mardi 8 octobre 2013

Notre plus grand pouvoir, c’est de choisir l’amour




Réveillée à 4h30, je n’ai pas pu m’empêcher de me lever pour écrire, pour répondre aux nombreux mails. Ce n’est pas tant le nombre qui m’a surprise mais le fait que pas un seul n’était négatif. J’ai pu accueillir cet amour sans complexe puisque je sais qu’il ne comble pas un vide mais qu’il est un amplificateur de l'amour qui circule déjà en moi. J’ai beaucoup apprécié votre sincérité bienveillante mais non complaisante. Cet effet miroir constitue une immense vague d’amour que je continuerais de nourrir par l’amour de soi et le partage. Nous avons fait un grand pas dans l’unité. Chacun de nous a progressé vivement sur le chemin de l’amour de soi et de toute vie. Le réseau qui se met en place doit s’agrandir et se fortifier mutuellement. Même si vous me lisez, et parce que vous me lisez, vous avez aussi à faire le pas de manière à exprimer votre lumière. Chacun est unique, nous avons tous été préparés à rayonner l’amour inconditionnel en premier lieu en nous-même de façon à savoir l’exprimer naturellement à l’extérieur. Nous nous rencontrons dans d’autres plans afin de préparer la voie pour que chacun puisse exprimer l’unité à travers sa personnalité spéciale, son unicité, ses qualités d’âmes. Nous ne sommes pas « concurrents » mais associés dans cette grande œuvre. L’heure n’est plus à l’isolement, à la marginalité, ni même aux réunions d’âmes sœurs qui se protègent par le nombre, du monde extérieur, « nous contre eux ». L’heure est à répandre des vagues d’amour et de lumière, croissantes, par notre interconnexion qui sera de plus en plus puissante à mesure que nous nous retrouverons dans cet espace virtuel, reconnaissant nos propres qualités et la force dans nos différences. Même si le statut juridique sera le même pour nous tous, ce qui fera notre force, ce sont nos différentes façons d’être.  Nos dons spécifiques nous sont révélés à mesure que nous ouvrons notre cœur. Chacun de nous est important, a son « rôle » spécifique à jouer. Plus on s’aime et plus on se reconnaît soi-même plus on est en mesure de jouer notre propre mélodie qui saura toucher les cœurs réceptifs à ce chant spécial.


Le fait d’avoir « mis mon âme à l’épreuve », hier, en lui disant de s’exprimer à travers moi puisque c’est elle qui me pousse à écrire, à témoigner et à avancer dans cette direction, a été totalement honoré et je n’ai maintenant plus aucun doute quand à la pertinence de ma voie et la connexion permanente avec le divin intérieur. Il n’y a eu aucune barrière, aucun obstacle à franchir pour s’élever disons plutôt pour être centrée.

Accepter la responsabilité de ce que l’on vit et lâcher prise, faire confiance en tous nos aspects, est essentiel et amène sans aucun doute à la certitude de la présence constante de l’âme. Finalement, je n’ai pas été laissée dans le noir. Le sentiment de vide a duré à peine quelques heures. Et en plus, il a été comblé d’amour de joie et de foi. Il y a mille et une façon de répandre sa lumière puisque celle-ci rayonne à partir du cœur, peu importe ce que font les mains si elles véhiculent l’amour. Ce qui compte c’est de s’aimer au point de se remplir de cette énergie qui sait parfaitement qui elle doit atteindre. L’équilibre cœur/ego, humain/divin, masculin/féminin, se créé à mesure que l’on s’accueille sans conditions bien que ça soit contraire à tous ce que nous avons cru jusqu’à aujourd’hui. 

La force de volonté qui n’est pas mue par le cœur, est un réflexe de survie de l’ego. L’énergie divine est notre fondement et elle s’écoule facilement, il suffit que les portes soient ouvertes en nous. Il n’y a aucun effort à fournir mais juste à être soi-même, intègre et entier. Ce qui est difficile, c’est d’accepter cette loi universelle de la fluidité, la facilité, l’aisance tout comme celle de l’abondance. Comme si c'était trop beau pour être vrai! Accueillir ses émotions, quelles qu’elles soient, c’est embrasser notre corps émotionnel tout entier, et retrouver son pouvoir de créer, dans la matière. Là, il faut faire confiance au processus et accepter que l’âme sache mieux que notre personnalité ce qui doit être fait. Le seul job de la personnalité, c’est de repérer l’énergie bloquée et de passer le relais au divin pour qu’il la libère. Maitriser, ça n’est pas contrôler, c’est prendre en charge nos émotions, libérer les pensées dites négatives mais en fait on devrait dire les pensées qui ne sont pas l’amour. Plus on libère et plus l’amour véritable peut s’incruster, remplir le vide laissé par les épurations.

