Lydia Féliz |
Je suis encore bouleversée par la journée d’hier, la
libération énergétique et la vision que j’ai eue sont gravés dans ma mémoire. Mon cœur s’est encore ouvert
et je pleure pour un rien. Il ne s’agit pas de plainte, ni même de souffrance
mais juste d’une sensibilité accrue, d'un attendrissement. Comme j’ai vécu la libération dans l’équilibre
et la paix, ma force a augmenté de la même façon. Je me sens encore plus apte à
prendre soin de mon enfant intérieur, de cette "fragilité". J’utilise ce
mot volontairement parce que c’est la façon dont la société, les humains,
associent sensibilité et faiblesse. Il est clair que l’hypersensibilité peut
rendre inapte à "faire sa place dans la société" mais on ne peut pas fonctionner
avec une moitié de cerveau, un demi corps, une seule énergie. L’équilibre est
nécessaire en toute chose, ombre et lumière, masculin et féminin, intellect et
intuition, cœur et ego…
Tant qu’une part de nous est mise dans l’ombre, tant qu’elle
est occultée, on ne peut être heureux à moins d’user de subterfuges pour
compenser le manque d’harmonie. Et c’est ce que fait la majorité des gens, dont je fait encore partie. Pour
être performant on utilise des produits dopants qui vont du café à la cocaïne, pour
compenser le manque d’amour, on deviendra alcoolique ou héroïnomane,
boulimique, consommateur compulsif, bref, on usera de stratégies qui finiront
par nous détruire. Bien que ça puisse sembler très réducteur et sombre comme "analyse",
c’est néanmoins la réalité mais il est possible de vivre autrement, de
fonctionner dans l’unité, dans l’amour tout en usant de discernement.
Nous sommes complets et en apprenant l’acceptation et le
lâcher prise, les guérisons sont réalisées. En choisissant de voir les choses à
partir du cœur, on peut libérer la peur et ainsi retrouver la clarté. Longtemps
je croyais que vivre dans l’amour, c’était pardonner les autres, tendre l’autre
joue, ne pas se défendre, accepter les situations comme une fatalité, un juste retour de karma…
Ce
positionnement ne faisait qu’amplifier le manque d’amour de soi, m’enfermait
dans le rôle de la victime, condamnée à trouver l’amour à l’extérieur, en étant
dans la plainte. Revendiquer son statut de victime emprisonne totalement. Non
seulement on nie sa vraie nature, son essence, mais en plus on dépend totalement
des autres, à tous les niveaux. On devient un vampire énergétique qui attire
des personnes du même genre et les relations sont alors totalement faussées, douloureuses, transformées
en jeux de pouvoir.
Il y a pourtant une solution, c’est de devenir conscient de
son monde intérieur, de recontacter ses émotions, d’écouter son cœur et d’apprendre
à s’aimer véritablement avant de feindre d’aimer d’abord les autres. Quand on
ne s’aime pas, on ne peut aimer l’autre de façon inconditionnelle, on est
toujours en demande, dans l’attente, dans l’interdépendance qui amène la
possessivité, la jalousie, la peur de perdre, d’être abusé, parce qu’on
considère l’autre comme un objet, un moyen d’obtenir de l’amour, des faveurs,
des privilèges, une attention particulière…On ne donne jamais gratuitement mais
dans l’espoir conscient ou inconscient d’obtenir quelque chose en retour.
Beaucoup s’imaginent qu’une relation équilibrée doit être donnant/donnant. En
affaire peut-être mais pas en amour. C’est un point de vue qui conditionne
totalement et limite la circulation énergétique de l’amour, au niveau du mental/émotionnel. L’amour
est vécu comme un moyen de vivre des émotions et on l’appelle alors passion
quand celles-ci sont vécues de façon intense. Mais l’amour vrai n’est pas du registre
des émotions, il vient du cœur et n’est pas "localisé" dans le corps émotionnel.
Celui-ci porte les énergies sexuelles, le masculin et le féminin, la source de
vie mais si celle-ci n’atteint pas le cœur, on ne peut pas parler d’amour véritable
entre deux personnes ou même avec soi-même.
Lydia Féliz |
L’amour n’attend rien, il donne tout dans l’absolu et au
niveau humain, il peut être vécu de la même façon quand nos corps sont
harmonisés, quand les énergies masculine et féminine sont équilibrées, quand l’énergie
de la source peut circuler librement dans tous les corps, les chakras. Si l’un
d’eux est fermé ou partiellement ouvert, l’énergie se bloque, circule mal et le
résultat au niveau physique et mental sera la distorsion de la vision, la maladie. L’énergie
doit nourrir tous les chakras afin que l’amour s’exprime dans sa version la
plus haute, la plus pure. Ce qui n’a rien à voir avec le fait de se dicter un
comportement, d’obéir à la morale. Par exemple, la fidélité dictée par la peur,
ressemble plus à un moyen d’emprisonner l’autre, de vouloir se l’approprier, de
ne pas le perdre. L’institution du mariage est une façon de poser des limites,
des devoirs et des obligations qui n’ont rien à voir avec l’amour.
Un couple
dont chacun s’aime vraiment individuellement sans conditions, aura le même amour
pour l’autre et ça n’est que de cette façon qu’il peut y avoir "fusion",
que l’énergie qui circule librement entre les partenaires, peut se multiplier
et élever chacun d’eux. Si on n’a pas déjà en soi, purifié, harmonisé, nos corps
subtils afin que l’énergie circule partout librement et puisse rayonner, on reste dans des jeux de rôles vis-à-vis
de soi et de l’autre.
Je pense que la première histoire d’amour qui permet de
bien vivre des relations, c’est celle qu’on nourrit entre la personnalité
humaine et le divin. Quand la connexion est reconnue, on peut alors se lancer
dans le processus d’auto-guérison. Il est nécessaire que le mental soit
éclairé, qu’il ait une vision libérée de la peur et de la dualité, sinon, il ne
peut s’extraire des jeux de rôles et accéder à l’enfant intérieur. C’est cet
aspect de nous-mêmes qui sait aimer sans conditions mais les traumas, les
blessures qu’il porte, l’amène à être en manque et en besoin d’amour. L’ego fera
tout pour ne pas lui faire revivre les souffrances passées, il érigera un mur de
protection autour de cet enfant afin que ses douleurs ne viennent pas perturber
la personnalité. Il tentera de cacher, d’occulter cette part fragile de
nous-mêmes pour que nous soyons opérationnels dans le monde, ou tout simplement survivre.
Heureusement, l’enfant reste vivant et se manifeste. Le
problème, c’est qu’il le fait lorsque ses blessures sont réactivées et comme l’ego
ne veut pas qu’on le trouve, il amènera la personnalité à porter un masque pour
ne pas chercher à connaitre cet enfant, les aspects fragiles de notre
personnalité. Tant qu’il n’est pas
guéri, on ne pourra pas être heureux, vivre l’amour divin seul ou à deux.
Les envois d’énergie de la source, amène à ouvrir son cœur et
la lumière éclaire nos ombres. Les souffrances de l’enfant intérieur nous
sautent alors au visage, nous ne pouvons plus les nier. On ne peut plus faire
semblant que tout va bien alors qu’à l’intérieur, l’enfant se tord de douleur. C’est
l’occasion de libérer le passé, de retrouver sa vraie nature aimante, en
entourant nos ombres, ce que nous cachions jusqu’alors, de l’amour et de la
lumière de notre présence divine.
Ces parts occultées sont autant de clefs de
guérison, d’occasion de s’aimer mieux, de trouver et de faire jaillir la source
d’amour intérieure. Notre cœur ne peut s’ouvrir si nous refusons de voir ce qui
est en souffrance en nous-mêmes. Et s’il
est fermé, la connexion à l’âme est imperceptible, le divin inaccessible. Même
si beaucoup s’imaginent qu’en ouvrant son troisième œil, on peut accéder au
divin, c’est un leurre et même un piège dangereux. La vision intérieure qui n’est
pas associée au cœur peut amener à voir ses propres ombres comme des monstres à
combattre, amplifier la croyance en la dualité et créer des conflits. L’ego
sera alors encore plus puissant, renforçant les jeux de rôle et de pouvoir, la
personnalité se croira très éveillée, au dessus de la masse et se dira devin,
prophète, enseignant de la lumière,élu et sauveur.
Lydia Féliz |
Il n’y à qu’une porte qui permette d’accéder
au divin, celle du cœur. L’énergie circule de bas en haut et de haut en bas,
elle parcoure tous les chakras et dans l’incarnation, c’est le mouvement
ininterrompu qui créé l’équilibre et l’harmonie. Lorsqu’on veut connaitre ce
qui est en haut, il nous faut connaitre ce qui est en bas. Les chakras s’associent
par pairs de façon à créer un équilibre mais ça n’est pas en ouvrant la
couronne qu’on ouvre le chakra racine. L’inverse est possible puisque nous
vivons présentement sur la terre, dans la chair. Plus l’énergie de la terre
peut monter librement vers la couronne et plus l’être peut s’éveiller à sa
véritable nature. L’histoire nous montre les conséquences du déséquilibre
intérieur, de l’utilisation inversée des forces en nous et pour que celles-ci
soient équilibrées, il est nécessaire que le cœur soit ouvert puisque c’est à
cet endroit que la dualité est perçue comme une belle complémentarité. Le corps
christique, la conscience unitaire est aussi dans cette vision, mais il ne peut
s’ouvrir qu’avec le cœur.
Quelques personnes ont été touchées par le christ,
ont eu accès à des visions mais c’est parce que leur cœur était brisé, ouvert.
Malheureusement, du fait qu’il y ait très souvent manque d’ancrage, ces visions
ne leur permettent pas d’amener l’énergie christique dans la matière, elles
restent "enfermées" dans une bulle, en dehors de leur corps physique. Or
le but du "jeu" ou du "Je", c’est de s’incarner, de faire descendre l’esprit,
la lumière et l’amour de l’être jusqu’au cœur de la terre.
Nous venons des royaumes célestes et notre raison d’être
ici et maintenant, c’est d’amener notre propre lumière à grandir, par cette double
circulation énergétique et à rayonner depuis le cœur, le masculin et le féminin
équilibrés et harmonisés.
J’ai remercié une fois de plus tous mes corps et mon enfant
intérieur en particulier, d’avoir pu extérioriser les souffrances, les émotions et ainsi libérer
l’énergie bloquée. La sensation de l’avoir
apprivoisé, d’être capable de le consoler, de le guérir, me donne une grande
force. L’approche du stage a révélé des peurs que je ne pensais pas si intenses
et comme elles étaient bien cachées, je ne pouvais pas y accéder à moins d’être
mise dans une situation qui les réveille. Je suis heureuse d’avoir pu libérer
cette charge qui maintenant me donne l’assurance de pouvoir réaliser mes rêves.
J’ai suffisamment de "preuves" d’être sur le bon chemin.
Le fait
d’écouter et de prendre soin de mon enfant intérieur, a révélé ma présence
divine et la vision de ce mot "amour" en lettres d’or, me confirme ma foi
en cette énergie qui me constitue et qui est mon essence véritable. Cette
source inépuisable maintenant accessible, la peur du manque, le besoin de reconnaissance
extérieure n'auront plus autant de puissance. C’est sûr que l’ouverture du cœur peut être douloureuse mais en
même temps, comme le divin se révèle, se manifeste encore plus, il n’y a
pas de souffrance au contraire, la délivrance amène plus de clarté, d'amour de soi, de
compréhension et surtout la guérison. Tous nos corps doivent être purifiés,
guéris tout comme l’âme et parce qu' ils sont tous reliés, la guérison de l’un
profite aux autres.
J’ai remarqué que le processus d’élévation se déroule à peu
près toujours de la même façon. La lumière révèle l’ombre, les souffrances
cachées, les défauts, ce qui amène à vivre des émotions désagréables dont l’intensité
dépend de l’épaisseur du voile qui les cache. Si nous accueillons ces émotions,
si nous les vivons entièrement, la guérison se réalise et nous permet d’intégrer
la lumière de la source qui illumine tous nos corps, révèle l’âme et la
présence.
Un des signes avant coureur de ce processus, c’est la sensation de ne
plus rien comprendre, de perdre la foi, la connexion au divin, un peu avant que
l’ombre puis la lumière ne soient révélée. J’essaierais de me souvenir que les moments de doute
et de confusion présagent une élévation de conscience, amplifient la foi par la
manifestation du divin, tout comme l’inconnu qui révèle des peurs, annonce l’ouverture
du cœur.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Idem pour les photos. Merci
Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au
processus de guérison, par l’amour de soi en sachant poser des limites et ainsi
équilibrer le masculin et le féminin intérieur…