Facebook "Jorge Lomar en français" |
Si vous
me lisez depuis quelques pages, vous aurez constaté que j’accorde de l’importance
à la simplicité, l’authenticité, la pureté*, qui sont très souvent les critères
qui me permettent de valider ce que je peux lire ou entendre, que ça vienne de l'intérieur ou de l'extérieur. L’humain est
constitué d’une part individuelle, l’ego qui lui permet de se définir, de faire
des choix, d’agir à partir de son vécu, de ses croyances et ce sont elles qui
détermineront ses actes au quotidien. Chacun est doté d’un corps énergétique, d’un
corps émotionnel et d’un corps mental qui peuvent fonctionner sans être connecté
au cœur. L’ego sans le cœur, amène l’individu à agir par instinct de survie, en
se protégeant des souffrances. Il pense que le monde qui l’entoure constitue un
danger dont il doit se préserver et sera en permanence sur la défensive afin de
ne pas être déstabilisé. Il évaluera son environnement selon des critères de
bien ou de mal, afin de se situer et passera son temps à juger les autres et à
se juger lui-même. Son assurance sera déterminée par sa force de persuasion, sa
capacité à convaincre son entourage qu’il a toujours raison. L’estime de soi se
basera sur ses valeurs, sur la reconnaissance extérieure. Tous ses comportements seront inscrits dans le triangle
émotionnel puisqu’il passera son temps à se situer dans un des trois rôles que sont ; la victime,
le sauveur et le persécuteur ou bourreau. Il ne supportera pas d’être contredit
et tous ceux qui auront un avis contraire au sien seront considérés comme des
persécuteurs.
Facebook "Erkan Torun" |
Chaque fois qu’on accuse, on devient le persécuteur de celui qu’on
juge et on se positionne en victime. Chaque fois qu’on s’imagine être
persécuté, on nie son propre pouvoir de choisir, sa capacité de discernement
qui est faussée, si elle est issue seulement du mental. On sera dans l’attente d’être
approuvé, le besoin d’être reconnu et on se trouvera ainsi fragilisé par le regard
extérieur, dépendant des autres pour agir et choisir.
Lorsqu’on
comprend que nous sommes littéralement le créateur de notre vie, que nous la modelons
selon nos croyances, nos pensées, nous pouvons alors devenir responsables de
nous-mêmes. Nous comprenons que nos émotions sont créées par nos pensées, nos
croyances et qu’elles génèrent des comportements inconscients basés sur l’instinct
de survie.
En
acceptant ce fait, nous pouvons alors nous tourner vers l’intérieur et en
commençant par s’aimer vraiment, en cessant tout jugement envers soi-même, nous
commençons à entrer en contact avec notre cœur. L’énergie d’amour qui circule
alors librement, nous permet de sentir la présence de notre âme, du divin en
nous. L’étape du pardon aux autres et à soi-même est primordiale afin de
retrouver sa vraie nature, parce que nous décidons alors de sortir de ce
triangle infernal qui nous coupe de notre essence vitale, de notre cœur.
Tant que
nous accusons l’autre de notre mal-être, nous reconnaissons notre impuissance,
notre incapacité à agir sur notre vie. Nous maintenons vivante la croyance d’être
victime et chercherons éternellement réparation, un sauveur, quelqu’un qui
prendra nos souffrances en charge. Le problème c’est que toute personne qui se
positionne en sauveur, agit afin de ne pas sentir la souffrance que la victime
réveille en lui-même.
Personne n’a le pouvoir de choisir pour nous-même, de
nous extraire du positionnement de victime. Le sauveur au contraire, nous
maintiendra dans cette état, pensant nous aider.
Quand on
accepte de devenir responsable de soi, on se tourne alors à l’intérieur pour
prendre en charge ses émotions, c’est ainsi qu’on se rend compte que nos
émotions une fois accueillies sans jugement, se transforment. Elles ne se
transforment pas réellement mais comme plus rien en nous, ne créé de barrage, l’énergie
de la source peut alors circuler librement. Le sentiment de soulagement, les
sensations agréables qui sont alors vécues, nous libèrent et nous donne le
sentiment d’être puissant, de pouvoir agir sur notre propre monde, de pouvoir
élever notre fréquence vibratoire.
Le cœur qui s’ouvre éclaire alors la vision
et le divin est reconnu dans la capacité de gérer nos émotions et nos pensées
tout comme dans les sensations. Une impression de grandeur, de pouvoir, puisque
la source qui s’écoule en nous élève automatiquement notre fréquence
vibratoire, est alors ressentie.
Quand on
associe le cœur à l’ego, ce couple devient capable de gérer tout ce que
la vie nous offre, de façon responsable. Nous pouvons revenir au centre de nous
même afin de voir les choses avec neutralité et prendre tout de suite en charge
les émotions suscitées, afin de ne pas retomber dans la victimisation, l’accusation,
la déresponsabilisation.
Facebook auteur inconnu |
On peut
être sûr que dès que nous jugeons quelqu’un, une situation, nous ne sommes plus
dans notre plein pouvoir, dans notre cœur, nous nous identifions à nos
émotions et entrons dans le triangle des jeux de rôles.
Devenir
conscient de ce processus ne doit pas amener de culpabilité sinon, on retombe
dans le même piège, mais simplement constater comment nous pouvons vite
basculer dans l’inconscience, l’irresponsabilité permet de revenir au centre de
soi-même.
J’insiste
beaucoup sur la nécessité de prendre en charge ses propres émotions parce que
la libération, l’autonomie et le bonheur en dépendent totalement. Même si c’est
difficile de sortir des rôles, en commençant par libérer le mental des fausses
croyances puis en s’exerçant régulièrement à accueillir une émotion, peu à peu
nous nous libérons des schémas inconscients, automatiques.
Chaque fois que nous
agissons ainsi, nous devenons plus forts, plus entier, plus conscient de nos
aspects divins puisque l’énergie qui circule nous permet de sentir ces
bienfaits de l’intérieur. La joie, le sentiment de s’alléger, de se libérer de
ses chaînes, de la peur, du déni de soi, sont autant de bénéfices qui peuvent être
palpables et qui encouragent à continuer sur ce chemin. La vie même nous montre
que nous créons alors des situations beaucoup plus agréables, alignées sur
notre nouveau mode de fonctionnement basé sur l'amour de soi et d toute vie.
Quand on
sent l’amour divin en soi, on comprend qu’il est inutile et vain de le chercher
à l’extérieur, que notre autonomie est là, au beau milieu de notre corps
physique.
J’ai
publié quelques messages du médium Daniel Miron, qui canalise les entités de
lumière. Il a moins de succès que tout ceux qui savent valoriser leur image en
usant de stratégie de communication, mais la valeur des messages qu’il reçoit
est indéniable. J’ai beaucoup plus de facilité à croire quelqu’un qui est
humble, en son cœur, qui ne cherche pas à flatter, à séduire par un langage
sophistiqué, qui sait être un véritable canal, une bouche qui laisse le cœur s’exprimer.
Quand le
cœur s’exprime il utilise un langage accessible aux enfants, à tous les
humains, il ne cherche pas à se valoriser. Une personne qui est dans son cœur,
n’a rien à prouver, elle se contente d’être elle-même, ni plus, ni moins.
Puis
elle fera en sorte de donner des clefs de compréhension, de guérison, des
moyens concrets qui permettent de changer par nous-même, d'être plus autonome.
L’incarnation
est un choix de notre âme où la conscience du divin en soi, permet de vivre sur
terre, dans des conditions différentes, de sortir des schémas de souffrance, de
retrouver sa capacité d’aimer, d’exprimer ce que nous sommes en vérité; amour et lumière. Connaître
le divin en soi nous amène naturellement à devenir responsable et à pouvoir
aimer l’autre de la même façon que l’on s’aime. Mais il nous faut d’abord vivre
cette relation d’amour avec nous-même pour pouvoir la vivre avec les autres. La connaissance de nos origines, l'éveil à sa vraie nature doit amener à s'incarner en totalité et non à fuir cette vie.
Facebook "Erkan Torun" |
On pense
souvent à tort que celui qui est lui-même, qui ose exprimer ce qu’il pense, n’est
pas spirituel mais quelqu’un d’entier ne mâche pas ses mots. On peut exprimer
son opinion sans avoir besoin de juger ou d’accuser l’autre puisque lorsqu’on
est dans l’amour vrai de soi, on n’attend plus rien de l’extérieur.
Être dans son cœur ne veut pas dire qu’il faille se taire tant qu’on ne devient pas
le persécuteur, l’accusateur, on peut tout à fait exprimer ce que l’on ressent,
ce que l’on pense, partager son expérience, son vécu. Mais à ce moment là, on ne
le fait plus pour être approuvé mais parce qu’on a envie de voir les autres s’éveiller
à leur vraie nature, retrouver leur pouvoir de se libérer de la souffrance, celui d’aimer, de créer sa vie en conscience.
Mais
pour ce faire, il est important de connaître comment nous fonctionnons, ce que
nous sommes vraiment et comment nous pouvons sortir des schémas inconscients. Dès
que nous devenons conscients, nous incarnons notre propre lumière et retrouvons
notre plein potentiel.
S’entendre
dire que lorsque nous croyons être victime des autres, c’est un leurre, n’est
pas toujours agréable mais quand on comprend que ça nous maintient dans l’inconscience,
dans la souffrance, et que si on veut réellement en sortir, il nous faut
devenir conscient, on accepte de réviser son mode de croyances.
Ce n’est
pas facile d’expliquer que nous sommes créateurs de nos propres souffrances
parce que les réactions émotionnelles sont violentes mais il est clair que même
si nous avons subi une injustice, nous ne pouvons pas changer les faits. Nous
pouvons cependant cesser de nourrir l’état de victime en acceptant de changer
notre réaction aux événements passés.
Mais je
le répète, il est indispensable de ne pas se juger, de ne pas juger l’autre non
plus, mais de voir les choses avec neutralité pour décrypter les mécanismes qui
se mettent automatiquement en place.
Je
reçois la newsletter de Daniel Miron et en la lisant je suis arrivée sur ces
quelques vidéos qui décrivent parfaitement ce triangle émotionnel.
Le
triangle émotionnel;
Les entités de lumière via Daniel Miron
Partie1 : la
victime
(8mn)
Partie
2: le sauveur ; petite erreur à toute la fin ;
« certainement que le sauveur aura du mal à regarder ce qui aura été
réveillé en lui par le récit de la victime » et non du sauveur.
(8mn)
Partie 3 :
le
persécuteur
(8mn)
Partie 4 : Sortir du triangle émotionnel
(8mn)
Une
douleur au thorax, dans la région du cœur m’a amenée à parler au divin intérieur
et à lui demander de se manifester, à se montrer à mes yeux, ou à mon troisième œil, puis j’ai entendu ça :
"Il
suffit que tu te regardes dans la glace puisque en vérité nous ne sommes pas
séparés. Au niveau plus subtile, nous sommes un regroupement d’âme « branchées »
sur la même fréquence, rassemblées par affinités, plus en amont, nous sommes
unis avec la source, par essence mais l’individu, ce qui nous distingue les uns
des autres, c’est l’âme et la personnalité humaine. Ce n’est que dans cette
dimension que nous sommes séparés, en apparence. Au niveau de l’âme nous sommes
individualisés mais conscients d’être interconnectés. Quand tu retrouves ta
vraie nature, tu retrouves aussi cette connaissance de l’âme".
Chaque fois, je me dis que je n’ai pas besoin
d’en savoir plus. Tant que je n’intègre pas ce que je suis en totalité, que je
n’accueille pas tous les aspects de ma personnalité, que je continue de juger
en terme de bien et de mal, je reste
dépendante de l’inconscient, je me ferme au pouvoir de mon cœur.
Vivre à
partir du cœur me suffit pour le moment, quand je ne serais plus du tout dans
le jugement, ma conscience s’élargira et je recevrai ce qui me permettra de m’élever
encore plus, de réaliser le potentiel de mes corps subtils reliés aux chakras
du haut.
Quel besoin d’avoir des visions, si je ne sais pas me regarder de l’intérieur
avec le cœur, de façon à avoir une connaissance claire de qui je suis ? Le doute n'est plus en moi, il n'est donc pas utile que je voie qui je suis dans les dimensions plus subtiles. Les couleurs perçues lors des méditations suffisent puisqu'elles sont l'expression du divin. Ce que je crois être un personnage lumineux, le divin intérieur, est une essence, un composé d'énergie et ça n'est que dans cette incarnation que celle-ci se manifeste dans une forme limitée.
Quel
nécessité de communiquer par télépathie si je ne sais pas exprimer l’amour
envers moi-même et envers l’autre, à travers les moyens qui me sont donnés ici et maintenant, par mes paroles, mes gestes ?
Je sais
que je communique avec mon âme, ma présence divine et ça me suffit pour trouver
l’harmonie intérieure. Pour changer ma vie, la rendre plus joyeuse, acquérir l’autonomie
à tous les niveaux, qui permet d’être dans l’interaction sans attentes, le
libre échange, la paix en soi et avec le monde.
Harmoniser
tout ce que je suis est le seul objectif de cette vie afin de vivre dans l’amour
et la lumière, d’exprimer ma vraie nature au travers de ce corps physique. Le
jour de ma mort, je retournerais dans les sphères de l’âme, de la conscience
pure et je ne suis pas pressée qu’il arrive. Beaucoup d’entités non incarnées, aimeraient
être à ma place, pouvoir amener l’amour et la lumière de la source, dans la
matérialité, subtiliser la matière, jouer avec les énergies, choisir celle que je veux porter, alors je tiens à
honorer ce choix de l’âme, maintenant reconnu par ma personnalité humaine, en étant simplement vivante, responsable de ce que je suis et de ce que je vis.
*La pureté, selon ma foi, n'a rien à voir avec la notion de jugement bien et mal mais définit la faculté de voir à partir du cœur, de cesser tout jugement, critique ou accusation envers soi et les autres.