samedi 20 avril 2013

Matin d’avril, musique


Helena Nelson Reed

Ce matin, le réveil à 6h m’a permise de dormir mes 7 heures. J’ai été sortie de ma somnolence à 23h par la sonnerie du téléphone portable que je ne reconnais toujours pas. Le mécano qui m’appelait pour me dire qu’il viendrait ce matin vers 10h...
Je viens de sortir la chienne et le vent souffle glacial !
Je suis encore énervée d’avoir constaté que mes premières fraises ont été volées. J’espère que c’est un rongeur ! De toute façon, un voisin a du grillage et je vais lui demander s’il peut m’en vendre un bout que je sépare les deux jardins. J’ai plusieurs raisons à ça. Mon chat qui va caguer dans le jardin des voisins, la chienne que je suis obligée d’attacher pour ne pas qu’elle vadrouille partout et les risques d’oubli comme l’année dernière quand les sangliers sont rentrés parce que le voisin avait oublié de fermer sa porte ! Au moins, depuis le temps que ça me démange, ce sera un bon moyen de poser des limites.
Il y en a marre de se faire emmerder, de devoir vivre dans un climat où la confiance ne règne pas. Tant pis si je passe pour rabat joie, j’en ai marre de passer pour un con.
Je suis bien remontée, ce matin. J’ai beau appeler le masculin et le féminin à s’harmoniser, les situations extérieures me renvoient toujours des hommes à la masse ! Soit des caricatures machistes, soit des victimes qui manipulent.
Je ne suis pas obligée de subir leur comportement sous prétexte que je veux être dans l’acceptation de ce qui est. Il n’est pas question que je continue de me faire avoir. Le respect, c’est avant tout vis-à-vis de soi-même.

Si les femmes avant les derniers cinq mil ans, ont manipulé les hommes et que celles-ci ont été victimes par la suite, il est temps de péter ses scénarios débiles et d’être UN. Comme il est nécessaire de réaliser l’unité intérieure avant de le faire à l’extérieur, je change ma façon d’agir, quitte à innover. De toute façon, à moins de changer totalement de comportement, on est condamnés à reproduire les mêmes schémas. Donc, innovons !
Pas besoin d’agresser, il me suffit de demander à Pierre qu’il me vende son bout de grillage et hop ! J’expliquerais le pourquoi de ma décision et que ça plaise ou non, c’est comme ça !
C’est bien joli, d’avoir de l’amour inconditionnel pour les autres mais c’est mieux de commencer par soi-même ! Jusqu’à maintenant, je suis sans rancune, je pardonne facilement, j’ai pardonné à tous ceux qui ont abusé de ma naïveté mais maintenant, c’est terminé. Il est important de poser des limites. Là, j’appelle le masculin en moi, à s’associer au féminin afin que nous soyons autonomes. J’appelle ces énergies à s’unifier, se soutenir mutuellement pour que l’on puisse être dans notre souveraineté. J’appelle le divin à s’associer à l’humain afin que chaque geste, parole, pensée, soit guidée par la lumière et l’amour inconditionnel de soi.
Je crée ma vie selon mes pensées et j’appelle la lumière intérieure à briller sur tout ce que je suis, afin de créer quelque chose d’équilibré, d’harmonieux. Je libère le corps de souffrance, la victime intérieure, le passé récent ou antérieur, le juge, le flic et le censeur, et les autorise à retourner à la source. Merci pour vos bons et loyaux services mais le scénario change et passe du drame à la comédie.
J’accueille avec joie, la facilité, la fluidité énergétique, l’harmonie intérieure et extérieure. Présence divine, il est temps de te manifester simplement, dans ma vie de tous les jours afin d’alléger ma fréquence vibratoire, de l’élever par amour pour cette personnalité humaine qui est fatiguée de ramer.  

Jay J. Johnson
La journée s’annonce tempérée et le jardin m’appelle !
Je me rempli de rayon rose de l’amour inconditionnel, du doré de l’énergie christique, du violet de la liberté, du bleu de la volonté divine et du jaune de la sagesse. Tant qu’on y est, du blanc de la joie.
Bon, un peu de musique au « hasard histoire de calmer le jeu et de démarrer la journée de bonne humeur. Le voisin du dessus est revenu du Costa Rica. Tranquille, le gars. Il ne bosse pas, touche le RSA, roule en coupé, vit dans un appart que sa mère loue, se laisse complètement servir par maman ! Voilà les modèles masculins qui m’entourent ! Un gros macho, premier en tout, un ancien de la DDAS qui continue de jouer les pauvres victimes et un grand gamin qui prend les femmes pour des larbins ! A moins de déménager, je ne voie pas trop comment faire. Sauf d’arriver à être dans la totale acceptation de tout ce que je suis, en accueillant tous ces côtés que je juge "négatif" chez eux mais qui sont aussi en moi dans une moindre mesure mais quand même bien présents et en les inondant d'amour.
Je voulais mettre une vidéo "Alfonsina y el mar", une chanson d'Argentine mais pas moyen de la trouver. Je vais devoir en faire une moi-même. Vu le temps que ça prend, on verra plus tard. C'est dommage parce que la version que j'en ai, ce sont des voix masculines bien accordées


Francis Lalanne
"T’es marron"



Cette chanson me rappelle quand je faisais la route. Il y avait dans chaque gare, des femmes qui attendait les "zonards". Il y avait toute sorte de gens qui se retrouvaient à la rue et reproduisait les schémas de la société en plus brut, vivant de leur seul instinct de survie. Il y avait toujours des groupies, des femmes qui s'offraient à tous ces hommes en mal d'amour et de reconnaissance.
 J’étais libre sexuellement mais n’attendais pas qu’un sauveur vienne me délivrer de ma misère. Je vivais la sexualité au rythme des vibrations de mon cœur. C’était toujours au feeling, sans calcul, sans projeter quoi que ce soit.
"Des mecs beaux comme dans les romans, des mecs forts comme t’en vois jamais"...
Sans aller jusque là, des mecs entiers, intègres, honnêtes et respectueux, ça serait déjà énorme !

Cet homme là, ne renie pas son côté féminin! 

Angelo Branduardi
"La puce d'acqua" 




Tiken Jah Fakoly
"Plus rien ne m'étonnes"



Bon, je suis allée chercher le pain à vélo et maintenant, direction jardin ! Le voisin y est mais je vais essayer de me taire. J’ai dû m’arrêter au canal pour débloquer l’eau ! C’est pénible ce réseau de canal où certains ne savent pas partager !

Bob Marley « No more trouble » interprété par "Playing for change", les musiciens de rue de divers pays. Dommage qu'il y ait Bono, mais ça...


Accepter ce qui est, c’est bien beau mais dans la réalité, ça veut dire quoi? Se laisser emmerder par l’entourage ou être totalement perché dans sa propre réalité, celle que je choisis de vivre. Je choisis de libérer tout ce qui n’est plus compatible avec la nouvelle réalité que je veux joyeuse, dans l’harmonie, le respect mutuel, l’équilibre en toutes choses. Accepter ne veux pas dire de se laisser engloutir par les énergies lourdes. Je ne suis pas ce que je vis même si c’est moi qui créé les situations du quotidien. Alors, toi qui a une large perspective, une vision plus claire, dis-moi où nous en sommes, où nous allons. Je libère tout sentiment négatif à propos de moi-même et des autres.
La connexion avec la terre mère, guérit tout ce qui a encore besoin de l’être, pacifie la relation à moi-même et aux autres, je vais me ressourcer au jardinus ! Il est déjà onze heures trente et le mécano vient enfin d'arriver! Je vais au jardin quand même, ça me saoule, je lui ai passé les clefs, qu'il se débrouille. Il est parti voir le voisin! Le vent souffle fort dehors! J'ai bien fait de rester au chaud.