mardi 17 septembre 2013

A propos des 4 accords Toltèques...



Image trouvée sur The sacred of geometry


La réécoute des 4 accords Toltèques est très bénéfique. Un petit rappel est toujours bienvenu. « Que votre parole soit impeccable » explique entre autres, la puissance de la parole et son effet sur autrui. Je résume pour me rafraichir la mémoire et je devrais peut-être commencer par le quatrième qui permet de réaliser les trois autres. « Faites toujours de votre mieux ». L’accent est mis sur la nécessité de se pardonner de rompre ces accords, de ne pas y arriver systématiquement. Aucun humain sur cette planète n’est parfait et l’acceptation de cette réalité est une clef ! C’est aussi une chance de ne pas y arriver du premier coup. Il y a beaucoup de qualités dans les ratages qui nous apprennent la tolérance envers nous-même et envers les autres puis la persévérance qui amène la force. Tout art demande une certaine pratique acquise par la répétition. Un virtuose commence par des couacs, des fausses notes qui vont le pousser à persévérer; L’amour de la musique et la patience envers soi lui donneront l’énergie pour atteindre son objectif. La recherche d’élévation est un moteur mais le souci de perfection peut freiner l’élan. Le besoin de perfection éveille très souvent le juge intérieur quand la motivation initiale est celle de la peur, la peur de l’erreur, du rejet. Faire de son mieux, c’est tenir compte de nos limites, savoir les reconnaître et les accepter. C’est alors que nous pouvons nous surpasser, quand nous lâchons prise sur nos attentes, quand nous libérons la pression. On croit que c’est en forçant, en se donnant de la peine que nous assimilons des connaissances mais très souvent, c’est l’amour de ce que l’on fait qui nous propulse, nous élève. Lorsque nous agissons à partir du cœur, les choses viennent facilement. L’enthousiasme et la joie sont des facteurs incontestables de réussite. La neuroscience le prouve aujourd'hui.

 
Ramon Vasquez Morales

Avoir une parole impeccable ne peut pas être réalisé facilement parce que nous sommes conscients d’une très faible quantité de nos pensées. Devenir de plus en plus conscient à tous les niveaux est une étape cruciale. Je peux en constater l’efficacité dans mon petit jeu d’observation de mon corps physique. Au début, je me trouvais crispée, à chaque fois. Je me contentais de le constater sans faire de commentaire, en acceptant la situation et en focalisant uniquement sur l’aspect découverte du processus. En 24h, les progrès sont considérables, je suis de plus en plus détendue naturellement, sans forcer, simplement en ayant pris le réflexe de prendre trois bonnes respirations à chaque fois. Pour beaucoup, ça peut paraître un détail sans importance mais pour moi, ça signifie beaucoup. Les douleurs, les souffrances sont très souvent amplifiées par le fait d’être crispé, l’énergie circule mal et lorsqu’elle se cristallise, la maladie apparaît. Plutôt que d’attendre d’être mal, de souffrir, je préfère apprendre à localiser les raideurs qui sont aussi le signe d’une crispation des pensées, une fermeture de cœur. C’est une des nombreuses expressions de la peur. Bien que les mécanismes qui nous maintiennent vivants soient inconscients, automatiques, en les observant nous devenons plus conscients et plus apte à agir sur notre bien-être, notre état d’esprit. Nous avons moins le sentiment d’être manipulés, nous retrouvons un immense pouvoir et libérons aussi peu à peu la blessure d’injustice en n’étant plus victime de ce qui se vit intérieurement et donc aussi extérieurement.
Avoir une parole impeccable, c’est être conscient de son impact, de son pouvoir. Chaque fois que nous critiquons -bien souvent c’est avant tous nous-même que nous accusons- nous nous empoisonnons littéralement. Chaque pensée créant une réaction chimique, tous nos corps en subissent les conséquences. La critique est donc un poison pour soi mais aussi pour la personne à qui elle est destinée. Savoir ça, permet de réfléchir à deux fois avant de parler et de rectifier rapidement ses pensées. Lise Bourbeau raconte que pour devenir consciente de ses pensées, elle a noté sur une journée, toute critique qu’elle faisait. Elle a été stupéfaite de constater la quantité remarquable du poison qu’elle déversait en elle. Nous n’avons pas non plus à nous flageller pour ça. Nous avons tous été éduqués dans ce sens. Nous sommes tellement en besoin d’amour et de reconnaissance que nous avons compris dès l’enfance que de se conformer aux attentes extérieures nourrissait ces besoins.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, pour inverser les choses et apprendre à répondre nous-même à nos propres besoins vitaux et à nos souhaits.
Quand nous critiquons, c’est un réflexe automatique de défense. Nous avons été heurtés et nous réagissons pour nous protéger. Comme nos croyances constituent une ancre, c’est tout à fait logique de s’y accrocher. Encore une fois, il ne s’agit pas de jeter la pierre à qui que ce soit, nous faisons tous ça. Plus ou moins, selon notre degré de conscience, notre situation du moment, selon l’amour de soi. Il n’y a pas non plus de jugement de valeur dans cette phrase, c’est une simple constatation et une motivation à devenir plus conscient de notre façon d’être.
Les énergies que nous recevons de la source nous appellent à cette transparence vis-à-vis de soi, non pour nous juger et nous condamner mais pour nous donner la possibilité de choisir de suivre notre cœur ou de continuer de vivre dans la peur, le rejet. On comprend facilement ses principes élémentaires mais tant que nous croyons les avoir assimilés parce que nous les avons intégrés intellectuellement, nous ne pouvons pas progresser. C’est dans l’application d’une théorie que nous pouvons la valider; par son efficacité vécue. 

