mercredi 24 avril 2013

La grâce c'est l'amour inconditionnel que le divin rayonne




Je repense au texte de Murielle Robert qui parait du chiffre 13 de la purification, dans laquelle nous sommes cette semaine. Il semble qu’une fois de plus, elle ait raison dans son interprétation de ce numéro comme des autres d’ailleurs. Ce qui veut dire que les désagréments, les flottements, les doutes, les remontées d’énergies lourdes sont d’actualité. Une chose à retenir dans ce processus c’est qu’il est loin de vouloir nous maintenir dans la souffrance mais bien de nous en extirper. Quand on prend conscience de ses fausses croyances, pour peu que l’on soit honnête avec soi-même, on peut constater le "chantier" que représente un tel nettoyage. Il parait clair qu’avec notre seule perception physique, à partir de cette dimension, nous ne pouvons appréhender ce qui se passe dans l’invisible et il est évident que notre mental seul ne puisse réaliser un tel bouleversement. Il est question de vivre à partir du cœur, de son ressenti et plus de calculer, d’anticiper, de jouer à gagner. Tant qu’on nous peignait un tableau idéal où les "méchants" seraient punis, et qu’évidemment on se situait du coté des gentils, le scénario nous excitait. Toutes nos souffrances et surtout les bourreaux qui ont pourri notre vie, seraient enfin punis ! 
La réalité est toute autre. 


Premièrement est-ce qu’une seule personne d’entre vous a toujours été bienveillante avec elle-même, son entourage ? Comment peut-on sérieusement se qualifier de "gentil"? N’est-ce pas se mentir à soi-même ? Comment peut-on imaginer être des êtres d’amour et de lumière et souhaiter la vengeance, la punition pour ceux que nous jugeons "méchants". 

Plus ça va et plus je me dis que tant que je ne m’accepte pas totalement, mes défauts, mes faiblesses...je continue de porter un masque de ce que je suis en vérité. Je continue de nier une part de ce que je suis qui n’est pas prête de disparaître, d’être absorbée par l’amour et la lumière puisque je me cache ce qui me déplait, tant que je cherche à mettre en avant la seule part de ce que je suis que je considère comme lumineuse. 

Mais qu’est-ce que fait la lumière ? Elle éclaire, sans jugement, tout comme le soleil rayonne partout autour. Ce sont les objets qui s’interposent qui créent de l’ombre tout comme notre résistance intérieure à ne pas vouloir nous aimer sans condition.
Il me semble que c’est par l’acceptation de ce qui est que l’on peut changer. Tant qu’on focalise sur quelque chose, celle-ci prends de l’ampleur.

Devant la complexité de l’humain divin multidimensionnel, l’éternité de l’être, l’illimité de la conscience, je me dis que seule la grâce peut nous libérer de tous nos fardeaux, de tout ce nettoyage. 
La seule intention qui vaille la peine d’être maintenue, c’est celle d’être libre et autonome à tous les niveaux. 
L’abandon, le lâcher prise, relève de la loi du moindre effort et ressemble fortement aux dispositions requises pour accueillir la grâce. 
J’utilise ce mot depuis peu bien que j’ai étudié la bible pendant plus de dix ans et c’est seulement maintenant que je crois en comprendre le sens. 

Il n’est pas question de vouloir mais d’être. 
Il n’est pas question de paraître mais d’être. 

Que faut-il faire pour être ? Rien juste être soi-même. 

Le hic c’est que nous jouons des jeux de rôles depuis si longtemps qu’il est ardu de casser les processus mentaux en une seule fois. 
La vigilance dont parle Eckhart Tolle, consiste à se rendre compte quand nous jouons un jeu et quand nous sommes sincères. Quand nos pensés se tournent vers le passé, nous sommes dans un remake, quand nous nous tournons vers l’avenir, nous sommes dans un manque présent, une peur, un besoin. 
L’attente correspond à un besoin et c’est ce positionnement qui est à revoir. Alors plus que jamais, en cette semaine de lessivage, je m’abandonne à la confiance en la vie, en l’humain divin que je suis. 



Le besoin de comprendre est proche du besoin de contrôle et ressemble fort aux mécanismes de l’ego alors que l’acceptation de ce qui est, par la confiance en ce que nous sommes en totalité, rapproche du cœur et nous maintient dans ce centre où aucune peur, aucun doute n’existent.
Bon, en attendant de pouvoir communiquer directement avec mes guides, en plein jour, en face à face, je vais aller les rejoindre en allant me coucher. Il est à peine 22h !

Réveil difficile après 9h de sommeil ! Levée 4 fois dans la nuit pour pisser ! Je n’ai pas de souvenir net de ma nuit mais encore une sensation d’avoir discuté longtemps. C’est chiant de ne pas se rappeler clairement. La prochaine fois, j’essayerai de me souvenir avant de me lever juste après le réveil. Plus je fais de longues nuits et plus je me réveille fatiguée !
Enfin, ce matin comme hier, je pense encore à la grâce. Il est vrai que peu de gens parlent de cet état à part dans les églises et même là, ça n’est pas clair. Il est question de quelques élus qui reçoivent la grâce. 

Plus j’essaie de comprendre comment un humain divin est constitué et évidemment plus ça devient compliqué pour le mental. Il y a bien des longs textes, souvent écrits par des hommes, qui expliquent ce que nous sommes mais c’est tellement chiant à lire, que j’abandonne vite. 
Trop intello ou trop abstrait, rien de simple de clair, qu’un enfant pourrait comprendre. Il est logique que l’éternité, l’immensité du divin ne puisse être compris par le mental mais je suis sûr que le principe est simple. 
Ceux qui se targuent se savoir, se perdent dans des phrases lourdes et longues à n’en plus finir, usant d’un vocabulaire très sophistiqué mais bourré de fautes d’orthographe. Comme pour rendre crédibles leurs propos. Ceux qui se disent initiés, vendent leur connaissance et ce sont les mêmes qui se plaignent que peu de gens s’éveillent.

Heureusement, chacun est doté d'un corps physique, par lequel s'exprime l'âme, d’un cœur, vibre par l’amour et la lumière divine et peut savoir ce qui lui permettra d’avancer sur son propre chemin.

De toute façon, comme en matière d’éducation, le meilleur pédagogue, c’est l’exemple.
J’appelle, ce matin, la grâce à remplir tout mon être, je confie la direction de cette journée à l’association cœur ego. J’appelle à fusionner tous mes corps, à les réunir dans un même objectif afin de créer des situations de vie qui me procure de la joie, de l’aisance, et un sentiment de  plénitude.
J’appelle mes guides, mes anges, à infuser le rayon violet en toutes mes cellules, afin de nettoyer tout ce qui obscurci mon chemin, tout ce qui bloque la libre circulation de l’énergie d’amour inconditionnel.
Je vais aller voir le soleil qui est levé depuis 2h déjà.
En ouvrant ma boîte mail, j’ai trouvé cette vidéo envoyée par http://epanews.fr, qui démontre comment on se voit, comment on a du mal à s’estimer à sa juste valeur. Bien que ce soit une vidéo réalisé par une marque, l’étude est intéressante.

« Vous êtes plus belle que vous ne le pensez »



Par fausse modestie, parce que c’est considéré comme du narcissisme de s’aimer et de s’apprécier tel que l’on est, on a vite fait de se dévaloriser, de se sous-estimer.
Combien d’années faudra-t-il encore pour se libérer de ces vieux conditionnements issus de l’église catholique ?

La notion de souffrance, de sacrifice, de mérite, de récompense, de punition.
Moi je dis stop à toutes ces fausses perceptions de la vie.

La souffrance n’amène pas la progression, la grâce oui.
Puisque l’objectif final, c’est de vivre dans un monde uni, dans la paix, abolir les comparaisons, les croyances qui obligent à espérer trouver le bonheur dans l’au-delà...

Pourquoi les droits de l’homme ont-ils été écrits ? Il suffit de les appliquer au quotidien, en tout endroit de la planète.

Il est nécessaire que chacun retrouve une juste estime de soi, arrive à s’aimer, aimer ses imperfections qui font son humanité, qui le rapproche des autres humains. 
Quand on sait que dans une autre dimension, nous sommes réalisés et que cette vie est une expérimentation, à quoi bon s’appesantir sur ce qui nous semble vicié puisque c’est justement ce qui nous permet d’avoir une certaine humilité et de ne pas se surestimer. 

Ne pas se sentir inférieur ou supérieur mais être égal à soi-même, dans l'acceptation de tout ce que nous sommes. Nous avons choisi tout ce que nous sommes et tout ce que nous vivons, alors, l'acceptation est la Solution



Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr