Ce
matin, je me suis levée à 4h. Depuis quelques jours, les nuits sont courtes
malgré la fraîcheur et l’électricité dans l’air est presque palpable. Je ne
sais pas si c’est la pleine lune, les énergies du soleil ou les deux réunis
mais c’est puissant ! Les symptômes passagers me confirment la réalité de
ces envois énergétiques.
La soirée
d’hier a été mouvementée, un orage magnifique nous a peint un arc en ciel
double que j’ai immortalisé. Le résultat n’est pas terrible parce que mon
appareil a des limites mais c’était magnifique. Je suis allée dehors sous la
pluie pour essayer de capter cette image le mieux possible mais le décor
extérieur, l’usine, gâche les photos. Le vent de sud et la pluie ont bousculé
un jeune pigeon qui faisait ses premières tentatives de vol et s’est retrouvé
au sol. Il s’est caché dans les ronces et je suis allée l’en déloger avec peine
pour ne pas qu’il soit la proie des chats. La mère répondait à ses appels et je
lui ai expliqué que c’était la meilleure solution que je le protège des dangers
alentours. De toute façon, la mère n’aurait rien pu faire. J’ai déjà eu plusieurs
fois l’occasion de « sauver » des jeunes pigeons, dans ces
circonstances. Quand j’habitais le centre ville de Perpignan, j’avais une
minuscule cour de 4m carré qui a servi de piste d’envol à plusieurs de ces
jeunes intrépides. Je l’ai mis dans la caisse pour transporter les chats afin
de le protéger de la chienne et surtout des chats. Bilou, la sauvageonne, s’est
approché une seule fois, en mode « chasse » et n’y retourne plus depuis
que je lui ai expliqué le cas de cet animal et la raison de sa présence et
surtout que je lui ai interdit de s’en approcher. Je lui ferais faire des
essais de vol quand elle sera sortie. Elle a encore passé la nuit avec moi !
Chaque fois que j’ai recueilli un oiseau égaré, il s’est passé quelque chose de
fort un peu après. La rencontre avec le Christ, puis avec le christ intérieur,
le déménagement dans la super maison de village. Je n’attends rien mais il me
semble qu’il y ait comme un présage.
En ce
moment, comme vous l’aurez remarqué, je suis plutôt à vouloir m’incarner
pleinement que de m’évader mentalement. C’est vrai que les discours, les
messages qui peignent l’humain dans son aspect divin, lumineux, sont plus
attrayants mais ils éloignent de l’objectif de la raison d’être sur terre. Vous
me direz que c’est essentiel de connaître sa vraie nature mais sa découverte
est beaucoup plus réelle, jouissive est plénifiante, quand ça passe par le
corps physique, les émotions. Le mental ne peut pas vraiment appréhender et
expliquer ce qu’est la présence. Les tripes, le cœur, traduisent cet aspect de
nous à merveille. Rien ne vaut l’expérience. Même l’ouverture du troisième œil comporte
de gros risques. Si on est encore dans la peur, on peut être paniqué par les
visions. L’esprit a un grand pouvoir de projection et peut maintenir dans l’illusion.
Il peut nous montrer des choses qui seront le fruit de notre inconscient. Si on
craint ses propres ombres, celles-ci peuvent prendre l’apparence de monstres,
de zombies, de fantômes...
On parle
beaucoup de voir à partir du cœur parce que celui-ci ne déforme pas les choses.
Il montre la vérité nue et quand il ouvre la vision, ça n’est jamais effrayant.
Sauf si on se fait une idée parfaite de soi-même et de la vie. Si on regarde le
monde de son perchoir intellectuel. Si on a des attentes spécifiques quant à ce
que devrait être les choses. Si on continue de nourrir l‘idée de bien et de
mal, on peut prendre une grosse claque qui est une bonne chose puisqu’elle permet
de redescendre et d’aborder la vie avec humilité. Beaucoup de gens qui se
croyaient privilégiés, recevant des connaissances de l’au-delà, (ou de l’en
dessous) sont amenés à réviser leurs croyances, à lâcher l’idée de sauveur, de
maitre initié. Ce n’est pas évident de trouver le juste milieu entre vouloir
sauver et être naturellement en empathie. Pour cette raison, commencer par
trouver l’autonomie affective, par l’amour inconditionnel de soi, préserve du
piège de se croire sauveur. Tant qu’on est dans l’attente d’une quelconque
reconnaissance extérieure, on prend le risque d’être réveillé brusquement de
son rêve de grandeur. On ne peut concevoir un monde juste, égalitaire en
restant dans des schémas qui divisent les humains.
