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La
réécoute des 4 accords Toltèques est très bénéfique. Un petit rappel est
toujours bienvenu. « Que votre parole soit impeccable » explique entre autres, la
puissance de la parole et son effet sur autrui. Je résume pour me rafraichir la
mémoire et je devrais peut-être commencer par le quatrième qui permet de
réaliser les trois autres. « Faites toujours de votre mieux ». L’accent
est mis sur la nécessité de se pardonner de rompre ces accords, de ne pas y arriver systématiquement. Aucun humain
sur cette planète n’est parfait et l’acceptation de cette réalité est une clef !
C’est aussi une chance de ne pas y arriver du premier coup. Il y a beaucoup de qualités
dans les ratages qui nous apprennent la tolérance envers nous-même et envers
les autres puis la persévérance qui amène la force. Tout art demande une
certaine pratique acquise par la répétition. Un virtuose commence par des couacs,
des fausses notes qui vont le pousser à persévérer; L’amour de la musique et la
patience envers soi lui donneront l’énergie pour atteindre son objectif. La
recherche d’élévation est un moteur mais le souci de perfection peut freiner
l’élan. Le besoin de perfection éveille très souvent le juge intérieur quand la
motivation initiale est celle de la peur, la peur de l’erreur, du rejet.
Faire de son mieux, c’est tenir compte de nos limites, savoir les reconnaître et
les accepter. C’est alors que nous pouvons nous surpasser, quand nous lâchons
prise sur nos attentes, quand nous libérons la pression. On croit que c’est en
forçant, en se donnant de la peine que nous assimilons des connaissances mais
très souvent, c’est l’amour de ce que l’on fait qui nous propulse, nous élève.
Lorsque nous agissons à partir du cœur, les choses viennent facilement. L’enthousiasme
et la joie sont des facteurs incontestables de réussite. La neuroscience le
prouve aujourd'hui.
Avoir
une parole impeccable ne peut pas être réalisé facilement parce que nous sommes
conscients d’une très faible quantité de nos pensées. Devenir de plus en plus
conscient à tous les niveaux est une étape cruciale. Je peux en constater l’efficacité dans mon
petit jeu d’observation de mon corps physique. Au début, je me trouvais
crispée, à chaque fois. Je me contentais de le constater sans faire de
commentaire, en acceptant la situation et en focalisant uniquement sur l’aspect
découverte du processus. En 24h, les progrès sont considérables, je suis de plus
en plus détendue naturellement, sans forcer, simplement en ayant pris le
réflexe de prendre trois bonnes respirations à chaque fois. Pour beaucoup, ça
peut paraître un détail sans importance mais pour moi, ça signifie beaucoup. Les
douleurs, les souffrances sont très souvent amplifiées par le fait d’être
crispé, l’énergie circule mal et lorsqu’elle se cristallise, la maladie apparaît.
Plutôt que d’attendre d’être mal, de souffrir, je préfère apprendre à localiser
les raideurs qui sont aussi le signe d’une crispation des pensées, une
fermeture de cœur. C’est une des nombreuses expressions de la peur. Bien que
les mécanismes qui nous maintiennent vivants soient inconscients, automatiques,
en les observant nous devenons plus conscients et plus apte à agir sur notre
bien-être, notre état d’esprit. Nous avons moins le sentiment d’être manipulés,
nous retrouvons un immense pouvoir et libérons aussi peu à peu la blessure d’injustice
en n’étant plus victime de ce qui se vit intérieurement et donc aussi extérieurement.
Avoir
une parole impeccable, c’est être conscient de son impact, de son pouvoir. Chaque
fois que nous critiquons -bien souvent c’est avant tous nous-même que nous
accusons- nous nous empoisonnons littéralement. Chaque pensée créant une
réaction chimique, tous nos corps en subissent les conséquences. La critique
est donc un poison pour soi mais aussi pour la personne à qui elle est
destinée. Savoir ça, permet de réfléchir à deux fois avant de parler et de
rectifier rapidement ses pensées. Lise Bourbeau raconte que pour devenir
consciente de ses pensées, elle a noté sur une journée, toute critique qu’elle
faisait. Elle a été stupéfaite de constater la quantité remarquable du poison
qu’elle déversait en elle. Nous n’avons pas non plus à nous flageller pour ça.
Nous avons tous été éduqués dans ce sens. Nous sommes tellement en besoin d’amour
et de reconnaissance que nous avons compris dès l’enfance que de se conformer
aux attentes extérieures nourrissait ces besoins.
Il n’est
jamais trop tard pour bien faire, pour inverser les choses et apprendre à
répondre nous-même à nos propres besoins vitaux et à nos souhaits.
Quand
nous critiquons, c’est un réflexe automatique de défense. Nous avons été heurtés
et nous réagissons pour nous protéger. Comme nos croyances constituent une
ancre, c’est tout à fait logique de s’y accrocher. Encore une fois, il ne s’agit
pas de jeter la pierre à qui que ce soit, nous faisons tous ça. Plus ou moins,
selon notre degré de conscience, notre situation du moment, selon l’amour de
soi. Il n’y a pas non plus de jugement de valeur dans cette phrase, c’est une
simple constatation et une motivation à devenir plus conscient de notre façon d’être.
Les énergies
que nous recevons de la source nous appellent à cette transparence vis-à-vis de
soi, non pour nous juger et nous condamner mais pour nous donner la possibilité
de choisir de suivre notre cœur ou de continuer de vivre dans la peur, le rejet. On comprend
facilement ses principes élémentaires mais tant que nous croyons les avoir
assimilés parce que nous les avons intégrés intellectuellement, nous ne pouvons
pas progresser. C’est dans l’application d’une théorie que nous pouvons la
valider; par son efficacité vécue.
Faisan impérial, facebook birds |
Le
deuxième accord, « quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire
personnelle ». Il met en évidence que de croire que nous sommes la cible
des attaques extérieures est un signe d’orgueil. Vu sous cet angle, ça change
la donne ! Je n’ai pas encore saisi tout l'essence et l’impact de cette affirmation mais je
l’utilise déjà pour relativiser la critique reçue et ceci me permet d’y voir un
enseignement. Ma foi en l’autre qui me révèle à moi-même par effet miroir, n’est
plus à remettre en question mais la difficulté réside dans l’interprétation, la
compréhension de ce qui nous est révélé. Comme en théorie, quelque chose de
révélé est inconnu, inconscient, on peut avoir du mal à bien en saisir le sens.
Là, la confiance et l’amour de soi aident à y voir plus clair. Puis le fait de
lâcher la peur de se planter, va permettre d’en tirer un enseignement qui sera
utile. Bien souvent le message est toujours le même, « apprends à t’aimer ».
S’aimer, c’est aussi se donner le droit
d’être humain, de faire des erreurs, d’accepter que nous sommes ici pour
apprendre même si nous avons le goût de transmettre. Je remarque très souvent
que les inspirations de mon âme sont des enseignements que j’ai besoin de
recevoir et que ce sont précisément ceux là qu’il me faut intégrer
premièrement.
L’effet miroir est quelque chose qui peut faire mal mais en même
temps, comme il est très facile de voir le défaut en l’autre, quand on sait qu’il
nous renvoie une part de nous-même, ça calme ! La phrase pleine de sagesse
des enfants ; « c’est celui qui le dit qui l’est », me ramène souvent à
la raison avec humour et tendresse !
A propos des enfants, ces miroirs
purs et donc très doués pour nous enseigner, une idée me vient. On dit souvent,
qu’un enfant a beaucoup plus de facilité à apprendre qu’un adulte, c’est
absolument vrai mais ça ne vient pas seulement du fait que ces neurones soient « tous
neufs » (j’ai un doute quant au genre, peu importe, le sens est là et c’est
suffisant, lâche ton orgueil ;) )
C’est
plus le contexte, l’état d’esprit de l’enfant qui permet une intégration
facile. Un enfant sait qu’il ne sait pas, il sait qu’il est là pour apprendre.
Même si sa motivation est aussi suscitée par la récompense, c’est tout de même
l’amour, le besoin d’amour, qui le motive, lui donne l’énergie. La curiosité créée l’enthousiasme tout comme le désir de grandir, de s’élever. La capacité d’être dans le moment présent, d’être
attentif, de ne pas ressasser, ni d’appréhender. Le droit à l’erreur, la
persévérance. Le fait de libérer ses émotions au fur et à mesure...Bref, il
laisse l’énergie de vie circuler librement en lui.
Il nous suffit de retrouver
cet enfant qui est toujours en nous.
J’en ai
déjà parlé mais je me plais à le redire.
Le
troisième accord ; « Ne faites pas de suppositions ». Il est
vrai que nous sommes champions dans ce domaine ! En tous cas, je me
reconnais totalement dans cette tendance qui rend bien malheureux ! Comme
nous fonctionnons très souvent à partir de la peur et que nous positionnons sur
la défensive ayant besoin de comprendre afin de ne pas se sentir manipulés, nous
avons tendance à imaginer ce que l’autre pense. C’est là où l’application du
premier accord, dans la capacité à dire ce que l’on pense, à être sincère,
entre en jeu. Plutôt que de se faire des films, il est beaucoup plus simple de
demander à l’autre ce qu’il pense. De dialoguer afin de se comprendre.