Faisan impérial, facebook birds

Le deuxième accord, « quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle ». Il met en évidence que de croire que nous sommes la cible des attaques extérieures est un signe d’orgueil. Vu sous cet angle, ça change la donne ! Je n’ai pas encore saisi tout l'essence et l’impact de cette affirmation mais je l’utilise déjà pour relativiser la critique reçue et ceci me permet d’y voir un enseignement. Ma foi en l’autre qui me révèle à moi-même par effet miroir, n’est plus à remettre en question mais la difficulté réside dans l’interprétation, la compréhension de ce qui nous est révélé. Comme en théorie, quelque chose de révélé est inconnu, inconscient, on peut avoir du mal à bien en saisir le sens. Là, la confiance et l’amour de soi aident à y voir plus clair. Puis le fait de lâcher la peur de se planter, va permettre d’en tirer un enseignement qui sera utile. Bien souvent le message est toujours le même, « apprends à t’aimer ».  S’aimer, c’est aussi se donner le droit d’être humain, de faire des erreurs, d’accepter que nous sommes ici pour apprendre même si nous avons le goût de transmettre. Je remarque très souvent que les inspirations de mon âme sont des enseignements que j’ai besoin de recevoir et que ce sont précisément ceux là qu’il me faut intégrer premièrement. 
L’effet miroir est quelque chose qui peut faire mal mais en même temps, comme il est très facile de voir le défaut en l’autre, quand on sait qu’il nous renvoie une part de nous-même, ça calme ! La phrase pleine de sagesse des enfants ; « c’est celui qui le dit qui l’est », me ramène souvent à la raison avec humour et tendresse ! 
A propos des enfants, ces miroirs purs et donc très doués pour nous enseigner, une idée me vient. On dit souvent, qu’un enfant a beaucoup plus de facilité à apprendre qu’un adulte, c’est absolument vrai mais ça ne vient pas seulement du fait que ces neurones soient « tous neufs » (j’ai un doute quant au genre, peu importe, le sens est là et c’est suffisant, lâche ton orgueil ;) )
C’est plus le contexte, l’état d’esprit de l’enfant qui permet une intégration facile. Un enfant sait qu’il ne sait pas, il sait qu’il est là pour apprendre. Même si sa motivation est aussi suscitée par la récompense, c’est tout de même l’amour, le besoin d’amour, qui le motive, lui donne l’énergie. La curiosité créée l’enthousiasme tout comme le désir de grandir, de s’élever. La capacité d’être dans le moment présent, d’être attentif, de ne pas ressasser, ni d’appréhender. Le droit à l’erreur, la persévérance. Le fait de libérer ses émotions au fur et à mesure...Bref, il laisse l’énergie de vie circuler librement en lui. 
Il nous suffit de retrouver cet enfant qui est toujours en nous.
J’en ai déjà parlé mais je me plais à le redire.
 
Facebook Birds

Le troisième accord ; « Ne faites pas de suppositions ». Il est vrai que nous sommes champions dans ce domaine ! En tous cas, je me reconnais totalement dans cette tendance qui rend bien malheureux ! Comme nous fonctionnons très souvent à partir de la peur et que nous positionnons sur la défensive ayant besoin de comprendre afin de ne pas se sentir manipulés, nous avons tendance à imaginer ce que l’autre pense. C’est là où l’application du premier accord, dans la capacité à dire ce que l’on pense, à être sincère, entre en jeu. Plutôt que de se faire des films, il est beaucoup plus simple de demander à l’autre ce qu’il pense. De dialoguer afin de se comprendre. 
Nous interprétons les situations selon nos croyances, notre vécu, notre personnalité, notre état d’esprit dans l’instant...tant de facteurs qui peuvent créer des filtres, de l’incompréhension et des malentendus. Alors pour se sentir en sécurité, avoir raison, nous préférons guetter les signes qui valideront nos croyances. Nous portons tellement notre attention sur ce que nous craignons de croire que nous finissons par créer ce que nous redoutons. Je me suis tellement dévalorisée, j’ai tellement critiqué ce que j’écrivais que l’univers a répondu à ma fréquence par le biais d’une personne qui m’a fait part de remarques qui correspondaient exactement à ce que je croyais. Elle avait ses pensées qui ont rencontré les miennes par la loi d’attraction et l’amplification résultante lui a donné l’élan de m’écrire. C’est devenu une évidence, le nombre de lecteur est proportionnel à mon état d’esprit du moment. Il varie selon que je m’aime ou pas. Heureusement que j’utilise ces situations pour amplifier ma foi en la loi d’attraction et amplifier l’amour de soi. Même si je passe certainement à côté de tout le contenu de ces expériences, cette substance est déjà un cadeau. Mes théories peuvent sembler abracadabrantesques mais elles sont partagées et surtout validées par l’expérience. La loi d’attraction bien qu’elle semble simple, est difficile à comprendre pour le mental comme la plupart des lois spirituelles. Pour cette raison il est inutile de chercher à prouver quoi que ce soit. J’essaie de voir comment elle agit dans ma vie sans être certaine de bien comprendre mais comme je m’accorde de plus en plus le droit à l’erreur et que vous êtes « grands », tout est bien. Mes propos sont subjectifs et j’expose mon point de vue afin d’élargir le champ des informations propagées sur la toile. Chacun est unique, mais nous recherchons tous le bien-être et dépendons des mêmes lois. Ce qui est valable pour moi, ne l’est pas forcément pour un autre. Bien que nous puissions avoir des affinités, chacun doit trouver son propre bonheur, selon sa vraie personnalité. J'aurais certainement l'occasion de reparler de ces accords qui peuvent être développés considérablement. Cette alliance avec soi-même, avec la vie, est la base de toute interaction, de toute union épanouissante et son application est l’œuvre d'une vie... 
 
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10h10, allez hop, jardin, framboises, courses...
Les framboises ont bien profité de la pluie et ma flemme d’hier à les cueillir, n’a pas eu d’incidence. J’ai fait l’erreur de mettre un pantalon de coton orange, fabriqué en Inde, dans la machine ! Le blanc est jaune, c’est laid mais tant pis. Je peux constater que je libère peu à peu la culpabilité, la peur de faire des erreurs et d’être punie, par ces petits détails. Pour les courses, on verra après la sieste. Là encore, je courre moins et non seulement ça me permet de me détendre mais j’en fais plus, dans la légèreté et la joie. 
J’ai écouté un livre audio d’une femme médecin qui explique les bienfaits chimiques que procure la joie. Tout l’organisme en bénéficie, par le déversement d’endorphines, de sérotonine, toutes ces substances qui participent au bien-être. Une croyance basée sur l’intuition et l’expérience validée par la médecine, voilà qui est encourageant ! Il est vrai que notre éducation est plutôt basée sur le sens du devoir, du service, la nécessité d’être sérieux...Les médias nous abreuvent quotidiennement d’images qui nourrissent les peurs...un déconditionnement est nécessaire afin de retrouver la joie naturelle de vivre. Là encore, agir en conscience, savoir éteindre la télé, ou même la jeter, sélectionner ce que nous voyons, entendons, pensons est une façon de retrouver son pouvoir de création et d’aller vers le bien-être.
12h21C’est l’heure de la sieste. Bien que je sois levée depuis 4h40, je ne ressens pas vraiment de fatigue, j’ai plutôt envie de me poser, de me relaxer et de voir les magnifiques couleurs qui apparaissent quand la détente est là. C'est ma télé intérieure perso ;)