lundi 22 avril 2013

Petits progrès vidéo Inti Illimani « Alfonsina y el mar »


Steve Hanks

Aujourd’hui, je suis censée aller passer la voiture au contrôle technique. Je ne sais pas si j’aurais un rendez vous. Je suis contente de ne plus avoir de beu. Je vais retrouver ma vraie nature que ce produit a su effacer sournoisement. Il y a eu comme un plaisir à s’accorder le droit de "craquer" mais à part ça, le sentiment de baisser ma fréquence vibratoire avec une grande facilité, est plus à retenir. Il y a tout de même certains points positifs dans cette expérience. Le fait de m’être autorisée à suivre une envie, sans juger, sans définir si c’est bien ou mal. Le constat de la perte de connexion avec mon âme, du moins la difficulté à reconnaître ses inspirations. Quand on fait le tour d’une expérience, on peut finalement choisir si c’est valable pour soi ou non. Si c’est mon aspect rebelle qui s’est exprimé ici, je peux voir que la rébellion est envers moi-même, que je n’ai plus besoin d’imposer ma volonté à quiconque moi-même comprise et que la liberté doit se vivre intérieurement. Comme si j’avais eu besoin de retrouver un certain cynisme pour imposer ce que je veux. Mais, c’est un comportement de 3D qui ne colle plus avec ce en quoi je crois et ce que je veux. 


En lâchant prise sur toute attente, les choses se débloquent miraculeusement. 
C’est la seule chose que nous ayons à faire, être confiant en la vie, en soi. 
Et toujours l’appel à l’équilibre intérieur qui est à la base du bien-être.
Il est question d’aimer tout ce que l’on est, c'est-à-dire de ne rien juger, écarter, sans s’identifier à tout ce qui se vit en soi. Ce n’est pas évident d’être à la fois acteur et spectateur mais c’est possible. Le recul peut se vivre en étant dans le moment présent. En sentant l’énergie s’écouler en soi et en essayant de ne pas la bloquer. Il suffit de peu pour que celle-ci se trouve coincée par une auto-critique. C’est la pire chose que nous puissions faire, de se sentir coupé de sa vraie nature. Alors la beu, chère compagne de plusieurs années, je t’autorise à retourner à la source, te remercie pour les expériences vécues mais ça n’est plus utile. J’ai vu comment tu pouvais me faire descendre dans la mauvaise foi, ce terrain que je ne veux plus habiter. 
Je réitère mon désir profond et sincère d’aimer tout ce que je suis et d’accepter ce qui est en y projetant la lumière de mon âme de façon à en décrypter le message. 
Je libère toute idée de séparation, de valorisation. 
Je lâche l’idée du bien et du mal qui ne font que tourner la roue du karma indéfiniment. Je me place dans le moment présent, m’adaptant facilement et en douceur à tout ce qui vient.

J’ai fait cette vidéo hier mais la peur de la voir encore supprimée à cause des droits d’auteur, m’a empêché de la mettre en ligne. J’ai du mal à comprendre que les artistes protègent leurs œuvres à ce point. C’est quand même un genre de publicité, d’hommage qui leur est rendu. Là encore, le sens de la propriété m’échappe. La peur d’être volé, plagié, abusé ? Il est vrai que dans un conflit, je suis la première à vouloir me protéger de l’autre, comme avec le voisin qui m’inspire régulièrement l’idée de mettre un grillage entre les deux jardins ! Le seul remède à tout conflit externe, c’est de rétablir la paix à l’intérieur.
Tout ce que je lis et tente d’appliquer tourne autour du seul principe : 
l’amour inconditionnel. 
C’est tellement "nouveau" comme point de vue, que les corps, les mémoires, les cellules, ont bien du mal à s’y adapter. Le temps mais surtout la confiance, la vigilance de ses pensées, le recentrage...amènent à changer son regard sur tout.
Je ne sais combien de fois je devrais me répéter ce principe de base, avant de pouvoir le vivre concrètement, sans hésitation, sans doute et sans peur.
En même temps, comme c’est le but de ma vie, je suis sur mon chemin et il vaut mieux se situer dans l’instant présent plutôt que de se référer au passé, ou de se projeter dans l’avenir. C’est la seule façon de ne pas être dans le jugement.
Le passé est passé et même si on ne peut pas le changer, on peut ne plus s’y attacher. En changeant le regard que l’on porte dessus en l’éclairant de notre lumière, on peut en voir l’intérêt, la pertinence dans notre progression.
Se projeter dans l’avenir ne peut qu’amener des frustrations puisque dès qu’on est dans l’attente, on se fait une idée précise de la façon dont les choses devraient être et c’est là que l’on se ferme à une multitude de potentiels.

