"The garden of pensiveness" Facebook, auteur non cité |
Debout
depuis 2h30 du matin, je vaque à mes occupations quotidiennes. Il faut dire que
j’étais au lit à 21h et que 5 heures de sommeil, c’est
« raisonnable ». Le bruit de la chasse d’eau du voisin, et oui, les
joies d’habiter un appartement, me pousse à croire que ce réveil matinal a été provoqué par cet homme qui décidément, me dérange particulièrement. (Déjà, rien que cette phrase est assez "parlante"). Puis je me
dis que plutôt que de croire qu’il m’a réveillée en rentrant de sa soirée, c’est peut-être l’inverse qui s’est produit. Comme j’ai ravivé le feu,
ça fait un peu de bruit.
Quand on est convaincue de la véracité de la loi
d’attraction, comme je le suis, il est parfois difficile de savoir qui crée
quoi. En théorie, on parle de cocréation mais je ne vois pas en détail, le sens de
cette interaction. Je sais aussi que ceux qui nous dérangent le plus, sont ceux
qui nous révèlent à nous-même, nous aident à mieux nous connaître...Alors le
bilan, ce qu’il me renvoie, ou plutôt comment je le vois et surtout ce qui
m’agace profondément chez lui est à examiner--ça fait un peu ‘je vide mon sac’ mais au
moins j’y verrais peut-être plus clair--. La première chose à faire, c’est
toujours la même, quelles que soient les circonstances, c’est de reformuler mon
désir de vivre à partir du cœur. Ceci étant dit, passons en revue ce qui me
gonfle chez cet homme, de plus de quarante ans.
Tim Laman |
Il est pédant, méprisant, venu
auprès de maman pour régler un problème d’enfance; la jalousie envers son frère
cadet et le besoin d’avoir sa « maman » pour lui tout seul ! Il
faut dire que lorsqu’il était ado, comme il faisait le truand, sa mère l’a jeté
du foyer, en le menaçant avec un couteau (bonjour les antécédents, faits
relatés par sa propre mère qui se fait un régal de « pourrir » ces
enfants en les critiquant, Je connais les « défauts » de chacun
d’eux, bonjour l’ambiance) C’est donc par son comportement envers moi, et le
voisinage, les racontars de sa mère, que j’ai dressé un portait de cet homme qui
a débarqué d’Amérique du Sud où il menait une vie de truand. C’est le fameux
chieur qui a chanté tout l’hiver ses chansons des plus ringardes, hurlant dans
un micro, son répertoire de chansons françaises larmoyantes, ce qui m’a poussé à
plusieurs reprises à m’en plaindre auprès de sa mère puis finalement auprès du
propriétaire puisqu’il se fout de ce que lui dit sa mère et lui a répondu
texto, qu’il emmerdait tout le monde. Face à ce mépris je me suis dit, voyons
si le propriétaire saura le faire taire. Sa mère vexée est venue me reprocher
sur un ton hystérique d’avoir prévenu le propriétaire et les rapports se sont
dégradés.
Puis il y a eu l’accident avec Maya qui a été tuée par un des chiens
de ce crétin. Je suis bien remontée ce matin !
Rassurez vous, si je
"déballe" tout ça, c’est non seulement pour y voir plus clair mais aussi pour
démontrer l’efficacité de maintenir son
choix d’agir dans l’amour et le caractère « normal » des
questionnements du mental. Donc est-ce que son comportement voudrait dire que je n 'accepte pas d'oser être moi-même, de penser d'abord à moi? Son côté méprisant existe-t-il aussi chez moi? Ou encore ma vision du masculin serait-elle encore faussée?
La scène
qui a été déclenchée par le mot expliquant les règles de bienséance, que j’ai
mis après avoir été réveillée à 4h du matin, par des bruits de machine à laver,
a révélée que j’avais affaire à une psychopathe. Non seulement ce rappel ne lui
était pas adressé mais en plus la scène d’hystérie qu’elle a jouée devant tout
le voisinage était une pâle copie des tragédies où la mauvaise foi est
reine ! Elle s’en est pris à tout le monde. J’ai eu l’occasion de voir les
jeux que chaque personne du voisinage jouait et ce fut finalement plutôt
comique !
Mis à part le moment où Féliz, mon chat préféré m’a mordu le
mollet assez fortement comme pour me dire, « laisses tomber, tu te fais
mal à jouer son jeu ». C’est ce qui m’a arrêté net dans mon argumentation,
ma défense, et m’a permis de me recentrer.
Depuis,
la voisine ne m’adresse plus la parole et son fils se fait plus discret. Je ne
suis pas mécontente de cette situation parce qu’elle est du genre très bavarde
et peux te chopper pendant une heure pour
te déballer ses misères, son venin...rabaissant en dessous de tout, le taux
vibratoire. Même si je répondais en « positivant », elle finissait
par me plomber le moral. Est-ce que ceci me montre l'impact des gens qui nourrissent des vibrations basses? Est-ce qu'elle me reflète mon côté victime? Est-ce que je dois y voir mon manque de permissivité, ma difficulté à accepter que l'autre soit tel qu'il est? Ou encore mon manque de liberté à être ce que je suis, ma difficulté à être permissive vis à vis de moi-même?
C’est
depuis que j’ai choisi d’envisager toute situation à partir du cœur, que les
choses se sont arrangées. Mais le plus difficile, c’est de savoir ce que me
révèle tout ça ! Je serais aussi hystérique ? Je continue de jouer la
victime ? Ce que me renvoie son fils serait-il en moi, le côté "vouloir
rafistoler le passé" ? En tous cas je peux déjà constater que ce questionnement non seulement ne m'angoisse plus mais en plus, j'ai l'impression d'être dans le jeu "Cluedo" de ma jeunesse! Le colonel moutarde a-t-il été assassiné dans le salon?...
Plutôt que de me poser mille et une questions, en
choisissant de faire confiance au plan de mon âme, en choisissant l'amour, déjà, le "vide" mental qui se manifeste de plus en plus souvent, apporte un certain repos. Je ne me suis pas non plus forcée à aimer la personnalité de cette
femme et de son rejeton, mais j’ai tout de même dit à leurs âmes respectives
que je les aimais. Je ne sais d’ailleurs pas comment j’ai pu le faire
spontanément mais quand je l’ai fait, j’étais vraiment sincère. C’est venu
quand j’ai pris conscience que ce qui m’avait ramené en mon cœur, dans les
situations de ma vie plutôt dramatiques, c’était le fait d’avoir pardonné
sincèrement. Mais ma déclaration d’amour à leur âme, est venu quand j’ai
réalisé qu’ils me donnaient l’occasion de choisi l’amour et de confirmer ce
choix malgré les circonstances qui faisaient de moi, la victime de l’histoire.
"The garden of pensiveness" Facebook |
En apparence, et c’est aussi pour ça que j’explique clairement les choses, je
suis celle qui est abusée mais comme c’est un problème récurent chez moi, ces
interactions m’ont donné justement l’occasion de sortir définitivement de ce
schéma, crée par mes fausses croyances à mon égard.
En les remerciant
sincèrement pour ce cadeau qu’ils me faisaient, j’ai lâché le rôle de la
perpétuelle victime et libéré la peur d’être abusée.
Je note aussi que ce
n’est pas le fait de m’être dit que j’avais peut-être été leur bourreau dans
une autre vie, qui a résolu la question. Là encore, c’était nourrir les vieux
schémas de dette karmique, de culpabilité or ce n’est pas de l’amour ni de la
responsabilisation mais de l’accusation et s’en vouloir ne fait pas du tout
progresser, n’élève pas !
Seul l’amour peut réellement changer les choses
et donner une vision élargie des situations conflictuelles.
Un
équilibre se crée naturellement dans ma relation à l’autre et je peux
maintenant en voir les bénéfices de façon évidente. Concernant le petit
incident, en début de semaine, provoqué par un des voisins qui s’est régalé de
me dire que le "plan bois" était "grillé" et que le canal avait été bouché avec du
ciment, tout s’arrange aussi, sans que j’ai à lever le petit doigt. Comme je
n’ai pas nourri la peur que suscitait ces « bonnes » nouvelles, qui
remettaient gravement en question mon confort, et même ma survie, j’ai pu
maintenir mon taux vibratoire dans des fréquences élevées et tout s’est résolu
de façon magique. La pluie pendant la nuit qui m’a rappelée que je pouvais
compter sur la Terre Mère,
les éléments, pour assurer ma nourriture puisque le jardin constitue ma
principale réserve. Cette manne a amplifié ma confiance en la bienveillance et
le soutien inconditionnel de Gaia, en même temps que le sentiment d’être
légitime, à ma juste place, ici et maintenant.