Nous
interprétons les situations selon nos croyances, notre vécu, notre
personnalité, notre état d’esprit dans l’instant...tant de facteurs qui peuvent
créer des filtres, de l’incompréhension et des malentendus. Alors pour se
sentir en sécurité, avoir raison, nous préférons guetter les signes qui
valideront nos croyances. Nous portons tellement notre attention sur ce que
nous craignons de croire que nous finissons par créer ce que nous redoutons. Je
me suis tellement dévalorisée, j’ai tellement critiqué ce que j’écrivais que l’univers
a répondu à ma fréquence par le biais d’une personne qui m’a fait part de
remarques qui correspondaient exactement à ce que je croyais. Elle avait ses
pensées qui ont rencontré les miennes par la loi d’attraction et l’amplification
résultante lui a donné l’élan de m’écrire. C’est devenu une évidence, le nombre
de lecteur est proportionnel à mon état d’esprit du moment. Il varie selon que
je m’aime ou pas. Heureusement que j’utilise ces situations pour amplifier ma
foi en la loi d’attraction et amplifier l’amour de soi. Même si je passe
certainement à côté de tout le contenu de ces expériences, cette substance est
déjà un cadeau. Mes théories peuvent sembler abracadabrantesques mais elles
sont partagées et surtout validées par l’expérience. La loi d’attraction bien
qu’elle semble simple, est difficile à comprendre pour le mental comme la
plupart des lois spirituelles. Pour cette raison il est inutile de chercher à
prouver quoi que ce soit. J’essaie de voir comment elle agit dans ma vie sans être
certaine de bien comprendre mais comme je m’accorde de plus en plus le droit à
l’erreur et que vous êtes « grands », tout est bien. Mes propos sont
subjectifs et j’expose mon point de vue afin d’élargir le champ des
informations propagées sur la toile. Chacun est unique, mais nous recherchons tous
le bien-être et dépendons des mêmes lois. Ce qui est valable pour moi, ne l’est
pas forcément pour un autre. Bien que nous puissions avoir des affinités, chacun
doit trouver son propre bonheur, selon sa vraie personnalité. J'aurais certainement l'occasion de reparler de ces accords qui peuvent être développés considérablement. Cette alliance avec soi-même, avec la vie, est la base de toute interaction, de toute union épanouissante et son application est l’œuvre d'une vie...
Facebook Birds |
10h10,
allez hop, jardin, framboises, courses...
Les
framboises ont bien profité de la pluie et ma flemme d’hier à les
cueillir, n’a pas eu d’incidence. J’ai fait l’erreur de mettre un pantalon de
coton orange, fabriqué en Inde, dans la machine ! Le blanc est jaune, c’est
laid mais tant pis. Je peux constater que je libère peu à peu la culpabilité,
la peur de faire des erreurs et d’être punie, par ces petits détails. Pour les
courses, on verra après la sieste. Là encore, je courre moins et non seulement
ça me permet de me détendre mais j’en fais plus, dans la légèreté et la joie.
J’ai écouté un livre audio d’une femme médecin qui explique les bienfaits chimiques que procure la joie. Tout l’organisme en bénéficie, par le déversement d’endorphines, de sérotonine, toutes ces substances qui participent au bien-être. Une croyance basée sur l’intuition et l’expérience validée par la médecine, voilà qui est encourageant ! Il est vrai que notre éducation est plutôt basée sur le sens du devoir, du service, la nécessité d’être sérieux...Les médias nous abreuvent quotidiennement d’images qui nourrissent les peurs...un déconditionnement est nécessaire afin de retrouver la joie naturelle de vivre. Là encore, agir en conscience, savoir éteindre la télé, ou même la jeter, sélectionner ce que nous voyons, entendons, pensons est une façon de retrouver son pouvoir de création et d’aller vers le bien-être.
J’ai écouté un livre audio d’une femme médecin qui explique les bienfaits chimiques que procure la joie. Tout l’organisme en bénéficie, par le déversement d’endorphines, de sérotonine, toutes ces substances qui participent au bien-être. Une croyance basée sur l’intuition et l’expérience validée par la médecine, voilà qui est encourageant ! Il est vrai que notre éducation est plutôt basée sur le sens du devoir, du service, la nécessité d’être sérieux...Les médias nous abreuvent quotidiennement d’images qui nourrissent les peurs...un déconditionnement est nécessaire afin de retrouver la joie naturelle de vivre. Là encore, agir en conscience, savoir éteindre la télé, ou même la jeter, sélectionner ce que nous voyons, entendons, pensons est une façon de retrouver son pouvoir de création et d’aller vers le bien-être.
12h21C’est
l’heure de la sieste. Bien que je sois levée depuis 4h40, je ne ressens pas vraiment
de fatigue, j’ai plutôt envie de me poser, de me relaxer et de voir les magnifiques
couleurs qui apparaissent quand la détente est là. C'est ma télé intérieure perso ;)