Lydia Féliz |
Une fois
de plus, je suis tombée du lit à 1h30 du matin après m’être couchée à 22h !
La nuit a été courte et je ne me préoccupe plus de savoir pourquoi ni comment je
vais « récupérer » le sommeil...Je me laisse vivre. Cette expression
dans la bouche de ma mère est tout à fait péjorative pourtant, c’est ce qu’enseignent
la plupart de ceux qui ont accès à la présence, au divin, à l’âme enfin qui la reconnaissent. Je n’ai
pas leur degré de sagesse mais la vie, l’expérience me montrent qu’effectivement,
c’est notre mission première que d’être tout simplement, entièrement, honnêtement
et de façon authentique.
Je
constate combien le fait de s’aimer, d’oser être soi-même, de cesser de vouloir
être « meilleur », plus ci ou moins ça, nous ouvre à notre essence
divine. Celle-ci ne peut entrer en force et l’ego, gardien de notre
personnalité, se charge de fermer la porte d’accès à la source. Beaucoup
spéculent, rejettent cette part de soi, en font un empêcheur de tourner en
rond, un « diable » même.
Je
considère que nous sommes tous nés de la source père mère et que par ce simple
fait, nous sommes entièrement parfaits. Ce point de vue est accessible depuis
le cœur.
Lorsqu’on
cesse de se juger et en même temps les autres, l’énergie de la source peut
alors pénétrer notre être tout entier, notre vision s’éclaire et notre cœur qui
s’agrandit, englobe tout. Voici d’ailleurs une vidéo qui parle d’elle-même :
Enseignement en 2mn
Je parle
souvent de la notion de bien et de mal parce que celle-ci nous sépare de la
vérité, de notre vraie nature. C’est une vision de l’ego qui répond à la mesure
de sa création. Puisque le libre arbitre nous a été donné, il en est le gardien
et ce don nous permet de choisir par et pour nous-mêmes. Et que pouvons-nous
choisir ? Il n’y a finalement que deux choix possibles, la peur ou l’amour.
Nous avons ces deux principes en nous qui disposent des mêmes « outils »
et amènent dans des dimensions diamétralement opposées selon notre focalisation.
Le contraste dans lequel nous vivons en nous et en dehors, nous permet justement
de faire des choix.
En
décidant de vivre à partir de la peur, nous utilisons uniquement les aspects de
nous-mêmes qui vibrent à des basses fréquences. Tout ce que nous sommes se
conforme alors à cette vibration et crée notre vie en conséquence. Nous pouvons
en mesurer l’impact par notre ressenti, notre vécu et en constatant
l’état du monde d’aujourd’hui. Et ceci peut nous amener à choisir l’amour, à
vivre à partir du cœur. Comme cet organe est la porte de l’âme, de la présence
divine, nous recevons alors la lumière, une certaine quantité et qualité d’informations
qui nous permettent de voir les choses sous un angle différent.
Le cœur
ne juge pas, il inclut, il a une vision des choses tout à fait neutre et l’énergie
qu’il reçoit et diffuse, restaure l’amour à l’intérieur qui se manifeste dans
la matérialité. Pour ce faire, il a besoin de l’ego ; du mental et des
émotions. On peut considérer la perfection de l’humain divin dans sa
composition. Dès que l’harmonie est perçue, la vie se transforme et devient
facile, douce, simple et limpide.
Je dis
qu’elle est perçue parce que cette harmonie est toujours présente même si les mouvements d'humeur peuvent nous faire croire le contraire. Il y a
toujours cohérence, entre nos organes, nos cellules, nos corps, nos
dimensions...sinon, nous ne serions tout simplement pas en vie. Notre cœur se charge physiologiquement, électriquement, de réajuster l'ensemble en permanence.
Quand on
libère la vision issue de la peur, on constate que tout ce qui nous constitue
forme un puzzle parfait où chaque pièce, chaque élément joue un rôle spécifique
et important. Nos imperfections, nos défauts...ont des qualités intrinsèques,
des potentiels multiples que seul notre jugement nous empêche de voir.
Nous
vivons dans un monde de contraste où l’ombre révèle la lumière.
Barbara Marx Hubbard |
J’ai
cessé de juger mes imperfections et je peux voir ce qu’elles portent de
bénéfique. Par exemple, le fait d’être dépendante d’un produit, me permet d’être
en empathie avec ceux qui vivent le même genre de situation et ainsi de maintenir l’amour
vivant en moi. Comme nous sommes UN, tout ce que je guéris en moi, par l’acceptation,
participe à la guérison du collectif. Sans poser l’intention de « sauver »
les autres mais seulement par le fait d'être interconnectés et par le rayonnement de l’amour sur cet aspect de ma vie est un acte d’amour pour l’humanité. C’est aussi un « garde fou »,
une position qui m’empêche de me croire au dessus des autres. Cet état crée une
forme d’équilibre intérieur et extérieur, me maintient dans le juste milieu. Il
se peut fort bien que j’aie choisi ce parcours spécifique, au niveau de l’âme,
dans le seul désir de « changer les choses », simplement en ayant de
l’amour, en cessant de juger cet état en moi et donc chez les autres.
Ce qui créé
le chaos dans le monde, ce sont les inégalités, les jugements de valeur basés
sur la notion de bien et de mal, issus du manque d’amour de soi et de l’autre. Quand
on se croit supérieur aux autres, on se coupe de l’amour en soi, on est
méprisant. Ce positionnement isole, empêche la libre circulation de l’amour en
dedans et au dehors.
