samedi 15 mars 2014

"Amour sans objet"...vidéos Darpan sur le même "sujet"




Je suis encore toute chamboulée par le film que j’ai regardé hier soir, « La prophétie des Andes ». Déjà, le fait que je me souvenais de chaque scène, en détail, m’a épaté. Mais le summum, c’est à la fin ! J’ai fondu en larme en voyant le soutien des esprits parce que je le ressens subtilement mais sûrement et l’énumération des prophéties. Le sentiment puissant d’être guidée, en « mission » ici et maintenant, après bien des péripéties, qui, si elles ne sont pas à l’échelle des rôles des personnages dans le film, n’en n’ont pas moins de « valeur » ni d’intensité, m’a bouleversée. J’ai retracé mon parcours, les moments clefs marqués par les prises de conscience, les épreuves qui m’ont permises de faire un pas de plus en direction de mon cœur et aussi des autres cœurs. Le fait surtout que chaque révélation soit maintenant validée par l’expérience ! Vécue dans l’ordre donné, les synchronicités, l’écoute du cœur, de ses voix intérieures, l’amour à faire circuler en soi puis avec les autres, dans l'équilibre…La neuvième reste à vivre mais je sens que je suis à la porte, prête à franchir le pas. Quand j’ai vu le film pour la première fois, je n’avais aucun doute, c'était naturellement vrai, mon cœur le savait mais ce que je projetais alors n’avait rien à voir avec la réalité. Notamment, le fait que je croyais qu’il me fallait à tout prix avoir des visions pour attester que j’étais effectivement reliée à la source.

La réalité est différente. Oui, nous sommes mus par des énergies et l’amour est la plus puissante, celle de la vie, de la source, mais nous n’avons pas besoin de les voir pour y croire. D’un autre côté, le film est constitué d’image et il fallait bien faire une différence puisque les sentiments profonds ne peuvent pas trop être montrés, à moins d’être un super acteur ! La foi est d'abord et avant tout, un sentiment, une certitude inexplicable, elle n’est « visible » de l'extérieur, la plupart du temps, qu’à travers le comportement de l’individu. « Vous les reconnaitrez à leurs œuvres » disait Jésus. 
On met beaucoup l’accent sur les visions, alors que ce sont les actions qui déclouent de la foi, qui permettent de l‘amplifier, au niveau du ressenti. Ce sont elles qui nous indiquent si nous sommes en notre cœur ou dans nos peurs.
Ce qui n’exclue pas non plus le fait que certains soient sensibles à ces ondes mais il y a tant de pièges liés à l’image que ça n’est pas la panacée pour celui qui veut savoir qui il est et grandir spirituellement. 
Les actions posées à partir du cœur, font passer de la croyance à une foi indéniable, inébranlable. J’ai pu le vérifier encore hier. Lorsqu’on on envoie de l’amour, qu’on le fait circuler de notre cœur vers celui d’une autre personne, sincèrement, avec une intention pure, dénuée d’attente, on sent son cœur se remplir, déborder, rayonner sur tous nos corps et bien au-delà puis on se sent porté.
Chaque fois qu’on ouvre son cœur, qu’on s’autorise à aimer, à laisser notre vraie nature s’exprimer, notre conscience s’élargit et on comprend des concepts théoriques, d’une façon si profonde qu’on ne peut plus douter. Mais bien qu’on puisse comprendre avec le cœur, puisque celui-ci rend vivante une théorie, ça n’est pas facilement explicable. Les mots enferment et on peut difficilement décrire en des termes justes, quelque chose de si vaste, sans prendre le risque d’étiqueter, de limiter la compréhension par les mots. 
Chaque personne reçoit selon ses propres croyances, son degré d’ouverture et à moins d’avoir purifié les filtres que sont le mental, l’émotionnel et le cœur, on ne pourra en avoir une compréhension juste. Nous colorons les choses par nos croyances, basées sur nos peurs et si on ne libère pas cette énergie, tout sera alors perçu à travers elles et totalement faussé.
L’importance d’être à l’écoute de son cœur est évidente mais celui-ci traduit aussi ce qu’il reçoit, selon son vécu, ses blessures. Pour cette raison, faire circuler l’amour en soi afin de cicatriser les blessures du cœur, de l’âme, est une étape indispensable. Nous savons maintenant qu’en libérant la notion de bien et de mal, notre vision est plus juste, équilibrée, centrée, que dès lors que nous sommes dans un excès d’ombre ou de lumière, nous louchons littéralement.

L’âme et le cœur souffrent des jugements que la personnalité émet sans cesse. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient « malades » mais seulement qu’ils portent des mémoires affectant la capacité d’aimer, de rayonner leur plein potentiel, l’énergie qui sera alors diffusée en faible quantité. Le cœur peut s’étioler, se dessécher à force d’auto accusation, d’où la nécessité de se pardonner afin d’alléger, de purifier autant le cœur que la mémoire de l’âme. Ils nous envoient sans arrêts des signaux que nous percevons difficilement si nous sommes dans l’auto critique, l’auto jugement et le déni de nos ombres, de nos souffrances.  




