lundi 2 décembre 2013

Relativité


Josephine Wall


La nuit d’avant-hier m’a laissé un goût amer. En effet les souvenirs du rêve au moment de mon réveil à 1h30, m’ont fait craindre de me recoucher. J’ai constaté depuis un certain temps déjà, que je « bougeais » la nuit, que je voyageais ou que je revivais certaines scènes coincées dans l’inconscient pour les réactualiser, les filtrer au travers de l’amour. Un travail se fait pendant la nuit, notre corps astral se ballade et les deux nuits passées m’ont amenées dans des sphères que je n’ai pas du tout appréciées. Du coup, hier soir, d’instinct, je me suis fabriquée une bulle de lumière dorée. J’ai demandé le soutien de la source père mère afin de ne pas être embarquée par des entités, que des pensées sombres intérieures pourraient attirer. Je n’aime pas trop demander une protection parce que c’est une façon de nourrir la peur, l’impuissance et de se déresponsabiliser. Mais en réalisant que mon « bouclier » de la journée, c’était d’affirmer mes choix, je me suis dit que la nuit, je ne pouvais pas utiliser ce pouvoir. Sauf en demandant à ma présence divine, à la source, de faire le « travail » à ma place. La visualisation de cette bulle dorée, juste le temps d’y penser, et le fait de faire un choix par anticipation a dû me situer dans des sphères plus lumineuses parce que j’ai trop bien dormi cette nuit ! Il était temps que je retrouve une nuit complète, réparatrice parce que c’est essentiel à l’équilibre. L’énergie est renouvelée, et je peux disposer d’une bonne réserve qui me permet d’agir avec enthousiasme.  Je me rends compte une fois de plus que les forces en jeu ne font pas dans la dentelle et le fait d’affirmer vouloir vivre dans l’amour et la paix, amène naturellement les ombres intérieures et extérieures à réagir. Je prends ça comme quelque chose de presque mathématique, logique ainsi, je ne suis pas prise par la peur.

Josephine Wall

J’ai remarqué que cette énergie n’était plus trop en moi, du moins qu’elle s’était grandement apaisée depuis que j’affirme mes choix avec détermination. Mais elles ont laissé la place à la révolte, la tristesse, l’esprit critique...D’autres vibrations lourdes peut-être plus difficile à reconnaître par leur caractère sournois. En effet, il peut sembler légitime de réagir aux injustices du monde mais ça ne fait que nourrir la division. 
Je précise aussi que lorsque je parle de ma vision des polarités et du jugement, je ne me situe pas du côté de l’ombre, je ne fais pas de la pub pour eux ni ne me sens manipulée par ces énergies. Je pense simplement que de vouloir vivre en paix, demande d’élever son regard au-delà de la notion de bien et de mal afin de se situer dans le juste milieu et d’utiliser les forces complémentaires comme une dynamique. Ce qui ne veut pas dire non plus que je vais me mettre à invoquer les dévas, les éléments, les puissances...
Tout les rituels ne sont qu’un moyen de nourrir la peur, le besoin de pouvoir...même la visualisation est à la limite. Si j’ai créé mentalement une bulle de lumière dorée, c’est parce que cette couleur représente le Christ et c’est donc un moyen pratique et symbolique d’appeler ma présence christique à prendre le relais de façon à ce que ça ne soit pas mon inconscient qui prenne les rênes.
Je me contente de constater que la nuit a été bien plus agréable que celles d’avant et que le réveil est plus joyeux. 
Je persiste à vouloir accepter ma dépendance mais j’ai bien du mal à ne pas me laisser aller à la tentation de diminuer progressivement. Parce que ça n’est pas du lâcher prise et tant que je me focalise sur le problème, il amplifie. Comme je constate que le fait d’accueillir, d’accepter ses émotions, est efficace, je veux appliquer ce principe au problème de dépendance et « travailler » à libérer les fausses croyances qui me poussent à avoir besoin de ces médicaments. Evidemment, mon côté bélier, actif, est obligé de se calmer puisqu’on ne peux pas porter la paix en soi en ayant un esprit de lutte, de compétition. Cette théorie de l’acceptation me semble juste même si elle fait ressurgir des aspects guerriers de ma personnalité, l’anarchiste, la rebelle...C’est là qu’il est bon de se rappeler que tant que ces voix se manifesteront et que j’essaierais de les nier, de les faire taire, elles ne seront que plus violents. Tant que les points de vue intérieurs ne s’accordent pas, inutile de nourrir le conflit.
J’étais sur face de bouc, ce matin et un post m’a amenée sur une page intitulée « quenelle d’or ». J’avoue que j’apprécie quand des injustices sont "révélées" mais plus que tout, le fait que des jeunes et des flics ou l’armée, trouvent des points d’entente. Ce qui rend le monde tel qu’il est, c’est le fait que chacun regarde l’autre comme un ennemi. Les politiciens ont bien compris qu’en divisant le « peuple » on en fait ce qu’on veut, en jouant sur les peurs, les émotions, la jalousie...on peut faire passer n’importe quelle loi injuste et même parfois cynique. Dans le « monde du travail », on oppose le secteur privé aux fonctionnaires, les travailleurs aux chômeurs, puis les jeunes aux vieux...et ça marche ! 

