 |
| "Le souffle d'Or" François Schlesser |
Un
nouveau jour se pointe à l’horizon et comme d’hab’, je suis debout avant le
lever du soleil. J’apprécie tant le silence du matin que je ne peux me
recoucher. J’ai commencé ce jour en répondant aux mails qui s’accumulaient. Je
commence enfin à mieux gérer mon temps. En commençant par écouter et répondre à
mes besoins vitaux, j’évite de tomber dans des énergies lourdes, de
frustration, de colère de rancœur...tout en amplifiant l’amour vrai de soi. J’insiste
sur le mot « vrai » parce que trop souvent, on a une idée de l’amour
totalement faussée et ça n’est qu’en étant dans l’acceptation de tout ce que
nous sommes, de tout ce que nous vivons que celui-ci se manifeste créant
guérison, tendresse et empathie, sans être happé par les émotions des personnes
en souffrance. La vague d’énergie de la source semble s’être échouée mais son
intégration reste d’actualité. J’en goûte déjà les fruits bien que tous mes
corps n’aient pas tout à fait « digéré » l’impact de ce flux.
De toute
façon, il est continu et c’est tous les jours qu’il faut renouveler ses choix
afin de rester en harmonie et se laisser pénétrer en douceur par les énergies
de notre présence divine.
La
lumière et l’amour ne font pas dans le doucereux, le mielleux bien que par
moments, la chaleur sentie dans le cœur rayonne de tendresse.
 |
| Olivier Declercq |
Bien souvent ses
premiers effets sont bouleversants, on se trouve face à ses contradictions, ses
luttes, ses « démons » et si nous sommes dans une relation mensongère
avec nous-même, ça peut faire très mal. La conscience d’être « innocent »
qui nait de la libération de l’illusion bien/mal, sans tomber dans la
déresponsabilisation, permet d’accueillir ce qui est, de façon enfantine, sans
résistance, ses énergies qui poussent à la transparence, à l’humilité et la
simplicité. Une mise à jour des croyances s’effectue à mesure que les éruptions
solaires atteignent notre planète mais surtout notre cœur. Il me semble que la
paix ne puisse venir sur terre à moins que nous reconnaissions que nous sommes
tous embarqués dans le même vaisseau et que nous lâchions définitivement l’esprit
de compétition, honorant enfin nos différences qui font la richesse de l’ensemble.
En regardant les choses avec honnêteté, on se rend compte que l’orgueil, le
sentiment de supériorité ou d’infériorité faussent notre vision de nous-même et
des autres.
Pour que
notre « lumière » brille, nous éclaire et rayonne, il lui faut
premièrement nettoyer les filtres nombreux que nos peurs ont créées. Notre cœur
doit cicatriser, guérir les blessures qui par les douleurs qu’elles portent
nous font voir la vie avec cynisme et colère. Ces failles ont permis à la
lumière de s’infiltrer mais il nous faut panser les plaies afin de trouver
notre intégrité. Notre puissance est à intégrer en même temps que nous prenons
conscience que le plus grand pouvoir c’est celui d’aimer. L’harmonie est vitale
et même si le « travail » se fait naturellement, devenir conscient et
choisir de la vivre, permet de se sentir épanouit, libre, en paix et heureux.
Chaque
jour nous avons l’occasion de voir ce qui en nous manque d’amour, de lumière et
en se laissant pénétrer, instruire par notre âme, notre présence divine, tout en
gardant le cœur ouvert, notre ego, notre corps mental s’accordent à l’énergie d’amour.
Je passe
un peu plus de temps sur Facebook et les rencontres, les divergences de point
de vue tout comme les affinités, m’apprennent à me situer vis-à-vis de l’extérieur.
Cette sociabilisation se réalise peu à peu, en douceur et les reflets se
conforment à ma façon de réagir aux appels de l’enfant intérieur qui se
manifeste de plus en plus par ses aspects les plus joyeux. Sa guérison est
devenue ma priorité et j’en suis maintenant à l’aider à s’exprimer sans peur ni
complexe.
 |
| Gregory Colbert |
Cette
part vulnérable grandit avec assurance par le soutien constant de la source
père mère, de mon âme et de ma présence divine. La reconnaissance de ma vraie
nature et de la connexion au divin intérieur, à mesure que j’habite mon corps
physique et accueille mes émotions, est une ancre, une force. Les énergies
masculines et féminines intérieures en s’harmonisant lui permettent de s’exprimer
en toute sécurité.
Ces personnages
intérieurs sont des illustrations des énergies que chacun porte en lui. L’aspect
masculin sacré véhicule la puissance, la capacité à poser des limites à
protéger les parts plus fragiles représentées par l’enfant intérieur qui lui
porte la fraicheur, la curiosité, la spontanéité, le renouveau, l’élan d’apprendre,
d’aimer sans conditions...Ces « vertus » associées à celle du féminin
sacré, la sagesse, la connaissance intuitive, la sensibilité, l’amour de la
beauté, la souplesse, la fluidité, la capacité à englober, inclure...forment un
ensemble énergétique ou une « famille » qui une fois harmonisée amène à être autonome,
complet, épanoui et souverain. Les principes masculins et féminins sont à l’image
de la source et l’enfant intérieur, c’est le mouvement de la vie créé par la
fusion amoureuse des deux polarités complémentaires.
