination, la
séduction, tout ces scénarii douloureux qui font qu’en France par exemple il y
a 14 millions de célibataires.
Pour bon nombre d'entre eux, c'est souvent une situation douloureuse, un choix par dépit malgré tout dans ce lot, un petit pourcentage, dont je fais partie, a fait ce choix délibéré, en connaissance de cause, afin de libérer justement tous les vieux schémas de la dualité conflictuelle.
Nous en sommes à la phase où nous avons compris
que tout est en nous-même, que nous devons guérir nos blessures d’enfance afin
d’intégrer le masculin et le féminin intérieur sacrés en les associant dans ce « travail »
de libération.
Et c’est précisément dans l’alchimie des pensées/émotions/énergies qui
nourrissent les blessures ancestrales de rejet, d’abandon, d’injustice, de
honte et de trahison, que l’être complet peut renaitre, que l’enfant christ guérit par l’amour lumière de la source, l’association de l’âme et de la
conscience.
Le masculin s’exprime à travers la volonté de faire ce retour au cœur,
d’offrir à la source, les pensées émotions douloureuses injustes, qui ne
servent pas l’amour/lumière et c’est dans l’accueil bienveillant que le féminin va
agir, utiliser ses capacités maternelles pour embrasser l’enfant en soi.
Puis
dans l’élan qui suit la paix du cœur, le féminin et le masculin s’associent à l’enfant
dans le geste léger, précis, tendre qui suit nécessairement l’union des
énergies en soi, sacralisées par la vibration d’amour lumière divine.
L’idée
inspirée qui suscite l’élan c’est la trinité manifestée, l’enthousiasme de l’enfant
guérit qui offre ses qualités intrinsèques à la sagesse et la connaissance
intime de soi. L'association de l'intuition et de la raison, la connaissance des mécanismes internes de l'humain, le choix de suivre le cœur par la connaissance du divin en soi, tout ceci restaure le masculin et le féminin intérieur, le sacralise.
On sait ce qu’on veut, ce qu’on fait, on est pleinement présent
et on agit dans la joie de vivre, par amour pour tout ce que nous sommes, dans
le respect de soi et de toute vie. Ce qu'on veut, c'est avant tout la paix, l'unité et l'harmonie intérieure alors on agit en ce sens et le geste est porté, inspiré, guidé vers la réalisation, l'accomplissement de soi, de ses rêves d'enfant. Et c'est par la guérison de l'enfant en soi qu'on retrouve la capacité de rêver et par la confiance en soi, en la source et en la vie, qu'on est sûr qu'ils sont réalisables.
Le lien ne mène plus au site mais nous
savons maintenant comment procéder, il reste à continuer d’être un père et une mère bienveillants pour le
précieux enfant intérieur qui renait, retrouve ses qualités originelles parce
qu’il se sent profondément aimé, honoré, accueilli et soutenu par la source
tout autant que par la personnalité humaine.
C’est une réunification intérieure
qui révèle et intègre l’énergie christique tout autant que celle de Marie
Madeleine en ce qu’elle représente la femme, l’amante et la mère.
Et non la
prostituée décrite dans les églises chrétiennes.
Je me réfère plutôt au
ressenti déjà et à ce que j’ai lu, « « Le manuscrit de Marie Madeleine » »
de Tom Kenyon et Judith Sion ; les canalisations de Pamela Kribbe et plus
récemment le message audio publié hier mais qui est si puissant vibratoirement
que je ne peux m’empêcher de l’insérer à nouveau dans cet article. Je remercie au passage Marie Scala qui m'a donné cette info...
« La réunification des Flammes » La voie
de l’UN
Je l’ai
écouté deux fois déjà et l’effet est puissant parfois même troublant.
Comme d’habitude,
quand j’écoute ce genre de message, le mental est un peu largué et c’est pour
cette raison que plusieurs écoutes sont nécessaires mais le cœur lui, est ravi,
ça résonne profondément et il semble que des codes internes soient activés...et comme à chaque fois qu'on suit l'inspiration, l'élan porté par la joie, qu'on pose une intention en l’occurrence celle de la paix, de l'unité e de l'harmonie intérieure des situations vont révélé ce qui est conflictuel, caché, douloureux, les stratégies qui tentent de dissimuler les blessures...autant d'occasion de se reconnaitre, de reconnaitre le divin, l'humain, de guérir l'enfant en soi...Pour cette raison, il est bon de laisser infuser après avoir écouté et ne pas ,chercher à comprendre ce genre de message de façon intellectuelle. C'est donc aussi l'occasion de cultiver l'écoute, la réceptivité, la capacité à se connecter et à reconnaitre la voix de l'âme.
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacune.