Ce matin, ça n’est pas la super forme. Je me suis même
réveillée de mauvaise humeur. L’effet des soins énergétiques se fait sentir d’une façon
plutôt désagréable mais néanmoins logique et c’est même « rassurant »
quand à l’efficacité du processus.
Pour qu’un problème soit, résolu, pour que
de vieilles peurs et croyances soient libérées, il faut déjà qu’elles soient
repérées.
C’est l’étape que tout le monde redoute naturellement puisqu’elle
nous place face à nos peurs, nos limitées, à nos ombres, à tout ce que nous avons
enfouies bien profondément afin que ça ne vienne pas perturber notre quotidien.
Erreur de « débutant » puisque cet acte bien souvent réflexe, ou
inconscient, va produire exactement l’effet inverse. L’énergie ne peut pas
disparaitre, elle est une force vivante dont la "raison d'être", l'état, est le mouvement. C’est
comme essayer de contenir un fleuve ou même une rivière, tôt ou tard, ça déborde,
l’eau se fraye un chemin, les digues explosent, les barrages cèdent. Il nous a fallu user de
stratégies complexes de refoulement, de déni afin de se protéger, de créer des barrières et plus
le mur est épais, plus le travail de déconstruction sera important.
Sachant
cela, on peut envisager de nouvelles solutions. La meilleure, enfin la plus
utile et efficace, c’est de laisser cette énergie circuler librement. Laisser l’émotion
s’exprimer et écouter son message. Comme nous sommes constitués premièrement d’amour
et de lumière, donc d’énergie divine, lorsque tout circule en nous, nous sommes dans
un état ,de paix, de joie subtile, de confiance en soi, de bien-être et si nous
partageons notre amour lumière, nous pouvons vive dans l’euphorie ou même l’extase,
selon le degré d’amplification de l’énergie et selon la "quantité" de corps ou chakra, qu'elle traverse et inonde. Le top, c'est quand elle parcours tous les corps en même temps!
Ceci m’amène inévitablement à
aborder le thème de l’amour, du couple. Comme c’est une chose que j’aie mal
vécue, la plupart du temps, le désir de guérir, de vivre dans l‘harmonie, l’amour, le cœur,
l’équilibre énergétique, amène les vieux fantômes à la surface.
Pour que l’amour soit ressenti, amplifié, il a besoin de
circuler d’un point à un autre, d’un corps à l’autre, que ce soit à l'intérieur de soi, entre tous nos corps ou
avec quelqu’un, le mouvement, l’échange, l’amplifie.
L’amour vrai de soi,
consiste, selon ma foi et mon expérience, à apprendre à vivre dans l’harmonie, c'est-à-dire
dans l’alignement de tous nos corps sur la fréquence de l’amour, en faisant circuler l'énergie de la source entre tous nos corps, nos chakras.
Concrètement,
ça demande de libérer les notions de bien mal, de division, pour rechercher et trouver l’unité,
d’accepter ce que nous sommes entièrement et ce qui est, en prenant soin de
chacun de nos corps et en les unifiant, en les accordant au diapason de l'amour.
On peut le faire de mille et une façons,
visualisation, méditation…j’ai choisi le dialogue, l’accueil des émotions, le
lâcher prise, l'abandon au divin intérieur, l'écoute et la poursuite de l'âme par le ressenti, de l'intérieur…
En toute logique comme je demande à ce que les soins
énergétiques soient ciblés sur l’ouverture de cœur, et le rééquilibrage
énergétique, les questions relatives aux énergies contraires, au masculin et au
féminin intérieurs, sont soulevées tout comme mes croyances au niveau du couple.
Un
phénomène normal lorsqu’on ouvre son cœur et qu’on libère, les vielles croyances,
c’est de réviser la perception de l'amour entre humain et de la sexualité. Les énergies masculines et
féminines tout comme le chakra sacré sont sollicités afin d’être équilibrées et
ça provoque des désirs. Le printemps ajoutant ses énergies, et la libération
des masques par le fait de diminuer les cachets, remet en avant la notion de
désir et son cortège de questions concernant la vie de couple. Le désir sexuel et la notion de plaisir sont intrinsèquement liés à l'énergie de la source, à la création, à l'amour divin.
Diana Goldstein |
Le problème c’est que tous les modèles connus, sont
totalement conditionnés par notre vision très limitée de l’amour. Il a toujours
été compartimenté, conditionné, abordé avec le mental d’une façon très calculatrice ou carrément
de façon passionnée par les élans émotionnels incontrôlés. Le couple va de la
passion dramatique à l’ennui que créé le traintrain quotidien, les rituels, les
habitudes qui ont vite fait de tuer l’étincelle amoureuse des premières
rencontres.
La libération des peurs et des fausses croyances concernant
les hommes, le masculin, m’amène à réviser totalement mon point de vue.
Je suis passée
de l’adolescente qui rêve du prince charmant, voyant dans le grand amour, un
sauveur, à la chercheuse spirituelle qui n’a d’intérêt que dans la fusion avec
le christ intérieur.
J’ai toujours été très radicale et extrémiste et le
travail personnel effectué depuis quelques années commence à porter ses fruits
en tempérant tout ça.
La gestion du corps émotionnel me permets de faire un
immense pas dans la libération des fausses croyances.
Concernant le rêve, l'illusion de l’amour de couple guérissant, ce n’est pas tout à
fait faux puisque l’amour est l’énergie de vie, de la source, celle qui guérit,
restaure, restructure…
Seulement, envisagé au travers d’une relation romantique,
d’un homme qui devient alors un sauveur, c’est la pire des prisons que l’on
puisse se créer. Un schéma qui ne peut qu'amener désillusions, déception,
amertume et regret et peut même pousser à vouloir tirer définitivement un trait
sur toute idée de relation de couple.
L’ingrédient qui sauve dans le rêve du prince et de la
princesse, c’est l’énergie d’amour qui circule et par le fait s’amplifie, les
personnages n’en sont que les porteurs, émetteurs et récepteurs.
En clair, le
personnage principal est l’amour et l’homme et la femme, les rôles secondaires.
Ils ne sont pas indispensables à l’existence de l’amour mais peuvent l’amplifier,
le magnifier.
Ce qui m’amène à ne plus rejeter l’idée du couple mais juste à
resituer chaque élément à sa juste place.
En étant totalement honnête, je ne
peux nier qu’une part de moi rêve de vivre une histoire d’amour digne de ce nom
mais d’autres beaucoup plus nombreuses, s’y opposent catégoriquement.
Le
clairvoyant, l’aspect lucide de ma personnalité se pointe en tirant la sonnette
d’alarme au moindre frémissement émotionnel, à la moindre idée d’une rencontre.
Mais il est beaucoup moins critique qu’avant et sa vision devient utile m’empêchant
de tirer des plans sur la comète, freinant le mental et ses projections.
La source de vie, l’énergie de tout ce qui est, circulant
plus abondamment en moi, l’impulsion, le désir est réveillé et plutôt que de
refouler ou de refuser systématiquement, j’observe les mécanismes déclenchés
par le mental et l’émotionnel. J’ai été
assez perturbée par la voix douce et chaleureuse de Laurent, sa foi, son côté féminin associé à sa masculinité, le fait qu'il agisse à partir du cœur...et j’ai regardé en
face ce qui se passait en dedans. Ce fût l’occasion de libérer la charge émotionnelle
accumulée lors d’expériences dramatiques et ça m’a permis de déceler clairement
les personnages intérieurs qui se manifestent en pareille situation. Il m'aide dans la libérations des peurs et des schémas obsolètes tant au niveau énergétique que dans cette mise en situation certainement "téléguidée" par le monde invisible!
C’est un
des avantages de savoir gérer ses émotions, d’accueillir ce qui vient, un
message est toujours délivré, la vision s’éclaire et on peut prendre du recul
sur toute situation. Avant, c’était le conflit intérieur, les personnages bataillaient
et comme chacun avait de bons arguments, il était impossible de trouver un
consensus. J'étais dépassée par les émotions et voyais en ses mouvements intérieurs, le feu de la passion...
Dorina Costras |
Quand on libère les émotions, quand elles s’équilibrent, on
peut alors voir les choses telles qu’elles sont et s’éviter bien des
déconvenues. Je suis très spontanée, ce qui en soi n’est pas mauvais puisque lorsqu’il
s’agit de suivre son intuition, c’est très bénéfique mais si ce sont les
émotions qui dirigent, la catastrophe n’est pas loin !
En calmant le corps
émotionnel, je peux constater que tout ce que je vis est normal et j’y vois
même le signe que je suis vivante et sur la voie de la guérison.
Le désir amoureux est tout à fait humain est
nécessaire. L'énergie sexuelle est un moteur de création mais n’a pas à être systématiquement
dirigé vers un humain, concrétisé par la sexualité.
La quête d’une relation amoureuse est une conséquence
logique du fait d’être humain, sexué, et comme en toute chose, ce qui la rend
périlleuse, c’est d’y placer toute son énergie et sa foi. La tempérance dans ce
domaine s’avère indispensable même si on a tendance à associer l’amour à la
passion.