Je
continue les séances d’EFT même si je reconnais manquer d’assiduité. Reconnaître
ses « faiblesses » est une bonne chose pourvu que ça ne nous amène
pas à sombrer dans le piège de l’auto-critique. Cette reconnaissance nous
permet de rester humble et juste. Tout comme l’auto-dérision, la capacité à
rire de soi qui remet les « pendules à l’heure » pourvu que ça ne frôle
pas le jugement, le cynisme ou la fausse modestie. En toute chose, le juste
milieu est à trouver et c’est en étant bien enraciné, en contact avec son
corps, ses émotions, ses sens et son cœur, tout autant qu’avec son intuition,
sa lumière intérieure que nous pouvons être sur cette voie et cheminer
joyeusement.
Je
constate que l’équilibre permet de ne pas s’identifier à des parts isolées de
soi, de pouvoir être conscient de tout ce que nous sommes et par l’acceptation
d’unifier tous les aspects de soi-même.
C’est en
cela que je peux voir la réalité, la puissance de l’amour divin. Lorsqu’on
devient conscient de tout ce que l’on est et qu’on ne rejette rien, on n’est
plus dans l’attente d’être rassuré ou reconnu par les autres. Chaque part de nous contenant
des vertus spécifiques, une fois acceptées, nous devenons intègres, complets et
l’aide extérieure n’a plus de raison d’être puisque nous puisons en nos propres
ressources. On est alors dans l'échange libre et sans attentes dans notre relation aux autres. L'amour vrai se manifeste alors naturellement.
 |
| Image trouvée sur Facebook sans le nom de l'auteur |
Je crois
que c’est pour ça que je perçois mon âme et le divin intérieur comme des
aspects de moi-même qui sont toujours présents. Je n’ai plus cette sensation d'être incomplète, plus de besoin de chercher quelqu'un pour combler un vide affectif puisque tout est en moi.
Toutes
les infos reçues, que ce soit de la source ou par le ressenti, permettent de reconnaître
cette complétude dès lors qu’on les perçoit à partir du cœur, il n’y a plus de
distance, de sentiment de séparation.
La
vision du mental reste très limitée bien que nous puissions utiliser notre
capacité de raisonner, de comprendre, à moins de l’associer au cœur, nous
gardons des œillères tout autant que des loupes qui vont focaliser sur les
détails jugés imparfaits, qui nous empêchent de voir notre vraie beauté.
Bon, mon
enfant intérieur, m’appelle à regarder en face quelques émotions qui ont besoin
d’être vues, aimées et libérées. Là encore, il ne faut pas se leurrer, ça n’est
pas en voulant à tout prix se débarrasser de ce qui nous dérange, qu’on s’en
libère, comme l’explique très bien Simon Leclerc dans le message publié hier. Au début quand je commençais à comprendre qu'il me fallait libérer la peur, je n'avais pas saisi que je devais la vivre mais je cherchais plutôt à ce qu'elle s'en aille au plus vite. Comme si le fait de prendre conscience qu'elle était là, de la voir et de lui "parler", suffisait. C'est aussi pour cette raison que j'avais l'impression que le processus était sans fin. Bien que je connaissais mentalement depuis presque un an, la technique de libération, je l'appliquais si mal qu'elle commence seulement à porter ses fruits depuis cet été. J’ai
remis sur Facebook les vidéos de Yann Thibaud qui expliquent comment réaliser l’alchimie
intérieure, pour un ami rempli de colère et je crois que ça n’est pas un
hasard. L’effet miroir et le ressenti de ce matin me donnent à penser que c’est
aussi pour moi que ce rappel est nécessaire. Même si j'ai bien allégé la charge émotionnelle, il reste encore un poids que je libère peu à peu, au fur et à mesure et la longueur du processus m'a amené à intégrer la patience. Finalement ça ne fait que 4 mois que je réalise l'exercice d'accueil des émotions de façon appropriée et les résultats sont déjà réellement significatifs. Je vais donc réécouter les vidéos en les publiant et appliquer le principe
sur mes propres remontées émotionnelles du moment.
L’écologie
intérieure, Yann Thibaud,
partie 1
partie 1
partie 2
Ne vous laissez pas "impressionner" par les apparences, le discours trop simple. Les clefs de guérison et de compréhension du monde sont accessibles à tous et la simplicité, l'authenticité, la capacité à rendre accessibles les connaissances, sont les signes d'un cœur ouvert et d'une conscience éclairée.
partie 3
Pour
plus de renseignements à propos de ses écrits, visitez le site :
Vous
trouverez ici la trilogie de Yann Thibaud, un cadeau pour l’humanité,
accessible à toutes les bourses : 36 euros les trois !
Le contenu est déjà un cadeau alors le prix...
D'ailleurs, je me demande si c'est une bonne stratégie marketing. En effet, on croit souvent, à tort, que quelque chose de précieux doit coûter cher. C'est une vision de l'ancien monde que de raisonner ainsi tout comme le fait de valoriser quelqu'un selon son "image" son paraitre. La sagesse populaire met pourtant en garde quand elle s'exclame que l'habit ne fait pas le moine...
D'un autre côté, savoir valoriser ses talents favorise l'amour de soi. Puis il est vrai aussi que lorsqu'on paie le prix pour quelque chose, c'est une façon de marquer sa détermination à vouloir s’engager, dans une démarche de guérison, par exemple.
Je reste assez partagée sur la question, il y a la réalité du monde et ma vison de ce que ça devrait être...Il faut encore trouver ici, le juste milieu...à suivre!
