Amanda Clark |
En
voyant la vidéo qui suit, je me dis que la solution c’est le dialogue. Qu’est-ce qui
éloigne le plus les humains? La peur de l’inconnu. Quand on écoute l’autre, on
se rend compte qu’il aspire à la même chose que soi. Que nous sommes tous en
quête de "bonheur". La plupart du temps, on espère un avenir meilleur mais
on ne sait pas apprécier ce que l’on a déjà. Quand on entend les raisons qui
rendent les gens heureux, et que parmi eux, une dit : « je suis
contente d’avoir de l’eau dans la maison » C’est là où on peut se dire que
le bonheur, les différentes façons de le concevoir, changent d’une culture
à l’autre, d’un point de vue à l’autre,
mais ce qui reste évident pour tout le monde, c’est le besoin d’amour. Mais
comme le dit Eckhart Tolle, les conditions de vie ne créent pas le bonheur et
ne sont pas qui nous sommes en vérité. Ce n’est que le décor dans lequel se
joue une pièce, dont nous sommes acteurs, scénariste et réalisateur.
"Mosaïque 7 milliards d'autres".
Yann Arthus Bertrand
Vidéo transmise par le site http://epanews.fr
Je n’ai
pas encore parlé au voisin pour le grillage mais l’idée reste à voir. Bien que
je sois un peu calmée envers les hommes, il reste quelques ressentiments. J’y
suis allée au culot hier avec le mécano. Je l’ai laissé faire son boulot et lui
ai dit que je le paierais quand il reviendra ! Je n’ai pas eu le courage
d’aller jusqu’à la poste à vélo, le matin ! Il doit encore changer les
soufflets de cardan ! J’appellerais demain pour le rendez vous du contrôle
technique. J’espère que je n’aurais pas à payer ! Je n'ai pas l'impression d'être injuste mais seulement de réagir avec autant de légèreté que lui. Il se comporte comme il le veut et je fais de même.
Je suis
un peu de mauvaise foi vis-à-vis des hommes, ça s’arrange ! Christophe qui
répare l’immeuble s’est enfin attelé à réparer la fuite du chauffe eau ! 3
mois à subir le supplice de la goutte ! Je l’ai laissé faire tranquille,
sans intervenir, essayant de lui faire totalement confiance. De toute façon,
quand je me mêle de ce qu’ils font, je leur coupe les moyens à être trop sur
leur dos. J’ai envoyé plusieurs fois de l’amour sur l’homme universel. Il a
passé deux heures à mettre tout en ordre !
Je crois
que mon regard sur l’homme, en général, change. Il est vrai que j’ai trop
tendance à regarder leurs défauts. Mais comme je me suis autorisée à faire des "erreurs", du coup, je suis beaucoup plus indulgente avec
l’entourage. Et évidemment, les hommes. C’est vrai que d’entretenir le doute
quand à leur capacité, n’aide pas à changer le regard que je porte sur eux. Je
m’attache trop à voir ceux qui n’assurent pas comme pour me dire, j’ai raison,
ils n’en valent pas la peine.
Cette
semaine est passée très vite. La tête dans le f. avec la beu à embrouillé ma
vision. J’ai presque hâte qu’il n’y en ait plus ! J’ai pu constater
comment la connexion avec mon âme devenait incertaine, lointaine.
L’esprit critique, voire cynique a refait surface ! La mauvaise foi s’est
installée confortablement ! Ce qui est positif, c’est que j’ai pu voir
comment je fonctionnais sans "lumière" et le fait de ne pas m’identifier à
ce que je pensais, faisais, m’a réconfortée. J’ai pris la bonne habitude d’écouter
mon ressenti physique et le fait d’avoir fumé m’a coupé de ce feeling. J’ai pu
voir par contraste, comment je percevais les choses uniquement à partir du
mental allégé, dans sa version la plus brute ! Je ne suis pas mécontente
de retrouver la connexion à mon corps physique. Bien que celui-ci soit encore
un peu engourdi, je retrouve la finesse des sens. J’ai passé la semaine à me
goinfrer pour compenser la dépense calorique créée par la beu. J’ai vécu comme
quelqu’un qui n’a pas la foi, qui suit ses besoins vitaux et ne se laisse pas
influencer par son cœur. J’ai eu l’impression d’être coupée d’une partie de
moi-même. Il fait bon revenir à la maison !
Anthony Ackrill |
Maintenant,
il me faut patienter et risquer d’être de mauvaise humeur pendant deux ou trois
jours ! Remarque, ça devrait aller tout seul puisque je guette les petits
signes qui me montrent que j’habite à nouveau mon corps, mon cœur. D’un autre
côté, les effets négatifs, la paranoïa, par exemple a été effacée par le fait
que je n’ai pas culpabilisé. Même si ça peut paraître fou de dire ça, j’ai bien
l’impression que c’est ce qui m’a le plus handicapée chaque fois que j’ai
considéré que je régressais en prenant des produits. Comme je n’ai pas nourri
ce genre de pensées, qui pourtant sont fortement ancrées depuis l’église, je
n’ai pas mal vécu cette escapade du mental. Il semble que j’aie bien libéré des
vieilles croyances concernant le bien et le mal.
Quand les êtres de lumière
nous invitent à réviser nos croyances, il est question d’agir sur nos pensées,
de changer son regard sur chaque situation de vie. Bien qu’on sache ce qu’il
faut faire, il est bien difficile de réviser totalement son mode de
fonctionnement. Quand je me décourage de continuer d’entretenir des idées de
séparation, je fini par me dire, ce qui est acquis, est acquis, il reste encore
beaucoup à faire mais comme il est question de tout révolutionner
intérieurement, l’indulgence reste une clef essentielle. Plus on sera
bienveillant vis-à-vis de soi et plus ça sera facile de l’être vis-à-vis des autres.
Prendre conscience que nous créons notre vie, et apprendre à considérer le
quotidien à travers cette perspective, demande de la patience, de la
persévérance et une bonne dose de lâcher prise quand aux attentes.
Le ciel
semble clément bien qu’il y ait encore un peu de vent. Je vais aller au jardin,
tranquillement. J’aime y aller le dimanche et entre midi et deux, quand il n’y
a personne dehors, quand ils sont devant leurs assiettes.
La beu a
construit un genre de carapace autour de moi. Comme si ça me coupait non
seulement de mon ressenti mais aussi des autres. Je comprends que j’avais
besoin de ce produit avant, quand je n’avais pas d’espérance, de connaissance
de l’aspect divin que je suis. Quand j’avais besoin de me protéger des
influences, des énergies négatives de l’extérieur qui activait mon corps de
souffrance. Cette amplification était insoutenable. Maintenant que ma foi en
l’humain divin, n’est plus seulement un rêve, un idéal, un espoir mais comme
c’est devenu une réalité quotidienne, je n’ai plus besoin de me voiler la face,
de subir la réalité du monde.
Quand on connaît les règles du jeu, les lois
universelles et que l’on reconnait ses origines célestes, il est beaucoup plus
aisé de se situer vis-à-vis de soi et de l’extérieur. Il suffit d’être à
l’écoute de tous nos corps, de répondre à leurs demandes.
Maintenant
que la notion de bien et de mal me semble totalement fausse, il me reste à
l’intégrer au jour le jour. En continuant de porter un regard bienveillant sur
moi-même, en essayant d’élargir ma perspective, mon point de vue en sortant du
cadre bien mal, je me facilite drôlement la vie et peut voir les aspects "positifs" de ce que j’aurais jugé "négatif", il y a peu de temps. Il va
tout de même me falloir un certain temps pour retrouver tous mes esprits, comme
on dit ! J’ai l’impression d’avoir la tête dans la soupe ! Les
réveils de la semaine m’ont entendu dire : « c’est moi
ça ? »
Kinuko Y Craft |
Il y a
bien longtemps que je ne m’étais sentie si loin de moi-même. Avant, je tuais le
temps avec des hauts et des bas, des émotions suscitées par des drogues, par la
peur, le manque d’amour et de lumière. Maintenant, je ne cherche plus à tuer ce
temps mais à être moi-même. Je ne fuis plus mon corps, je veux l’habiter
pleinement. Puisque je sais que je créé par la pensée, il n’est plus utile de
modifier ma perception de l’extérieur mais de regarder à l’intérieur avec amour
et de nourrir des pensées qui font du bien. Laisser les énergies circuler
librement demande de se libérer de l’idée de bien et celle de mal. . Plus on libère des fausses
croyances et plus on est libre d’être soi-même, de créer en conscience sa
nouvelle réalité. Il n’y a pas à subir mais à choisir ce que l’on veut vivre.
Changer le décor ne suffit pas. C’est carrément le scénario qu’il faut changer.
Prendre conscience que l’acteur et le réalisateur, sont la même personne,
permet de sortir des rôles prédéfinis. L’idée même d’autorité est à réformer.
Une des personnes de la vidéo disait que sa plus grande crainte serait de savoir que Dieu existe. Evidemment quand on croit que celui-ci, déjà, est un homme et qu'en plus il est autoritaire, vengeur, justicier...
Quand je me suis faite baptiser, j'ai tout arrêté, le sirop, le shit, l'herbe, les clopes...Quand j'ai voulu fumer un pétard, peu de temps après, j'ai cru que le ciel allait me tomber sur la tête. Evidemment, ça n'a pas été le cas mais je me suis bien pourri la vie avec ce genre de croyances. Ce cadre bien/mal est si restrictif, qu'en sortir devient urgent!
Là, il est essentiel de changer de façon de penser. Le divin, la source est permissive, elle expérimente à travers nos sens, à travers notre aspect humain et s’enrichit de ce que nous vivons.
L'unité est à réaliser, à tous les niveaux et considérer le divin comme supérieur ne fait que creuser l'écart. Même si j'ai eu l'impression de perdre le "contact", ma foi en ce que je suis vraiment a grandit.
Tant que je croyais que je subissais ma vie, non seulement je niais mon aspect
créateur mais en plus je luttais pour la changer. Sachant que tout est
expérimentation, il n’y a plus de raison de vouloir changer les choses, le
décor. Il est simplement question d’être et de s’aligner avec son âme afin
d’être entier, complet.
Tant que
la connexion n’est pas clairement établie, on peut errer, passer du rôle de
victime, à celui de bourreau puis à celui de sauveur, sans même s’apercevoir
qu’on créé tout soi-même.Mais quand on sait qui on est en vérité, la vie devient une expérience des plus instructive et bénéfique.
Bon, la
terre m’appelle ! C’est bien laborieux, ce matin ! Mon mental n’a pas
encore récupéré toutes ces facultés !