Ce
matin, le réveil est moins agréable que ces derniers jours. Le "bug" d’hier
soir m’a un peu perturbée. Je sais que le fait de diminuer les cachets amène l’inconscient,
l’ego, le corps de souffrance à se manifester, à créer un conflit intérieur,
une disharmonie. La coupure du son et l'impossibilité de visionner une vidéo, ce matin, m'a montré l'urgence de retrouver la paix intérieure. Plutôt que de lutter contre en gueulant ou en m’identifiant à
cette négativité, j’ai regardé en spectatrice. Je n’ai pu m’empêcher de
chercher le pourquoi mais cette fois, quand j’ai senti la colère montée, je me
suis calmée, puis j’ai fermé les yeux me répétant, "j’accepte ce qui est".
Pendant
que le programme anti malware cherchait si un parasite était responsable du
problème informatique, j’ai respiré tranquillement.
J’ai
fait le tour des raisons qui pouvaient causer le malaise. Déjà, le fait de
vouloir changer de façon de faire, c’est un problème pour l’ego qui se
satisfaisait très bien de la dépendance. Plutôt nier que de vouloir affronter
les peurs, les doutes...
Je ne me
suis pas laissé embobiner. J’ai réitéré mon désir de me libérer des produits
chimiques qui voilent mon être, enfin qui me donne une version corrompue de ce
que je suis. Même si le fait de vouloir m’accepter telle que je suis m’a fait
dire que la dépendance faisait partie de moi, j’en suis à me dire que non.
"The return of the divine feminine" |
Ce
qui est moi-même, c’est Lydia sans médocs. Cette dépendance cache la non
acceptation de mes faiblesses. Celles-ci proviennent de la peur d’être "amour".
Pas l'amour limité, pas le petit sentiment de se voir en l'autre et ainsi de l'adorer. Non, le vrai qui accueille tout, qui reconnait en toute chose l'étincelle de vie. C’est ce que je suis fondamentalement. Je ne lâcherais pas l’affaire, je veux
me connaître en vérité.
Bien que
je me sois cachée à moi-même si longtemps, je ne veux plus faire l’autruche. L’éveil,
c’est accepter ce que je suis en vérité, non en apparence. Accepter la vérité de mon être essentiel et non
les facettes de ce que je suis, créées par l’ego. Il n’est pas question non plus
de m’en prendre à lui, de l’accuser d’en être là. Puisque cette prison m’a
poussée à trouver qui je suis et à vouloir me libérer. De plus cette partie
enfantine de qui je suis ne fait qu’agir selon ce qu’elle sait, ce qu’elle est,
pour mon confort.
Alors merci mon ego, merci de vouloir me préserver de la
souffrance émotionnelle mais aujourd’hui, je vois que la "souffrance" fait
partie de la vie et elle naît de la résistance. Celle que ce comportement suscite est sans fin. Si nous
laissons venir les peurs, les émotions désagréables une à une, comme nous avons
le pouvoir de ne plus les nourrir, essayons de les regarder en face.
Google images |
En faisant
ça, elles n’auront plus à se manifester si fortement pour appeler notre attention.
Je dis "nous" parce que tout raisonnement se fait avec toi. Alors accepte
de grandir, de te libérer du cadre étroit dans lequel nous avons vécu tant d’années.
Une magnifique opportunité s’offre à nous. Je ne veux pas t’exclure de ce
processus, je veux seulement que tu élargisses ton cadre de référence et que tu
serve avec joie et enthousiasme, l’être qui se cache en tout ce que nous
sommes.
Tu peux
constater toi-même la véracité du divin en nous. La bonne nouvelle, c’est qu’il
ne t’exclue pas et te donnes l’occasion de t’épanouir. La liberté est à deux
doigts, cessons de la craindre. Sortons des illusions d’être un petit humain
conditionné par ses propres peurs, ses limites. Accueillons la vérité de qui
nous sommes, l’expansion, accueillons l’amour et la lumière en totalité. Ne
craignons plus d’être consumé par ces énergies. Embrassons la vie. Et même si
nous devions y laisser des plumes, ce qui me semble être un raisonnement issu
de la peur, qu’est-ce que ça peut faire? Nous sommes nés pour incarner notre
dimension divine dans cette dimension alors réjouissons nous. Cette expérience de vie n'a pas pour but la mort, au contraire, elle nous appelle à exprimer l'éternité que nous sommes.
John Welwood |
Le printemps nous
appelle à vivre pleinement accueillons cette énergie de vie, cet amour divin. Laissons
la s’écouler en nous librement. Acceptons notre puissance divine, celle trop
longtemps réprimée dans notre corps. L’énergie sexuelle n’est pas confinée à la
procréation, elle est beaucoup plus vaste que ça. Telle la sève qui gorge les arbres, laissons la monter en nos corps. Elle est la puissance de vie,
l’énergie de l’amour manifesté, le féminin et le masculin intérieurs qui s’enlacent
propulsant l’être dans le mouvement, l’expérience dans la chair. L’union du ciel
et de la terre...
La raison d’être de cette vie dont le parcours chaotique nous a
révélé l’intensité et la vérité. Cesse donc de réprimer l’enfant intérieur,
jouant le parent autoritaire qui ne sait que réagir selon ses peurs. Tu sais
comme la mère effrayée qui claque son gamin qui vient de traverser la route sans regarder
au danger.
Lâche la
honte, la culpabilité, les limites de la condition humaine.
Nous sommes le
tout, l’infini, l’éternel alors exprimons cette vérité dans chaque geste du
quotidien. Honorons la source divine qui s’écoule en nous, bouillonnante,
effervescente, ne vivons plus à moitié. Soyons dieu père mère manifestés dans
la chair.
Trouvée sur http://lapressegalactique.org |
Acceptons ce qui vent comme une opportunité d’expansion, de joie, d’épanouissement.
Soyons le chien qui remue la queue quand il croise un humain, manifestons le
par un sourire inconditionnel, reconnaissant en chacun cette même étincelle
divine intérieure. Soyons la fleur qui s’ouvre au soleil, qui offre
généreusement ce qu’elle est.
Soyons le chêne enraciné dans les profondeurs de
la terre, captant ses énergies et les mêlant amoureusement à celle du ciel, en
notre cœur sacré. Tout comme il élève ses branches vers le ciel, ouvrons nos bras à recevoir l'énergie solaire.
Unissons la chair et l’esprit, le masculin équilibré au
féminin équilibré, l’ombre à la lumière, l’enfant et l’adulte...
Laissons
tout ce que notre inconscient retient s’exprimer à la lumière de notre
conscience et entourant ce qui vient d’amour inconditionnel. Osons sonder nos
profondeurs et accueillons les comme des mémoires du passé qui demande la
guérison. Soyons notre propre médecin. Je te nomme assistant de cette
entreprise de reconstruction. Énergie sexuelle ou chi ou je ne sais comment tu
te nommes en réalité, peu importe, ce qui compte, c’est que je veux te connaître,
te reconnaître et jouer à te diriger dans mon cœur, mon esprit afin que tu les épanouisses, que tu les ensemences de ta lumière vivifiante.
Je me
félicite de ne pas avoir pris de médoc encore. Je n’ai pas envie d’éteindre la
flamme de la passion d’être, de ressentir, de vibrer. Je n’ai pas encore les
c... de tout balancer à la poubelle mais je sens que ça vient. Christ
intérieur, grandit en moi, installe ta vibration dorée en chacune de mes
cellules, de mes corps, embrasse mon ego et fusionnons.
Photos légendées, la première est tirée de ma collec' de roses du printemps dernier.