mercredi 18 septembre 2013

Nous sommes le livre que nous cherchons




Image trouvée sur Just Channeling

Encore une nuit très intense au niveau de la libération des mémoires cellulaires. Beaucoup recherchent une échappatoire dans la lecture de messages spirituels, et je les comprends puisque lorsqu’on est conscient de l’état du monde, il est normal et même sain, de vouloir s’en extraire ou de tourner son regard ailleurs. Cependant, il m’apparaît de plus en plus logique et évident que tout passe par notre corps physique. Le moyen de la source de faire passer la lumière dans la matière, c’est le corps humain. Notre constitution regroupant divers plans, nous permet d’être de véritables canaux pour cette énergie d’amour et de lumière. Des « piles » électriques et magnétiques au potentiel infini. Pas étonnant que beaucoup cherchent à nous manipuler. Notre façon de trouver la force, le divin, réside en l’harmonisation de nos corps, qui se réalise par l’amour de ceux-ci. La première étape c’est de devenir conscient. Tant de notre dimension divine que de notre dimension humaine. Connaître les outils dont nous disposons, les comportements qui nous dirigent, permet de retrouver son pouvoir de réunifier l’ensemble et de créer en conscience. Il est donc important de savoir comment nous fonctionnons aussi énergétiquement. La médecine avance beaucoup dans ses recherches et constate de plus en plus que notre corps physique est une conscience autonome, que notre cœur possède une intelligence très « supérieure » à celle du cerveau et qu’il est aussi un organe parfaitement autonome. La santé résulte de la libre circulation énergétique et la guérison dépend du patient, de son « terrain ». Pour cette raison il n’y a pas une technique de guérison mais bien autant de façon de guérir qu’il y a d’humains. Ce qui nous amène à la nécessité de se réconcilier avec notre corps physique qui porte tout en lui. L’idée du corps physique temple de l’esprit, énoncée par Jésus-Christ, n’est pas seulement une belle image, c’est une vérité. Le temple étant le lieu de rencontre avec le divin, le sacré, c'est à travers lui que nous apprenons à connaitre la source et à communier avec elle.

Alfredas Jurevicius



Aimer et apprendre à connaître notre corps de chair est une étape essentielle à l’élévation. Celui-ci dispose de plusieurs portes qui nous donnent accès au divin intérieur. Les chakras, les corps émotionnel, physique, mental, astral, chaque organe a une fonction vitale particulière et spirituelle tout autant que nos corps reliés aux chakras du haut. La vision à partir du cœur permet de considérer les choses dans l’unité. Chaque cellule bien qu’autonome est interconnectée à son entourage et toutes participent à maintenir la santé parfaite, l'harmonie dans le corps et entre toutes nos dimensions. 
Notre cerveau est programmé pour nous protéger de la pire des blessures engendrée par le manque d’amour véritable de soi, le déséquilibre énergétique, la perte d’énergie. La maladie apparaît alors comme la rupture de la circulation énergétique de l’amour et se manifeste pour nous obliger à prendre en considération l’essentiel; "Aime-ton corps, aime-toi, permet à l’énergie de vie de réaliser son œuvre d’amour". 
La danse de l’esprit et de la matière, est la création divine. 
Notre corps nous inscrit dans ce tourbillon, dans cette danse mue par l’amour divin. Mon point de vue est très simpliste mais il correspond à mon chemin et bien que j’aie en moi la connaissance, comme tout humain, savoir l’exprimer à partir du cœur sans chercher à prouver quoi que ce soit c’est une façon d’honorer l’être unique que je suis. Exprimer le divin en soi, c’est laisser parler la source, l’amour et la lumière intérieures, c’est honorer la création. Juste pour le plaisir d’être et de vous donner l’envie de vous honorer aussi. Je constate que c’est en aimant ce temple, en étant consciente de ses vrais besoins et en les honorant, en apprenant à faire danser l’énergie, à la laisser circuler en soi, que viennent la guérison, le bien-être et la connaissance du divin. Reconnaître l’aspect divin de tout ce que nous sommes, réaliser la perfection de cet assemblage de dimensions et harmoniser l’ensemble dans l’amour pur, est une mission remarquable et fascinante. Nous n’avons pas pour mission de gérer la vie des autres mais d’apprendre à gérer le monde que nous sommes. Il n’est pas question d’égocentrisme mais de s’aimer vraiment afin d’apprendre à rayonner l’amour qui découle naturellement d’une gestion harmonieuse. C’est avant tout en soi qu’il convient de le rayonner.
Je m’émerveille de découvrir la façon dont le divin s’exprime au travers des émotions. Ce corps que j’ai longtemps considéré comme un ennemi, comme le responsable de mon mal-être devient un partenaire de réalisation, de création. L’amour inconditionnel de soi a le pouvoir de rétablir la vérité de ce que nous sommes et il révèle bien des mystères que nous cherchons habituellement dans des livres. Nous sommes le livre que nous cherchons. Notre vie quotidienne est l’expression de notre histoire personnelle que nous pouvons réécrire chaque jour.

Claudya S.

L’écriture spontanée permet de se découvrir de l’intérieur. En se relisant, on trouve l’expression de notre inconscient, de notre enfant intérieur qui représente toutes les frustrations relatives à notre pouvoir créateur. Chaque fois que nous nous conformons à l’extérieur, nous trahissons le divin, notre pouvoir de réalisation, de création. Notre individualité est l’outil d’expansion de la source qui nous a créé différent afin d’explorer la vie d’une façon unique. Je devrais plutôt dire que l’expression unique de l’étincelle divine Je suis, nous a créée dans la chair afin de s’exprimer à travers ce corps, la matière. La source étant éternelle, répand sa lumière partout.
Tant que nous ne sommes pas conscients d’être notre propre création, nous gardons une vision du divin séparé, supérieur et elle s’exprime au niveau collectif par un système patriarcal qui considère l’individu comme une créature stupide qui a besoin d’être dirigée, prise en charge. Il en résulte nombre de souffrances issues de l’injustice. Une part de nous sait que nous sommes divins, tout puissant et la rébellion n’est que l’expression du conflit intérieur créé par deux réalités contradictoires.
En nous aimant en totalité, en honorant notre chair tout autant que notre esprit, le divin se manifeste, nous honore à son tour. La vie elle-même nous renvoie notre propre fréquence amoureuse. Les aléas de notre quotidien sont des signes d’un déséquilibre, qui nous sont donnés afin de revenir en notre cœur, de réactiver l’amour de soi. La manifestation, le retour de nos vibrations est devenu instantanée nous donnant le sentiment que le temps s’accélère. Il est, je pense à la mesure de notre propre accélération, de notre élévation vibratoire qui nous propulse en spirale ascendante vers la dimension de nos origines.
Nous sommes immenses, contenant tout en nous, complets sur tous les plans, capables d’une autonomie à tous les niveaux. La magie de ce que nous sommes c’est la réalisation de l’union du tout. Nous portons les énergies complémentaires qui associées amoureusement nous donne l’impulsion de la création. Mais nous avons l’éternité pour réaliser ce potentiel, pour reconnaître notre souveraineté, notre complétude. Nous avons tout le temps pour rejoindre la source. 
Témoigner de ces choses est utile puisque ça permet à chacun d’avoir l’occasion de se retrouver, de se voir différemment et d’accéder à sa propre vérité. Le nombre croissant de gens qui se réveille, qui prend conscience de ce qu’il est en réalité et retrouve son pouvoir de créer, libère l’inconscient collectif. Tout ce que nous réalisons en nous, se répercute à l’extérieur. Nous sommes tous interconnectés et ce que nous faisons à l’autre, c’est comme si nous le faisions à nous-mêmes. 

Image trouvée sur The return of the divine feminine
Là est la clef d’un monde harmonieux. Plus nous nous traitons avec amour plus nous vivons à partir du cœur et plus nos relations en reçoivent les bénéfices. Nous avons agit de façon contraire, croyant qu’il nous fallait trouver l’énergie, l’amour en dehors. Le déséquilibre en résulte, nous donnons pour recevoir mais comme notre don est réalisé à partir d’un manque, finalement, les deux sont perdants.
L’abondance c’est la reconnaissance de notre immensité, de nos potentiels infinis, la certitude que nous sommes riches, parce que nous sommes complets, entiers.
Reconnaître c’est avoir de la gratitude pour toute chose. Qu’elle soit agréable ou désagréable, l’objectif est toujours de revenir au centre, de vivre à partir du cœur. En cela, tout est bien, utile et parfait.
La souffrance nait d’une interprétation issue de la peur. Mais même la peur a un rôle à jouer. Si nous l’accueillons, sans peur, sans jugement, elle contient en elle-même l’énergie contraire qui nous procure une sensation de bien-être et change notre vision. Elle peut alors nous révéler une part inconnue de notre histoire ; Un événement traumatisant que nous avons enfoui afin de nous protéger et qui depuis conditionne notre comportement. En devenir conscient nous en libère. Nous pouvons déprogrammer, modifier l‘information. La lumière de notre conscience à l’œuvre transmute en amour véritable. Ce n’est qu’une question d’incompréhension, de mauvaise interprétation mais le réflexe était conditionné par le besoin vital d’amour. Il n’y a donc pas à juger les mécanismes inconscients mais justes à les éclairer. Nous avions alors une vision distorsionné de l’amour.
Ce qui compte le plus, c’est de retrouver le véritable sens et la valeur de cette énergie. Quand on réalise qu’elle est notre essence profonde et que nous pouvons y puiser infiniment, nous n’avons alors plus aucun besoin. Nous répondons alors au désir de vivre, d’être la vie.
Dans la réalité quotidienne, ça demande de la patience, de la tolérance, de l’acceptation. L’acceptation, c’est la soumission à notre essence originelle, c’est dire oui à la vie en soi. C’est laisser l’énergie de vie nous parcourir en toute confiance. Accueillir nos émotions, c’est reconnaître nos pouvoirs. 
Je reviens sur l’écriture spontanée. Parfois, quand je sens qu’à l’intérieur, c’est le chaos et que je n’arrive pas à me poser, à accueillir calmement ce qui est, je tape sur le clavier tout ce qui me vient à l’esprit. Là, tout le confit intérieur s’exprime, la victime, le bourreau, le sauveur, tout le monde raconte son histoire, son point de vue sur la situation. La charge émotionnelle libérée, je peux alors en lisant, reconnaître les nombreuses voix intérieures et en acceptant d’être tout ceci, la paix revient puisque la part de moi qui accepte, me ramène en mon cœur, en mon centre. C’est une façon de prendre du recul et en observant, on reconnaît à travers notre regard amoureux, compassionnel pour toutes ces voix, la manifestation de la présence divine.