Mon amie la rivière

C’est vrai qu’il n’est pas aisé de franchir le cap, d’oser croire qu’en acceptant ce qu’on a toujours rejeté, on ouvre son cœur au point de recevoir l’amour toujours plus fortement. C’est pourtant la seule voie qui permette d’être autonome affectivement. La confiance envers l’âme est aussi à cultiver et se pardonner quand on doute, c’est un bon moyen d’être réconforté, rassuré. J’ai dû accueillir plus d’une fois le sentiment d’être manipulée par le divin intérieur avant que ma puissance réelle me soit révélée. D’un autre côté, c’était une façon de fortifier la personnalité, de stimuler le désir d’individualité pour mieux trouver l’unité. Il est grand temps que nous amplifiions notre pouvoir commun, celui d’aimer le divin intérieur comme sa personnalité humaine et de rassembler nos vibrations pour les déverser sur le monde. 
Dès qu’un de nous peut dire « ma coupe est pleine », j’ai rempli mon cœur au point qu’il déborde, il devient un émetteur naturel, un canalisateur des énergies de communion qui vont se joindre et par la reconnaissance mutuelle, se multiplier à l’infini. Ainsi, nous pouvons voir le divin en l’autre, en toute vie et pas seulement en ceux que nous reconnaissons comme frères et sœurs dans la foi, envers tous ceux qui nous entourent et participent aussi à leur façon, à l’élévation individuelle et collective. Tous ces miroirs qui nous reflètent un manque d’amour intérieur, ont cette mission spécifique de nous donner l’occasion de nous remplir le cœur puisque c’est en accueillant les « défauts » qu’ils nous ont reflété que l’on s’ouvre à l’amour de soi et de l’autre. Ainsi, ils nous apprennent à regarder à l’intérieur et nous n’avons plus qu’à choisir d’alchimiser ce qui est. 
Je sens bien que le regard que je porte sur la voisine change à mesure que je réalise ce processus. Elle reflète ma grand-mère à qui j’en voulais d’avoir défendu son fils (mon père) en niant les faits que nous avions dénoncés (inceste). Il m’a fallu longtemps pour accepter de lui pardonner et de comprendre qu’elle me montrait ce que c’est que d’aimer inconditionnellement. Mon enfant intérieur souffre encore de ce que j’ai vécu comme une trahison, un rejet, mais à mesure que je lui explique les choses avec douceur et conviction, il se laisse guérir par l’énergie de la tendresse et de la vérité de mon discours. 
Ce désir de voir à partir du cœur constitue la plus grande révolution intérieure que j’ai vécue et continue de savourer chaque jour. 


Quand j’étais sur le chemin du retour à la maison, hier, j’écoutais une liste de musique aléatoire et au moment où c’était Piaf qui chantait « Mon dieu » et alors que je chantais en même temps, en m’amusant à caricaturer la voix, le téléphone a sonné. C’était Jérôme ! Le clin d’œil de mon âme a été puissant ! Le morceau d’après, c’était celui de Cat stevens qui commence par « Morning has broken like the first morning...Celui d’après ; Nina Hagen, My way qui m’a amené à me dire, le couple bien vécu, c’est avant toute chose, la transparence, être capable de dire ce que nous ressentons, comment nous vivons une situation avec la conscience que nous créons tout, et en l’occurrence, que nous cocréons en duo. Dès que nous acceptons l’idée d’être créateur de sa vie, on sait que tout est expérience, que celle-ci est une incitation à revenir en son cœur. 
Cette vision change tout quand on comprends que notre plus grand pouvoir, c’est de choisir l’amour, celui-ci opère des miracles faisant du quotidien, une succession d’instants de joie, sublimant chaque situation.
S’aimer véritablement ! Je vais m’atteler à la publication de la conférence de Lise Bourbeau à ce sujet parce qu’elle explique de façon concrète et pratique comment le faire. Comme ça demande du temps, il faut que je m’organise mais je tiens à publier ce qui peut vraiment faire avancer chacun et l’ensemble en même temps.
Bon, j’ai de quoi m’occuper ! Belle journée à tous qu’elle soit une suite de moments présents vous révélant votre grandeur à travers l’acceptation de vos faiblesses. Il y a bien logtmps que je n'ai pas partagé de la musique:

Edith Piaf, "Mon dieu"
Il me soulève toujours autant les tripes malgré les "pièges" que je peux y voir. Grande dame qui a su toucher le cœur de beaucoup par son authenticité. 


 
Cat stevens "Morning has broken"Il serait converti à l'Islam. Personnellement, je retiens ce qu'il a fait de beau et le reste lui appartient. Chacun doit parcourir le chemin qui lui est propre et personne ne doit juger qui que ce soit. Non comme par obligation mais parce que lorsque l'on se permet d'être humain, vulnérable, fragile défaillant...On ne peut être autrement avec les autres. Dans une phrase de sa chanson, il dit "nous sommes la création d'un nouveau monde" ou quelque chose comme ça. Tout le monde a la vérité en soi et certains la laisse échapper! Ce qui est magnifique c'est que nous sommes de plus en plus nombreux!


Nina Hagen "My way"
Version "spéciale" de la chanson de Claude François qui avait aussi la lumière en lui, l'éclairant sur le problème d'une vie de couple de troisième dimension, le manque de dialogue et d'intimité vraie, de partage de son vécu intérieur. "Madame" Hagen fait éclater les cadres. Rien que le fait de voir son groupe, l'inversion des rôles, le mélange des genres, des couleurs, en dit long sur l'ouverture de son cœur. Le rythme du morceau est bien choisi parce qu'aimer vraiment, est une révolution qui demande audace, courage et libre circulation énergétique!