En faisant un travail de libération de nos croyances, de nos émotions de basse fréquence, de nos pensées « injustes » envers nous-même ou envers les autres, notre cœur et notre âme vibrent, deviennent de plus en plus grands et leur présence est perçue de l'intérieur en même temps que dans notre comportement. 
On peut se laisser porter par nos élans, notre désir de l’instant et vérifier qu’ils nous tiennent sur notre chemin unique et véridique. Celui du juste milieu, de l’harmonie intérieure qui se manifeste à l’extérieur et nous revient amplifié par ce mouvement. Comme il est montré dans le film, nos pensées de peur nous coupent de notre cœur, des énergies de la source qui sont toujours présente mais qui par le fait d’être figées, se rabougrissent.
J’ai constaté une fois de plus l’amélioration de mon état d’être, de mon quotidien, en étant centré en l’espace du cœur et en m’autorisant à aimer tout ce que je suis. Les enfants du voisinage perçoivent cette énergie et une relation très particulière est en train de s’installer entre nous. Je communique avec Allister via facebook et nos échanges sont  de plus en plus équilibrés et portés par l'amour divin. Le fait que je guérisse mon enfant intérieur, change notre relation et il me le reflète par son comportement plus équilibré, respectueux. Nous nous guérissons mutuellement, nous nous aidons à équilibrer les polarités.

Je sens que je vais beaucoup apprendre dans la relation avec ces enseignants de 4, 6 et 12 ans ! Le fait d’oser être soi-même, d’exprimer ce que l’on ressent. Il est évident que cet acte se fait "chez soi", entre son âme et sa personnalité mais c’est au niveau de la joie et du fait d’oser être tendre envers l’extérieur, que je vais pouvoir me lâcher sans crainte. Un enfant porte naturellement cette aptitude. Il y a aussi le fait que les deux plus jeunes vivent quelque chose de difficile pour des enfants, c’est la séparation de leurs parents. Leurs repères doivent être faussés et je pense que dans notre interaction, je pourrais leur donner une version de l’adulte qui les aidera à ne pas se fermer au "monde des grands". 
J’ai d’ailleurs pu le constater en arrivant à exprimer quelque chose qui m’agaçait depuis un mois, mais que je contenais faute de pouvoir le dire de façon juste et équilibrée sans m’énerver. Ils posent leur vélos en vrac dans le hall devant les boîtes aux lettres, juste à côté de ma porte. Chaque fois que je sors, ça éveille en moi le fait que l’humain ne sache pas partager l’espace, l’égoïsme, les jeux de pouvoir…
Comme ce sont des enfants, je me dis qu’ils ne font que jouer le jeu des adultes et sont donc innocents. J’ai pu leur dire calmement que ça me dérangeait, tout comme le facteur qui peine à accéder aux boîtes, leur expliquer simplement le respect d’autrui, en suggérant de faire autrement. Je n’ai rien imposé et l’effet a été immédiat, la place était dégagée deux minutes plus tard. J’ai vu un sourire complice avec la petite, un sentiment de joie mais je n’ai pas marqué la chose d’un "merci", pour ne pas lui laisser croire que ma considération dépendait de son comportement, du fait qu’elle agisse pour me plaire. Rien de tel pour les pousser à jouer des jeux de rôle et à s’y perdre. Je vais apprendre à leur contact à les aborder de sorte qu’ils restent eux-mêmes, tout comme moi et qu’on apprennent ensemble à poser nos limites respectives. Ils ne sont pas encore coupés de leur cœur et comme j’apprends à l’ouvrir chaque jour un peu plus, on va se régaler à faire circuler l’énergie d’amour !
Je suis convaincue que tout ce que nous vivons a un sens et nous permet d'ouvrir notre cœur, et ainsi d'élargir notre conscience. Comme nous nous élevons en amplifiant l'énergie d'amour et que ça se réalise dans l'échange, il est nécessaire de purifier son cœur afin d'agir dans l'amour pur et de ne pas tomber dans les jeux de manipulation, de pouvoir. La dépendance me permet encore d'avoir l'humilité qui permet les relations fraternelles et aussi l'empathie envers ceux qui souffrent, de ce problème ou d'un autre. Je pense que c'est en ayant des relations humaines à partir du cœur, d'égal à égal, qu'on libère les jeux de pouvoir, de séduction...Et pour le moment, je restaure la relation à l’autre, avec les enfants et les gens qui ont une vision commune de la foi, de l’amour.
Ces stratégies de l'ego qui visent à préserver de la souffrance, deviennent obsolètes quand on apprend à s'aimer vraiment, acceptant nos défauts et faiblesses, reconnaissant qu'ils sont "utiles" à notre progression (et pas forcément notre bien-être) et qu'en lâchant prise à ce sujet, elles révèlent leur lumière et amènent l'équilibre intérieur, le juste milieu, qui nous situe en notre cœur.
Les relations entre homme et femme sont celles où la domination, les manipulations sont les plus fortes et le fait que je reçoive des soins énergétiques par le biais d’un homme, m’aide considérablement à restaurer ma vision, à guérir les blessures du passé. 