Katherine Anne

L’acceptation étant l’autorisation que je donne à l’énergie d’amour, l’énergie de vie de circuler librement en moi, tout retrouve sa juste place et l’incident se révèle une occasion de jouer avec les énergies, d’exercer mon pouvoir de choisir l’amour plutôt que la guerre.
Quand la source nous bombarde d’amour et de lumière, ça ne veut pas dire qu’elle nous endorme en nous berçant de bien-être. C’est tout à fait le contraire, elle nous donne l’opportunité d’intégrer plus d’amour afin de nous regarder sans craindre de nous perdre. Elle nous aide à mieux nous connaître pour mieux nous aimer. Jésus Christ disait, le premier commandement, c’est d’aimer dieu et son prochain comme soi-même. « Comme soi-même », nous sommes dieu, le prochain nous reflète notre inconscient et nous aimer, c’est aimer ces deux parts apparemment contradictoires qui se complètent parfaitement.
Tout est mu par des énergies contraires, c’est la base même de la vie.
Dans notre inconscient, il y a le divin, la vie ; la respiration, les battements de cœur, le flux sanguin...le fonctionnement de notre organisme est géré par notre inconscient. Les parts sombres qui sont en lui sont des infos non gérées par notre conscience ordinaire qui sont comme mises en attente afin d’être traitées. Une fois que nous sommes prêts à le faire, elles s’expriment de façon à ce que nous puissions les reconnaître et les retraiter au travers d’une conscience plus éclairée et plus aimante.
Nous sommes en plein recyclage de toutes ces infos et il est normal que ça puisse être douloureux. La confiance en notre capacité de transmuter l’info, de la réactualiser permet sa réalisation. Je me répète encore mais nous avons tous les outils en nous afin de transmuter en amour et lumière tout ce qui ne l’est pas.
Autre répétition, c’est que le fait d’affirmer ces choses est une mise à jour, une façon d’intégrer la foi en l’humain divin, la puissance de l’amour. Une mise au point, un centrage nécessaire pour que l’inconscient se remplisse de nouvelles données afin que les nouveaux paramètres s’inscrivent en profondeur, ajustant le comportement réflexe à l’amour et la lumière de la conscience.
L’intériorisation permettant de faire un état des lieux, celle-ci est bénéfique et nous avons de plus en plus de moyen de le faire. Chaque expérimentation individuelle sert l’ensemble. 
Bon, il est l’heure de s’inscrire dans le mouvement. Je vais commencer par traiter quelques émotions qui se manifestent déjà. J’ai une petite idée de ce qui va être mis en lumière mais je ne vais pas anticiper et je choisi de me mettre en position d’accueil, de découverte. Si j’anticipe, je casse le processus de révélation et c’est alors le mental qui sera sur le devant de la scène avec sa façon d’ordonner les choses selon ses propres croyances.  
Une chose est certaine c’est que je peux constater que le fait de m’autoriser à libérer la pression exercée par le juge intérieur modifie l’extérieur. Le temps rend le jardin autonome et me donne plus de liberté. Tant que je courrais, je n’arrivais pas à faire tout ce que je voulais en une journée. J’avais le sentiment d’avoir gâché mon temps. Maintenant je me satisfais de ce que j’ai accompli en l’espace de 24h et libère peu à peu la pression, tout en intégrant la notion d’abondance dans mon quotidien. Tout se répercute montrant ainsi l’interaction en toute chose. La notion d’unité n’est pas facile à concevoir mais en commençant par la rechercher en soi, on la trouve et on peut la voir se manifester autour de soi. Mes problèmes de voisinage n’existent plus. Certainement que ma vision qui change y participe mais le constat est réel.