Un témoignage très intéressant d’autant plus qu’il
émane d’une scientifique. Ils sont de plus en plus nombreux à vivre des
expériences qui démontrent l’existence de l’âme et le partagent volontiers. Comme vous pouvez le constater en lisant ce message:
Puisque
cette découverte les subjugue, bouleversant totalement leur vision d’eux-même,
de l’humain et du monde, et comme leur vocation première, c’est de guérir, ils
n’ont d’autre option que de rendre un témoignage accessible à tous.
C’est toujours
une joie de constater la vérité de l‘éveil individuel surtout quand il touche
quelqu’un dont les déclarations peuvent être prises en compte, puisque rendues
crédibles par leur statut de scientifique. Encore une « preuve » s’il
en fallait, de la réalité de l’ascension planétaire, de la période de
révélation et de transition. J’ai un fort sentiment de gratitude envers mon âme
d’avoir choisie cette période très, très spéciale de l’histoire de l’humain
divin ! Toutes les galères du passé s’effacent et le présent « cadeau »
promet un avenir magnifique, tant au niveau individuel que collectif !
L’immensité
de notre esprit vue par le Dr Jill Bolte Taylor
Suite à
un accident vasculaire cérébral, le Dr Jill Bolte Taylor, neurobiologiste
émérite, perd l’utilisation de l’hémisphère gauche de son cerveau. Libérée de
ses conceptions passées, elle découvre pleinement ce que l’hémisphère droit
offre de merveilleux : la capacité de vivre dans le présent et de se « relier »
à l’Univers.
Je garde
aujourd’hui de mon AVC un souvenir teinté d’amertume. Comme mon aire
associative pour l’orientation ne jouait pas son rôle habituel, je ne percevais
plus les limites de mon corps, qui ne s’arrêtait par conséquent plus à
l’endroit où ma peau entrait en contact avec l’air ambiant. Je me prenais pour
un génie libéré de sa lampe magique. Mon énergie spirituelle flottait en
suspens autour de moi, telle une baleine géante dans un océan d’euphorie
muette. La disparition des frontières de mon corps, plus subtile que le plus
subtile des plaisirs à notre portée en tant que créatures de chair et de sang,
m’a plongée dans un bonheur sans nom. Il m’a semblé évident, alors même que ma
conscience se prélassait dans une quiétude bienfaisante, que l’immensité de mon
esprit sans bornes ne parviendrait plus jamais à regagner le cadre étriqué de
mon enveloppe charnelle.
Ma
félicité profonde m’offrait une merveilleuse échappatoire à l’impression
décourageante de délabrement qui me submergeait chaque fois que l’on me
convainquait de renouer tant bien que mal avec mon environnement immédiat, ô
combien fuyant ! Je n’existais plus que dans un lointain espace-temps
indépendant de ma perception habituelle du monde. Ce que recouvrait jadis la
notion de « moi » ne survivrait pas à une catastrophe neurologique d’une telle
ampleur. Le Dr Jill Bolte Taylor venait de disparaître à jamais ce matin-là.
Qui donc avait survécu ?
A partir
du moment où mon centre de langage ne me rabâchait plus : « Je me nomme Jill
Bolte Taylor. Je suis une neurobiologiste. J’habite à telle adresse et mon
numéro de téléphone est le suivant », rien ne m’obligeait plus à demeurer
moi-même. Sans « câblage » émotionnel pour me rappeler mes goûts et mes
dégoûts, sans « ego » pour m’indiquer en vertu de quels critères juger mon
entourage, je ne pensais plus du tout comme par le passé. Compte tenu de
l’étendue de mes lésions neurologiques, je ne redeviendrais plus jamais
moi-même, même en rêve ! Si j’en crois mon nouveau moi, le Dr Jill Bolte Taylor
venait de passer de vie à trépas ce matin-là. Elle n’existait plus. Mon
ignorance complète de son vécu, de ses réussites et de ses échecs me déliait de
l’obligation de m’en tenir à ses choix ou aux limites qu’elle s’imposait
jusque-là.
La
disparition de mon hémisphère gauche, et de celle que j’étais autrefois, a eu
beau me peiner, elle ne m’en a pas moins libérée. Une espèce de rage intérieure
animait le Dr Jill Bolte Taylor qui traînait à sa suite un bagage émotionnel
pas toujours facile à porter. Elle se consacrait corps et âme à son travail et
aux causes qu’elle défendait. Elle menait une vie trépidante, par bien des
côtés admirable, mais aussi mue par une rancœur qui, par chance, m’était
devenue étrangère. Je ne me rappelais plus mon frère ni sa maladie ni le
divorce de mes parents. Je ne me souvenais même pas de mon travail ni de la
pression que je subissais au quotidien. L’occultation de mon passé fut une
véritable délivrance. Je venais de passer les trente-sept premières années de
ma vie à me dépenser sans compter. Soudain, j’ai découvert ce que signifiait le
verbe « être », tout simplement.
La
détérioration de mon hémisphère gauche a marqué l’arrêt de l’horloge interne
qui me donnait la notion du temps. Les instants ne se succédaient plus les uns
aux autres mais demeuraient éternellement en suspens. Un peu comme quand on
longe une plage ou qu’on contemple le spectacle de la nature. Rien ne me
pressait plus de me lancer dans la moindre activité. J’ai renoncé à l’action au
profit de l’être : à mon hémisphère gauche au bénéfice du droit. Je ne me
sentais plus minuscule et insignifiante ou seule au monde mais en expansion
infinie. J’ai cessé de penser verbalement pour me contenter de simples images
de l’instant présent. Je ne parvenais plus à réfléchir au passé ni à l’avenir :
les cellules qui me le permettaient autrefois ne jouaient plus leur rôle. Je ne
m’ancrais plus que dans l’ici et maintenant, et c’était magnifique !
La
conception que je me formais de moi-même a radicalement changé. Je ne me
distinguais plus des entités qui m’entouraient. L’intuition m’est venue qu’au
niveau le plus élémentaire, j’étais un fluide. Evidemment ! Tout, autour de
nous, et en nous, se compose de particules atomiques en mouvement. Bien que
notre ego se plaise à nous considérer comme un individu unique, la plupart
d’entre nous restent conscients de la perpétuelle activité des milliers de
milliards de cellules qui les composent et font d’eux ce qu’ils sont. Libéré
des entraves que lui imposait le mode ordinaire de perception de mon hémisphère
gauche, mon hémisphère droit a exulté de se découvrir associé au flux de
l’éternel. Je ne me sentais plus isolée ni seule au monde. Mon âme en expansion
atteignait les dimensions de l’univers entier en s’ébattant allègrement dans un
océan sans bornes. (...)
Ma
conscience en éveil se sentait rattachée à une sorte de flux cosmique. Tout se
confondait dans mon champ de vision dont le moindre pixel irradiait d’énergie.
Impossible de distinguer les limites entre les objets : ils ne formaient plus qu’un
vaste ensemble. Ceux qui ôtent leurs lunettes avant de se mettre des gouttes
dans l’œil doivent éprouver une impression comparable : pour eux aussi, les
frontières se brouillent.
Source :
INREES.com
Article
trouvé sur le site de Beni Nsemi : http://koyeba.blogspot.fr
Ce qui suit est une vidéo du Docteur Jill Bolte Taylor que vous pouvez regarder sur Viméo.