mardi 15 avril 2014

"Et si l’amour avait une odeur..."par Valérie Taconnat







 L’avantage de suivre ses élans, son cœur, c’est que lorsqu’on se pose des questions sur un sujet, on trouve rapidement des réponses sans même avoir à chercher. Merci à Yaël pour cet article transmis sur sa page Facebook. Idem pour les chakras mais là aussi, comme je suis mon envie et qu’en ce moment, c’est « ménage de printemps », je ne me suis pas obligée à venir sur le blog pour publier. Comme je libère tous les rôles, il se peut que la forme de ce blog change. Je n’anticipe pas non plus mais puisque je ne crains plus trop d’aller vers l’inconnu, le « nouveau » et que je suis prête à lâcher les illusions, à mon rythme, à ma façon, selon l’envie du moment, c’est probable. Pour me moment je constate que j’étais attaché à cet espace d’expression et d’interaction virtuelle, d’une façon un peu trop excessive mais je ne force rien ni dans un sens ni dans l’autre. C’est un de avantages de diminuer les doses de cachets ; l’éveil à soi, la reconnaissance de ses ombres et leur acceptation qui rend beaucoup plus libre. D'ailleurs la colère de ce matin qui a été absorbée en une heure, n'est pas réapparue. 
L’odorat est aussi plus affuté et c’est un régal de pouvoir en profiter en ce moment ! Le Jasmin, un arbre fleuri près de chez moi, le lilas…l’air embaume ! 
Il est clair que les odeurs sont déterminantes dans les relations et elles restent inscrites longtemps dans la mémoire. Enfin, c’est une chose que j’ai remarqué depuis pas mal de temps et en lisant ce qui suit, je me suis dit que je le savais intuitivement…






                                            
                                          «Et si l'amour avait une odeur... »
   

L'œil propose mais c'est aussi le nez qui choisit. Une simple odeur peut en effet suffire à orienter notre choix amoureux, pour susciter le désir, l'attraction sexuelle ou la répulsion. Bienvenue dans le monde des parfums du désir...
Quand les sentiments ont une odeur...

Comment expliquer le sentiment de sécurité qui nous envahit lorsque nous respirons l’odeur sucrée d’un nourrisson ? Pourquoi les effluves de la sueur des hommes font-elles le bonheur des femmes ? Et pourquoi la senteur des femmes, lorsqu’elles sont réglées, attire-t-elle les hommes ? Saviez-vous que lorsque Noël approche, avec ses fragrances de sapin et ses fumets de dinde, même les solitaires les plus endurcis ressentent l’appel du foyer ? Que les spermatozoïdes, grâce à leurs récepteurs olfactifs, réussissent à trouver leur chemin jusqu’à l’ovule ? Que tous les régimes totalitaires, pour pister les dissidents, consignent leurs traces odoriférantes ? Et que le parfum du muguet est un puissant aphrodisiaque ?  
L'amour aurait il une odeur ?
Les sensations olfactives, en tout cas, contribueraient fortement à la réussite d’une relation amoureuse. Ou à son échec. Difficile de s’aimer sans pouvoir « se sentir », c’est une évidence. En couple, il faut savoir se parler, c’est sûr, mais ce n’est pas suffisant.
Ces informations capiteuses, on les doit à un ouvrage publié par les très sérieuses éditions du CNRS.
Ainsi apprend-on que l’ovule doit libérer tout un bouquet d’odeurs afin d’attirer les spermatozoïdes.
Un parfum de muguet le ferait même redoubler de vitesse et d’énergie, facilitant ainsi la fécondation.
La délicate fée clochette, surnommée « lily of the valley » en anglais, ne serait pas seulement un symbole de chance et de bonheur ; elle aurait un effet excitant et aphrodisiaque.

Les phéromones, un mélange de substances produites par des glandes exocrines déclenchant des réactions physiologiques ou comportementales entre individus de la même espèce, jouent un rôle actif dans la sexualité des humains et de nombreux animaux. Chez le ver à soie ou le papillon de nuit, par exemple, la femelle attirera un mâle situé à des kilomètres de distance, grâce à son odeur...

Les phéromones : une signature
À la fois puissantes et imperceptibles, elles composent une véritable carte d'identité individuelle, pratiquement au même titre que l'ADN. Chaque individu possède une signature olfactive qui attire, ou repousse, un éventuel partenaire. Dès l'âge de trois jours, un poupon sera capable d'identifier l'odeur de sa mère sur un tampon parmi ceux imprégnés d'odeurs d'autres mamans.
Chez les femmes, ce sont les phéromones qui, progressivement, amènent celles qui vivent en groupe ou qui travaillent ensemble à synchroniser leur rythme ovarien. Au surplus, les mamans qui allaitent dégagent des odeurs qui stimulent les envies sexuelles de celles qui n'ont pas d'enfant. Ces dernières rechercheront alors un partenaire amoureux dont les gènes, différents des leurs, pourraient donner naissance à des enfants vigoureux dotés d'un bon bagage génétique.

Les phéromones et l'attirance physique
Outre vos attributs physiques, votre odeur corporelle produira l'étincelle qui attirera un éventuel partenaire amoureux. Bien sûr, vous serez, dans un premier temps, séduit par la plastique du corps de l'autre, la couleur de ses yeux, son allure. Cet homme viril ou cette femme séduisante qui marche sur le trottoir, ce collègue aux délicates attentions, allumera votre désir. Mais sa signature olfactive jouera un rôle important dans le développement d'une relation plus intime, particulièrement chez la femme.
Une étude, réalisée à la fin des années 70, a démontré que les femmes étaient davantage attirées par des hommes dont le visage avait été imprégné d'androsténone, un dérivé de la testostérone présent dans les glandes sudoripares. Les chercheurs sont même allés jusqu'à en pulvériser sur des sièges dans une salle d'attente. Résultat : les femmes semblaient davantage attirées par les sièges imprégnés de cette substance alors que la gent masculine s'en détournait.
Chez ces messieurs, 93 % seront sensibles, à divers degrés, à la triméthylamine, un composant du sang menstruel.

Les phéromones et le désir
Même si les stimuli sexuels sont abondamment utilisés dans notre société, les odeurs jouent un rôle important au quotidien. L'odeur naturelle de votre peau, agrémentée ou non d'un léger parfum capiteux, saura émoustiller votre partenaire, au même titre que la senteur des draps après une nuit d'amour. Ce phénomène s'accentuera s'il y a un homme dans la pièce, même s'il s'agit d'un étranger.
L'excitation sexuelle, notamment en présence d'images érotiques ou pornographiques, contribue aussi à « transformer » l'odeur du mâle. Lors d'une étude, des chercheurs ont prélevé des échantillons d'hommes excités, et de travailleurs, pour les faire sentir à des femmes. Ces dernières ont réagi plus favorablement aux odeurs des hommes du premier groupe, et moins à celles du second.

Les phéromones et le couple
Les phéromones jouent également un rôle dans la vie de couple. Très souvent, l'odeur de sa partenaire, même après la douche, et les arômes qui se dégagent de son sexe, émoustilleront le désir d'un amant. De la même façon, une légère odeur de transpiration masculine deviendra un aphrodisiaque pour de nombreuses femmes.
Toutefois, ce phénomène varie selon les cultures. Les Américaines et les Allemandes apprécient une senteur plus prononcée chez un partenaire amoureux tandis que les Japonaises et les Italiennes réagissent négativement.
Au surplus, la situation maritale a une incidence sur le désir de l'homme. Au sein d'un couple, les phéromones qui se dégagent de madame diminuent le taux de testostérone (l'hormone de la virilité et du désir) chez son partenaire.

Les phéromones et la fertilité
Le rôle des phéromones dans une relation amoureuse ou dans la recherche d'un partenaire sexuel est donc d'une importance non négligeable lorsqu'une femme est en âge de procréer. Par exemple, l'homme se montrera plus attentionné envers sa conjointe, en période de fécondité notamment, ou s'il « sent » le désir monter chez cette dernière. Grâce aux infimes effluves dégagés, il déterminera également à quelle étape elle se situe par rapport à son cycle menstruel.
De ce fait, la gent masculine est moins attirée par les femmes qui ont atteint l'âge de la ménopause. D'ailleurs, une étude réalisée auprès de 45 femmes ménopausées a permis d'établir un lien direct entre l'attirance sexuelle et la fécondité. Quarante-et-un pour cent des femmes du groupe ayant reçu un « parfum » produit à l'aide de phéromones issues de la sueur de femmes fertiles et actives sexuellement ont reçu plus d'attention de la part des hommes comparativement à 14 % de celles ayant reçu un placébo. Au surplus, cinq femmes mariées sur six (83,3 %), du premier groupe, ont enregistré une augmentation de leur activité sexuelle comparativement à 60 % chez celles du second groupe.

La mémoire olfactive demeure la plus fidèle de tous nos sens. D'ailleurs, plusieurs d'entre vous reconnaîtront, d'une simple respiration, une odeur agréable ayant marqué leur enfance, ou celle d'un partenaire amoureux. Il est donc inutile de masquer les phéromones, cette force d'attraction, en prenant un « bain de parfum » qui, chez plusieurs, sera plus repoussant. Les phéromones joueront un rôle plus déterminant dans l'attirance physique entre deux êtres que le plus cher des artifices offerts sur le marché.

Là s'arrête toutefois l'intervention des phéromones. Par la suite, la couleur des yeux et des cheveux, la physionomie, la taille, le son de la voix et, surtout, les atomes crochus, la sensation d'être écouté, la capacité d'être dans un véritable échange, avec l'autre personne allumeront la flamme. Somme toute, les phéromones ne provoqueraient que l'élan initial, voire le point de départ d'un grand amour!
C’est l’échange émotionnel qui compte. Nous, les primates, notre nourriture affective, c’est le contact intime avec l’autre. Chez les singes, pour manifester son intérêt et partager l’intimité, on se cherche mutuellement les poux. Chez les humains, ce même élan se manifeste différemment, mais c’est tout aussi important, dans le plaisir à être, écouter, exprimer et partager avec l'autre.


On aimerait penser que c’est surtout cette dernière clef qui ouvre sur l'amour, mais la science a probablement raison aussi, et il ne faut sans doute pas négliger les réflexes plus profonds de notre cerveau animal... très sensible aux odeurs !

http://valolfacto.centerblog.net 



Comme elle le dit si bien, les phéromones ne font pas tout mais d’un autre côté, le savoir peut aider à comprendre l’attraction entre deux personnes puis le fait que ça se calme à la ménopause, présage des relations moins « inconscientes »…