Disposée à être qui Je Suis

Malheureusement je ne connais pas le nom de l'artiste sur cette photo, trouvée sur Facebook "all photo"

J’ai une énorme détermination ! Une envie de laisser l’esprit, le divin, la présence, la source, dissoudre l’ego, comme jamais auparavant ! Tant que je ne comprenais pas qui était quoi, je tournais en rond, cherchant à être dans l’amour et ne sachant pas trop faire la différence entre le vrai du faux. J’ai toujours agi de bonne foi et c’est ce qui m’évite de culpabiliser ou de me dire que je ne suis pas à la hauteur. L’honnêteté vis-à-vis de soi est essentielle puisque beaucoup de pensées et de croyances sont inconscientes. Cependant, dans tout ce fourbi, il est possible de faire le tri et je pense que la première chose à éliminer de son mental, c’est la peur. Puis la culpabilité qui est aussi un énorme frein à la progression. Quand je parle de progression, j’entends par là, le processus de guérison qui consiste à se dépouiller de tout ce qui n’est pas réel, de tout ce qui appartient au passé, tout ce qui empêche la révélation de sa véritable nature. Bien que l’intellect puisse saisir certains concepts, il est incapable de comprendre l‘absolu, l’éternité, le divin. Il peut certes avoir une idée de ce qu’est la source père mère, comprendre les lois universelles, mais il a des limites. Peu importe puisqu’il ne représente pas ce que je suis en vérité mais seulement une part, un « outil » dont la fonction est spécifique et ça n’est qu’en étant au service du cœur qu’il peut être dans la vérité. Je copie colle la partie de la leçon de Jésus, via James Twyman, qui m’a bien fait cogiter et dont je commence à peine à comprendre le sens.

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...« Pourquoi est-ce si important de lâcher prise avant que votre mental et votre cœur puissent s’ouvrir complètement ?

La raison qui fait que vous semblez perdus est, que vous avez été bernés, vous croyez que vous ne pouvez pas trouver votre propre Lumière par vous-même, ou que seul votre mental est capable d’établir le chemin qui vous mènera à la maison.
Si c’était vrai, il y a longtemps que vous l’auriez fait.
 

Vous avez besoin d’aide.
 

L’éternité n’est encore rien d’autre qu’un concept dans votre mental, ce n’est pas une expérience.

Un concept est une croyance qui ne peut jamais être remplacée par la vérité.
La première chose à faire est de vous débarrasser complètement du concept et de réaliser que vous ne connaissez pas la voie à suivre.

L’on ne peut pas vous montrer où aller, ou comment procéder, jusqu’à ce que vous admettiez que vous ne savez pas.
Par la suite, le sentier s’illumine sous vos pieds, et la mémoire de votre maison vous revient.

L’énoncé « Je ne sais pas », est un signe de faiblesse ou d’échec pour votre égo.
 

En vérité, c’est le premier pas vers la sagesse, un pas qui vous place fermement sur le chemin de réalisation de votre illumination.

Il y a tellement d’aide qui vous est disponible, mais pas avant que vous ayez lâché prise et admis que par vous-même, vous avez échoué.

Ce n’est pas parce que Dieu veut vous ridiculiser, mais, parce que vous ne serez pas capable d’assimiler complètement la vérité jusqu’à ce que vous ayez réalisé que par vous-même, vous en êtes impuissants.

Embrasser le fait que vous ne connaissez pas le sentiment de l’illumination est la seule chose que le Saint Esprit a besoin, pour tout vous dévoiler.
Les objets dans la chambre, qui vous paraissaient noirs et menaçants, vous apparaissent maintenant tels qu’ils sont réellement, des projections inoffensives de votre mental endormi.

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Libérez-les et elles vont s’en aller, mais vous devez abandonner ce que vous pensiez qu’elles étaient, afin que la vérité puisse vous être dévoilée.

Le Mental ne peut rien connaître.
Ceci est réservé à votre âme.

Le mental présume et juge, et tous ses jugements sont basés sur ses expériences passées.
Et parce qu’il donne une telle importance au passé, il cherche à créer un futur, pareil comme le passé.
Ce faisant, il traîne ses connaissances limitées de toutes choses, qui sont comme un poids dans chaque expérience.

Le moment présent n’est jamais vu, car il n’est rien d’autre qu’un pont qui existe entre le passé et le futur, qui ne mérite à peu près aucune considération.
Le mental ne comprendra jamais que, demeurer un moment dans ce Saint Instant peut résoudre tous ses troubles.

Pour l’égo, c’est la chose la plus menaçante de tout l’univers, parce que cela signifie que vous devez admettre que vous n’avez jamais su où aller, quoi faire, ou jamais rien compris.

Vous admettez que vous êtes aussi dépendants qu’un enfant.

Pour l’égo, cela veut dire que vous avez échoué et que vous ne méritez rien.

En réalité, cela veut dire que vous êtes très près de votre plus grand succès.

Laissez aller le passé et ne vous préoccupez pas du futur, alors le moment présent apparaîtra devant vous comme un phare de lumière vous menant à l’endroit que vous n’avez jamais quitté, sauf dans votre imagination.
Demeurez un moment dans l’expérience du « Je ne sais pas ».

Laissez-la vous envelopper comme une couverture douillette, qui vous libère de tous les pièges vides de ce monde.
Cette expérience peut vous sauver, à condition que vous la lui permettiez.
Il n’y a rien à craindre quand le lâcher prise peut vous donner tout ce que vous désirez.
Vous n’accepterez plus rien de temporaire.

L’abandon complet de l’égo est la seule chose qui vous mènera à l’endroit où vous voulez réellement aller »...

Jésus transmis par James Twyman

Extrait de la leçon 15 du cours "L'Art de faire la paix spirituellement"

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J’ai prononcé quelques fois cette phrase : "Je ne sais pas". Et à force de la laisser infuser, elle a fait son chemin et je suis maintenant bien déterminée à faire ce que j’ai jamais réalisé auparavant, me fixer des objectifs clairs et précis pour l’année qui vient. En astrologie chinoise, c’est l’année du cheval. Ses qualités, la liberté, la fierté d’être, sa façon de galoper, d’embrasser la vie...Je sens que ça va déménager !

J’ai trop passé de temps à tergiverser, à me demander ce que je devais faire, si c’était approprié de vouloir agir par la force de volonté...

Il ne s’agit pas de forcer mais de choisir.

Maintenant que je sais que c’est seulement l’ego qui me maintient dans la dépendance aux cachets, je peux agir en refusant les idées qui seront opposées à ce désir sans me dire que c’est peut-être mon enfant intérieur qui a besoin d’une carapace protectrice, ou mon corps physique qui est en manque. Il y a effectivement une dépendance physique mais elle ne dure pas, c’est une question de quelques jours pour que le laboratoire chimique interne redevienne opérationnel. Le plus difficile, ce sont les pensées de peur, de doute, de manque d‘amour, de confiance en soi et les émotions qui les accompagnent. Comme j’ai appris à les gérer, à les accueillir et à les libérer, je pense avoir la technique pour réussir.

Puis au niveau des pensées, dès que j’entends quelque chose comme : « il faut accepter ce qui est »... je peux me dire que l’ego tente de me berner. Parce que la seule chose à accepter, c’est d’être ce que je suis, naturellement. Je ne suis pas née avec un besoin de produit toxiques. Ce geste a pallié l’inconfort, l’ignorance mais maintenant, je sais ce qui a provoqué ce comportement.

Je vais y aller en me fiant au ressenti physique, en essayant d’accueillir au mieux les émotions, en renouvelant continuellement mon désir de vivre dans la paix, l’amour véritable de soi, la liberté en rendant à l’ego ses propres pensées.

Ce n’est pas la première fois que je prends une telle décision mais comme l’enfant intérieur manifestait encore beaucoup de souffrance, je n’arrivais pas bien à faire la part des choses. Je ne vais pas non plus diaboliser l’ego, le tuer mais juste ne plus me fier à ses remarques, commentaires, ne plus m’identifier à sa voix. Je pense être capable de déterminer quand c’est lui qui s’exprime. Il me suffit de garder mon objectif de libération en tête et de mettre de côté tout ce qui s’y oppose. 

Je ne suis pas certaine d’y arriver mais je me sens capable de le faire. Puis maintenant que je suis convaincue que mon âme, ma présence divine, la source et les entités de lumière me soutiennent, je fonce ! Puisque j’ai constaté mon pouvoir de création et que mon quotidien s’améliore de jours en jours, comme l’enfant intérieur me fait confiance et que j’arrive à prendre soin de lui, c’est le moment d’oser être moi-même. Je sais aussi que des voix extérieures peuvent se manifester comme l’écho de mes propres résistances, mes peurs, mais la protection par la lumière dorée et l’amour est efficace, ça devrait le faire. Comme ce qui avant constituait une protection, devient un lourd handicap, au niveau psychologique et physique ; les inconvénients sont plus importants que les avantages, il ne devrait pas y avoir trop de résistance au niveau du mental et du corps physique. Puis je sais lire ses messages, décrypter les symptômes, enfin j’ai le livre de Lise Bourbeau pour m’y aider.

Des pensées du genre ; "tu l’as déjà dit"..."encore un élan qui va tenir deux jours"..."ça n’est pas la première fois que tu as des bonnes intentions"...Le genre de réflexions qu’on fait aux alcooliques qui promettent de ne plus boire. 

La différence, c’est que je ne me promets rien. 

Je veux tenter l’expérience de la délivrance. Je ne fonde pas tous mes espoirs sur ce sevrage puisque les peurs que cachent les cachets apparaitront au fur et à mesure. De plus, la liberté totale n'appartient pas à ce plan, à cette dimension, seule la conscience peut être libre. Comme je sais que la peur est une illusion, qu’elle nait de l’ignorance, de l’inconscience et que je suis avant tout pure conscience, en faisant appel à ce que je suis vraiment et en activant l’amour de soi par la tendresse, l’accueil des émotions et la confiance au divin, en la vie, je ne peux pas échouer ou encore souffrir d'un éventuel échec. Donc, il n’y a aucune pression.

Juste une puissante envie de savoir ce que je suis en vérité, plus seulement par le cœur, l’âme, le mental, mais par la vibration de toutes mes cellules, de tous mes corps, de tous mes cœurs. Une envie de fusion avec le christ intérieur, de vivre à chaque instant cette communion. Ce que je ressens un peu au réveil et qui s’estompe à mesure que les cachets font leur effet. Et qui revient dans la soirée quand les hormones synthétiques sont évaporées.

Maintenant, la seule peur réelle qui peut émerger est celle de l’inconnu mais comme j’ai déjà eu quelques brefs aperçus de l’effet de la connexion à la présence, à l’essence, ça devrait rassurer le mental.  Cette fois-ci, la mémoire peut être utile !

Puis en envisageant ce parcours comme un jeu de piste où je peux trouver autant de trésors que de pièges, les énergies de légèreté, le soutien de l’enfant intérieur et ses qualités naturelles seront très utile.

08 :08, je vais m’allonger, me relaxer, la tête bien en place et le cœur rayonnant.