vendredi 12 juillet 2013

Tendresse et solidarité, Bourvil, "La tendresse"





Ce matin, bien que je sois un peu plus à l’aise dans mes baskets, j’ai décidé de me simplifier la vie en regardant ce qui compte le plus, le fait que j’avance dans ma façon d’être par rapport à ce qui se passe dans ma vie, au quotidien. 
Et de revenir à la simplicité dans l’acceptation de ce qui est, de revenir dans le cœur. D’ailleurs, deux personnes m’ont suggéré de lire un message de Michel Erena sur ce thème, que je publierais plus tard.

Bien que le « travail » soit intérieur, bien que ce qui compte avant tout, c’est de s’occuper de soi, il est néanmoins nécessaire d’être aussi tourné vers l’extérieur et le mot solidarité résonne fortement en moi depuis le réveil. 
Même si le voisinage qui représente les miroirs parfaits dans la libération karmique, puisque l’endroit où nous sommes est précisément celui choisit par notre âme pour notre progression, il n’est pas nécessaire de copiner mais juste d’être neutre. 

Ensuite, les relations qui naissent par affinités sont à privilégier et à choyer puisqu’elles nous donnent une belle occasion d’ouvrir son cœur par effet miroir agréable et bienfaisant. Elles nous donnent l’occasion de grandir en amplifiant la confiance en l’autre élargissant ainsi notre cœur. "Tous miroirs les uns pour les autres" et devant ce constat, l’équilibre des reflets favorise l’équilibre intérieur. Les amis aussi nous montrent des facettes de nous-mêmes, soulèvent des peurs à libérer.

La peur de la trahison, celle du rejet, celle d’être abusée, celle de l’interdépendance...
Autant d’occasion de s’éveiller à soi-même en développant l’énergie d’amour inconditionnel de soi et aussi l’échange par la circulation de ce même amour.
Selon la loi de l’UN, nous sommes appelés à nous réunir, à nous reconnaître mutuellement. J’avoue que pour l’ermite que j’ai longtemps été, ça représente de lâcher des résistances et des peurs. J’ai vite fait de me recroqueviller sur moi-même !

L’introspection et la libération karmique ne doivent pas faire oublier que nous ne sommes pas seuls sur terre. Ainsi, je peux voir que ce qui m’agace chez un de mes voisins, me revient en pleine figure. Non pas que je m’impose bruyamment mais que j’oublie de me tourner vers les autres. Même si le nombrilisme pour cause d’auto-guérison peut sembler moins destructeur, il n’en est pas moins une fermeture de cœur. Peut-être même que la connaissance que nous sommes des miroirs les uns pour les autres et en même temps le fait que j’ai été abusée dans l’enfance, me montrent que ma peur d’être abusée peut trouver son origine dans une vie passée où j’aurais pu considérer l’autre uniquement comme un miroir, un objet. 

J’ai longtemps cru que j’avais dû être bourreau, faire vivre ce que j’ai vécu à quelqu’un dans une vie antérieure mais les choses ont pu être autrement. La peur d’être abusée peut venir du fait d’avoir considéré l’autre comme un objet d’une façon ou d’une autre. Un homme qui considère les femmes comme des objets de plaisir, un religieux qui considère ses fidèles comme moyen de reconnaissance de soi...Mil et un cas de figure sont possibles. 

Ce qui compte, c’est de se pardonner, dans un premier temps en acceptant ce jeu victime/bourreau/sauveur et de décider de s’en sortir, par le lâcher prise.
Je crois qu’aujourd’hui, je vais enfin me poser et faire les deux choses dont j’ai parlé ces derniers jours, la libération karmique et le mariage intérieur.
Je trouve toujours le moyen de m’éclipser, de fuir ce qui pourtant est inspiré par l’aspect divin intérieur. Même si le meilleur moyen de libérer le karma, c’est d’accepter ce que l’autre nous renvoie, l’exercice proposé par Doreen Virtue permet de réfléchir à la question et de recevoir des « images » qui peuvent aider à lâcher prise, à reconnaître que nous avons joué tous les rôles et ainsi relativiser le comportement de nos « agresseurs » d’aujourd’hui.
Je suis contente d’avoir tout de même progressé dans l’application de cette connaissance de l’effet miroir. J’accepte plus facilement ce qui est, et petit à petit, le réflexe de pardonner la part de moi qui est activée par ce que l’autre me renvoie, s’installe automatiquement. Le fait de prendre conscience de ce processus amène à lâcher toute réaction d’agressivité. J’essaie de ne pas me coller de pression, de ne pas retomber dans l’idée de « devoir », je laisse le comportement juste se manifester. Même quand la critique envers l’autre ou envers moi-même pointe son nez, je ne la renie pas, je l’accueille avec compassion. L’ego ne se rend pas si facilement mais il n’est pas non plus l’ennemi à abattre. 

Bon, direction le jardin. Il semble que la journée sera chaude. L’orage d’hier me donne le temps de continuer de désherber puisque je ne suis pas obligée d'arroser. Cet exercice est aussi une occasion de libérer des pensées injustes. Les mauvaises herbes qui envahissent le jardin sont autant de pensées dépourvues d'amour qui envahissent le cœur. Comme j’ai du mal à faire taire le mental, je le dirige, « l’éduque » avec tendresse. Il est vrai que l’image de l’enfant intérieur favorise cette douceur et il est plus facile de ne pas devenir son propre persécuteur. Le temps de lutter contre ses démons, doit faire place à celui d’embrasser ces faiblesses. Encore une fois, ces parts sensibles de notre être nous connectent à notre cœur et sans elles nous ne serions incomplets, des automates insensibles. Bien qu’on puisse faire circuler l’amour de son soi à son enfant intérieur, le rayonner autour et le partager, est irremplaçable.
Tiens ça me donne envie de remettre en ligne:

Bourvil
"La tendresse"




Aujourd’hui, j’en fais ma direction, mon objectif envers mes faiblesses et envers mon entourage. Pas question d’être hypocrite mais de se brancher sur le cœur afin qu’il dirige les pensées, les paroles et les actes.

Amour inconditionnel de la source, je t’accueille en mon cœur afin que tu attendrisses tout ce qui en moi se crispe, afin que tu absorbes les peurs relatives à l’amour partagé. Je m’autorise à aimer et à être aimée ! 


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr