Jake Braddelyart |
Je suis
de plus en plus émerveillée par la perfection de toute chose. Tout ce qui nous
compose répond au mouvement de la vie, de l’évolution, de la source éternelle.
La phrase qui me laissait frustrée de ne pouvoir la vivre spontanément, est la
suivante : "Tout est bien". La vérité de ces quelques mots m’apparaît de
plus en plus.
Tout est Amour. Cette énergie qui habite même les plus
résistants. Les contraires, les opposés n’existent que pour honorer la lumière,
la vie, l’amour. Tout est créé pour manifester le divin en toute chose.
Avec du
recul mais surtout en ayant pour toile de fond, cadre de références,
l’acceptation de ce qui est, en m'exerçant à regarder de façon neutre je
peux voir la lumière dans chaque évènement de ma vie. Je peux reconnaître
l'amour de mon âme pour ma personnalité humaine, son "intelligence" à travers le choix de cette
incarnation, en ce moment précis de l’histoire de l’humanité. L’immense vague
d’amour et de lumière déversée depuis les plus hautes sphères ouvre le cœur et
la conscience de chacun.
Quand on
accepte enfin de s’abandonner à l’amour inconditionnel, la vision s’élargit et
la compréhension devient claire. Il suffit de se libérer de tous les masques
qui finalement nous rendent rigides et insensibles à toutes énergies. Retrouver
l’expression de l’enfant, l’authenticité sans craindre de se découvrir tel que
l’on est. Seules les illusions meurent, les attachements se délient et c’est la
liberté totale. Le fait de prendre des cachets, bien que ça m’ait coupé de mes émotions, m’a permis d’oser être qui je suis. Même si cette version de moi-même est
falsifiée, je le sais et ne m’y identifie plus. Je sais que c’est une image
temporaire, utile, même nécessaire à la recouvrance de ma souveraineté.
Je
craignais d’avoir bousillé mon laboratoire chimique interne mais maintenant que
je sais que la vie éternelle est le programme de base de mes cellules, il me
suffit de le réaliser pour que ça le soit effectivement.
Mon choix essentiel, ma seule "tâche" est d’accepter ce que je suis, ce qui est.
C’est un magnifique
cadeau que je me fais. Bien que ça révèle mes ombres, je ne le crains plus
puisque je sais que celles-ci révèlent encore plus ma lumière et qu'elles sont aussi une forme de lumière.
Jan Betts |
Je sais
être multidimensionnelle. Ce qui veut dire qu’en moi cohabite un être primaire
aux fonctions vitales, animales. Seule l’idée de vouloir être parfaite m’éloigne
de la vérité de tout ce que je suis. D'autant que mon idée de la perfection naît de mon ignorance. Ce qui est sublime, c’est d’unifier le
primaire, l’aspect animal au divin, l’alpha et l’oméga. L’illusion de vouloir
être pure lumière est non seulement une fuite de la réalité
terrestre, du moment présent mais c’est une régression puisque c’est ce que je
suis déjà dans une dimension élevée.
C’est comme si je niais le fait même
d’exister, comme si je reniais le choix de mon âme, donc elle aussi. On ne peut
voir sa lumière si on considère la densité comme mauvaise ou impure. En reniant
l’humain, on renie le divin. Plus on accepte ce qui est et plus on perçoit
notre être divin. Puisqu’il est le créateur de ce que nous sommes, accepter la
chair et ses limites, c’est accepter de vivre le plan du divin.
L’opportunité
qui nous est donnée actuellement, c’est de faire un bond extraordinaire dans
l’évolution de soi, de l’humanité que nous incarnons. D’amener la lumière
de notre éternité, dans cette chair mortelle.
C’est génial que j’en sois
arrivée à préférer les moments où je ne suis pas sous l’effet des cachets. Dire
qu’il y a peu de temps, je me sentais incapable de m’en passer et voyais ça
comme la perte de la protection à laquelle j’ai si longtemps tenu.
J’aime enfin
être dans mon corps, guetter ce qui vient et pouvoir le ressentir pleinement.
Que ce soit agréable ou pas. Juste pouvoir sentir que je vis, que j’exprime
toute une palette de sensations. C’est comme un retournement de vision des choses.
L’opposé de ce que je croyais il y a un mois à peine ! Je peux constater
l’abondance qui est en moi, la diversité, la richesse d’être. Le mental est
très fort pour imprimer des concepts et je sens que celui de l’acceptation
commence à devenir presque un réflexe. Du moins, si ça ne l’est pas encore,
j’arrive à finir par prendre le recul qui permet de voir ce qui est, sans s’y
identifier, sans juger. Je continue de vouloir comprendre mais comme c’est en
spectateur, ça ne m’affecte plus autant.
J’ai
longtemps confondu l’éveil et la volonté de voir ma vision romantique de
l’amour devenir réalité. J’imaginais que l’ascension serait mon être lumineux
qui viendrait m’enlever de cette réalité humaine détestable, pour m’élever vers
des sphères où tout serait rose, lumineux. C’est en fait la mort, ce tableau.
Mickaël Parkes |
Oui,
s’éveiller, c’est mourir en quelque sorte mais ce sont nos illusions, nos
fausses croyances qui s’écroulent. La perception faussée de qui nous croyions
être. Le dieu tout puissant qui sépare les bons des méchants est né de notre
incapacité à regarder et accepter nos ombres. Quand on regarde sans jugement, on peu voir
que l’amour et la lumière sont à l’œuvre en toutes choses. L’humain a la
fâcheuse tendance à croire seulement ce qu’il peut comprendre. Si je ne
comprends pas, ça n’existe pas. C’est vraiment petit comme vision. Comme
l’autruche qui croit se protéger en enfouissant sa tête dans le sable ! Je
ne vois pas donc ça ne peut exister. Les extra-terrestres n’existent pas
puisque je n’en ai jamais vu. La terre est plate puisque l’horizon l’est.
A
moins d’ouvrir son cœur, on ne peut élargir sa conscience. Si je m’imagine être
un ange de lumière et ainsi me considère au dessus de ceux qui ne croit pas en
Dieu, je me crois supérieure et serait capable de tuer celui qui ne croit pas à
ce que je crois. On peut voir comment une vision étroite peut créer la division
et le chaos. Et même si je considère que chaque être humain est divin mais que
je ne peux accepter les différences, je nie l’étincelle divine en chacun.
Tant
que je rejette une part de tout ce que je suis, je reste dans la division, le
déni de ce qui est ? Ce raisonnement ne peut qu’engendrer le conflit.
Puisque l’autre est mon reflet puisqu’il me donne l’occasion de connaître une
partie cachée de ce que je suis, je peux le remercier de me révéler à moi-même.
Le "méchant", au niveau de l’âme, est un humble serviteur de l’amour qui
accepte le rôle ingrat afin de m’aider à élargir mon cœur et ma conscience. De
même, les Illuminatis ne font qu’utiliser l’ensemble de nos peurs. Ils
se servent de la peur de notre propre puissance afin de nous pousser à trouver en
nous la lumière qui va nous montrer le divin que nous sommes en vérité. Ils
jouent un rôle de révélateur, et motivent notre désir de souveraineté, de
liberté. Ils nous incitent à être dans la solidarité, la fraternité afin de
nous libérer . Mais les accuser ne fait qu’amplifier notre impuissance tout en leur donnant encore plus de pouvoir.
The return of the divine feminine |
Même l’idée que j’avais de leur envoyer de l’amour et de la lumière afin qu’ils
s’éveillent à l’amour, la compassion, c’est une erreur. C’est nier la
perfection du plan divin, intervenir abusivement. Ce n’est pas mieux que le
dictateur qui croit savoir mieux que la masse. Pas mieux que celui qui se dit
de la lumière et veut voir l’ombre disparaître. Oui nous sommes divins, des
êtres d’amour et de lumière mais notre seule tâche, c’est de nous occuper de
nous-mêmes. Nous aimer inconditionnellement, aimer nos ombres afin qu’elles
expriment leur lumière. Puisque dans la dualité, chaque énergie contient sont
opposé, en étant neutre, nous recevons l’impulsion créée par la rencontre
amoureuse des contraires. Notre pouvoir, c’est d’aimer tout ce qui est et
d’accepter d’être aimé. Tant qu’on choisi où rayonner l’amour divin qui est en
nous, on se limite, on discrimine. Une fois qu’on laisse cette énergie
s’écouler partout en nous, on ne se soucie pas de savoir où elle ira. On n’y
pense même pas.
Accepter ce qui est, c’est cesser de juger ce qui est en nous
et donc aussi ce qui est à l’extérieur. Mais si nous subissons, c’est que nous
restons dans la position de la victime que nous nous identifions à cette part
de nous qui n’est qu’une création mentale issue de nos peurs, de nos
conditionnements. Comme le dit Eckhart Tolle, nous ne sommes pas nos peurs.
Effectivement nous ne sommes pas nos pensées. Nous les produisons dans un
processus presque mécanique. Mais quand nous en devenons conscients, nous
savons alors que nous ne sommes pas uniquement ça. Puisque nous pouvons le "voir".
Bon, je
me bouge, il est déjà 11h !
Je
partage avec vous cette vidéo de Darpan qui m’a confirmé ce que je crois.
"L’éveil n’est pas une échappatoire"
Je suis
heureuse de constater comment je change à une vitesse folle. Je suis de moins
en moins dans le rituel. Les méditations que je faisais après chaque repas, ne
sont plus nécessaires. J’ai eu besoin de cet exercice pour me familiariser avec
mon corps physique, couper le rythme effréné d’une journée, être là simplement
à l’écoute de soi, à la rencontre de l’être intérieur, à l’écoute des
battements du cœur.
Par la cohérence cardiaque, j’ai senti que par la
régulation du rythme, je pouvais agir sur la chimie interne. Tout ceci était un
moyen de me rapprocher de moi-même pour m’amener doucement à considérer l’incarnation
et le corps physique, d’une manière différente. J’ai pu me rendre compte de
tout ce qui se vivait à l’intérieur et le constat de cette abondance de vie, de
sensations m’a amené à trouver encore plus d’intérêt à être et à vouloir
explorer mon corps que je n’ai plus considéré comme un ennemi que je subissais
mais comme un ami qui me permettait d’expérimenter quantité de choses.
En parallèle,
la lecture de messages d’êtres de lumière m’a conduit vers une intimité toujours
plus profonde avec le divin en moi et en me détachant progressivement de cette
dépendance due à la foi en la supériorité de la lumière, j'ai été amenée à envisager
mes ombres autrement. Tout ceci m’a préparé à être capable d’accepter tout ce
qui est et tout ce que je suis.
Aujourd’hui,
je me surprends à penser, vivement la soirée, que je me retrouve quand l’effet
des cachets aura diminué. J’arrive à aimer ce que je détestais ! Le
quotidien que je fuyais est devenu sacré. Chaque instant devient une découverte
du monde intérieur, une exploration à travers les gestes les plus banals. Je
considère tout ce qui vient comme une occasion de me connaître mieux dans tous
mes aspects. Comme je suis sortie du jugement, de l’auto-critique, ça change
tout. Il est vrai que je me répète souvent mais il me semble que cet exercice
soit une façon d’intégrer ces vérités plus profondément. Même si c’est un
reconditionnement du mental, je pense que c’est une étape nécessaire avant de
pouvoir être tout simplement. Le mental a besoin d’attachement, de sens et de
direction. C’est une véritable révolution interne qui nécessite de l’attention,
de la douceur. Il est question d’harmoniser et non de rejeter.
J'ai beaucoup de "pense bête" aux murs, des images, des textes pour me rappeler l'essentiel. Les mots changent au fur et à mesure de ma compréhension. Bientôt je n'en aurais plus besoin.
Mili Weber |
Photos légendées.