mardi 3 décembre 2013

"Le sommeil, image de la mort" de Peter Deunov


Josephine Wall

 

Voici un message intéressant qui est venu me rappeler l’importance de se nourrir de pensées lumineuses avant de s’endormir. J’ai fini de livre le livre de Paméla Kribbe et du coup depuis deux soirs, je ne lisais pas. Le résultat s’est vite fait sentir ! Rêves cauchemardesques et réveil à 1h ! Non seulement la journée se termine par des pensées lumineuses mais en plus c’est un excellent moyen pour s’endormir en douceur. J’ai rarement le temps de lire plus d’une page ! C’est une chose que je fais depuis de nombreuses années et c’est en cessant cette habitude devenue routine, que j’ai retrouvé son importance et sa puissance. C’est souvent comme ça que je vérifie l’efficacité de quelque chose, par son absence que je fais la différence. Pour la méditation, c’est la même chose, selon mon attention, ma présence pendant l’exercice, je vis des choses plus ou moins intenses, parfois même, ça n’est qu’un simple repos, une relaxation puis c’est lorsque je ne peux pas le faire pour une raison ou une autre que je peux en constater l’impact. Tout ce qui agit au niveau énergétique ou vibratoire n’est pas perceptible par les sens mais c’est tout de même réel et très utile.

 

Le sommeil, image de la mort

La journée que vous venez de vivre détermine la nuit que vous allez passer ; mais la façon dont vous vous préparez au sommeil va également déterminer le jour suivant. Chaque soir, avant de vous endormir, recueillez-vous un moment en laissant de côté tout ce qui vous a préoccupé ou troublé au cours de la journée. Pensez ensuite aux erreurs que vous avez pu commettre, afin que les esprits lumineux vous inspirent durant votre sommeil la meilleure manière de les réparer. Enfin, au moment de vous endormir, abandonnez-vous sans crainte à l’Ange de la Mort.

« L’Ange de la mort », c’est le nom que la Kabbale donne à l’Ange du sommeil. Car chaque soir nous mourons et chaque matin nous revenons à la vie. Au moment où nous nous endormons, nous quittons notre corps physique, et si nous apprenons à considérer ce passage de la veille au sommeil comme un exercice à faire chaque soir, nous serons prêts pour le jour où nous devrons définitivement quitter la terre. Celui qui ne sait pas comment s’endormir ne saura pas non plus comment mourir. Il n’existe aucune différence entre le sommeil et la mort, sauf qu’en mourant on quitte pour toujours la maison que l’on habitait, le corps physique ; Pendant le sommeil, on la quitte également mais un lien subsiste ; la corde d’argent, qui nous rattache à elle.

Il faut comprendre la nécessité de se préparer chaque soir au sommeil comme pour un voyage sacré, afin d’être prêt un jour pour cet autre voyage tellement plus décisif : la mort. Combien de gens, en quittant cette vie, n’arrivent pas à se détacher de leur corps physique ; Les liens sont là, puissants, qui les retiennent. Vivants, ils n’ont pas eu dans leur cœur, dans leur âme, le désir de découvrir d’autres espaces pour aller vers Dieu, ils ne pensaient qu’aux affaires matérielles, à l’argent, aux plaisirs, comme si toute la vie était là, comme si rien d’autre n’existait. Alors, comment peuvent-ils accepter de partir et d’abandonner tout cela ? Ils rôdent longtemps autour de leur corps, autour des lieux où ils ont vécu, des êtres qu’ils ont connus et, bien que des esprits lumineux, serviteurs de Dieu, viennent les aider à se libérer, ils souffrent terriblement ; Rares sont ceux qui peuvent quitter instantanément leur corps physique comme un vieux vêtement usé qu’ils laisseraient tomber pour entrer dans un vêtement de lumière.

C’est parce qu’ils ne s’exercent pas à prendre des distances par rapport au monde physique que la majorité des humains ont peur de la mort. Comment ne pas avoir peur quand la conscience est totalement envahie par des préoccupations matérielles, des activités, des possessions qu’on va être obligé d’abandonner ? Privé de ce qui accaparait totalement sa conscience, l’homme ne  sait plus où il est, il se trouve devant un vide, un trou noir. Ne pas avoir peur de la mort suppose qu’il ait appris à se détacher de tout ce qui obscurcit son regard et l’empêche d’aller contempler les réalités du monde spirituel.

« Alors, direz-vous pour se détacher, il faut mépriser la vie terrestre, couper tout lien avec la société ? » Non. Certains ascètes ou ermites sont partis au désert ou se sont enfermés dans les grottes des montagnes ; ils pensaient s’être ainsi détachés, mais leur détachement n’était qu’extérieur ! Dans la solitude la plus totale, ils étaient tout à coup harcelés par une multitude désirs et de convoitises. Puisqu’ils étaient seuls, le Diable avait toutes les conditions pour leur rendre visite ; La littérature est pleine d’histoires racontant les tentations des saints, des ermites. Vous avez entendu parler des tentations de saint Antoine. Et même que se passe-t-il avec certains moines et religieuses dans les monastères ?... Il ne s’agit donc pas de tout abandonner, mais de comprendre que le vrai détachement est intérieur et que seule la pureté de Iésod peut nous y conduire.

L’église chrétienne attache une grande importance au fait de réconcilier un mourant avec le Ciel par le sacrement de l’Extrême-onction : en cela elle se conforme à une tradition très ancienne, d’après laquelle ceux qui quittent le corps physique sans la lumière de l’existence d’un autre monde, errent dans les régions obscures de l’au-delà en proie à de grandes souffrances. Et il ne suffit pas d’admettre l’existence d’un autre monde, il faut se préparer pour ce voyage. Car de même que le moment où l’on s’endort est important pour la journée du lendemain, le moment de la mort est aussi important pour l’incarnation suivante ; l’attitude du mourant agit dans l’autre monde jusqu’à son incarnation prochaine. Rien, aucun phénomène, aucune pensée, aucun sentiment, aucun acte, ne peut exister isolément : chacun a une cause et produit des conséquences plus ou moins lointaines. C’est ce que vous pouvez observer chaque jour.

L’être humain est habité par des « ouvriers » qui utilisent tout ce qui se passe en lui à la frontière entre la veille et le sommeil comme des forces de construction ou de destruction. C’est pourquoi, méfiez-vous, ne vous couchez pas avec des préoccupations négatives, car elles détruiront tout ce que vus avez acquis de bon pendant la journée. Avant de vous endormir, mettez au moins une pensée, une inspiration, une image lumineuse dans votre tête et dans votre cœur ; vous vous réveillerez le matin purifié, régénéré. […]


Même si pendant la journée vous vous êtes laissé aller à quelque faiblesse, il est très important qu’avant de vous endormir vous arriviez à mettre de l’ordre en vous et à vous lier au Ciel. Prêtez une grande attention à cela car, je ne le répéterai jamais assez, c’est la nuit, durant le sommeil, que les forces psychiques font un travail en profondeur dans le subconscient.

Il semble, selon le libellé « Organes de la connaissance spirituelle », que ce soit un texte écrit par Peter Deunov