On avance seul jusqu’à un certain point et comme l’énergie est vivante, elle a besoin de circuler, d’aller vers l’intérieur puis vers l’extérieur. Tout comme la respiration, pour que le cœur soit vivant, il lui faut ce mouvement équilibré, permanent qui le nourrit.
Il n'y a pas de hasard et lorsqu'on veut aider, guérir, il est nécessaire de porter les énergies correspondantes. D'avoir effectué le parcours libérateur entièrement afin d'être guidé pour aider par le cœur et non par le mental, de laisser faire notre âme, le divin intérieur.
La seule chose à savoir, c'est faire circuler l'amour en son cœur et le rayonner. La vie nous apprend à le faire, tout comme notre corps physique à travers les émotions, les cristallisations qui se traduisent par des douleurs, des maladies et nous indiquent où nous sommes, dans quel espace nous nous situons, dans le cœur ou la peur. Puis les autres qui nous reflètent nos ombres et aussi notre lumière. 





Je suis remplie de gratitude pour mon âme qui me guide sans cesse, pour le fait de faire grandir l‘amour en moi, par l’amour de soi et de toute vie. Les larmes versées hier étaient aussi l'expression de la reconnaissance du chemin parcouru, depuis de nombreuses vies. Comme si j’arrivais enfin à trouver la lumière, comprenant le sens des souffrances, des étapes comme des initiations, un genre de rétrospective comme celle vécue par l’acteur principal du film. Le sentiment que toutes les pièces du puzzle se rassemblent et que le but a toujours été l’amour, apprendre à aimer, tout simplement. 
Bien que nous ayons tous un chemin unique, le but de notre âme est le même. Nous recherchons tous le bonheur qui se trouve en laissant notre cœur s'exprimer et il faut parfois passer par des chemins de traverse pour mieux comprendre, aimer et se retrouver. 

En ce sens on ne peut jamais juger le parcours de quelqu’un et la notion de bien et de mal est vraiment totalement illusoire. Mais ça, ce n’est qu’en accueillant tout ce qui était jugé comme incorrect en soi, qu’on peut le comprendre de tout son être.

J’ai voulu contacter mon guide hier, du moins le remercier et j’ai entendu ; tu n’as pas  « besoin » de moi. Je pense que lorsqu’on est en connexion à son âme, on n’a plus besoin de preuve de l’existence du monde invisible, de la source. Quand notre cœur est ouvert, on sent l’énergie qui y circule, rayonne et il n’est plus besoin de voir quoi que ce soit. On ressent dans cet espace que nous sommes connectés à tous les mondes et pour intégrer l’amour impersonnel, il est bon de ne pas s’attacher à un être en particulier, qu’il soit visible ou invisible. Même l’amour de soi, s’il n’est pas tourné vers l’extérieur, renferme et rend égocentrique.
L’amour divin ne peut être limité, contenu. Parfois, nous avons à définir sa trajectoire, l’envoyer à quelqu’un en particulier afin de réintégrer une part de nous-même, celle que l’autre nous renvoie mais ça doit être ponctuel, spontané et sans attente sinon, ça nous limite. Jusqu’à ce que nous soyons capables de le rayonner sans le vouloir. 
Tant que nous avons à guérir des blessures en nous, nous aurons besoin de faire circuler l’énergie entre soi et un être spécifique, mais une fois guéri, il n’y aura plus « d’objet », de raison de cibler. Il suffira d’être en relation avec soi et avec l’autre de la même manière, de façon authentique et aimante pour que tout se fasse sans intention particulière. 
L’amour impersonnel, est le chemin de l’humain divin, l’énergie pure qui révèle notre vraie nature et nous ramène à la source. Nous n’en sommes séparés que par nos croyances, nos peurs et nos doutes.
C'est cet état que j'ai trouvé en usant de drogues parce qu'en étant bien à l'intérieur, ma relation aux autres était équivalente, je pouvais aimer toute forme, tout être sans distinction. 
Maintenant que je sais que c'est par la libre circulation de l'énergie d'amour en moi et autour, que ça se réalise naturellement, le besoin de produit diminue à mesure que j'intègre l'amour divin, impersonnel, que je le vis et peut l'extérioriser.

Voici quelques vidéos de Darpan à ce sujet. 
 


Un amour sans objet
Partie 1 

Partie 2  

Partie 3 


Une approche, une compréhension et une interprétation parmi tant d’autres. Bien que ça résonne encore, je me rends compte avec joie, que je ne suis plus autant attachée à ces formes, aux enseignements d’untel ou d’une telle. Je trouve maintenant en moi ces connaissances qui ont toujours été présentes mais que mon doute de moi-même, mon manque d’amour et de reconnaissance m’empêchaient de croire complètement. 


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci