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Aucune couleur de peau, aucune action, aucun n’importe quoi ne vaut que vous vous altériez, que vous vous soustrayez de l’état de Dieu, d’Être. Tout entité quelle qu’elle soit, quelle que soit son expression, aimez-les en vertu du Dieu en eux qui leur permet d’être tels qu’ils sont. Du seul fait qu’ils existent, ils méritent d’être aimés. Le fait qu’ils existent vaut plus que n’importe lequel de leurs actes. Aimez-les parce qu’ils sont, car tant qu’ils seront vous pouvez être assurés que vous serez également. Si vous les aimez faisant fi de qui ils sont et laissant votre amour être, tout simplement, alors vous serez constamment pur en votre être.
Quel est le moyen le plus simple d’ôter les jugements de vos mécanismes de pensée ? Prendre conscience de vos sentiments et des pensées responsables de leur existence. Le simple fait d’en avoir conscience vous apprendra à être plus affiné dans votre manière de penser.
Lorsque vous vous sentez malheureux, tristes, en colère, emplis de peur, pressé, séparé – ou tout autre sentiment qui vous est désagréable examinez la manière dont vous pensez. Vous ne tarderez pas à remarquer le lien entre vos pensées altérées – jugements portés sur vous-même ou les autres, perspectives fragmentaires de la vie et ces émotions déplaisantes. Et bientôt, quand vous serez lassés de ces sentiments, vous commencerez à affiner votre manière de pensée et à abandonner les jugements qui vous tiennent séparés de la vie.
Alors que vous vous permettrez de faire l’expérience de pensées de plus en plus illimitées en votre être, vous commencerez aussi à remarquer qu’il existe un lien entre vos pensées illimitées et les sentiments de paix, de joie, d’harmonie et de légèreté corporelle. Et n’allez jamais vous juger pour les jugements que vous avez portés. Soyez indulgents envers vous et laissez simplement la conscience de vos pensées et de vos sentiments vous enseigner. Je peux vous assurer qu’elle le fera.
De tous les mots qui aient jamais créés, il en existe un qui convient admirablement à ces enseignements, le mot ” être “. Être.
Que signifie-t-il ? Il signifie vous permettre d’être, de quelque manière que ce soit, et de vous aimer totalement en cette manière d’être. Ressentir tout sentiment qui puisse se faire jour en vous et vivre cette émotion. Être, c’est vivre totalement dans le moment présent parce que vous savez que seul le Présent existe. Faire tout ce que vous avez envie de faire, c’est-à-dire vivre l’aventure à laquelle vous convie votre âme.
Pourquoi être ? Lorsque vous vivez de cette manière, vous ne vous jugez pas ni ne jugez les autres, ni aucune des pensées qui surviennent en votre esprit.
Alors n’existent ni juste ni faux, ni possible ni impossible, ni parfait ni imparfait, ni positif ni négatif.
L’illusion du temps disparaît qui vous empêche de ressentir et de savourer la beauté de l’instant. Lorsque vous vivez en état d’être, seuls existent l’Être de la vie et la perpétuité du Présent.
Lorsque vous êtes, vos pensées ne traînent plus ni dans le passé ni dans le futur, à se préoccuper de culpabilité et de remords, de devoirs et d’obligations. Dans l’être, vous ne vous attachez à aucune vérité en particulier mais vous êtes le réviseur de toutes vérités.
Vous voyez toutes vérités comme Étant et vous permettez de les examiner toutes afin de déterminer si elles sont appropriées à votre état d’être. Lorsque vous vivez ainsi, vous examinez toutes les pensées qui se présentent à vous et, par l’intermédiaire de votre cerveau, celles-ci sont comprises par votre corps en tant que sentiments ; ceci donne naissance à plus de connaissance, plus de pensée, plus d’Être.
Lorsque vous êtes, simplement, vous êtes alignés avec l’Être de toutes choses. Étant ainsi alignés, vous pouvez avoir tout objet de votre désir, et, pour ce faire, il vous suffit d’être. Le Dieu de votre être attirera à vous toute chose dont vous avez la pensée, toute chose que vous désirez, immanquablement. Ceux qui s’occupent d’essayer d’effectuer selon tous les principes extérieurs bafouent quelque peu le principe intérieur. Si vous êtes, vous avez déjà et vous êtes tout.
Lorsque vous êtes, simplement, et vous permettez de capter toutes pensées, alors vous pouvez entendre la voix de Dieu. Alors, tout ce que vous avez toujours voulu connaître, vous pouvez le connaître en un clin d’œil. En ne jugeant pas vos pensées, les laissant se manifester comme émotion en votre âme, vous vivez comme un Dieu illimité, du seul fait que vous êtes ouvert à l’être et à tout ce qui est. Vous devenez alors le pur canal de votre propre divinité et vous vous rapprochez de la pure simplicité de l’esprit de Dieu.
Extrait du livre "Ramtha, Le livre blanc" traduit par Chantal Lafont Chapitre 19 – Ouvrir son esprit, Editions AdA Inc. Varennes (Québec)
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