J’ai cru aussi que le fait d’être bouleversée émotionnellement était le
signe d’un grand amour mais en fait ça m’apparait maintenant plutôt comme l’indication
d’un déséquilibre intérieur.
Comme si le feu de l’esprit se concentrait dans le
corps émotionnel rencontrant l’eau de la source. Je ne sais pas si c’est ce qui
se passe réellement au niveau énergétique mais l’image est belle puis assez parlante.
Toujours est-il que lorsque l’énergie reste bloquée quelque part, elle crée des
tensions, des besoins et des frustrations si le désir n’est pas satisfait. En
remettant de l’ordre dans tout ça, on peut retrouver l’équilibre, l’harmonie et
utiliser ces forces associées pour créer.
L’énergie du désir sera alors au
service de la vie, amplifiant l'enthousiasme, la joie. On peut voir l’effet
d’une énergie contenue ou trop focalisée et particulièrement l’énergie sexuelle qui peut créer
des frustrations et donc des perversions. Tout ce qui est tabou, diabolisé, devient monstrueux. Mais c’est juste parce que l'énergie n’est
pas en mouvement, canalisée, qu’elle devient distorsionnée, défigurée.
Ce bouillonnement intérieur que je ressens en ce moment, je
m’amuse à le diriger de bas en haut et de haut en bas, en m’attardant sur le cœur,
en ressentant son effet sur chacun de mes chakras et c’est un voyage
énergétique fabuleux.
J’ai envie de faire plein de choses, d’écrire, de danser,
de dessiner, de chanter, de vivre
pleinement quoi !
L’idée de former un couple n’est pas reléguée aux
oubliettes mais je ne me focalise pas non plus dessus. En utilisant cette
énergie, je n’en suis plus l’objet et je peux amplifier l’amour de soi, le
bien-être intérieur qui favorisent la guérison. Ce ressenti me motive à libérer
les masques puisque je retrouve le sens du plaisir naturel intérieur, qui n'est pas dépendant d'un objet, d'une personne et donc me rend plus libre.
Cette
énergie de vie, de la source, qui circule partout me rend de plus en plus
autonome affectivement et me préserve de tomber dans les pièges de la
dépendance affective.
C’est cette connaissance qui m’avait fait rejeter toute
idée de couple et en devenant autonome à plusieurs niveaux, je libère tous les
schémas d’amour distorsionné et les peurs qui leurs sont associées.
Celle de
devoir se changer pour plaire à l’autre, de perdre sa liberté d’être, de devoir
faire des concessions au point de se trahir, de s’engager, d’être dépendante
donc de risquer de souffrir d’abandon, de rejet…
Auteur inconnu, merci de m'informer... |
Tant que mes blessures d’âme et de cœur ne sont pas
refermées, cicatrisées, ma vision et mes attentes concernant la vie à deux,
sera totalement conditionnée, faussée.
L’amour
de soi guérit petit à petit et la souveraineté qui s’installe me permettra
doser m’abandonner en toute confiance vis-à-vis de l’autre. Puisque celle-ci
dépend de la confiance en soi, la gestion des émotions et des énergies est ce
qui me libère de toute attente, de tout besoin. La capacité à s’abandonner aux
inspirations de son âme prépare à le faire vis-à-vis de quelqu’un et comme le
fait de suivre ses élans amène la force, la puissance, je ne crains pas d’être
abusée. Il s'agit de s'abandonner à l'amour lui-même et pas tant à la personne, d'être en état de don et de réceptivité, dans l'équilibre, le juste milieu; le cœur. Ce thème m'inspirera certainement d'autres textes tant il est immense et par le fait de changer totalement ma vision à ce sujet, j'entre dans un espace inconnu, de découverte, d'exploration qui me réserve certainement beaucoup de surprise. Déjà, la libération de la notion bien/mal, élargit considérablement la vision! C'est une étape indispensable si on veut aborder la sexualité d'un point de vue neutre, objectif et éclairé.
J’ai arrêté ma lecture du livre de Véronique Baudoux, « Divine sexualité », au chapitre qui parle de la sexualité sacrée tellement sa créait de frustration. Puis en ayant fait ce travail de conscientisation sur les personnages en moi qui
s’opposent, et en les accordant à la fréquence de l’amour en soi, j’ai pu
passer au chapitre suivant qui parle des énergies masculines et féminines. Je vous
invite à relire les messages que j'avais écrits à ce sujet et à voir les vidéos du docteur Véronique Baudoux :
Vidéos de 1 à 3 : présentation du sujet, introduction,
contexte historique
vidéos de 4 à 7 : les énergies masculine et féminine
dans leurs aspect "positifs" et "négatifs", ou disons plutôt dans
leurs extrêmes.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci