lundi 7 avril 2014

"Faire confiance à la grâce divine"






Ce matin, j’ai commencé la journée en me recadrant au niveau mental. J’ai été déçue hier, de constater que j’avais encore passé la journée à me gaver de lectures spirituelles. J’ai commencé par me le reprocher puis j’ai fini par en parler à mon âme, à l’invisible. Je ne sais jamais trop comment nommer cet « être », cette vibration ? Tout ce que je sais, c’est qu’il y a interaction, une forme de dialogue qui s’exprime par deux voix intérieures qui n’ont pas tout à fait le même point de vue. Il se peut que ce soit aussi deux personnages internes, construits par l’expérience, le vécu. Comme ça n’est pas très clair, j’essaie d’avoir des infos à ce sujet mais ce que je lis et parfois si contradictoire que j’en viens toujours à me dire, "cherche de l’intérieur, apprend la confiance en cette aspect de toi qui est éclairé, « sage », fie toi à ce que tu ressens et n’attends rien de particulier, juste autorise l’invisible à entrer en contact". 
C’est étrange comment parfois ça me semble si clair et à d’autre plus confus et en général ça dépend de mon degré de confiance en soi. Comme si le fait d’être en accord avec mes corps, facilitait la communication. D’un point de vue énergétique, ça semble logique puisque lorsque mes corps sont sur la même longueur d’ondes, le passage est dégagé, la lumière peut pénétrer facilement et éclairer. Les conditions de réception demeurent l’amour de soi, en soi et la confiance en soi. D’où l’intérêt de développer ces « qualités ».

J’aurais pu me fier à l’agression d’insectes, au matin, tandis que je faisais des photos du jardin, pour gérer ma journée d’une façon plus équilibrée ! Je me suis fait croquer les fesses, juste aux points de contact avec la chaise ! Je suppose que ce sont des larves de coccinelles parce que ça fait très mal mais seulement au bout de douze heures. Le challenge, c'est d'arriver à ne pas se gratter parce que ça diffuse le "poison" et empire les choses. Une occasion de gérer la nervosité, de se centrer!
C'est un signe auquel je n’ai pas prêté attention et j’en ai mesuré les conséquences le soir même. C’est fou d’être si aveuglé, je cherche encore à comprendre ce qu’est l’invisible en lisant des messages, au lieu de me fier à ce que je vis, entend et ressens. 

Les anges, les guides ne nous parlent pas en face à face, ils n’ont pas d’ego donc pas besoin de se montrer, de se manifester, ils travaillent dans le subtil, dans l’ombre, bien qu’ils soient des êtres de lumière et influencent par des vibrations qu’ils émettent et qui influencent le comportement du vivant. 
Cette expérience à tout de même son utilité parce quelle me donne de l’enthousiasme à prendre ma vie en main, à trouver l’équilibre et surtout à suivre les inspirations plutôt que les peurs ou les besoins qui sont suscités par les énergies de manque. 






Le fait de me gaver de lecture m’éloigne de mon propre ressenti, de ma propre vérité. Même si on est assez sûr de soi, les pensées extérieures finissent par nous influencer et parfois sournoisement, au niveau énergétique et inconscient. Puis, je me dis que c’est aussi un forme de compensation, une boulimie qui vient combler les quelques milligrammes de médicaments que je supprime. Il est évident que certaines addictions sont moins néfastes que d’autres et ce qui permet de le déterminer, ça n’est pas tant l’objet par lui-même mais le bilan en fin de journée qui me permet de savoir si j’ai passé une journée équilibrée ou non, dans la joie ou pas.
Sans juger la situation mais en la regardant objectivement, je constate que j’ai encore négligé l’exercice physique au profit du temps passé sur Internet. J’ai bien du mal à me décoller de la chaise et il va falloir que je me secoue un peu plus. Tout ce qui est excessif cache toujours une peur, celle du manque, du vide. Et la meilleure façon de ne pas la nourrir, c’est de remplir son temps d’activités variées puis d’être attentif à ce qui se passe dans le corps, si une crispation, une tension exprime une peur inconsciente. Un genre de scanner du corps physique. 
La méditation d’hier après midi a été un moment de cogitation à propos de ce que j’avais écrit le matin. J’ai un peu regretté d’avoir parlé de ma vision délirante puis je me suis dit que de toute façon, ça n’était pas vraiment une réalité mais une projection issue de la culpabilité et même si c’est le reflet d’une réalité lointaine, ce qui compte le plus, c’est qui je suis maintenant, comment je me comporte avec moi-même et avec mon entourage. 
Je respecte le vivant que ce soient les gens, les animaux, les plantes…et c’est tout ce qui compte. 
Les visions sont comme les suppositions, des créations mentales qui n’ont qu’un but, c’est de libérer la charge énergétique, l'inconscient, de revenir au moment présent, à notre vérité du moment.
Ces pensées m’amènent à me dire que la culpabilité et la notion de dualité sont encore présente en moi. Quel besoin de se justifier ? 
Toutes les incarnations ont été des expériences pour acquérir la sagesse, la compréhension de l’amour et pour manifester cette énergie, notre essence originelle, concrètement dans ce plan matériel, par nos actes.

Revenir dans le passé est une « erreur » puisque le présent nous montre où on en est dans ce parcours d’apprenti-sage. Le seul intérêt, c’est de pouvoir constater une progression mais aller fouiller dans les souvenirs douloureux risque de plonger dans des fréquences vibratoires très basses et à moins de savoir accueillir les émotions associées, ça peut mener au pire. 
Les régressions mentales que ce soit dans l’enfance, l’utérus ou d’autres incarnations, ne doivent pas se faire sans être capable de gérer les émotions sinon ça les rendra encore plus destructrices, déstabilisantes. 
Tout ce sur quoi on se focalise, amplifie et si on ne sait pas regarder avec amour, entourer les événements de pardon, de lumière, de conscience, c’est une torture, un abaissement de la fréquence vibratoire. 


Schott Carr


Des centaines peut-être même des milliers de vies, font de nous des êtres prêts à passer à un autre mode de vie, de fonctionnement, basé sur le respect mutuel et la confiance. 
Les « erreurs » nous ont permises d’acquérir la connaissance, le savoir vivre dans l’amour et même si nous n’avions pas conscience d’être divin, nous avons toujours eu un cœur et une étincelle divine à l’intérieur. Elle agit toujours, qu’on en soit conscient ou non. Le seul fait d’être lassé des jeux de pouvoir nous qualifie pour passer du stade de l’ego à celui du cœur. 
 
Ce qui compte maintenant, c’est de pouvoir activer, faire circuler cette énergie en nous, par les soins apportés au corps physique, l'alignement des corps et l’amour inconditionnel de soi. 
La séance visionnage de vidéo à propos de la création m’a plongée dans une époque révolue, dans un monde qui n’est pas celui dans lequel je vis maintenant, et même si c’est éventuellement l’occasion de libérer des « fantômes », en étant dans la vérité de qui je suis aujourd’hui, spontanée et simple, confiante en la réalité que mon essence est pur amour et lumière, la seule question à se poser c’est ; 
"Comment je fais pour trouver le robinet qui libère la source d’eau vive, pour maintenir cette connaissance vivante, pour que l’amour circule en moi sans entraves ni blocages".

J’ai parlé à mon âme tout à l’heure en lui redisant de m’apporter son aide dans la libération de la dépendance. Une chose est certaine c’est qu’elle le fait mais que je ne sais pas toujours le reconnaitre. Déjà, c’est en étant dans le mouvement, dans l’action, non pas pour fuir l’ennui, tuer le temps, mais justement pour ressentir sa présence, sa guidance, notre association, pour faire circuler les énergies en moi.Puis en le faisant petit à petit, je peux débusquer et intégrer les peurs sous-jacentes, celle qui motivent le besoin de se "blinder", se "carapacer"...
Je lui ai tout de même demandé de fouiller dans sa mémoire et de ressortir l'énergie du détachement. Il y a bien une de mes vies passées où cette expérience a été vécue. Puis en considérant le caractère illusoire du temps tel que nous le concevons ici, je me suis dit que je pouvais tout aussi bien faire appel à un "moi futur" ayant résolu la question de la dépendance affective et physique. Après tout, autant se faciliter la vie et utiliser la foi en la puissance de la pensée, des énergies qui sont libres du temps et de l'espace. L'idée qu'il faille absolument souffrir pour atteindre un objectif, est encore issue de fausses croyances. Ce n'est pas une question de "mérite" mais plus d'intention sincère et de foi en la grâce qui ne demande qu'un lâcher prise des attentes et la confiance au divin, à la puissance de l'amour.

Le printemps porte des énergies de renouveau, d’action, et en me connectant à ce flux, à l’intérieur puis en prenant exemple sur la nature, en accordant mes gestes aux siens, je pourrais sortir du mental, de ses questions et ne plus me laisser hypnotiser par l’ordinateur. 





A quoi bon accumuler des infos, continuer de se poser des questions au sujet de la forme, des mondes invisibles…je n’ai plus besoin de lire quoi que ce soit pour être convaincue de ma nature divine et si des guides, des membres de ma famille d’âme, galactique ou autre veulent me contacter, ils savent où j’habite.

Je ne doute pas qu’il y ait un accompagnement mais j’ai confiance en la guidance de mon âme et ça n’est pas essentiel de savoir précisément qui est derrière ce soutien. Je le sais par le ressenti, mes façons spécifiques de contacter les mondes subtils, que ce soit la terre, le ciel ou ma présence divine et ce qui importe, c’est la certitude qu’ils me soutiennent. 
Le seul fait que je me sente mieux dans ma peau en est la preuve suffisante.  

La réalité concrète, c’est d’être passée de l’état de victime d’inceste qui subi ses peurs inconscientes à celui d’un être conscient de sa divinité, heureux de vivre, d’être ici et maintenant. Qui apprend chaque jour à s’aimer de plus en plus, par des gestes simples, concrets, spontanément issus du cœur.
C’est dans l’incarnation, les expériences, les rencontres ici, en directe ou en virtuel, que je suis exactement sur mon chemin de vie, au bon endroit. J’ai éliminé la télévision pour ne pas subir son influence négative mais je me gave d’images sur la toile. Le monde virtuel ne compense pas la réalité physique et le juste équilibre reste à trouver. Le fait de lire des messages c’est une façon de s’extraire de soi-même, de vivre la foi de l’extérieur ! Bon, cette fois-ci, je m’en vais au jardin contacter le soleil, la terre, le vivant à travers mes mains, mes pieds, mes sens, tous mes corps, en conscience, en me laissant guider par mon intuition.
Voici quelques vues d’éruptions solaires. C’est impressionnant et c’est de ce genre d’influence que je choisi d’être imprégnée. Bien que ça se fasse automatiquement, l’accueillir consciemment, c’est une façon de diriger mon attention, mon désir vers ce qui élève, éveille ma nature éternelle.
Entre ciel et terre, recevant l’amour et la lumière de la source et en apprenant à canaliser ces énergies, à les rayonner sur tous mes corps et au-delà, je fais de ma vie un hymne à la vie, à la joie, à l’amour que je suis de toute éternité. C’est la seule vérité qui fasse sens pour moi, aujourd’hui, ici et maintenant. D’ailleurs dans le « maintenant » il y a la notion de maintien et celle du geste, de la main prolongement, expression du cœur, de l’amour. L’amour en action !
Je dis OUI à la vie à ce que Je Suis. Alchimiste, canal de l’amour et de la lumière, porteuse des vibrations arc en ciel, de ces rayons qui sont l’expression de la source, la manifestation de l’intégration de mes leçons de vie passées.
Je ne crains pas d’être moi-même parce que je sais qui je suis. Que ce soit au niveau humain ou divin, les deux réunifiés font de moi un être complet, intègre, libre et souverain.

En lisant le mail retour de l’âmie dont je parlais hier, je ressens une vive joie, celle qui nait de l’intégration d’une part de soi. 
Que ce soit un « personnage » intérieur ou extérieur, chaque fois qu’il y a réintégration, réconciliation, réunification, l’amour divin est amplifié et sa vibration élève, remplit le cœur et nourrit l’âme. 
Ce n’est pas du tout une question d’avoir tort ou raison mais plutôt une question de fréquence, la sensation d’être sur la même longueur d’onde tout en restant unique. 

Apprendre à distinguer les énergies, les sentiments des émotions, à savoir d’où provient le ressenti, est vraiment passionnant. 
Au-delà de la forme, du mental, d’un quelconque raisonnement, ce qui est perçu de l’intérieur est toujours vrai. Ce qui peut être douteux, c’est l’interprétation mais quand on fait confiance à son cœur, qu’on ne cherche pas à comprendre mais d'abord à ressentir, les mots viennent confirmer la sensation de façon spontanée, naturelle et alors on sait.  
Même quand il s’agit d’une émotion, appliquer ce processus, c'est-à-dire ne pas vouloir comprendre mais juste ressentir et laisser l’amour et la lumière faire leur travail, la compréhension vient toute seule en une image, une phrase et apparait alors comme évidente, indubitable.  


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci