lundi 27 janvier 2014

Le portail du coeur, accède au divin, au nouveau monde


Lydia Féliz


Je suis encore bouleversée par la journée d’hier, la libération énergétique et la vision que j’ai eue sont gravés dans ma mémoire. Mon cœur s’est encore ouvert et je pleure pour un rien. Il ne s’agit pas de plainte, ni même de souffrance mais juste d’une sensibilité accrue, d'un attendrissement. Comme j’ai vécu la libération dans l’équilibre et la paix, ma force a augmenté de la même façon. Je me sens encore plus apte à prendre soin de mon enfant intérieur, de cette "fragilité". J’utilise ce mot volontairement parce que c’est la façon dont la société, les humains, associent sensibilité et faiblesse. Il est clair que l’hypersensibilité peut rendre inapte à "faire sa place dans la société" mais on ne peut pas fonctionner avec une moitié de cerveau, un demi corps, une seule énergie. L’équilibre est nécessaire en toute chose, ombre et lumière, masculin et féminin, intellect et intuition, cœur et ego…
Tant qu’une part de nous est mise dans l’ombre, tant qu’elle est occultée, on ne peut être heureux à moins d’user de subterfuges pour compenser le manque d’harmonie. Et c’est ce que fait la majorité des gens, dont je fait encore partie. Pour être performant on utilise des produits dopants qui vont du café à la cocaïne, pour compenser le manque d’amour, on deviendra alcoolique ou héroïnomane, boulimique, consommateur compulsif, bref, on usera de stratégies qui finiront par nous détruire. Bien que ça puisse sembler très réducteur et sombre comme "analyse", c’est néanmoins la réalité mais il est possible de vivre autrement, de fonctionner dans l’unité, dans l’amour tout en usant de discernement.



Nous sommes complets et en apprenant l’acceptation et le lâcher prise, les guérisons sont réalisées. En choisissant de voir les choses à partir du cœur, on peut libérer la peur et ainsi retrouver la clarté. Longtemps je croyais que vivre dans l’amour, c’était pardonner les autres, tendre l’autre joue, ne pas se défendre, accepter les situations comme une fatalité, un juste retour de karma…
Ce positionnement ne faisait qu’amplifier le manque d’amour de soi, m’enfermait dans le rôle de la victime, condamnée à trouver l’amour à l’extérieur, en étant dans la plainte. Revendiquer son statut de victime emprisonne totalement. Non seulement on nie sa vraie nature, son essence, mais en plus on dépend totalement des autres, à tous les niveaux. On devient un vampire énergétique qui attire des personnes du même genre et les relations sont alors totalement faussées, douloureuses, transformées en jeux de pouvoir.

Il y a pourtant une solution, c’est de devenir conscient de son monde intérieur, de recontacter ses émotions, d’écouter son cœur et d’apprendre à s’aimer véritablement avant de feindre d’aimer d’abord les autres. Quand on ne s’aime pas, on ne peut aimer l’autre de façon inconditionnelle, on est toujours en demande, dans l’attente, dans l’interdépendance qui amène la possessivité, la jalousie, la peur de perdre, d’être abusé, parce qu’on considère l’autre comme un objet, un moyen d’obtenir de l’amour, des faveurs, des privilèges, une attention particulière…On ne donne jamais gratuitement mais dans l’espoir conscient ou inconscient d’obtenir quelque chose en retour. Beaucoup s’imaginent qu’une relation équilibrée doit être donnant/donnant. En affaire peut-être mais pas en amour. C’est un point de vue qui conditionne totalement et limite la circulation énergétique de l’amour, au niveau du mental/émotionnel. L’amour est vécu comme un moyen de vivre des émotions et on l’appelle alors passion quand celles-ci sont vécues de façon intense. Mais l’amour vrai n’est pas du registre des émotions, il vient du cœur et n’est pas "localisé" dans le corps émotionnel. Celui-ci porte les énergies sexuelles, le masculin et le féminin, la source de vie mais si celle-ci n’atteint pas le cœur, on ne peut pas parler d’amour véritable entre deux personnes ou même avec soi-même.  



Lydia Féliz


L’amour n’attend rien, il donne tout dans l’absolu et au niveau humain, il peut être vécu de la même façon quand nos corps sont harmonisés, quand les énergies masculine et féminine sont équilibrées, quand l’énergie de la source peut circuler librement dans tous les corps, les chakras. Si l’un d’eux est fermé ou partiellement ouvert, l’énergie se bloque, circule mal et le résultat au niveau physique et mental sera la distorsion de la vision, la maladie. L’énergie doit nourrir tous les chakras afin que l’amour s’exprime dans sa version la plus haute, la plus pure. Ce qui n’a rien à voir avec le fait de se dicter un comportement, d’obéir à la morale. Par exemple, la fidélité dictée par la peur, ressemble plus à un moyen d’emprisonner l’autre, de vouloir se l’approprier, de ne pas le perdre. L’institution du mariage est une façon de poser des limites, des devoirs et des obligations qui n’ont rien à voir avec l’amour. 
Un couple dont chacun s’aime vraiment individuellement sans conditions, aura le même amour pour l’autre et ça n’est que de cette façon qu’il peut y avoir "fusion", que l’énergie qui circule librement entre les partenaires, peut se multiplier et élever chacun d’eux. Si on n’a pas déjà en soi, purifié, harmonisé, nos corps subtils afin que l’énergie circule partout librement et puisse rayonner, on reste dans des jeux de rôles vis-à-vis de soi et de l’autre. 

Je pense que la première histoire d’amour qui permet de bien vivre des relations, c’est celle qu’on nourrit entre la personnalité humaine et le divin. Quand la connexion est reconnue, on peut alors se lancer dans le processus d’auto-guérison. Il est nécessaire que le mental soit éclairé, qu’il ait une vision libérée de la peur et de la dualité, sinon, il ne peut s’extraire des jeux de rôles et accéder à l’enfant intérieur. C’est cet aspect de nous-mêmes qui sait aimer sans conditions mais les traumas, les blessures qu’il porte, l’amène à être en manque et en besoin d’amour. L’ego fera tout pour ne pas lui faire revivre les souffrances passées, il érigera un mur de protection autour de cet enfant afin que ses douleurs ne viennent pas perturber la personnalité. Il tentera de cacher, d’occulter cette part fragile de nous-mêmes pour que nous soyons opérationnels dans le monde, ou tout simplement survivre.
Heureusement, l’enfant reste vivant et se manifeste. Le problème, c’est qu’il le fait lorsque ses blessures sont réactivées et comme l’ego ne veut pas qu’on le trouve, il amènera la personnalité à porter un masque pour ne pas chercher à connaitre cet enfant, les aspects fragiles de notre personnalité.  Tant qu’il n’est pas guéri, on ne pourra pas être heureux, vivre l’amour divin seul ou à deux.
Les envois d’énergie de la source, amène à ouvrir son cœur et la lumière éclaire nos ombres. Les souffrances de l’enfant intérieur nous sautent alors au visage, nous ne pouvons plus les nier. On ne peut plus faire semblant que tout va bien alors qu’à l’intérieur, l’enfant se tord de douleur. C’est l’occasion de libérer le passé, de retrouver sa vraie nature aimante, en entourant nos ombres, ce que nous cachions jusqu’alors, de l’amour et de la lumière de notre présence divine. 
Ces parts occultées sont autant de clefs de guérison, d’occasion de s’aimer mieux, de trouver et de faire jaillir la source d’amour intérieure. Notre cœur ne peut s’ouvrir si nous refusons de voir ce qui est en souffrance en nous-mêmes.  Et s’il est fermé, la connexion à l’âme est imperceptible, le divin inaccessible. Même si beaucoup s’imaginent qu’en ouvrant son troisième œil, on peut accéder au divin, c’est un leurre et même un piège dangereux. La vision intérieure qui n’est pas associée au cœur peut amener à voir ses propres ombres comme des monstres à combattre, amplifier la croyance en la dualité et créer des conflits. L’ego sera alors encore plus puissant, renforçant les jeux de rôle et de pouvoir, la personnalité se croira très éveillée, au dessus de la masse et se dira devin, prophète, enseignant de la lumière,élu et sauveur. 



Lydia Féliz




Il n’y à qu’une porte qui permette d’accéder au divin, celle du cœur. L’énergie circule de bas en haut et de haut en bas, elle parcoure tous les chakras et dans l’incarnation, c’est le mouvement ininterrompu qui créé l’équilibre et l’harmonie. Lorsqu’on veut connaitre ce qui est en haut, il nous faut connaitre ce qui est en bas. Les chakras s’associent par pairs de façon à créer un équilibre mais ça n’est pas en ouvrant la couronne qu’on ouvre le chakra racine. L’inverse est possible puisque nous vivons présentement sur la terre, dans la chair. Plus l’énergie de la terre peut monter librement vers la couronne et plus l’être peut s’éveiller à sa véritable nature. L’histoire nous montre les conséquences du déséquilibre intérieur, de l’utilisation inversée des forces en nous et pour que celles-ci soient équilibrées, il est nécessaire que le cœur soit ouvert puisque c’est à cet endroit que la dualité est perçue comme une belle complémentarité. Le corps christique, la conscience unitaire est aussi dans cette vision, mais il ne peut s’ouvrir qu’avec le cœur. 
Quelques personnes ont été touchées par le christ, ont eu accès à des visions mais c’est parce que leur cœur était brisé, ouvert. Malheureusement, du fait qu’il y ait très souvent manque d’ancrage, ces visions ne leur permettent pas d’amener l’énergie christique dans la matière, elles restent "enfermées" dans une bulle, en dehors de leur corps physique. Or le but du "jeu" ou du "Je", c’est de s’incarner, de faire descendre l’esprit, la lumière et l’amour de l’être jusqu’au cœur de la terre.
Nous venons des royaumes célestes et notre raison d’être ici et maintenant, c’est d’amener notre propre lumière à grandir, par cette double circulation énergétique et à rayonner depuis le cœur, le masculin et le féminin équilibrés et harmonisés.

J’ai remercié une fois de plus tous mes corps et mon enfant intérieur en particulier, d’avoir pu extérioriser  les souffrances, les émotions et ainsi libérer l’énergie bloquée.  La sensation de l’avoir apprivoisé, d’être capable de le consoler, de le guérir, me donne une grande force. L’approche du stage a révélé des peurs que je ne pensais pas si intenses et comme elles étaient bien cachées, je ne pouvais pas y accéder à moins d’être mise dans une situation qui les réveille. Je suis heureuse d’avoir pu libérer cette charge qui maintenant me donne l’assurance de pouvoir réaliser mes rêves. J’ai suffisamment de "preuves" d’être sur le bon chemin. 
Le fait d’écouter et de prendre soin de mon enfant intérieur, a révélé ma présence divine et la vision de ce mot "amour" en lettres d’or, me confirme ma foi en cette énergie qui me constitue et qui est mon essence véritable. Cette source inépuisable maintenant accessible, la peur du manque, le besoin de reconnaissance extérieure n'auront plus autant de puissance. C’est sûr que l’ouverture du cœur peut être douloureuse mais en même temps, comme le divin se révèle, se manifeste encore plus, il n’y a pas de souffrance au contraire, la délivrance amène plus de clarté, d'amour de soi, de compréhension et surtout la guérison. Tous nos corps doivent être purifiés, guéris tout comme l’âme et parce qu' ils sont tous reliés, la guérison de l’un profite aux autres.
J’ai remarqué que le processus d’élévation se déroule à peu près toujours de la même façon. La lumière révèle l’ombre, les souffrances cachées, les défauts, ce qui amène à vivre des émotions désagréables dont l’intensité dépend de l’épaisseur du voile qui les cache. Si nous accueillons ces émotions, si nous les vivons entièrement, la guérison se réalise et nous permet d’intégrer la lumière de la source qui illumine tous nos corps, révèle l’âme et la présence. 
Un des signes avant coureur de ce processus, c’est la sensation de ne plus rien comprendre, de perdre la foi, la connexion au divin, un peu avant que l’ombre puis la lumière ne soient révélée. J’essaierais de me souvenir que les moments de doute et de confusion présagent une élévation de conscience, amplifient la foi par la manifestation du divin, tout comme l’inconnu qui révèle des peurs, annonce l’ouverture du cœur.



Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Idem pour les photos. Merci

Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi équilibrer le masculin et le féminin intérieur…