Carl Brenders

La confiance en soi et en la vie, permettent de ne pas anticiper, de s’ouvrir à toute éventualité et d’être en mesure d’accueillir ce qui vient en y reconnaissant la guidance inspirée que notre mental ne peut comprendre mais que notre cœur connaît. 
Puisque nous créons sans arrêt, il me semble plus judicieux d’apprendre à reconnaître les énergies que nous nourrissons, de choisir celle que nous voulons mettre en avant de façon à augmenter notre taux vibratoire qui déterminera le genre d’expériences utiles à notre progression. Mais, jusqu’à maintenant, nous avons encore trop foi en la nécessité de souffrir pour apprendre, pour s’élever. 
Intégrer l’idée que tout peut se faire dans la facilité et la joie, devient essentiel. C’est ce vers quoi je veux diriger mes pensées. Un nettoyage permanent des croyances, au fur et à mesure que nous évoluons, est primordial.   

Je viens de téléphoner pour le contrôle technique et il semble que je vais être obligée de tout repasser ! Le « tôlier » a dit qu’il me ferait un prix, c’est ce que je déduirais de la facture pour le mécano !
Je dois y aller à 14h. J’espère ne pas tomber sur les flics. J’adore être dans la m... à cause de la négligence des autres ! Qu’est-ce que j’ai à comprendre ici ?
Je peux comprendre que ma façon de voir les hommes et l’autorité soient faussée et qu’inconsciemment, je nourrisse encore de fausses croyances à propos du masculin mais jusqu’où suis-je responsable des agissements des autres ?
C’est ce qui est délicat. Il y a forcément une interaction dans toute cocréation. Dans quelle mesure je projette par mes pensées et dans quelle proportion l’autre en fait de même. Certainement que c’est une question de vibrations équivalentes. C'est-à-dire, que selon mes pensées inconscientes vis-à-vis des hommes, j’attire telle personne qui elle-même a une vision faussée de ce qu’elle est.
Le remède reste encore de continuer de pacifier les énergies complémentaires en soi. Il me semble que ce soit la seule solution même si ça demande patience et persévérance, il y a bien un moment où ça finira par changer. 
Remarque, avec un peu de recul, je peux noter une légère amélioration dans ma façon d’intervenir dans les situations. Je suis moins à résister, plus à essayer de voir où ça cloche et si je ne voie pas, je peux lâcher prise. 
Il semble que ça m’invite à m’affirmer sans jouer le jeu de séduction, sans être agressive. J’ai plus de culot parce que beaucoup de peurs ont été éliminées, du moins regardées de près et du coup, elles ont perdu de leur ampleur. Je considère la peur comme un manque de lumière, de compréhension et surtout l'annonce de quelque chose de nouveau.
Un voisin est venu m’apporter des pommes de terre à planter. C'est un signe aussi qu'il y a du progrès. Je dois encore préparer le terrain et déterminer où je vais les mettre. Là, planifier est utile.

Voici donc la vidéo réalisée avec des photos trouvées sur http://artodyssey1.blogspot.com , un site où beaucoup de peintres sont exposés.
J’ai essayé d’insérer les noms des peintres à chaque image mais je n’ai pu y arriver. 


C’est une chanson interprétée par Inti Illimani, enfin, je crois puisque je l’avais chargée avec un album de Victor Jara.
"Alfonsina y el mar"
J'aime le mélange harmonieux des voix d'hommes. Plutôt que de râler sur ceux qui manquent de sérieux, il vaut mieux focaliser sur ceux qui expriment aussi leur côté féminin. Cette vision maintenue me permettra de changer mon regard sur le masculin tout en continuant d'harmoniser les énergies qui circulent en moi.