Une bonne nuit sans réveil nocturne, ça change la vie !
Je ressens en ce moment beaucoup de colère envers les hommes ou plutôt envers
ceux qui continuent de jouer les patriarches, alors même qu’ils prônent le cœur. Ils hiérarchisent, divisent l’esprit et l’âme, et par la même occasion, l’homme
et la femme. Plutôt que de la projeter sur eux, je l'accueille en moi et il en reste ce qui suit.
On a mis en avant en 2012, le féminin sacré, la puissance
de la femme dans sa capacité d’ouvrir son cœur, sa connexion naturelle à l’âme,
son intuition…Mais depuis l’été dernier, comme pour réagir à cette montée, à
cette prise de conscience des femmes, de leur propre valeur, des hommes sont
sortis de l’ombre pour nous « ramener à la raison »…
Les messages de soi-disant éveillés, deviennent agressifs, accusateurs,
critiques, reléguant l’âme aux oubliettes, en faisant un sous produit de l’humain
divin. Expliquant en long en large et en travers que les visions de l’astral,
sont purement falsifiées, tout en nous replongeant dans un décor chaotique de
guerre cosmique.
L’amour divin n’exclue pas !
D’un côté comme de l’autre,
hommes et femmes se cherchent, tentent de retrouver leur véritable pouvoir, très souvent, en
utilisant les vieux comportements.
Le divin ne s’exprime pas à travers le
conflit mais dans la paix du cœur. Tant que chacun ne prends pas en charge ses
propres douleurs, celles-ci seront projetées vers l’extérieur. Tant qu’on
tentera de renier des parts de soi-même, de les dévaloriser, de les estimer
comme inférieures, on ne pour pas trouver la complétude de l’être.
Le divin dans son infinie sagesse a créé l’homme et la
femme afin qu’ils se complètent, afin que les énergies contraires puissent s’exprimer
dans leur différence pour mieux se retrouver. Ces deux énergies sont en chacun
et en les unifiant individuellement, chacun se retrouvant entier peut alors
aller vers l’autre et s’unir sans se perdre. Favoriser le mental, le nommer
supramental tout en diminuant l’âme, c’est une façon de jeter le féminin à la
poubelle. C’est la même énergie que celle qui au Moyen âge brulait les
sorcières.
Les explications compliquées ne servent que l’orgueil de
celui qui les donne. Prétendre vouloir éclairer l’humanité en diffusant des
messages qui ne sont accessibles qu’à une poignée d’individu, ça n’est pas de l’amour,
c’est du commerce. Oui, le divin est complexe mais les messages s’adressent à des
humains et comme ceux qui sont touchés par la spiritualité, sont des gens dont
le cœur est sensible, et donc qui n’ont pas développé un super mental compétitif,
cette manœuvre ne fait que rabaisser celui qui ne comprends pas. Il se sentira
alors obligé d’acheter les produits miracles qui vont lui permettre de devenir
plus divin, de se débarrasser d’ ennemis extérieurs. Même si ce qui est dit
contient des vérités, le seul fait que ça ne soit pas accessible à tous ne fait
que diviser. Ceux qui comprennent se sentent intelligent, privilégiés et eux
qui ne comprennent pas se sentent diminués.
Depuis cet été les énergies sont puissantes et chacun tente
d’intégrer comme il peut ses vagues déferlantes d’amour et de lumière. Le
christ a enseigné l’essentiel, il l’a fait par des paraboles, de façon à ce que
les gens ordinaire puissent entendre, comprendre le sens de celles-ci. Mais
beaucoup d’érudits se sont approprié ses mots, en faisant des théories
complexes, essayant d’expliquer quelque chose qui s’expérimente, se vit à l’intérieur
et ne peut absolument pas être décrit, réduit.
C’est avec tous les corps que le divin se rencontre, dans l’intimité,
dans la simplicité du quotidien, dans l’humilité qui vient de l’acceptation de
ses propres faiblesses, de son imperfection, lorsque l’humain et le divin s’honorent
mutuellement, lorsque le masculin et le féminin intérieur, font corps, se
reconnaissent et se respectent en tant que forces complémentaires de même
valeur.
De tous temps la détresse humaine a poussé des gens à vouloir
vendre des remèdes extraordinaires. La tact-tic est la même on enveloppe de
mystère la théorie qui n’est qu’une forme de promotion du produit qu’on veut
vendre. On est encore dans les incantations, on se protège de peurs
extérieures. Tout ce qui rend dépendant, est dangereux. Des drogues jusqu’au
savoir, tant qu’on vend quelque chose qui prive le « client » d’être
autonome, on est dans la vampirisation, l’usurpation de pouvoir.
Comme je crois que l’autre me renvoie mon image, une part
de moi-même cachée, que ce qui me dérange en lui est aussi en moi, je me suis
dit que cette réaction était suscitée certainement par ma difficulté à trouver
comment vivre de ce que j’aime, que la jalousie devait en être la cause…Que ma
vision du masculin était faussée et que par ce fait, je n’avais pas un avis
neutre sur la question. Mais en même temps, mon cœur, mon intuition ressentent
toujours un danger face à ces comportements manipulateurs.
J’ai examiné ma conscience le plus honnêtement possible, en
connaissant mes faiblesses, j’en ai déduit ce qui pouvait me fausser la vision.
Le manque de confiance en soi m’amenait à demander à ma présence de se
manifester, de m’enseigner ce que je pourrais transmettre avec assurance. Je voulais
avoir la connaissance pour être sûre de vendre quelque chose de vrai.
Mais la vérité est unique à chacun, du moins celle qui lui
permet de se connaitre de l’intérieur, de se trouver. L’absolu n’est pas le
propos, le but de cette vie. Vouloir se fondre en lui, c’est renier la chair, l’incarnation,
le piège de vouloir fuir est immense. J’ai aussi le goût de fusionner tout ce
que je suis mais pas en m’extrayant de ma réalité, ça, je l’ai fait toute ma
vie avec des produits. Anesthésier le corps pour ne pas ressentir la douleur,
le corps émotionnel pour ne pas être touchée par la peur, et même par l’amour
puisque les deux étaient associés. Je voulais m’évader des limites du mental en
usant de psychotropes tout comme beaucoup veulent connaitre les mystères du divin
par le troisième œil.
Lisette Alcade |
La source nous a créé entier et parfait dans le sens où
chacun de nos corps a son utilité et sa valeur. La connaissance du divin par l’intellect,
c’est encore vouloir s’épargner le ressenti, les émotions, la chair, et par la
même le cœur. On divise celui-ci en trois, on s’imagine que le divin passe par le
cœur sacré mais là aussi c’est un leurre, comme si la chair n’était pas digne d’être
illuminée par l’esprit. Le cœur sacré n’est autre que ce cœur de chair purifié
de ses peines mais qui reste ouvert. Nos douleurs, nos blessures sont logées en
notre cœur et ce sont elles qui permettent à la lumière divine de pénétrer. La
guérison du cœur par l’amour divin cicatrise celles-ci. Mais elles n’ont pas
pour but de fermer le cœur, de l’insensibiliser. Au contraire, c’est la
capacité à être en empathie parce qu’on a connu la douleur et qu’on a guéri de
celle-ci, qui nous permet d’être relié, humblement à l’humanité, de pouvoir
communier avec l’humain et le divin autant ces deux aspects qui sont en nous qu’avec
l’extérieur.
Il est vrai que ça n’est pas facile de regarder ses
émotions en face, de les accueillir, parce que ça nous rend sensibles, vulnérables,
on ne contrôle rien dans ce processus. On
voudrait que le divin s’exprime en nous, dans toute sa puissance, nous rendant
imperméables à la douleur mais c’est cette capacité à ressentir qui nous permet
de rester relié aux autres, de vouloir les traiter avec tendresse, douceur,
comme nous le faisons pour nous-mêmes.
Pour cette raison ce qui nous guérit, c’est
l’acceptation de nos faiblesses, de notre vulnérabilité, l’humilité de ne pas
chercher à tout savoir mais juste ce qui nous est nécessaire pour apprendre à aimer
tout comme le fait la source.
Vouloir connaitre la vérité, c’est vouloir contrôler
quelque chose qui est hors de notre portée. La source a placé tout en nous, les
extrêmes, la force et la vulnérabilité, l’infini et le limité, l’humain et le
divin, le masculin et le féminin…afin que par l’unification, nous devenions
comme elle complet, entier autonome et souverain.
Connaitre le divin par la raison c’est se marginaliser,
risquer de se sentir supérieur aux autres, de creuser l’écart de se dire :
« ils ne comprennent rien ». Si la connaissance est dépourvue d’humilité,
elle devient autoritaire. C’est de cette façon que l’humain a envisagé le divin
pendant des siècles et ainsi a créé des églises, des dogmes, des doctrines, des
ordonnances…qui ne font que diviser les individus, les éloigner de la source
qui s’exprime dans l’intimité du cœur, lorsque celui-ci est attendri.
Connaitre le divin sans se soucier de connaitre l’humain,
de prendre en compte ses faiblesses, d’avoir une vision d’ensemble sur les
capacités de celui-ci, qui tant qu’il est coupé de la source est limité à la
compréhension du mental, c’est mépriser la vie elle-même, la source. Se targuer
de savoir, c’est inévitablement amener l’autre à se sentir ignare. On joue sur
les manques, les peurs et les faiblesses au lieu d’utiliser un langage
accessible et de transmettre ce qui permet à chacun d’être autonome.
Les seuls outils qui soient efficaces, ce sont ceux qui permettent
de gérer ses émotions, ses démons intérieurs. La seule énergie qui puisse
élever, c’est l’amour pur, divin, qui n’exclue pas, qui ne rejette rien ni
personne.
Dire que l’âme est inférieure, c’est juger la pertinence de
la création, c’est se placer au-dessus de la source elle-même ! C’est
exactement le même raisonnement que celui de toutes les églises qui ont voulu
nous faire croire que le corps physique était impur !
Or, le divin s’exprime dans la chair, l’esprit se loge en
celui-ci, s’exprime à travers les émotions qui nous ramènent au cœur pour peu
que nous les accueillions. L’âme relie le corps et l’esprit, l’humain et le
divin et même si sa vérité dépend de la dualité, elle peut aussi trouver le
juste milieu, s’extraire de la roue karmique, une fois que ses blessures sont
guéries. Sa volonté étant de guérir pour s’affranchir, elle inspire le cœur à cicatriser
les blessures. Elle est une partenaire essentielle, qui permet à la
personnalité d’établir un premier contact avec le divin. Le cœur purifié, l’âme
guérie, la personnalité humaine en même temps, tout est amené à voir comme l’esprit
puisque c’est au carrefour de l’être, dans le cœur, l’amour pour chacun des
aspects de l’humain divin que la communion est vécue, sentie, manifestée.
Je partage cette vidéo postée par Yaël, sur Epanews, qui a
fait vibrer mon cœur d’espoir pour que
chaque être sur cette terre, devienne autonome par l’amour de soi et de l’autre,
dans le respect mutuel, celui qui nait de l’unité intérieure.
« One billion rising »
http://youtu.be/gl2AO-7Vlzk
Je copie colle le commentaire que j'ai laissé sur Epanews.
J'en ai pleuré...Perso, je crois que c'est le moment de se lever mais
pas à la façon des hommes, par l'abandon des rivalités, le traitement de
la peur en soi, par l'accueil des émotions, et oser aussi se mettre en
colère quand c'est nécessaire, en disant Stop. Retrouver son vrai
pouvoir, cesser le jeu de séduction qui ne fait qu'entretenir le
patriarcat...et s'aimer enfin véritablement... Comme le montre ce
message...enfin c'est ce que j'y vois.
La femme en tout temps a servi, sacrifié ses propres besoins parce qu'elle ne reconnaissait pas la valeur de sa nature intrinsèque, celle d'aimer sans conditions, de relier, de choyer, de chérir, de nourrir, de prendre soin. C'est maintenant plus que temps de s'offrir à soi-même toutes ces qualités. De voir en l'homme un frère et plus un puissant à séduire. En unissant les contraires, on retrouve son intégrité, sa capacité à se tenir debout. En aimant le masculin en soi, on rétablit l'équilibre et la puissance des hommes n'est plus à combattre.
Je m'en vais accueillir le masculin intérieur...
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci