Facebook Erkan Torun
A mesure que je lis le livre de Véronique Baudoux,
"Divine Sexualité", je me promène sur son site et j’ai envie ce matin, de
partager ce texte qui est tout à fait en accord avec ce que j’intègre depuis
quelques temps ; l’acceptation de tout ce que je suis et de tout ce qui
est. C’est un « concept » qui se répand de plus en plus mais qui
n'est pas facile à mettre en pratique tant il est révolutionnaire. Il soulève de nombreuses questions, révèle des bocages, des blessures, des
croyances fausses, pourtant nourries depuis des siècles. Les proverbes et
dictons, les expressions telles que "gagner sa vie à la sueur de son front", "défendre son bifteck", sont légions et ce genre de phrases répétées comme des mantras, des
vérités absolues validées par l’ensemble de la société, relayées par les médias,
pour la plus grande joie des gens de pouvoirs, nous maintiennent dans un état
de lutte permanente où la vie est envisagée comme une compétition et notre
environnement comme un ennemi. On nous dit que l’homme est foncièrement mauvais
que la loi du plus fort prévaut et que la nature est cruelle, sans pitié. Depuis
la naissance, on nous pousse à croire qu’il faut mériter d’exister, gagner sa
vie, que le bonheur s’obtient aux prix de nombreux efforts et que le
sacrifice est héroïque. Le décor est planté pour faire de chaque humain une
machine à détruire tout sur son passage afin de se faire une place au soleil. Nous
devons être compétitif, avoir de la rigueur, des exigences de perfection, de
réussite, qui finissent par nous rendre insensible à notre propre intuition,
notre vraie nature et nous devenons notre ennemi numéro un, à force de
critiques, de jugement et de dévalorisation. Au nom de qui, de quoi?...Sommes nous condamnés à mériter d'être aimables...
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Soyez heureux en cultivant l’art de l’imperfection
Lorsque
le thème « L’éloge de l’imperfection » a été proposé pour le festival
des blogs du mois d’août, un extrait de livre m’est immédiatement venu en tête…
Cet
extrait, lu il y a déjà bien des années, a été (et est certainement toujours)
pour moi, une de ces citations qui bousculent les conceptions et transforment
la vie.
Il est
issu du livre : « L’amitié avec Dieu ».
Je ne
vais pas, dans cet article-ci, reprendre toutes les précautions oratoires destinées
à ménager ceux des lecteurs qui font une allergie épidermique instantanée
lorsqu’ils entendent (ou lisent) le mot « Dieu »…
Parce
que j’ai déjà pris toutes ces précautions dans l’article qui évoque le premier
tome de la trilogie « Conversations avec Dieu »*.
Si vous
faites partie de ces allergiques convaincus, sachez simplement que je respecte
d’autant plus votre rejet du concept de Dieu que je me suis moi-même longtemps
opposée à la vision qui m’en était proposée. (En fait, jusqu’à ce que je lise
cette trilogie et les ouvrages suivants).
Mais
revenons-en à cette fameuse citation transformatrice et au thème de ce
festival…
T’est-t-il
jamais arrivé, en entendant des enfants chanter, de trouver la chanson belle
même si la moitié des notes étaient fausses ?
Si un
enfant chante faux, lui demandes-tu de se taire ?
Est-ce
ainsi que tu crois l’encourager à aimer la musique, ou à s’aimer ?
Ou
l’inspires-tu à atteindre des niveaux encore plus élevés en l’incitant à
continuer à chanter ?
Vous
êtes mes enfants. Je vous écoute chanter et je trouve cela beau.
Il n’y a
pas de « fausses notes » quand vous chantez. il n’y a que toi, mon
enfant, qui chantes de tout ton cœur, en essayant de trouver la bonne note.
Si je ne
voyais pas la beauté en cela, je n’aurais pas d’âme.
L’âme
est ce qui voit la beauté même quand le mental la nie.
Je
pourrais presque m’arrêter ici tellement la citation est suffisante pour
illustrer ce thème de l’éloge de l’imperfection…
Mais
alors, je n’aurais pas atteint les 500 mots indispensables pour être
acceptée dans le festival
Allons
donc ensemble un peu plus loin…
Et,
vraiment, si le mot « Dieu » vous donne encore une crise d’urticaire,
remplacez-le et imaginez, tout simplement, que vous vous placez dans
cette position de vous écouter vous-même chanter et de trouver cela beau.
Parce
que, finalement, votre juge le plus critique, le plus négatif, le plus
impitoyable : c’est VOUS !
Et avant
même de vous interroger sur le jugement que les autres (ou Dieu) vont porter
sur vous et sur vos actions, il est certainement intéressant de vous interroger
sur le jugement que vous portez sur vous-même et sur vos prétendues
imperfections.
Vous
sentez-vous capable de vous observer agir et de penser que ce que vous faites
est beau, malgré vos fausses notes ?
Laissez
vous votre âme voir la beauté que votre mental nie ? (on pourrait dire aussi
vos croyances, vos blessures, vos principes…)
Je
serais prête à parier que non…
Et
j’avoue que c’est encore parfois (souvent) mon cas aussi…
Mais
lorsque j’ai lu cet extrait, j’ai senti un déclic se faire en profondeur… Je
l’ai d’ailleurs immédiatement relu 4 ou 5 fois…
Ma
conception du sens de la vie a fait un virage à 180 degrés…
Et si la
vie n’était qu’un jeu ?
Jusque
là, je concevais la vie comme étant sérieuse, importante… J’avais baigné dans
la chanson : « La vie est une lutte… Il faut se battre pour réussir… On
n’est pas là pour s’amuser… »
Et
puisque la vie est importante, il faut faire les choses à la perfection pour
que tout se passe bien.
Après ma
lecture, je me suis demandé qui avait décidé que la vie était sérieuse ?
Et si
c’était faux ?
Et si la
vie était un jeu dans lequel nous sommes venus faire des expériences et
apprendre à créer ?
Et si la
perfection que nous cherchons à atteindre ne nous amenait finalement que
frustration et manque d’amour pour nous-mêmes ?
Et si
cultiver l’art de l’imperfection (nos imperfections et celles des autres) était
la seule voie qui nous permette d’être heureux et de savourer pleinement
ce JEU de la vie ?
Comme
des enfants qui construisent des châteaux dans le bac à sable, comme des enfants
qui jouent avec de la pâte à modeler, nous pouvons tester, nous tromper,
essayer, recommencer…
En nous
amusant de nos erreurs, en savourant nos réussites, en nous autorisant à être
fiers de nos constructions, même quand elles sont imparfaites…
Sentez-vous
comme le fait d’envisager les choses à la lumière de cette nouvelle perspective
vous apporte du soulagement, de la légèreté et de la joie ?
À chaque
fois que je me surprends encore à m’inquiéter par rapport à une situation ou à
un obstacle, je me pose cette question :
« Et
si ce n’était pas grave ? Et si ce n’était qu’un jeu ? Et si j’avais le droit à
l’imperfection ? »
Immédiatement,
la pression diminue et je cesse de projeter le scénario catastrophe…
Mon
humeur devient plus joyeuse et je retrouve le plaisir d’expérimenter.
Cela ne
signifie pas faire les choses en dilettantes, sans motivation ni désir de faire
les choses correctement…
Cela
signifie de ne plus me laisser « plomber » par la gravité et la
lourdeur de l’enjeu.
Et de me
reconnecter à l’énergie de la passion plutôt qu’à celle de la « peur de ne
pas être à la hauteur »
Je peux
alors à nouveau mettre tout mon cœur dans le projet et donner le meilleur de
moi-même, malgré toutes les imperfections…
Même si
c’est parfois difficile, je vous invite à essayer d’adopter cette perspective,
ne fût-ce qu’une seule fois, juste pour voir…
Dans une
situation qui vous semble tellement importante qu’elle pourrait vous
empêcher de dormir…
Considérez
cette situation comme un jeu dans lequel vous allez expérimenter, tester vos
capacités de création, évaluer les résultats sans aucun enjeu…
Et
regardez-vous avec ces yeux de l’âme qui voient la beauté du chant malgré les
fausses notes…
Je suis
certaine que, comme moi, vous allez rapidement devenir « accro » au
jeu de la vie.
Dr Véronique Baudoux:
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Redevenir un enfant, retrouver sa véritable nature, agir à partir du cœur, écouter ses envies, honorer tout son être, ses rêves...voilà le programme que je me suis fixé depuis quelques temps et qui porte déjà ses fruits.
Lâcher prise, se dépouiller des conditionnements, libérer la peur, ouvrir son cœur, amène à vivre chaque instant dans la paix, la joie subtile qui nait du sentiment d'être en accord avec soi-même, intègre, entier, singulier.
Une nouvelle vie, une renaissance, une personnalité complète et unique apparait alors, qui ne dépend plus des autres, des circonstances extérieures pour exister, puisque l'auto validation remplace l'auto critique.
*Condensé de "conversation avec Dieu" de Neal Donald Walsch, un livre audio de 42mn
Il est intéressant de lire l'intégralité des conversations, qui ne sont plus disponibles sur Youtube mais que vous pouvez vous procurer à moindre coût puisqu'ils existent en format de poche.