Trouvé sur "Facebook Rivers in the ocean" |
Ce
matin, c’est un peu le trouble. Je me suis couchée tard et me suis levée à 7h
quand même pour pouvoir arroser et aller en courses avant qu’il fasse trop
chaud. Les synchronicités continuent. J’ai trouvé une planche qui trace les points
de la colonne vertébrale, reliés aux émotions.
Je
remets à nouveau en question ma décision d’arrêter les cachets après avoir
écouté une conférence de Lise Bourbeau qui parle de la dépendance affective.
Mon cher
ego, on s’est planté ! La claque ! L’orgueil en prends un coup d’autant
que ce qui motive ce désir d’arrêter les médocs, c’est aussi le fait de vouloir
être crédible dans mon souhait de proposer un accompagnement. Je ne lâche pas l’affaire
mais ce qui reste le plus difficile, c’est de trouver la bonne étiquette. Remarque
c’est peut-être là que ça cloche, trouver l’étiquette. Pour quelqu’un qui veut
s’extraire de la dualité, des jeux de rôle...
J’ai
oublié de calculer la vibration numérique de la semaine mais j’ai bien l’impression
que ça à voir avec la nécessité d’y voir plus clair et plus en profondeur. Dimanche
18 août, ça fait 18 (jour) +8 (mois)=26 ; 2+6=8+6 (année)= 14 : « L’énergie
de guérison »
Bon, je
n’étais pas vraiment à côté puisque pour guérir, il faut savoir ce qui a besoin
de l’être et donc aller dans ses profondeurs. J’avoue que je sature un peu de
devoir plonger régulièrement dans mes ombres et la patience n’est pas ce qui me
caractérise ! Néanmoins, il est clair que je ne suis pas au bout du processus
de guérison et je garde espoir. Le côté optimiste de la situation c’est que la semaine porte la
vibration de l’énergie de guérison.
Ignacio Yutera |
Le fait que je me décide à écouter la
conférence qui traite du manque affectif, n’est pas du tout le fruit du hasard !
J’ai pris quelques notes en écoutant Lise Bourbeau qui commence par l’énumération
des 7 façons d’exprimer la dépendance affective. Je dois dire que j’ai noté seulement
ce qui concerne les moyens de s’en libérer : L’Amour inconditionnel de
soi, la prise en charge de son enfant intérieur, le fait de couper le cordon
ombilical ! En appliquant l’acceptation de ce qui est ! Je vais la
réécouter afin de lister les dépendances puisque tout le monde en souffre étant
donné que nous sommes à une période clef de l’évolution de l’humanité, l’ascension, qui nécessite de guérir en profondeur.
Beaucoup ont cru que ça se ferait d’un coup de baguette magique, par une
intervention extérieure mais il est évident que pour acquérir l’autonomie et la
souveraineté, il faille devenir responsable de soi, en tous points. J'avoue qu'une part inconsciente aurait aimé cette apparente facilité. Le taux vibratoire
de la conscience collective a pris là aussi une grosse claque ! Si nous ne
retrouvons plus autant d’enthousiasme général à croire en l’ascension
planétaire, c’est simplement le reflet de la difficulté d’un grand nombre à
refuser de se regarder en face. Il est beaucoup plus facile d’accuser l’autre
que de regarder en soi ce qui n’est pas de l’amour. La responsabilisation passe
par la prise de conscience de ses fausses croyances, la libération de celles-ci
et l’acceptation de soi en totalité,
dans nos parts sombres autant que lumineuses. Si on veut avoir un regard clair,
amoureux et neutre sur soi, il est nécessaire de lâcher prise sur la notion de
bien et de mal. Non pour cautionner ses actes négatifs mais pour se voir nu. Non
pour se détester à cause de ses imperfections mais au contraire pour s’aimer
davantage, mieux, à la façon de la source, du Christ.
Le bilan
effectué et la prise de conscience amènent un genre de chute de l’ego. Il est
recommandé d’avoir suffisamment d’amour de soi et pas forcément d’estime de soi
qui nait d’un certain orgueil. Bien que ce soit un premier pas vers l’acceptation
de soi, on peut y rester confiné et refuser de voir ses défauts. L’estime de
soi repose sur une image faussée de qui on est. Bien souvent, c’est un
sentiment qui vient du fait qu’on mette en avant ses qualités en occultant
totalement ses défauts. Or nos défauts sont notre reliance à l’humanité, ce qui
nous permet d’avoir de la compassion, de l’empathie, de la tolérance vis-à-vis des
autres. Le pardon à soi et aux autres amène le genre d’amour/acceptation qui permet
de s’élever en libérant le flux intérieur de la source de vie.
L’heure
est venue de voir le côté positif des choses et d’interpréter correctement ce
qui est.
Mon cher
ego, vouloir diminuer les cachets est une façon d’occulter ce que cette
dépendance veut nous dire. Elle met le doigt sur notre manque
affective. Nous avons bien évolué dans la libération des attaches parentales,
on peut dire que le cordon ombilical est coupé mais il reste encore à accepter
nos faiblesses. Tu vois la pertinence du raisonnement de Lise Bourbeau et par
expérience, la véracité du pouvoir que détient l’acceptation de ce qui est.
Avant d’entreprendre
de réécouter la conférence et de prendre note sur les façons de manifester sa
dépendance affective, je partage ce que j’ai relevé concernant les moyens de s’en
libérer. Je dois aussi apprendre à me faire passer en premier, libérer
totalement l’idée de sauveur. Je me suis couchée tard hier, pour répondre au
mail d’un lecteur qui me faisait part de l’effet que faisait la lecture de mon
message « Le choix de l’âme » où je parle des « drogués »,
du fait que l’âme choisit ce parcours...
Il y a
tant de raisons qui peuvent amener à ce choix qu’il est difficile de savoir
pour l’autre. De plus, un père a un rôle spécifique dans la famille et n’étant
moi-même ni homme, ni parent, je ne peux donner mon avis qu’au niveau de l’âme,
parler de ce que je connais pour l’expérimenter. Je suis un peu tombée dans le
piège de vouloir trouver une solution que seul ce père peut trouver par l’écoute
de son âme. C’est ce que je lui ai conseillé puisque c’est ainsi que l’on
grandit. En tant que parent, il me semble que l’éducation se fait par l’exemple
et que c’est en étant dans l’accueil total et la connaissance profonde de soi
que l’on peut enseigner de façon efficace. Bref, je me suis encore laissée
envahir par la compassion, le désir de prendre en charge quelque chose qui ne m’appartient
pas. Je vais lui réécrire.
Tout ce que je dis est ma conviction profonde
et je suis consciente que ça peut heurter. En même temps, je ne me positionne
pas en sauveur, je témoigne du potentiel de chacun de s’auto guérir, de trouver
la connexion à son âme...
Je témoigne de mon chemin qui n’est pas forcément
celui des autres et n’a pas non plus valeur d’exemple dans le sens ; c’est
comme ça qu’il faut faire. Oui, pour les grandes lignes, la foi en l’humain
divin, le fait de se connecter à son âme, l’amour inconditionnel de soi qui est
la porte du cœur, l’acceptation de ce qui est, le lâcher prise qui amplifient
ce même amour. Mon propos, est de démontrer que
l’on peut être souverain de sa vie, créer en conscience son propre bonheur mais
là encore, nous n’avons pas tous la même conception du bonheur et la patience,
la persévérance sont de mise. Même si l’amour de soi, le fait de se prendre en
charge est la voie de la libération, tout le monde n’a pas encore atteint ce
degré de conscience et même quand on y croit à fond, comme moi, on cafouille
encore. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de libérer des comportements et
modes de pensée qui ont été imprimés depuis des siècles et des siècles. L’impatience
est une forme de violence, un sentiment né de l’ego qu’il soit temporel ou
spirituel. Tout ce qui est de l’ordre du contrôle n’est pas de l’amour.
Cher
ego, s'il te plait, imprime ce qui suit :
« Je
libère le rôle du sauveur, tant envers les autres qu’envers moi-même ! »
Leo Soa Lee |
Déjà
9h20, je viens de passer une heure à écrire à nouveau au lecteur dont je parle
plus haut ! J'avais besoin de redire que chacun est inspiré par sa propre âme, sans me sentir coupable de ne pas aider cette personne. Je fonce au jardin, arroser !
Merci
mon âme pour ce petit éclair de lucidité qui m’a permis de réviser ma façon de
faire, mes priorités. Je dois aller en courses chercher du sel. C’est un sel
spécial qui se trouve dans une boutique bio, à Céret. Bilan, une heure aller
retour.
Plutôt que de cavaler, je me suis posée et me suis dit bêtement, « mais
pourquoi je me colle la pression ? » J’irai demain, tout simplement
plutôt que de courir.
Encore
une manifestation de l’ego qui veut contrôler, avoir raison ! Parce que j’ai
dit hier, que j’irai en courses, il faut à tout prix que j’y aille. C’est une
façon de faire qui ne va pas du tout avec l’idée d’accepter ce qui est, de
savoir s’adapter aux situations, de faire passer ses besoins vitaux avant tout ! Manque de flexibilité, de souplesse qui
peut amener une crispation physique, entre autre.