L’intelligence
du cœur est bien au-delà de celle du mental et même de l’esprit car elle permet
de ne pas se sentir au-dessus de l’autre et de pouvoir être en phase avec tout être
humain. Les channels qui persistent à flatter leur clientèle, se maintiennent
dans la roue karmique. Oui, il y a de la demande, les gens ont besoin de se sentir
aimés, valorisés, soutenus mais les amener à s’éloigner de leur propre
souveraineté, à les infantiliser, est une manipulation injuste. Tôt ou tard,
les faux prophètes seront démasqués. Ce n’est pas en ayant une « cour »,
en étant respecté par des gens paumés, qu’on grandit. Même si cette crédibilité
peut amener de nombreux avantages. On est loin de l’amour de soi et de l’autre !
On peut
me reprocher de critiquer régulièrement, ceux qui abusent de la crédulité du
monde, du besoin identitaire généralisé, mais je me suis proposée de témoigner
de l’éveil. Il ne s’agit donc pas d’endormir le lecteur par des discours
mielleux, de passer de la pommade a une clientèle potentielle, il s’agit de
témoigner de la vérité de l’humain divin. Je place volontairement le mot humain
avant celui de divin parce que notre point de vue doit se situer à partir du cœur
et non de la tête. La vision du mental, de l’esprit reste très binaire,
dualiste.
L’ancrage
à la terre, à la réalité de la nature, est indispensable avant tout contact
avec le monde de l’esprit. Ne soyez pas frustrés de ne rien voir du monde
invisible ! C’est notre demeure éternelle, il sera bien temps d’y
retourner le jour de notre mort. L’incarnation est le lieu de tous les apprentissages,
le contexte idéal pour grandir, passer d’enfant de dieu à adulte divin qui maitrise
son monde intérieur. Un être qui crée sa vie en conscience, à partir de sa complétude.
Remerciez
votre âme de vous préserver de sortir de votre corps. Je n’ai jamais tenté de
faire ce genre d’expérience et pourtant ce ne sont pas les outils qui manquent.
Je l’ai vécu par la prise de LSD, sans l’avoir voulu et cette vision m’a plutôt
éloignée de mon propre corps que j’ai considéré comme une vulgaire enveloppe,
une prison. Heureusement que j’ai associée cette sortie de corps à la prise de
produits. La nuit me suffit à réaliser naturellement les ballades dans l’astral.
Dès qu’il s’agit de prononcer des mots dont je ne connais pas le sens, je ne
pratique pas. J’ai dû libérer des vœux prononcés dans d’autres vies et ça n’a
pas été faciles de ne plus en subir les conséquences.
Tout ce qui est fait en conscience
peut élever mais dès lors qu’il est question de pratiquer des rituels dont le
sens nous échappe, on peut être sûr de se mettre en danger. Oui je sais c’est
plus exotique de pratiquer l’hoponopono, d’utiliser des termes issus de
religions Hindoue...Mais en étant objectif, on peut voir qu’une société qui
croit à la réincarnation mais l’envisage dans un mode dualiste, crée encore
plus d’injustice. Le système de caste est horriblement injuste et perpétue la
roue tout en autorisant les pires déviances sous prétexte de paiement karmique !
Les castes, les intouchables et à côté de ça, les enfants qui se prostituent
pour assumer l’existence de leur famille...