Josephine Wall

Il est bon de réveiller les gens, de leur faire prendre conscience de la réalité mais pas en les poussant à la révolte extérieure. Enfin, il me semble que ça ne fait qu’empirer les choses et c’est justement ce qu’attendent les gouvernants, qu’on se bouffe entre nous. Le principe est toujours le même, on définit un bouc émissaire et on lance la meute. La solution n’est donc pas là, mais bien dans la prise en charge de son propre monde, de ses émotions, ses pensées, dans la recherche consciente d’harmonisation intérieure.
Associer les différents aspects de la personnalité, les énergies complémentaires, voilà ce qui permet d’être plus libre et plus autonome. Je précise « plus » parce qu’étant dans des corps physiques soumis aux lois de l’apesanteur tout autant qu’aux lois universelles, on reste « limité » à certains niveaux. Là encore, l’acceptation de la mort, le fait de regarder ses peurs en face, d’amener sa vision à hauteur de celle du christ intérieur permet de mieux se situer, de se libérer de fausses croyances. La notion d’absolu n’existe pas sur notre plan d’existence terrestre, ça reste un concept et à moins de se fondre dans le tout...Mais cet état sera atteint assez tôt le jour de notre mort et la vie, même si on peut se fixer l’objectif de tendre vers le haut, demeure selon ce que je crois, une occasion d’unifier avant tout, ce qui nous constitue, de prendre conscience de tout ce qui semble opposé, peut se compléter de façon pacifique, en se situant dans l’espace du cœur. Dès qu’on active le guerrier intérieur, les stratégies de prédation se mettent en marche, l’inconscient devient le « maître » des lieux.
En repensant à ma demande de protection, j’ai lu un article d’Inelia Benz, sur son site, qui parle des architectes de l’humain et de la terre, de ceux qui ont « fabriqué » l’humain. J’avais déjà lu des théories sur les Annunaki, les manipulateurs génétiques, mais comme je ne veux pas nourrir l'ombre, le passé, je mettais ça de côté. Cette lecture m'a "confortée" dans la pertinence et la légitimité de ma demande de soutien à la source père mère, hier soir. Je l'ai fait sans trop de « complexe » ou sans avoir la sensation de laisser quelqu’un d’extérieur mener ma vie, décider pour moi. En effet, l’ego peut être considéré comme un enfant, tant son goût pour les « pourquoi », « comment » est prononcé. De même que son ignorance amène à se dire qu’une guidance est utile mais c’est là que ça se corse. Demander de l’aide à un humain, c’est très périlleux puisque lui-même est faillible, appeler les anges, pourquoi pas, bien qu’on ne sache pas toujours qui se présente, demander aux guides aussi, puis finalement, je me suis dit autant s’adresser directement à la source, aux « parents » de mon humanité. Entre humilité, dans le sens de reconnaître ses limites, et souveraineté par la connaissance intime, intuitive, d’être habitée du principe christique. Là encore, il est bon de se situer au milieu puisque nous sommes composés tant de poussière de terre que de poussière d’étoile. L’image de l’arbre me revient souvent en tête pour illustrer ce que je suis, ce que tout humain divin est. 

