jeudi 2 janvier 2014

La voix de l’ego..........Je ne veux plus t'écouter!


Claudio Souza Pinto


J’ai passé une drôle de journée hier ! Il y a bien longtemps que je n’avais pas ressassé à ce point. Je commence à me demander si je ne confonds pas un peu trop le mental et l’ego. Je suis tellement à vouloir considérer tout ce qui est de façon « amoureuse » que j’ai bien l’impression que je me laisse berner, endormir par cet aspect de moi qui m’a semblé complètement étranger hier. J’ai eu, comme ça m’arrive quelque fois, des chansons en tête qui tournaient en boucle et je me suis fâchée deux ou trois fois contre cette voix qui me soulait littéralement. Comme je ne veux pas être dans le conflit intérieur, j’ai tendance à laisser faire cette voix qui par moment est un peu trop envahissante. J’ai constaté qu’elle se calmait quand je lui ai demandé de se taire. Puis je me suis dit que je pouvais, sans chercher à le tuer, au moins ne pas le subir, ne pas le laisser s’imposer.
Depuis que j’ai relu la 15ème leçon « l'Art de faire la paix spirituellement », il y a comme une tristesse interne, comme un blocage. J’ai bien senti que le fait de lire que le mental ou l’ego ne pouvait pas comprendre les choses de l’esprit avait provoqué le malaise. Les interactions avec des gens orgueilleux me poussent à croire que cet effet miroir révèle ma vision de l’ego qui n’est pas claire. Comme je suis à vouloir gagner une certaine estime de moi-même, j’ai l’impression que cet aspect tente de m’embarquer sur une route qui n’est pas de l’amour de soi mais plutôt de l’orgueil.



Je ne veux pas entrer en guerre contre lui mais je sens que je vais devoir être ferme et ne plus le laisser me dicter sa volonté. C’est un peu la même chose au niveau de ma relation au monde. Si j’ai affaire à un pervers narcissique, je ne vais pas le laisser me manipuler. Je vais m’en éloigner sans pour autant l'agresser, l’accuser d’exister. 
Il me semble que l’ego c’est à peu près le même genre de personnage. Un aspect qui a une vision spéciale de la vie, qui agit selon la loi du plus fort, à partir de la peur du manque et qui influence le mental au point de le manipuler. C’est assez étrange comme sensation.

Quand j’étais à l’église, j’avais une certaine facilité à prendre des décisions et à m’y tenir. J’avais arrêté la drogue, la clope, simplement en le choisissant et en priant quand je sentais que j’étais sur le point de trahir ma décision. Pour la dépendance, j’ai tenté plusieurs fois de déterminer lequel de mes corps en avait besoin, sans jamais arriver au bout de ma recherche. Quand il m’est arrivé d’augmenter les doses, je décidais que je devais revenir à une certaine quantité et je n’éprouvais pas trop de difficulté à le faire.
Ce n’est pas encore très clair mais je vais devoir réviser mon point de vue concernant cet aspect de la personnalité qui joue un peu trop les chefs. Tout comme je choisis l’amour quand des pensées de peur arrivent, je peux très bien choisir de ne pas écouter sa voix qui bien souvent se déguise en celle du cœur, de l’amour. Je sens que j’ai affaire à « quelqu’un de rusé » et pour le moment je vais me contenter d’apprendre à l’identifier pour ne pas me laisser embobiner. 


Facebook "Amazing world on line"


Hier soir, j’ai vécu quelque chose de très spécial après être arrivée "par hasard" sur des messages reçus en channeling. J’ai vibré en les lisant malgré que mes contacts avec la personne qui les reçoit, aient été plutôt décevants et c’est là que j’ai senti comme deux voix contradictoires à l’intérieur. D’un côté, je me sens appelée à canaliser et de l’autre, je ressens une forte résistance.
Hier soir, c’était flagrant ! Je commençais à pleurer, en pensant à cet appel ressenti mais je n’arrivais pas à évacuer les larmes. Puis je me suis dit que la résistance était peut-être celle de l’ego qui pour le coup serait détrôné de sa position de chef.  
Il y a eu une période où je rêvais de capter des messages des maitres ascensionnés puis à mesure que j’ai eu des contacts avec des médiums ou des channels, j’ai tellement été déçue par leur comportement opposé au contenu des messages qu’il transmettaient que j’ai préféré me tourner vers l’aspect psychologique, énergétique de l’humain. Guérir d’abord le côté humain, libérer les peurs pour y voir plus clair, me semblait être la priorité.

Comme je suis convaincue que les situations que je vis sont le reflet de mes croyances conscientes et inconscientes, je me dis que ces relations ont pu être vécues de cette manière parce qu’en moi la résistance est assez forte. Il y a la peur d’être manipulée par des esprits du bas astral puis de ne pas bien capter, de trop filtrer ce que je peux recevoir. Comme si le fait de parler en mon seul nom, me permettait de m’autoriser à risquer de dire des conneries, libérait de la pression, de la peur de se planter. Le rôle de channel, c’est de transmettre des messages de sagesse et il n’est pas question de transmettre quelque chose de falsifié, de filtré par le mental, ça demande donc d’avoir épuré son canal. Chose qui à priori ne me dérange pas puisque c’est ce que je fais quand je libère des peurs et des fausses croyances.

A côté de ça, j’ai des bouffées de chaleur depuis hier matin...des douleurs poignantes au cœur qui ont été amplifiées quand je suis allée sur le site de la personne qui canalise, avec qui je suis entrée en contact au printemps. Je suis restée tellement hébétée par la façon dont ça s’est fini en queue de poisson, que je garde encore un sentiment de rejet et même parfois de colère.
Selon ma foi, et malgré que je pense que l’acceptation soit la solution, j’ai bien l’impression que c’est mon ego qui fait barrage et brouille ma vision.
Parce que finalement ce qui me bloque le plus c’est la peur de la manipulation mais ce que je vis intérieurement au niveau des pensées, qui ne sont pas celles que je décide d’émettre, ça ressemble aussi à de la manipulation. 
Plusieurs choses me viennent en ce moment, le fait que Jésus chassait les démons. D’un côté, je ne veux pas amplifier la peur et la croyance à la puissance des forces obscures, ni tomber dans la superstition et de l’autre je vois bien que ces pensées non voulues, ne m’appartiennent pas. Plus je libère la peur, plus je guéri les souffrances passées et plus je doute de l’ego. Non qu’il agisse par méchanceté mais par peur. 


Delamonica


Si j’aborde les choses sous un angle psychologique, humain, il est très sollicité, quasiment le maitre des lieux mais s’il est question de recevoir des messages, c'est-à-dire d’être un canal, un simple récepteur/émetteur, il n’a plus rien à faire dans l’histoire.
Il agirait, donc par peur d’être mis de côté. Mais je ne veux pas non plus exclure une part de moi. Même si sa vision des choses est limitée, il m’a permis d’être en vie jusqu’à aujourd’hui, il est mon lien avec le monde, les autres?
Je n’arrête pas de bailler ! Comme des grandes prises d’oxygène, inhabituelles. Je me demande s’il y a un lien entre les relations avec ma sœur, celle avec le channel et ce que je viens de lire à propos de la fatigue chronique selon Lise Bourbeau. Toute la journée a été faite de synchronicité m’amenant à ces réflexions. Les vœux de ma sœur à 7h du matin, le fait qu’elle ait senti que je mettais de la distance quand elle est venue, que je lui ai expliqué que je guérissais l’enfant intérieur par rapport à notre relation d’enfance, les messages sur lesquels je tombe...
On dirait que tout se décoince mais pour le moment, ça reste flou. J’ai aussi appelé ma présence christique à se manifester, appelé la source père mère plusieurs fois, la protection contre les basses fréquences de l’extérieur, il n’y a pas de hasard !

Les pensées carrément négatives, de mauvaise foi, que j’ai eues tout au long de la journée par rapport au gamin du quartier qui se comporte en petit dictateur, en fils unique tout seul sur terre...Si quelqu’un d’extérieur avait prononcé mes pensées, je me serais dit « mais quel con ! »
Puis au niveau physique, il y a la nausée, le manque d’appétit, le sentiment d’isolement, de lassitude...ça fait beaucoup...Les cachets qui ne m’apportent plus grand-chose...
Puis ma peur de devenir orgueilleuse, trop perchée ou d’être dépossédée de mon mental, de ma tête, n’est pas justifiée, des channels comme Pamela ne sont pas stupides, ni imbus d’eux-mêmes. Avoir le canal purifié ne veut pas dire qu’on ne comprenne pas ce qui est reçu, le mental est tout de même présent. En matière de channeling, il n’y a pas de références à chercher. Juste un cœur sincère, purifié de la peur et du manque d’amour de soi. Un amour de soi suffisamment solide pour ne pas être dans les jeux de pouvoir, de domination ou de manipulation...
Laissons décanter tout ça.


Annelie Du Toit


Les aspects positifs; mon poignet désenfle, la relation à ma mère est enfin saine, celle avec ma sœur s’améliore aussi. Parce que les restes du passé avec elle, c’est une forme de rivalité vis-à-vis de mon père, puis un sentiment de culpabilité à avoir de meilleurs résultats scolaires qu’elle, ce qui amplifiait son agressivité et le fait que je ne voulais pas trop briller pour ne pas être jalousée, maltraitée et exclue.

Quand j’ai lu « fatigue chronique » sur une page facebook, qui d’ailleurs aborde le féminin d’une façon complète et divine, j’ai réalisé que le diagnostic me correspondait. Il est vrai que je me suis fait la réflexion il y a peu que j’étais souvent fatiguée, que j’avais envie de dormir après manger malgré que j’ai allégé mes menus. Il y a peut-être aussi la pré-ménopause qui bouleverse le système endocrinien, les hormones...Je mets tous ces symptômes sur le dos des cachets habituellement mais...

Puis concernant l’acceptation, c’est une première étape qui permet de prendre du recul pour voir la situation autrement et puis choisir ce que l’on veut. Un peu comme quand j’ai décidé de diminuer la quantité de nourriture parce que le gras sur les cuisses n’est pas nécessaire puis l’estomac digère mal ce qui est trop lourd. 
Au moment où je prends cette décision, je reçois un kilo de bons chocolats et plein de sucrerie, (merci maman !) Mais je ne vais pas me sentir obligée de manger du chocolat sous prétexte qu’on m’en a offert.
Il y a ce que je décide pour mon bien-être, ce que les autres font et ça n’a pas à m’influencer.
Pour la dépendance, il est possible que ce soit mon ego qui veuille garder le contrôle au travers les cachets puisqu’ils me coupent tout de même de mon ressenti. 
Accepter, quand on ne sait pas faire autrement, oui, mais quand on a de bonnes raisons de changer, quand ça n’est pas motivé par la peur, c’est le moment de franchir le pas, de choisir.
Tout comme j’ai choisi de vivre dans la paix, l’amour, je peux choisir de vivre dans le respect de mon corps physique qui n’a pas besoin de produits chimiques, ni de cigarette. C’est d’ailleurs comme ça que j’avais maintenu ma décision de ne plus fumer de shit ; j’avais dit à mon ex compagnon qui tentait de m’influencer : « je ne suis pas un poêle, mon corps n’est pas conçu pour avaler de la fumée! » C’était sortit naturellement, sans agressivité, sans être sur la défensive et ça n’a donc pas été une difficulté, une lutte de refuser.
Il va falloir que je reprenne les rênes de ma vie, que je ne laisse plus l’ego m’influencer.
Je choisis donc de mener ma vie selon mon désir de vivre à partir du cœur, libre de choisir tous mes gestes quotidiens.  
Une fois de plus, accepter ce que je suis, ne veux pas dire de subir la volonté de l’ego. Sans le rejeter, l’accuser ou le critiquer, je vais faire comme hier, me contenter de lui dire gentiment (ou pas) de se taire. 
Après tout, il n’est pas ce que je suis. Même s’il fait partie de moi, je ne suis pas obligée de le laisser dicter sa loi.
Non mais ! C’est qui le chef ici ! Il manque le ton aux mots, je rigole en disant cela mais je suis tout de même déterminée à ne plus me laisser manipuler. 


Patricia Ariel


C’était peut-être ça la leçon que mon âme est venue vivre dans cette incarnation, être manipulée par l’extérieur pour me rendre compte que je l’étais de l’intérieur et me libérer de cet esclavage !
Là où je me dis que l’ego est pervers, c’est que selon le vocabulaire que j’utilise, il va me susurrer que je suis dans le conflit, que je ne suis pas dans l’amour et la paix...
Quand je cogite sur l’acceptation, il vient ronronner des choses à mon oreille qui font que je n’arrive pas à prendre des décisions fermes et à m’y tenir.

Bon, 2014, même si la mode des bonnes résolutions m’a toujours gonflée, me voici prête à sortir du jeu de rôle vis-à-vis des personnages intérieurs. Après tout, je peux vivre sans ego, du moins sans être dirigée par lui.
Mon enfant intérieur est précieux mais l’ego, cet aspect de ma personnalité comme greffé, ne m’est d’aucune utilité.
Si je suis dans mon cœur, dans l’amour véritable de soi, je n’ai pas à être maltraitée par qui que ce soit, encore moins par un aspect intérieur qui prétend tout comprendre.
Si je considère ma constitution de base au niveau énergétique, selon les chakras, il y a un corps mental mais aucune place pour l’ego. Cette voix qui critique, accuse et juge, n’a plus à se faire entendre ! J’ai envie de dire allez hop, du balai !

Bon je vais aller me recoucher parce que même si je n’ai pas envie de dormir, six heures de sommeil par nuit, c’est un peu juste. Pareil, je ne sais pas ce qui me pousse à me lever !
L’exercice de revenir à mon corps physique hier, m’a aidée à distinguer les voix intérieures puis à déterminer leur origine. Alors pour aujourd’hui, même programme ! Le corps physique ne ment pas et lui au moins, est indispensable à mon existence !