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Levée
une fois de plus à six heures, le souvenir de mon rêve du matin, c’est un
enseignement à propos de la purification. Le plus drôle, c’est que j'étais celle qui expliquait ce
processus! Pas de raison de s’enorgueillir puisque je vois toujours les
inconvénients en toute situation, avant de voir les avantages. Ce n’est pas être
pessimiste mais plutôt commencer par être réaliste de façon à être dans le
juste milieu et voir à partir du cœur, sans chercher à se faire de film. Mon
rendez-vous qui arrive à grand pas m’a permis de libérer des peurs et d’éclaircir
un peu plus mon point de vue. Bien que j’aie prévu de laisser venir l’inspiration,
je n’ai pas pu m’empêcher de céder à la pression. J’ai focalisé mon attention
sur la nécessité de définir précisément mon projet au lieu de vivre
normalement, de faire comme d’habitude, confiante que tout viendrait à point. Du coup, je n’ai pas beaucoup avancé et
laissé de côté tout ce que j’avais prévu de faire. La préparation de la pizza,
de la charlotte a été zappée par le manque d’appétit créé par les peurs. Je
suis consciente de ne pas être encore prête à mettre mon projet en place et me
suis contentée de laisser monter les appréhensions, les doutes et en les
acceptant, j’ai pu voir mes faiblesses et mes forces dans ce domaine. Je libère
encore la pression en me disant que j’ai fait de mon mieux, selon mes
connaissances, mon état d’esprit du moment et accueillie la peur de m’entendre
dire "non". Ainsi, la blessure de rejet, celle d’injustice, ont été allégées. Je
suis convaincue d’être sur la bonne voie et je me dis que si ça n’est pas
maintenant, tout ce que cette situation m’aura permis de voir et déjà en soi un
avancement, un enseignement, une occasion de grandir, d’amplifier l’amour et la
confiance en soi.
J’ai éliminé les phrases du style, « je ne suis pas
capable », en voyant autant mes qualités que mes défauts, de façon
objective, je peux constater qu’il y a un certain équilibre. Se positionner d’avance
en perdant ou en victime est le meilleur moyen d’échouer, puis l’échec n’est qu’une
marche qui permet de monter. Tous ceux qui ont entrepris de réaliser leurs rêves
ont dû se ramasser des dizaines de fois. Leur « secret », c’est d’avoir
su se relever, rebondir en puisant dans la situation leur propres ressources, considérant l'échec comme
un enseignant, une révélateur des points faibles à travailler. Ma foi en l’humain
divin capable de créer son bonheur en conscience, est une base solide qui
permet de ne pas se laisser engloutir par les peurs et de garder la foi en soi.
Mon projet, bien qu’il me tienne à cœur, ne définit pas qui je suis. La petite
expérience de la semaine qui m’a montrée que l’amour de soi se basait trop sur
le faire, m’a aidée à réviser mes croyances et à me tourner vers l’être. Et
comme quand on cherche, on trouve...
Rien de
tel que de se mettre en situation pour se connaître, pour mesurer ses
capacités. L’intuition est quelque chose d’essentiel mais sans la conscience
pour la mettre en action, rien ne peut se manifester. Je « travaille »
donc à amplifier l’amour de soi, la confiance en soi par l’accueil des émotions
ce qui me permet de trouver un certain équilibre et de voir les choses avec
neutralité. J’ai pu y trouver ma passion puisque les émotions libérées laissent
nu. Même si j’ai bien allégé le corps émotionnel, les petites crampes à l’estomac
me montrent qu’il reste encore de l’appréhension. Mais là, d’une part, la peur
est « naturelle » et d’autre part je bénéficie du soutien de ma
présence divine, de ses « qualités » qui pallient mes carences. J’ai
commencé à écrire un topo afin de présenter mon projet puis j’ai fini par me
dire que j’allais me contenter de témoigner de ce que je suis, à l’oral et m’y
préparer en faisant une méditation. Puisque ma progression au quotidien est la référence sur laquelle s'appuie mon expertise...J’ai 60 km à parcourir et ils seront la méditation
de centrage par l’attention au moment présent. L’ancrage dans la réalité associé à la connexion à l’âme devrait suffire à faire émerger ma vraie nature.
Après tout, ce désir vient de mes tripes, de mon cœur et mon âme saura "défendre" sa
raison d’être. Je me contenterais donc d’établir la connexion et de faire
descendre l’énergie de mon âme jusque dans mon chakra racine, en me focalisant
dessus et en respirant en lui. Une page sur le sujet décrit l’impact de ce
rendez-vous sur tout ce que je suis. Mais maintenant, je laisse la « providence »
faire son œuvre. Je ne peux pas faire mieux ou plus que cela. Jusqu’à
maintenant, ce qui me donne confiance, c’est que tout arrive en son temps et
avec facilité, tout est fluide et les seuls « blocages » viennent des
peurs. J’ai aussi libéré le doute quant à mon expertise même si celle-ci repose
sur mon vécu, après tout, je suis la preuve vivante de la capacité de guérison
en chacun. Même s’il me reste encore des choses à éclairer et à épurer, je regarde
ce qui est déjà acquis et la liste est suffisamment longue pour que j’ose m’affirmer.
Monument Valley |
J’ai
parlé à mon bidon qui s’est constitué un rempart de graisse que j’ai encore du
mal à accepter; 20 ans d’anorexie avec un ventre creux, la différence est
grande ! Bref donc je lui ai dis que je le remerciais de vouloir protéger
mon enfant intérieur, mon corps émotionnel et que sa façon de réagir aux
guérisons, par le lâcher prise, me montrerait l’état d’avancement de celles-ci. Il
doit aussi y avoir derrière ce mur, la peur de ma puissance de création qui n'a pas toujours donné des résultats positifs. J’écoute
depuis jeudi, le livre audio « Telos », d’Aurélia Jones, dont j’avais
entendu parler plusieurs fois et j’y trouve beaucoup de ressemblance avec ma
foi; J’ai souvent l’impression d’entendre ce que j’ai écris sur ce blog, parfois mot pour mot. La
connexion à mon âme est encore plus certifiée par cette promenade au centre de
la terre. J’y vois aussi l’unité, l’inter reliance permanente, la convergence
et la similitude entre ce qui est en haut et ce qui est en bas. Je reconstitue
peu à peu le puzzle par la synthèse des infos reçues de l’intérieur et celles
reçues de l’extérieur.
Plus je reconnais la valeur des chakras du bas, leur
caractère sacré, plus j’aime mon corps physique, mon corps émotionnel et mon
corps mental et plus leur lumière intrinsèque se révèle. C'est comme si l'amour de l'incarnation permettait d'accéder à la sagesse de la Terre, de son centre. Le mur dans mon ventre
s’assouplit à mesure que je suis tendre avec mon mental. Je suis encore à le
calmer, à lui demander de faire des pauses mais le ton que j’emploie devient de
plus en plus doux et le résultat s’en ressent évidemment. Mon côté
perfectionniste, la part qui joue les super héros, invincible, celle qui voit
dans le divin l’aspect victorieux avant l’aspect amoureux, est aussi considérée
avec tendresse et j’y reconnais des qualités bien utiles à ma progression. Chaque
personnage intérieur se pacifie et donne le meilleur de lui-même dès que je
cesse de les accuser et que je les écoute à partir du cœur. Chacun d’eux nourri
des peurs et mon "job", c’est d’utiliser mon pouvoir amoureux afin de les en
libérer.
Pour revenir à la l’écoute de « Telos », le passage où il
est question de relâcher la culpabilité relative à l'époque de l'Atlantide, m’a laissé le
même trouble que l’écoute de la conférence de Lise Bourbeau à propos du
complexe d’Œdipe. La première interprétation à partir du mental se traduit par
un déni mais en se plaçant au niveau du cœur, malgré et peut-être par la
contraction du plexus solaire, je peux accepter le ressenti, les images et le
sentiment de culpabilité. Je respire profondément et la détente abdominale
libère un flux de sérénité qui me confirme la nécessité de lâcher les remords
et les regrets.
Ce qui est passé ne peut être changé dans les faits mais un
regard amoureux permet de transformer notre façon de voir et d’en tirer un
maximum d’enseignements. Une erreur reconnue et acceptée amène la sagesse qui
permettra de ne pas retomber dans les mêmes pièges. La sagesse s’acquiert par l’expérience
et celle-ci implique le risque de se tromper. C’est notre capacité d’accepter
nos failles qui met notre force en évidence.
J’aimerais
vous demander votre participation à la réalisation de mon projet d’accompagnement
en répondant honnêtement aux quelques questions qui suivent. C’était une
suggestion de l’assistante sociale que j’ai mise de côté part peur de déranger,
par peur de la critique, d’être démago...Mais comme cette offre de service s’adresse
à vous, autant que je connaisse votre point de vue. Même si chacun est unique,
je pourrais peut-être en tirer un enseignement, en regroupant les avis
similaires. Je m’y prends peut-être un peu tard mais bon...
Quel est
le texte qui vous a le plus « parlé », ouvert la conscience, permis de vous reconnecter au divin intérieur ?
Quel est
celui qui vous a le plus touché, ouvert le cœur ?
Je ne
vous demande pas de relire mais de noter ce qui vous vient de suite à l’esprit.
Pensez
vous que je sois crédible dans ce projet d'accompagnement?
Pensez
vous que je pourrais vous aider individuellement?
Pour ces
questions, merci d’être le plus spontané et honnête dans vos réponses, sans
craindre de me blesser. Même si j’extériorise facilement mes peurs et mes
faiblesses, je suis aussi consciente de mes forces. Et puis, même si « y’a
qu'la vérité qui blesse », elle affranchit. Celle-ci étant
subjective, je pense pouvoir faire la part des choses.
Merci d’avance
à ceux qui prendront le temps de répondre. Vous pouvez le faire par le biais
des commentaires ou en m’écrivant à l’adresse suivante : po.beju@wanadoo.fr
Bon je
vais aller au jardin refaire les bouquets et me connecter à la terre mère afin
de ressentir son amour qui continue de m’aider à m’ancrer dans sa réalité à
travers mon corps physique, constitué de ses éléments. Sans oublier de me relier
à ma présence divine en appelant l’unité, la fusion des énergies
complémentaires, en mon cœur sacré. Voyons si j’arrive à faire mon atelier
cuisine aujourd’hui ! L’appétit revient et me motive à créer. Utiliser son
pouvoir de création dans les choses du quotidien est un bon exercice qui
amplifie la joie, l’amour de soi, la reconnaissance des aspects tant humain que
divin. Sublimer les actes anodins, répétitifs, en agissant par amour plutôt que
par nécessité ou par instinct de survie, est une belle application de la foi en
la puissance de cette énergie divine qui s'amplifie.