Cool, Lydia, respire, libère
ce stress. Qu’est-ce qui est vraiment essentiel ? Mon bien-être physique,
émotionnel et mental. Le bien-être mental ne dépend pas des exigences de l’ego
mais de la capacité à ne pas résister à ce qui est. Le manque de sommeil est à
prendre en considération et récupérer de l’énergie s’impose. Donc, déjà en
commençant par me détendre, je limite les pertes énergétiques inutiles.
J’appelle
les énergies de guérison à me remplir de façon à avoir la patience et la
confiance dans le processus de guérison accepté et validé par mon corps mental,
à savoir, l’acceptation de ce qui est. Calme toi mon ego, même si pour toi, c’est
inconcevable, ça reste néanmoins La
Voie sûre et certaine de La Guérison.
J’appelle
les énergies masculine et féminine à s’embrasser, tous mes corps à s’unifier et
je te demande cher corps physique de continuer d’être patient et tolérant
envers cet aspect buté et borné de ma personnalité humaine. Je ferais la sieste
plus tôt que d’habitude, en attendant, merci d’être alerte et attentif dans les
gestes. Je nous aime !
L’écoute
de la conférence de Lise Bourbeau a éveillé le manque affectif certain et cette
prise de conscience amène forcément l’ego à ressortir ses stratégies afin de
minimiser la douleur et le sentiment d’échec. C'est son job donc pas de souci.
Je crois
que l’énergie masculine intérieure a du mal à se situer. La notion de sauveur
encore trop présente semble être le signe d’un déséquilibre, d’une mauvaise
compréhension du pouvoir de protection du masculin intérieur. Cher masculin,
ton rôle de protecteur auprès de l’énergie féminine ne veut pas dire que celle-ci
manque de force ou que tu pallies des carences éventuelles. Vous êtes
différents et complémentaires pour l’action, l’expansion.
Présence
divine, merci de m’aider à mieux manifester cette énergie masculine trop
longtemps refoulée.
J’ai passé
trois heures au jardin à me calmer, à libérer la pression. Il m’a tout de même
fallu un bon moment avant de trouver la paix et d’arrêter de courir !
C’est
hallucinant de disposer librement de son temps et malgré tout de se coller une
telle pression ! Je n’ai pas de patron derrière moi, pas de parents, seuls
les dictateur et juge intérieur ou plutôt le fait de les écouter me fout dedans !
Tu es
encore dans la critique et tu regardes les choses à l’envers. Une des façons de
retrouver une juste estime de soi, c’est de focaliser sur les progrès. En
faisant la liste de tes qualités, en notant ce que tu fais dans la journée qui
te rend heureuse, contente, ce dont tu peux être fière, qui correspond à tes
valeurs et tes attentes.
En
définissant ce que tu veux vivre, ce que tu aimes et ce que tu ne veux plus
vivre et ce que tu n’aimes pas, tu vas pouvoir trouver ta raison d’être et t’aligner
dessus.
Chaque
soir, en faisant le bilan de la journée, tu pourras voir ce que tu as fait en
accord avec ce que tu souhaites vivre, être et ce qui ne l’est pas. Ainsi, tu
arriveras mieux à te situer. Non en fonction des attentes des autres ou même de
ce que tu croies être leurs attentes mais en fonction de tes propres désirs.
Tu
passes trop de temps à douter de toi, à te demander si ce que tu penses dis et
fais est approprié. A partir du moment où tu exprimes quelque chose, c’est ta
vérité du moment. En observant ton attitude, tu peux voir si tu joues un jeu ou
si ce sont des pulsions de vie qui te motivent.
Sois
plus tolérante, positive et patiente envers toi-même. Ta progression est
évidente et ce sont tes attentes qui faussent ta perception des choses. Amplifie
la confiance en toi par ces petites astuces données par Lise Bourbeau. Tu sais
que le hasard n’existe pas et l’écoute de ses conférences est inspirée par ton âme.
Je ne
sais pas pourquoi j’emploie le "tu" au lieu du "je" mais j’écris
comme ça me vient. Savoir si c’est mon âme, ma présence divine, en fait c’est
plus le sens des mots qui me pousse à croire que c’est l’aspect aimant
intérieur qui se manifeste. Peu importe, il y a de la sagesse dans tout ça. Cet aspect à bien enregistré les notes de la conférence de Lise Bourbeau.
Il
faudrait aussi que je cesse de diviser ce que je suis.
Certainement
que le fait de me poser pour écrire m’a détendue au point d’avoir envie de me
reposer. Espérons que le voisinage soit silencieux. Remarque ça ne devrait pas
me déranger vu mon degré de fatigue. Essayons de détendre ce pauvre corps
physique bien indulgent qui subit pas mal de stress en ce moment. Merci à toi,
compagnon de toujours, fidèle associé !