On se
prive de la liberté d’être puisqu’il faut maintenir une image de soi qui
permette de continuer d’être nourri de l’énergie des "admirateurs". Tant qu’on se
situe par rapport aux autres, on ne peut qu’être faux. Un jour ou l’autre,
quelqu’un de supérieur à soi viendra nous écraser. Que ce soit en matière de
beauté, de richesse, de taille, de poids, de tout ce qui nous différencie, la
vie devient alors une compétition sans merci.
Tant qu’on
dépend du regard extérieur, on est en équilibre précaire. Il suffit d’une
critique, d’une désapprobation pour que l’amour propre soit démoli. Et je sais
de quoi je parle !
Plus je
m’ouvre à l’amour et plus je m’aime d’une façon réelle. Avant, je me foutais du
regard extérieur par rébellion, provocation, mais maintenant, j’ai compris que
ce que l’autre me renvoie n’est que le reflet de mes propres croyances à mon
sujet. Et plutôt que de critiquer, juger ou accuser, j’utilise ce reflet pour
voir ce qui a besoin d’être aimé en moi.
L’âme,
le divin se manifeste avec puissance dès lors qu’on ouvre son cœur. La
connexion ressentie, permet de s’épanouir, d’amplifier encore plus l’amour de
soi et l’acceptation de ce qui est. Le cœur ne peut s’ouvrir, l’énergie s’écoule mal dès lors qu’il y a jugement ou critique.
Lorsque
nous jugeons quelqu’un, nous nous condamnons aussi puisque ce que nous
critiquons en lui, existe aussi en nous. Si quelque chose me fait réagir, c’est
que cette chose est en moi sinon, il n’y aurait pas d’écho, de résonance. Quand
j’accueille cette part très souvent enfouie en moi, l’extérieur n’a plus à me
le montrer.
Facebook "Life is beautiful" |
En
aimant tout ce que nous sommes, en cessant de croire qu’il faille être autre
chose que ce que nous sommes, dans l’instant, nous sommes en contact directe
avec la lumière intérieure. L’amour qui est dans nos cellules est activé.
On s’imagine
qu’une personne dite « mauvaise » est néfaste mais elle joue un rôle
important. Non seulement par l’effet miroir mais très souvent, elle nous amène
à choisir ce que nous voulons être ou vivre. Elle nous guide par répulsion tout
comme d’autres le font par attraction. En plus, elle nous épargne le risque de
l’identification !
C’est
vrai que ça semble illogique de croire que l’ombre est utile mais en ouvrant
son cœur, en changeant de perspective, ça devient presque évident.
On associe
souvent l’amour à la beauté physique, on se dit que quelqu’un de bien c’est
quelqu’un qui n’a aucun défaut mais ça n’existe pas. Les belles images des magazines
sont préfabriquées, les célébrités retouchées par Photoshop. Il vaut mieux
vendre du rêve plutôt que d’inciter les gens à s’aimer véritablement au risque
de trouver leur vraie nature, ainsi on conserve son pouvoir de manipulation, de
fascination tout en privant l’autre de sa souveraineté. On pourra lui vendre au
passage des chirurgies esthétiques, des régimes minceur, des séances chez les
psy, des anti-depresseurs, tout ce qui amplifiera son sentiment d’illégitimité
et d’infériorité.
Si on
considère que l’âme choisit son incarnation et que de son point de vue éclairé
elle agit pour notre bien, pourquoi toutes les âmes ne choisissent-elles pas de
s’incarner en top modèle, milliardaire ?
Être riche et beau peut amener à croire que la valeur est liée à l’apparence et le
sentiment de supériorité fera que cette personne aura beaucoup de mal à ouvrir
son cœur et ainsi connaitre sa vraie nature. C’est très souvent lorsqu’on est
dans l’ombre que notre besoin vital de lumière sera le plus fort, idem pour l’amour,
son manque nous poussera à le rechercher avec acharnement. Puis en n’étant pas
comblé par l’expérience, en accumulant les échecs amoureux, on se tournera vers
l’invisible, le divin. Comme l’univers répond aux intentions sincères, appuyées
par l’émotion, la personne pourra ressentir la présence de son âme.
Bien que
je reconnaisse que le fait d’accepter ce qui est, permet d’être en paix et dans
l’amour de soi et de toute vie, c’est tout de même la souffrance qui m’a amenée
à chercher une autre vérité que celle du monde. Tout mon parcours m’a amené à reconnaître
l’amour, à le comprendre, enfin à en saisir une dimension plus large.
Maintenant
que je comprends que je créé ma vie selon mon intention associée à mes
émotions, je n’ai plus besoin de construire des scénarios dramatiques pour
ouvrir mon cœur, il me suffit de maintenir mon choix d’aimer, de faire circuler
l’énergie d’amour librement pour la ressentir. Les situations de ma vie
changent puisque je m’autorise à m’aimer et je peux apprendre dans ma relation
aux autres, développer ma compréhension de l’amour en vivant des expériences à
partir du cœur et plus de la peur et du manque. Je peux écrire de nouveaux
scénarios et les jouer dans la paix, la sécurité en étant consciente que l’amour
ne manquera jamais puisqu’il est en moi et que je l’amplifie en ayant de la
tendresse envers moi-même et les autres.
J’ai
trouvé un beau message de « Rathma » qui a confirmé ce que je crois et
expérimente au sujet du jugement, de la notion de bien et de mal. Je le publie
dans le prochain post.