C’est un phénomène de mode, ni plus, ni moins. Croire en la réincarnation, connaître ses vies antérieures n’a d’autre intérêt que de sortir de ce cycle infernal où seul la reconnaissance des rôles de bourreaux que nous avons joué, permet l’acceptation de nos propres ombres et par conséquences, de celles des autres. Accepter les différences en est la seule utilité. Continuer de considérer le karma en termes de punition et de récompense est totalement limitant. C’est le signe d’un cœur fermé que seul le pardon à soi-même peut ouvrir. Notre âme a choisi une culture spécifique. Naitre en occident permet déjà de vivre dans des pays où la liberté est relativement respectée et nous pouvons associer les connaissances, la sagesse des anciens, en étant dans le juste milieu. Il y a des vérités dans chaque religion, philosophie mais s’accrocher à quelque chose d’extérieur à soi, éloigne de la vérité de son être. L’utilité de se tourner vers d’autres modèles religieux, c’est de se libérer de son éducation mais il ne faut pas non plus passer d’un conditionnement à un autre. La possibilité qui nous est donnée d’avoir accès à toutes les connaissances humaines, à la diversité des cultures doit s’arrêter au recoupement des similitudes qu’on y trouve. Nous avons tout en nous pour nous guérir, nous sauver et trouver notre propre vérité, notre essence véritable. Il suffit d’avoir un cœur, des poumons, des mains et de les utiliser en conscience et avec amour.
C’est un phénomène de mode, ni plus, ni moins. Croire en la réincarnation, connaître ses vies antérieures n’a d’autre intérêt que de sortir de ce cycle infernal où seul la reconnaissance des rôles de bourreaux que nous avons joué, permet l’acceptation de nos propres ombres et par conséquences, de celles des autres. Accepter les différences en est la seule utilité. Continuer de considérer le karma en termes de punition et de récompense est totalement limitant. C’est le signe d’un cœur fermé que seul le pardon à soi-même peut ouvrir. Notre âme a choisi une culture spécifique. Naitre en occident permet déjà de vivre dans des pays où la liberté est relativement respectée et nous pouvons associer les connaissances, la sagesse des anciens, en étant dans le juste milieu. Il y a des vérités dans chaque religion, philosophie mais s’accrocher à quelque chose d’extérieur à soi, éloigne de la vérité de son être. L’utilité de se tourner vers d’autres modèles religieux, c’est de se libérer de son éducation mais il ne faut pas non plus passer d’un conditionnement à un autre. La possibilité qui nous est donnée d’avoir accès à toutes les connaissances humaines, à la diversité des cultures doit s’arrêter au recoupement des similitudes qu’on y trouve. Nous avons tout en nous pour nous guérir, nous sauver et trouver notre propre vérité, notre essence véritable. Il suffit d’avoir un cœur, des poumons, des mains et de les utiliser en conscience et avec amour.
L’acceptation
de soi, toute méthode qui permet de porter un regard amoureux inconditionnel sur
soi-même, délivre du besoin de reconnaissance extérieure. La souveraineté de l’être
ne saurait dépendre de notre entourage, aussi bienveillant soit-il. Des parents
qui entourent leurs enfants d’amour les étouffants, les rendent dépendant. Il
est beaucoup plus respectueux et sage de leur apprendre à s’aimer sans
conditions, à accepter leurs imperfections plutôt que de les auréoler sous prétexte qu’ils
sont le fruit de sa propre chair. Ce sont justement ces "défauts" qui ouvrent la
porte du cœur, à la capacité de rester humble et à être en empathie avec les autres.
Nos failles sont autant de passages pour laisser notre lumière filtrer. Ils
doivent prendre conscience qu’ils sont certes uniques mais pas plus ni moins
que les autres. Ils doivent arriver à voir que leurs différences leur donne leur
spécificité et qu’en aimant leur particularité, en acceptant ce qu’ils n’aiment
pas d’eux-mêmes, ils trouveront leur lumière intérieure magnifique. Celle là même
qui les rendra libre et souverain.
Le ciel
est encore bien sombre ! La pluie d’hier me laisse le loisir de passer la
matinée au jardin, cool. J’y vais histoire de contempler la pousse de la
végétation et de renforcer l’intimité avec mother earth !
Photos de ma collection que vous pouvez utiliser à condition d'en citer la source: http://lydiouze.blogspot.fr