Pour le bois, c’est magique là
aussi, un autre voisin est venu frapper à ma porte hier soir pour me demander
les dimensions des bûches que je mettais dans le poêle afin de me tronçonner un
stock pour l’hiver ! Et tout ça, gracieusement. Même s’il ne m’a pas caché
que je lui plaisais, comme j’ai toujours était honnête envers lui, que je n’ai
pas profité de son intérêt pour moi, il n’est pas insistant et son intérêt se
change en « admiration » face à mon intégrité. Les hommes sont
tellement habitués à se laisser manipuler par leur désir et donc par les femmes
qui en joue, que mon attitude, qui l’a d’abord surpris, a fini par lui faire
changer son point de vue sur les femmes en général. Sa deuxième épouse l’a
quittée, ou plutôt l’a mis à la rue, gardant la maison qu’il avait payée avec
son salaire d’ouvrier effectuant les 3/8...Je lui ai parlé de mes convictions,
de ma foi en la loi d’attraction, en des termes relevant du bon sens plutôt que
de partir dans des explications métaphysiques ou spirituelles. Juste quelques petites graines semées par-ci, par-là, en toute humilité. J'accompagne aussi par des faits, des attentions, mon discours prônant les vertus de l'amour. Le simple fait d'être vrai, simple et disponible à écouter l'autre, sans aucun jugement, constitue un acte d'amour que beaucoup apprécient, dans le voisinage. Ils se confient facilement et repartent généralement avec un meilleur moral. Bien que ça arrive régulièrement, je n'en fais pas non plus une occasion de me la péter, ou de leur donner l'impression que je suis au dessus-d'eux ou même que je les aide, puisque je me contente de mettre en évidence leur propres capacités à rebondir.
Walabies |
Tout
s’arrange de façon divine et je n’ai eu qu’à renouveler, réaffirmer mes choix
avec détermination, persévérance, et surtout sans exprimer de colère envers l’extérieur. J’ai
pris en charge mes émotions, en acceptant qu’elles soient là et l’alchimie
s’est réalisée. Même si j’ai passé trois heures à accueillir ce qui venait,
tant la peur, que la colère qu’elle provoquait, ça valait vraiment la peine de
ne pas retomber dans les vieilles énergies.
Dans ce
processus, il est bon de savoir que le mental est utile uniquement pour
affirmer ses choix, reformuler ses intentions. Il va forcément cogiter, s’interroger
comme le long paragraphe écrit plus haut en témoigne mais ça, c’est
« normal » et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai partagé ces
questionnements avec vous. Parce qu’il est clair, logique, que la machine à
penser se mette en route, même si on a décidé de suivre son cœur.
Notre
seul « job », c’est de ne pas s’identifier à cet aspect humain de la
personnalité, de le laisser « parler » en l’écoutant sans y croire.
Sans s’attacher à ses « élucubrations ». C’est parce que je sais que
je ne suis pas uniquement mon mental, mes émotions, et surtout la peur, que je
peux tranquillement accueillir tout ce qui s’en vient à l’intérieur, dans une
situation où l’extérieur me titille.
Il est
vain de vouloir comprendre puisque notre vision est trop limitée mais lorsqu’on
s’abandonne en toute confiance à la bienveillance de son âme, de sa présence,
elles prennent tout en charge.
Je n’en
reviens toujours pas du confort dont je dispose ! Comparé à l’année
dernière, c’est le jour et la nuit ! Le poêle ronronne une douce chaleur
et j’ai bien fait de ne pas me priver de l’allumer, de peur de manquer de bois.
L’année dernière, je raisonnais de façon inverse. J’économisais la moindre
bûche ! C’est la meilleure façon de nourrir la peur du manque. Bien que ça
semble illogique selon les croyances du monde, selon ce qu’on nous a appris,
c’est pourtant ma réalité au quotidien. Plus je suis dans la confiance, moins
je retiens, tente de garder, et plus je suis dans l’aisance et le
confort !
"The Crystal Lady" Facebook |
Il
m’apparaît de plus en plus clairement que ma mission étant de rayonner l’amour
en toutes circonstances, c’est d’abord en moi-même qu’il est nécessaire de
faire circuler cette énergie. Peu à peu, le sentiment d’être égocentrique
laisse place à une vision beaucoup plus logique finalement. Comment je peux
rayonner l’amour si je ne sais pas m’en nourrir, m’en remplir ?
Si je
veux émettre cette vibration sans qu’elle vienne du cœur, c'est-à-dire si elle
est motivée par des pensées de devoir ; « il faut servir son prochain »
ou encore par la peur, « les gens vont penser que je suis égoïste, sans
cœur, si je pense d’abord à moi », non seulement je nourris la peur mais
en plus, ça n’est pas l’amour qui rayonne. Et si ça n’est pas de l’amour, je
vous laisse deviner ce que ça peut être. Mon raisonnement peut sembler
simpliste mais la réalité est là. Chaque fois que je fais un geste qui nourrit
l’amour de soi, l’extérieur agit de la même façon. Chaque fois que je choisis
de vibrer l’amour dans une situation conflictuelle, tout s’arrange
magnifiquement et facilement. Le seul truc que j’aie à faire, c’est de ne pas me faire de souci ! Elle est pas belle la vie ?
Il faut
dire que dans mes affirmations, j’ajoute très souvent la fluidité et quelque
fois la facilité. Ce mot est difficile à prononcer et j’y arrive quand je suis
dans une puissante vibration d’amour. Il sous-tend tellement de choses
relatives aux vieilles croyances de mérite, de récompense, que ça ne vient pas
toujours sans justement soulever une idée préconçue. Remarque c’est l’occasion
de débusquer, d’accueillir et ainsi libérer ces reliquats de concepts du vieux
monde !
J’ai vu
cette vidéo transmise par Isabelle, sur face de bouc, hier soir, et je dois dire qu’elle m‘a bien fait
rire, enfin parce que l’homme s’en sort vivant. C'est arrivé en Russie je pense. Ce qui est curieux c'est que la femme reste à filmer! On peut voir que les animaux
aussi changent!
J’ai
reçu un mail d’une lectrice qui m’a particulièrement touchée par sa
transparence, sa lucidité et la confiance qu’elle m’a accordée en me racontant
son parcours en toute honnêteté. Je peux voir que ma foi en l’humain qui
progresse, s’ouvre à sa propre lumière, trouvant ainsi la capacité
d’auto-guérison, est confirmée et contrairement à ce que les médias transmettent, l'amour se répand partout éveillant les humains à leur vraie nature. Nous sommes réellement en pleine
mutation, transition, ascension, même si ce mot, relativement récent dans la bouche des humains est déjà bien galvaudé ! Il n’y a pas de hasard et ce retour, cet effet miroir, marque aussi ma propre
évolution dans ma relation à l’autre. Un joli reflet qui efface totalement
celui que peut encore me renvoyer le voisin du haut !
5h
déjà ! Bon je me recouche ?
Le sommeil ne vient pas
et le vent qui s’est enfin calmé va radoucir la température extérieure. Nous
avons eu droit à six jours de rafales très violentes mais je ne m’en plains pas
puisque d’autres ont eu a subir des conséquences terribles de ce déchainement
climatique. Puis je n’en ai pas du tout souffert grâce à la puissance de mon
poêle magique ! Ce qui est agréable dans ce monde de contraste, c’est que
lorsqu’on a vécu dans des dimensions lourdes et qu’on s’élève peu à peu par l’amour,
le moindre progrès, confort, plaisir, est apprécié à sa juste valeur et suscite
un sentiment de gratitude qui amplifie encore plus la joie, l’amour de soi, de
l’aspect humain et de l’aspect divin, c’est un cercle vertueux magique et logique!