Claudio Souza Pinto |
J’ai
passé une drôle de journée hier ! Il y a bien longtemps que je n’avais pas
ressassé à ce point. Je commence à me demander si je ne confonds pas un peu trop
le mental et l’ego. Je suis tellement à vouloir considérer tout ce qui est de
façon « amoureuse » que j’ai bien l’impression que je me laisse
berner, endormir par cet aspect de moi qui m’a semblé complètement étranger
hier. J’ai eu, comme ça m’arrive quelque fois, des chansons en tête qui
tournaient en boucle et je me suis fâchée deux ou trois fois contre cette voix
qui me soulait littéralement. Comme je ne veux pas être dans le conflit
intérieur, j’ai tendance à laisser faire cette voix qui par moment est un peu
trop envahissante. J’ai constaté qu’elle se calmait quand je lui ai demandé de
se taire. Puis je me suis dit que je pouvais, sans chercher à le tuer, au moins
ne pas le subir, ne pas le laisser s’imposer.
Depuis
que j’ai relu la 15ème leçon « l'Art de faire la paix spirituellement »,
il y a comme une tristesse interne, comme un blocage. J’ai bien senti que le fait
de lire que le mental ou l’ego ne pouvait pas comprendre les choses de l’esprit
avait provoqué le malaise. Les interactions avec des gens orgueilleux me
poussent à croire que cet effet miroir révèle ma vision de l’ego qui n’est pas
claire. Comme je suis à vouloir gagner une certaine estime de moi-même, j’ai l’impression
que cet aspect tente de m’embarquer sur une route qui n’est pas de l’amour de
soi mais plutôt de l’orgueil.
Je ne
veux pas entrer en guerre contre lui mais je sens que je vais devoir être ferme
et ne plus le laisser me dicter sa volonté. C’est un peu la même chose au
niveau de ma relation au monde. Si j’ai affaire à un pervers narcissique, je ne
vais pas le laisser me manipuler. Je vais m’en éloigner sans pour autant l'agresser, l’accuser
d’exister.
Il me semble que l’ego c’est à peu près le même genre de personnage.
Un aspect qui a une vision spéciale de la vie, qui agit selon la loi du plus
fort, à partir de la peur du manque et qui influence le mental au point de le
manipuler. C’est assez étrange comme sensation.
Quand j’étais
à l’église, j’avais une certaine facilité à prendre des décisions et à m’y
tenir. J’avais arrêté la drogue, la clope, simplement en le choisissant et en
priant quand je sentais que j’étais sur le point de trahir ma décision. Pour la
dépendance, j’ai tenté plusieurs fois de déterminer lequel de mes corps en
avait besoin, sans jamais arriver au bout de ma recherche. Quand il m’est
arrivé d’augmenter les doses, je décidais que je devais revenir à une certaine
quantité et je n’éprouvais pas trop de difficulté à le faire.
Ce n’est
pas encore très clair mais je vais devoir réviser mon point de vue concernant
cet aspect de la personnalité qui joue un peu trop les chefs. Tout comme je
choisis l’amour quand des pensées de peur arrivent, je peux très bien choisir
de ne pas écouter sa voix qui bien souvent se déguise en celle du cœur, de l’amour.
Je sens que j’ai affaire à « quelqu’un de rusé » et pour le moment je
vais me contenter d’apprendre à l’identifier pour ne pas me laisser embobiner.
Facebook "Amazing world on line" |
Hier
soir, j’ai vécu quelque chose de très spécial après être arrivée "par hasard" sur
des messages reçus en channeling. J’ai vibré en les lisant malgré que mes
contacts avec la personne qui les reçoit, aient été plutôt décevants et c’est
là que j’ai senti comme deux voix contradictoires à l’intérieur. D’un côté, je
me sens appelée à canaliser et de l’autre, je ressens une forte résistance.
Hier
soir, c’était flagrant ! Je commençais à pleurer, en pensant à cet appel
ressenti mais je n’arrivais pas à évacuer les larmes. Puis je me suis dit que
la résistance était peut-être celle de l’ego qui pour le coup serait détrôné de
sa position de chef.
Il y a
eu une période où je rêvais de capter des messages des maitres ascensionnés
puis à mesure que j’ai eu des contacts avec des médiums ou des channels, j’ai
tellement été déçue par leur comportement opposé au contenu des messages qu’il
transmettaient que j’ai préféré me tourner vers l’aspect psychologique,
énergétique de l’humain. Guérir d’abord le côté humain, libérer les peurs pour
y voir plus clair, me semblait être la priorité.
Comme je
suis convaincue que les situations que je vis sont le reflet de mes croyances
conscientes et inconscientes, je me dis que ces relations ont pu être vécues de
cette manière parce qu’en moi la résistance est assez forte. Il y a la peur
d’être manipulée par des esprits du bas astral puis de ne pas bien capter, de
trop filtrer ce que je peux recevoir. Comme si le fait de parler en mon seul nom,
me permettait de m’autoriser à risquer de dire des conneries, libérait de la
pression, de la peur de se planter. Le rôle de channel, c’est de transmettre
des messages de sagesse et il n’est pas question de transmettre quelque chose
de falsifié, de filtré par le mental, ça demande donc d’avoir épuré son canal. Chose
qui à priori ne me dérange pas puisque c’est ce que je fais quand je libère des
peurs et des fausses croyances.
A côté
de ça, j’ai des bouffées de chaleur depuis hier matin...des douleurs poignantes
au cœur qui ont été amplifiées quand je suis allée sur le site de la personne
qui canalise, avec qui je suis entrée en contact au printemps. Je suis restée
tellement hébétée par la façon dont ça s’est fini en queue de poisson, que je
garde encore un sentiment de rejet et même parfois de colère.
Selon ma
foi, et malgré que je pense que l’acceptation soit la solution, j’ai bien
l’impression que c’est mon ego qui fait barrage et brouille ma vision.
Parce
que finalement ce qui me bloque le plus c’est la peur de la manipulation mais
ce que je vis intérieurement au niveau des pensées, qui ne sont pas celles que
je décide d’émettre, ça ressemble aussi à de la manipulation.
Plusieurs choses
me viennent en ce moment, le fait que Jésus chassait les démons. D’un côté, je ne
veux pas amplifier la peur et la croyance à la puissance des forces obscures,
ni tomber dans la superstition et de l’autre je vois bien que ces pensées non
voulues, ne m’appartiennent pas. Plus je libère la peur, plus je guéri les
souffrances passées et plus je doute de l’ego. Non qu’il agisse par méchanceté
mais par peur.
Delamonica |
Si
j’aborde les choses sous un angle psychologique, humain, il est très sollicité,
quasiment le maitre des lieux mais s’il est question de recevoir des messages,
c'est-à-dire d’être un canal, un simple récepteur/émetteur, il n’a plus rien à
faire dans l’histoire.
Il
agirait, donc par peur d’être mis de côté. Mais je ne veux pas non plus exclure
une part de moi. Même si sa vision des choses est limitée, il m’a permis d’être
en vie jusqu’à aujourd’hui, il est mon lien avec le monde, les autres?
Je
n’arrête pas de bailler ! Comme des grandes prises d’oxygène,
inhabituelles. Je me demande s’il y a un lien entre les relations avec ma sœur,
celle avec le channel et ce que je viens de lire à propos de la fatigue
chronique selon Lise Bourbeau. Toute la journée a été faite de synchronicité
m’amenant à ces réflexions. Les vœux de ma sœur à 7h du matin, le fait qu’elle
ait senti que je mettais de la distance quand elle est venue, que je lui ai
expliqué que je guérissais l’enfant intérieur par rapport à notre relation
d’enfance, les messages sur lesquels je tombe...
On
dirait que tout se décoince mais pour le moment, ça reste flou. J’ai aussi
appelé ma présence christique à se manifester, appelé la source père mère
plusieurs fois, la protection contre les basses fréquences de l’extérieur, il
n’y a pas de hasard !
Les
pensées carrément négatives, de mauvaise foi, que j’ai eues tout au long de la
journée par rapport au gamin du quartier qui se comporte en petit dictateur, en
fils unique tout seul sur terre...Si quelqu’un d’extérieur avait prononcé mes
pensées, je me serais dit « mais quel con ! »
Puis au
niveau physique, il y a la nausée, le manque d’appétit, le sentiment d’isolement,
de lassitude...ça fait beaucoup...Les cachets qui ne m’apportent plus grand-chose...
Puis ma
peur de devenir orgueilleuse, trop perchée ou d’être dépossédée de mon mental,
de ma tête, n’est pas justifiée, des channels comme Pamela ne sont pas
stupides, ni imbus d’eux-mêmes. Avoir le canal purifié ne veut pas dire qu’on ne
comprenne pas ce qui est reçu, le mental est tout de même présent. En matière
de channeling, il n’y a pas de références à chercher. Juste un cœur sincère,
purifié de la peur et du manque d’amour de soi. Un amour de soi suffisamment
solide pour ne pas être dans les jeux de pouvoir, de domination ou de
manipulation...
Laissons
décanter tout ça.
Annelie Du Toit |
Les
aspects positifs; mon poignet désenfle, la relation à ma mère est enfin saine,
celle avec ma sœur s’améliore aussi. Parce que les restes du passé avec elle,
c’est une forme de rivalité vis-à-vis de mon père, puis un sentiment de
culpabilité à avoir de meilleurs résultats scolaires qu’elle, ce qui amplifiait
son agressivité et le fait que je ne voulais pas trop briller pour ne pas être
jalousée, maltraitée et exclue.
Quand
j’ai lu « fatigue chronique » sur une page facebook, qui d’ailleurs
aborde le féminin d’une façon complète et divine, j’ai réalisé que le
diagnostic me correspondait. Il est vrai que je me suis fait la réflexion il y
a peu que j’étais souvent fatiguée, que j’avais envie de dormir après manger
malgré que j’ai allégé mes menus. Il y a peut-être aussi la pré-ménopause qui
bouleverse le système endocrinien, les hormones...Je mets tous ces symptômes
sur le dos des cachets habituellement mais...
Puis
concernant l’acceptation, c’est une première étape qui permet de prendre du
recul pour voir la situation autrement et puis choisir ce que l’on veut. Un peu
comme quand j’ai décidé de diminuer la quantité de nourriture parce que le gras
sur les cuisses n’est pas nécessaire puis l’estomac digère mal ce qui est trop
lourd.
Au moment où je prends cette décision, je reçois un kilo de bons
chocolats et plein de sucrerie, (merci maman !) Mais je ne vais pas me
sentir obligée de manger du chocolat sous prétexte qu’on m’en a offert.
Il y a
ce que je décide pour mon bien-être, ce que les autres font et ça n’a pas à
m’influencer.
Pour la
dépendance, il est possible que ce soit mon ego qui veuille garder le contrôle au
travers les cachets puisqu’ils me coupent tout de même de mon ressenti.
Accepter, quand on ne sait pas faire autrement, oui, mais quand on a de bonnes raisons
de changer, quand ça n’est pas motivé par la peur, c’est le moment de franchir
le pas, de choisir.
Tout
comme j’ai choisi de vivre dans la paix, l’amour, je peux choisir de vivre dans
le respect de mon corps physique qui n’a pas besoin de produits chimiques, ni de
cigarette. C’est d’ailleurs comme ça que j’avais maintenu ma décision de ne
plus fumer de shit ; j’avais dit à mon ex compagnon qui tentait de m’influencer :
« je ne suis pas un poêle, mon corps n’est pas conçu pour avaler de la
fumée! » C’était sortit naturellement, sans agressivité, sans être sur la
défensive et ça n’a donc pas été une difficulté, une lutte de refuser.
Il va
falloir que je reprenne les rênes de ma vie, que je ne laisse plus l’ego m’influencer.
Je
choisis donc de mener ma vie selon mon désir de vivre à partir du cœur, libre
de choisir tous mes gestes quotidiens.
Une fois
de plus, accepter ce que je suis, ne veux pas dire de subir la volonté de l’ego.
Sans le rejeter, l’accuser ou le critiquer, je vais faire comme hier, me contenter
de lui dire gentiment (ou pas) de se taire.
Après tout, il n’est pas ce que je suis. Même
s’il fait partie de moi, je ne suis pas obligée de le laisser dicter sa loi.
Non mais !
C’est qui le chef ici ! Il manque le ton aux mots, je rigole en disant
cela mais je suis tout de même déterminée à ne plus me laisser manipuler.
Patricia Ariel |
C’était
peut-être ça la leçon que mon âme est venue vivre dans cette incarnation, être
manipulée par l’extérieur pour me rendre compte que je l’étais de l’intérieur
et me libérer de cet esclavage !
Là où je
me dis que l’ego est pervers, c’est que selon le vocabulaire que j’utilise, il
va me susurrer que je suis dans le conflit, que je ne suis pas dans l’amour et
la paix...
Quand je
cogite sur l’acceptation, il vient ronronner des choses à mon oreille qui font
que je n’arrive pas à prendre des décisions fermes et à m’y tenir.
Bon,
2014, même si la mode des bonnes résolutions m’a toujours gonflée, me voici prête
à sortir du jeu de rôle vis-à-vis des personnages intérieurs. Après tout, je
peux vivre sans ego, du moins sans être dirigée par lui.
Mon
enfant intérieur est précieux mais l’ego, cet aspect de ma personnalité comme
greffé, ne m’est d’aucune utilité.
Si je
suis dans mon cœur, dans l’amour véritable de soi, je n’ai pas à être
maltraitée par qui que ce soit, encore moins par un aspect intérieur qui
prétend tout comprendre.
Si je
considère ma constitution de base au niveau énergétique, selon les chakras, il
y a un corps mental mais aucune place pour l’ego. Cette voix qui critique,
accuse et juge, n’a plus à se faire entendre ! J’ai envie de dire allez
hop, du balai !
Bon je
vais aller me recoucher parce que même si je n’ai pas envie de dormir, six
heures de sommeil par nuit, c’est un peu juste. Pareil, je ne sais pas ce qui
me pousse à me lever !
L’exercice
de revenir à mon corps physique hier, m’a aidée à distinguer les voix intérieures
puis à déterminer leur origine. Alors pour aujourd’hui, même programme !
Le corps physique ne ment pas et lui au moins, est indispensable à mon
existence !