samedi 5 octobre 2013

J’ai dû pardonner à mon âme pour ce vécu, me pardonner puisque mon âme, c’est moi






J’ai la pêche ce matin, motivée à fond ! Levée à 6 heures, dans le silence et le calme du matin, j'adore! J’ai fais ma connexion habituelle à la terre mère, au ciel, aux énergies de la source en moi, à mon âme, bref, j’ai réunis tout ce que je suis en mon cœur. C’est si bon de se savoir soutenue, guidée, aimée de façon inconditionnelle. Ne me jalousez pas si vous ne ressentez pas cette connexion qui est permanente. Vous avez tous les capacités de reconnaitre le divin qui vous habite. En fait, c’est plus une question de foi qui devient certitude à mesure que l’on s’autorise à y croire. Il faut commencer par faire le premier pas en toute confiance. Je sais, bien souvent pour ne pas dire toujours, nous faisons l’erreur de vouloir des preuves afin d’oser croire. Nous appelons les signes désespérément et plus nous attendons, moins nous sommes aptes à reconnaître la réalité de l’humain divin. Il y a plusieurs façons d’accéder à son essence originelle, divine. Mais toutes les méthodes, visualisation, méditation, prière...apportent un résultat si nous activons l’amour que nous sommes. Chaque geste, chaque pensée d’amour envers soi-même, est perçu par l’âme comme une invitation. Elle se manifeste lorsque nous sommes tendres envers nous-mêmes. Avant, nous avions la sensation d’être aimé lorsque nous aidions les autres. Nous sentions effectivement l'amour mais c'était conditionnel, relatif au "faire" et non à l'être. L’inconscient collectif avait imprimée l’idée du sacrifice comme le seul chemin d’accès au royaume des cieux. 
Depuis qu’un certain nombre de personnes prend conscience que le christ est une énergie spécifique commune à chacun, qui est en soi, et surtout depuis que Gaïa s'est élevée dans les sphères de l’amour véritable, l’amour divin, les vieilles croyances ne sont plus soutenues. Tout doit être réactualisé sur la fréquence de l’amour vrai. Plus nous résistons à ce courant et plus notre vie devient difficile. Mais, plutôt que d’y voir une malédiction, une punition, si on peut envisager les choses en tant qu’humain divin créateur de sa vie, notre point de vue change totalement et en lâchant prise, en ayant une totale confiance en notre vraie nature, celle-ci ne tarde pas à se manifester. 


Croire n’est plus suffisant, il nous faut maintenant acquérir la certitude d’être divin. Nous avons suffisamment de témoignages, d’infos, de connaissance de ce qu’est la vie et de qui nous sommes réellement pour continuer de nous accrocher à nos peurs. Plus nous les reconnaissons et plus elles se vident énergétiquement, laissant la place à l’énergie d’amour. 
Il ne faut pas craindre de faire le premier pas dans la direction du divin. En acceptant l’idée que nous créons chaque situation, maladie, rencontre de notre vie de tous les jours, nous pouvons y voir la guidance et la présence du divin intérieur. Cette reconnaissance amplifie notre foi et la confiance en notre potentiel. Notre plus grand pouvoir, est celui d’aimer, de nous aimer avant toute chose. 
A mesure que je lâche les fausses croyances telles que ; « s’aimer, c’est être égocentrique, narcissique » ; « penser d’abord à soi, c’est être égoïste »...ma vie s’écoule facilement apportant tout ce dont j’ai besoin pour nourrir l’amour de soi et la confiance en soi. Le plus difficile, c’est de passer ce cap mais là encore, nous sommes soutenus par les énergies de la source et les témoignages de nos frères et sœurs humains qui ont osé franchir ce cap. La plupart ont dû se retrouver complément nu, à terre, afin de s’autoriser à s’aimer pour de vrai et considérer cet acte comme la mission première et indispensable de tout humain divin, qu’il en soit conscient ou pas. Comment pourrions nous devenir souverain, activer en conscience notre potentiel divin si nous devions continuer de dépendre de l’amour extérieur. Comment pourrions-nous trouver l’harmonie et la complétude si celles-ci dépendaient de l’extérieur ? Si j’attends que le monde m’aime, que la paix arrive enfin, je peux passer encore des milliers d’incarnation à nourrir le manque et la peur. 
L’amour, cette énergie est TOUT et ce qui est magnifique c’est qu’elle est la base de ma constitution tout comme celle de toute vie. Nous sommes tous faits de cette énergie et c’est en la faisant circuler en soi que nous la rayonnons et que nous pouvons nous fondre en tout. Quand celle-ci est reconnue en soi, elle irradie et nous transporte, nous élève, nous ramène au foyer, à la source. Nous sommes l’amour et le chemin c’est l’amour. Je sais ça peut sembler utopique mais la meilleure façon de sentir cette ultime vérité, c’est de s’aimer. Tout être vivant sur cette planète ne pourrait exister si cette énergie était bloquée. 


Il y a mille et une façons de la faire circuler. L’amour pour son conjoint, pour ses enfants, pour des animaux, pour la nature...favorise la circulation de cette énergie de vie mais ça ne remplacera jamais la connexion et l’amour de soi à Soi. De la personnalité humaine au Christ intérieur. Si nous ne sentons pas cet amour puissant et inconditionnel, c’est simplement parce que quelque chose en nous, y résiste. 
Pour ma part, l’image, l’idée que je me faisais de Dieu, la croyance que j’en avais, calquée sur la relation à mon père, m’empêchait de le sentir. Inconsciemment et même parfois consciemment, je ne pouvais faire confiance au père. Encore maintenant, j’ai du mal quand j’entends parler du père céleste. 
Ma foi en la source père/mère a rétabli la vérité. Cette connaissance sonne juste, d’une part et d’autre part, ce qui est sous-tendu, l’égalité, l’unité, la justice..., me permettent d’aimer sans réserve cette énergie divine qui s’écoule en moi. La croyance en un dieu autoritaire, paternel, divisé m’a amenée à me détourner d’une grande part de ce que je suis. Je ne pouvais accéder au divin, je rejetais le masculin, je refusais en même temps ma féminité et vivait en permanence dans le manque, le déséquilibre. Mon père biologique n’a fait qu’éveiller cette croyance erronée du Père céleste que je nourrissais de vies en vies. Les visions de certaines vies antérieures m’ont confirmé cela. Notamment la vie de moine cloîtré, ascète, ayant fait vœu de pauvreté, de chasteté et de service à l’humanité. Cette vie a causé un fort trauma en mon âme puisque ce sentiment d’illégitimité a été amplifié au lieu d’être libéré. Le souvenir est venu maintenant parce que j’ai les clefs qui me permettent de guérir les blessures de l’âme. Quand j’ai pardonné à mon père, j’ai « accepté » l’idée que mon âme avait choisi cette expérience justement pour mettre en évidence ce que je devais libérer intérieurement. 
Ensuite, j’ai dû pardonner à mon âme pour ce vécu, me pardonner puisque mon âme, c’est moi. La croyance de base qui a amené les autres, c’est celle que je ne suis pas « aimable », c’est le refus de m’aimer, né de la sensation de rejet au moment de la séparation d’avec la source. Même si je suis encore dépendante de médicaments, je sais que c’est la conséquence de vieilles croyances que j’apprends à libérer avant d’envisager de changer, d'entamer un processus de sevrage. 
Je sais par expérience, que plus on veut changer quelque chose et moins on y arrive. 
Le contrôle peut amener un mieux-être, on peut croire avoir « gagné » mais c’est très précaire. 
 
Glaïeul qui fleurit habituellement en juin!

Puisqu’une dépendance physique est l’expression d’un manque, bien souvent le manque d’amour de soi, ça n’est pas en effaçant temporairement la conséquence qu’on élimine la cause. 
J’ai pu me passer de toutes drogues, du jour en lendemain, sans souffrir de manque parce que l’amour qui m’a remplie, quand j’ai cru en Jésus Christ, était si fort, que j’ai accepté l’idée qu’il pouvait me guérir. Mais comme nous sommes notre propre sauveur et que pour devenir souverain et autonome, il faut se tourner vers le divin en soi, c’est maintenant par l’amour de soi, du Soi, de ce Christ intérieur que je pourrais guérir définitivement. 
Je n’avais pas assez d’amour pour moi-même, de confiance en soi pour pouvoir croire en ce Christ intérieur. Il ne suffit pas de le dire, même sincèrement, il est question de pouvoir le chanter à l’unisson, que chaque corps soit d’accord, et s’expriment ensembles, spontanément, à partir du cœur.
Tant qu’une peur subsiste, je ne peux accueillir tout l’amour que je suis. Mais à chaque fois que je libère une seule de ces peurs, je reçois une « dose » d’amour qui me pousse à continuer d'avancer. Plus je m’épure et plus je crée mon quotidien qui correspond à la mesure de l’amour que j’ai accueilli. Ce processus graduel me permet d’être dans l’équilibre, d’intégrer lentement mais sûrement cette énergie qui fait grandir la foi, la confiance en soi, en tout ce que je suis. Quand je libère une croyance qui n’est pas l’amour pur, je fais de la place à l’énergie divine. 
J’ai lâché le besoin de perfection pour la confiance en soi, en la vie et c’est ainsi que je suis dans mon plein potentiel, dans le moment présent. Plutôt que de vouloir me changer, espérer dans le futur, j’accepte ma situation présente, j’apprends à aimer ce que je suis, à accepter mes conditions de vie et c’est ainsi que je me transforme, tout comme ma vie quotidienne. La reconnaissance, la responsabilisation et l’acceptation sont des formes élevées d’amour qui révèlent ma nature véritable tout en rehaussant mon taux énergétique.



Quand je désespère, quand je crois être séparée, j’essaie de ressentir mon corps physique, afin d’être dans le moment présent, je respire calmement et la détente qui s’en suit me permet de sentir ma présence divine. Ce ne sont pas des sensations extraordinaires bien que ça arrive aussi, c’est plus des petits signes que j’ai appris à reconnaître. Des sensations associées à des pensées, dans certaines situations, qui ont en commun le moment où je lâche prise, où je m’abandonne en confiance. Quand je dis stop, que j’arrête de vouloir comprendre, en général, la réponse au problème, vient d’elle-même. Parfois aussi un geste, une action dans le sens de mon projet, me permet d’activer mon potentiel créateur et de sentir le divin intérieur dans une synchronicité, quelque chose qui ne me laisse aucun doute quand à la guidance intérieure. 
Le soleil a remplacé la pluie d’hier et la brume de ce matin a laissé place à un ciel magnifiquement bleu ! Je vais pouvoir aller au jardin faire un bouquet avec les fleurs aux tiges cassées par la pluie. Au fait, pour ceux qui lisent régulièrement, j’ai bien l’impression que l’arrosage spécial est efficace. Je ne sais pas si c’est le « produit » par lui-même ou si c’est le fait d’avoir changé mon point de vue sur les règles. 
Chaque fois que j’arrive à aimer une partie de moi que je trouvais « sale » ou inférieure, il en résulte un surplus d’amour, une sensation que mon corps physique répond à cet amour soit par une guérison ou encore par la magnifique expérience que j’ai vécue dans la semaine. Cette sensation extraordinaire de sentir mon corps de l’intérieur, à partir de chacune des cellules, vibrant d’amour et de joie est un précieux souvenir. 

Un truc qui m’a énormément aidé à m’aimer, c’est de prendre conscience que mon corps physique est autonome, qu’il a une conscience. En sachant cela, j’ai beaucoup plus de facilité à m’aimer comme si le fait de considérer que je suis un ensemble de corps, me permet le dialogue avec chacun et le fait de dire « tu », de diriger l’amour de ma personnalité vers le corps physique, mental, émotionnel...me donnait moins l’impression d’être narcissique. 
Comme si c’était plus facile d’aimer une part de soi quand on ne s’y identifie plus totalement puisque ça devient un autre soi. Je ne sais pas si je suis bien claire et compréhensible mais je ne trouve pas d'autres mots. Ce qui est certain c’est que chaque fois que j’aime une part de moi, j’en suis directement bénéficiaire, ce recul amène l’échange qui amplifie l’amour par la circulation énergétique. 


J’ai aussi l’impression que de séparer chacun de mes aspects et d’apprendre à les aimer un par un, non seulement révèle le divin par ce regard amoureux qui vient de ses yeux, mais en plus l’intimité qui se créée me permet de découvrir les parts cachées qui ont tant de pouvoir dans ma vie. 
L’enfant intérieur, le dialogue établi avec lui est une grande bénédiction ! Non seulement je découvre ce qui fait barrage à l’amour, ce qui créé des drames dans ma vie, mais en plus je peux lever ces blocages par l’écoute attentive et le respect de cet enfant. Le fait de le laisser s’exprimer, c’est de la reconnaissance, de l’amour qui lui donne la confiance le réconfort dont il a besoin pour libérer les fausses croyances imprimées dans l’enfance. 

Tout ce que je dis peut sembler fou mais les résultats sont la preuve irréfutable que l’amour est La Solution. Bon, action, jardin, douche, courses...J’y suis allée hier mais il manquait un quart de ma liste. Ce sera l’occasion d’aller à la rencontre des humains, de prendre l’air et de profiter de ce beau soleil.  

Petit exemple pour illustrer l’accueil de ce qui est : Chaque fois que j’ouvre la page de Mozilla, l’anti virus mets trois plombes à examiner les fichiers, ce qui ralenti tout. Habituellement, je râle contre moi-même et la première réflexion qui vient est la suivante : « tu ne devrais plus avoir besoin de te protéger, la peur n’a plus à t’habiter... », Grosse erreur ! Non seulement la peur fait partie de la vie, n’est pas négative, a sa raison d’être...mais surtout, la meilleur façon de la libérer, c’est de l’accueillir alors, dans ce cas là, le truc à faire est ceci : 
« J’accueille la peur d’être infestée par un virus » Puis, « j’accueille la part de moi qui se veut « wonder woman », parfaite, au-delà de la condition humaine » ; concrètement, je respire en essayant de ne pas commenter, après avoir prononcé les phrases d’accueil.

Photos de ma confection, réalisées ce matin à la rosée, que vous pouvez utiliser en mentionnant la source: http://lydiouze.blogspot.fr