Josephine Wall

La conversation téléphonique avec ma mère hier soir, m’a montrée que je continue d’avancer sur mon chemin, sur celui que Je me suis choisi. J’ai pu parler de mon projet, qui prend forme peu à peu, sans me sentir obligée d’argumenter, de justifier quoi que ce soit. Là aussi, l’acceptation, l’amour de véritable de soi, sont des moteurs d’expansion de souveraineté, de maitrise. J’ai écouté un livre audio de Louise Hay où je retrouve les enseignements de Lise Bourbeau puisqu’elle les reprend en totalité. Je suis assez satisfaite de trouver autant de points communs entre leurs affirmations et ma propre pensée, avant même d’avoir eu connaissance de leurs écrits. Je suis partie sur la base, la certitude viscérale d’être Un avec le Christ, d’être un humain divin et en arrive aux mêmes raisonnements, conclusions.
Mes premières lectures étaient les livres de Joéliah et les messages de son site, vers 2004 et c’est sur cette base que je me suis formée, que j’ai laissé émerger l’être nouveau que je suis. Un mélange de ressenti, d’expérience interprétée au travers de ma foi en l’humain divin et de recoupement avec des infos en résonance m’ont amenés à être qui je suis aujourd’hui, à sortir de la prison du mental et des émotions pour finalement les « utiliser », les accueillir et en faire ma maison. Un lieu dans lequel je me sens bien, enfin chez moi !

J’ai lu un message reçu par channeling, de l’archange Michael, qui m’a semblé assez juste dans l'ensemble à propos de notre vision de nous-mêmes, de la vie et particulièrement concernant les méditations mondiales. Il explique le fait que l’humain est si ignorant de ce qu’est réellement l’amour que très souvent, ces intentions relèvent plus de l’ego que du cœur. Même si ça part d'une "bonne" intention, tous ceux qui prient pour voir la lumière triompher, le bien remporter la bataille, à mon avis, ne font que nourrir l’esprit de lutte, de vengeance et perpétrer la dualité. 
Tant qu’on s’imagine détenir La vérité, avoir raison, et qu'on veut changer les autres, on se laisse aveugler par ses peurs et les besoins qui en découlent. Nous sommes responsables uniquement de nous-même.
La vérité est très subjective au niveau humain et même la vérité divine est relative, tout dépend du point de vue, de l’endroit où on se situe. La vision d’un humain à propos du divin, n’est pas la même que celle d’un ange, d’un défunt, d’un maitre, d’un Christ. Tous ont des bribes de vérité plus ou moins conséquentes. A mon avis, on reçoit ce que notre conscience peut entendre, supporter et comprendre et on ne pourra la saisir dans sa totalité puisqu’il est question d’éternité et d’infini. 
Déjà, se connaître, se voir honnêtement et accepter les contradictions, les contraires, les différentes dimensions qui nous constituent permet d’être en paix, en cohérence. Je ne demande pas plus que de pouvoir accepter, harmoniser ce que je suis et me sentir à l’aise dans mes godasses et mon environnement. C’est le sens d’une vie selon ce que je pense.

Josephine Wall

Finalement, en ayant libéré la peur du flicage de Facebook, j’y trouve un intérêt grandissant. Le fait de pouvoir connaître et contacter des individus que je n’aurais jamais eu l’occasion de rencontrer dans la « vraie vie », est une chance. Des personnalités différentes unies par les mêmes aspirations, portées par les mêmes rêves, se côtoient librement et j’ose maintenant inviter des gens en résonance à devenir des amis. Comme je ne suis plus dans la peur du rejet, les refus n'ont pas d'impact sur moi, c'est juste un moyen de connaitre l'autre par rapport à sa réaction. Même si au départ je trouvais le concept un peu hasardeux et superficiel, finalement, c’est un bon outil de connexion au monde, un moyen de se faire des amis à partir de l’âme, du cœur, comme dans les blogs. 
Dans la vraie vie, de toute façon, comme la plupart des gens jouent un rôle, on ne peut pas être sûr d’avoir affaire à la version réelle de ce qu’ils sont et le terme « ami » n’a pas toujours une signification réelle. Au moins, sur la toile, l’anonymat relatif, permet des relations un peu plus transparentes, vraies, puis avec Facebook, c’est immédiat donc la spontanéité est favorisée. Encore une occasion de trouver le juste milieu et de se fier à son intuition.

Je suis contente de constater que mon bidon se porte de mieux en mieux ! Il faut dire que je le chouchoute avec mon bandeau de laine pas très esthétique mais tellement doux et chaud ! J’ai suivi mes envies en matière de nourriture et mes repas ont été très liquides, soupe de potiron, salade, beaucoup de thé... 
 Quand on révise ses croyances, qu’on accueille ses émotions, qu’on s’ouvre physiquement à la source de vie, il est normal que des ajustements se fassent et que quelques "symptômes" apparaissent. Tous les corps ont besoin de s'aligner sur la nouvelle fréquence. Puis l’inconvénient, -qui est aussi un avantage d’un autre côté- avec les médicaments de type anti-dépresseurs, c’est que leur effet ne dure pas comme toute drogue, qu’il faut très souvent augmenter les doses pour que perdurent les « bénéfices » et comme je ne veux pas tomber dans ce piège, des symptômes de manque apparaissent aussi à cause de ça. Maintenant que je comprends que ce ressenti au niveau de l’estomac est « normal », qu’il est la conséquence de ma difficulté à accueillir l’énergie de vie, j’apprends à considérer cette sensation comme quelque chose de « positif ». 
Déjà, je n’en ai plus peur ! 
En décrispant cette zône par l’accueil des émotions, qui sont suscitées par la résistance, peu à peu, j’intègre un peu plus d’amour, de lumière et ces énergies m’aident dans mon travail intérieur, dans ma guérison. 
Là encore, je me demande s’il y a une fin à ce processus mais ce qui compte, c’est d’être bien dans l’instant présent. Tant que le jeu de l’harmonisation intérieure est joyeux et motivant, c’est le principal. Le jour où j’en serais lassée je retournerais dans d’autres sphères. 
En relisant un article écrit l’année dernière, j’ai pu voir les progrès autant que la similitude dans le discours ; la notion de bien et mal était tout aussi obsolète mais il me fallait l’intégrer au quotidien. Je ne suis pas au bout mais j’ai pas mal avancé, ma vie même en témoigne. 2013 a été intense au niveau des remises en question dans bien des domaines et l'année n'est pas terminée! Espérons que 2014 soit plus légère, aérienne et innovante, que le travail en profondeur de cette année porte ses fruits. Que je puisse manifester mes rêves dans ma réalité. A ce propos, j’ai reçu des vidéos de Lilou Macé qui interview une astrologue dont j’ai oublié le nom, je les publierais bien que ça ne soit pas mon truc. Ce qui me pousse à le faire, c'est que j'aime bien la façon de Lilou de poser des questions et en plus, je suis tombée sur la page de Josephine Wall et j'y ai trouvé des peintures des signes du zodiaque. Il est toujours intéressant de connaître le point de vue des autres et de le partager dans la mesure où il semble honnête. Là encore, l’honnêteté n’est pas garante de vérité. On peut être convaincu de choses totalement fausses et amener d’autres à y croire par la force de conviction. Mais comme tout le monde dispose de la capacité de discerner...