Roz |
Plus je
lis des livres d’éveil et plus je me dis que l’interprétation qui en est faite
ressemble à celle qui est faite de la bible. Comme chacun voit à travers son
vécu, le sens diffère d’une personne à l’autre. Pour cette raison, je me dis
que le nettoyage des filtres, des fausses croyances et l’épuration du cœur reste
le meilleur moyen de "comprendre". Une certaine authenticité demande la
transparence, mais celle-ci ne peut naitre dans la contrainte. Il est donc
essentiel de faire les choses en toute liberté. La liberté que l’on s’accorde à
soi-même, amène à l’offrir à l’autre et l’amour grandit en soi et entre tous. Ma
façon d’interpréter les enseignements d’Eckhart Tolle, d’Abraham et ma
propre compréhension de la vie, m’amènent à penser que la liberté d’être est
une clef importante. Pour accepter ce qui est et ce que je suis, il me faut premièrement
me regarder en face, et ne rien juger de ce qui se trouve en moi ? Comme
je sais que je ne suis pas seulement mes ombres, il n’y a aucune crainte à oser
sonder les profondeurs de ce que je suis et à moins de le faire, je passe à côté
d’une part importante de mon être. Ce regard se veut neutre sinon, c’est encore
reproduire un schéma de trois D. Pour ça, un déconditionnement total est à
mettre en œuvre. Les notions de bien et de mal, une fois reconnue comme obsolète voire dangereuse, nous amènent à accueillir totalement tout ce qui est. Puisque l'ombre enseigne, puisqu'elle peut nous rapprocher de notre propre vérité, et nous ouvrir le cœur, elle est aussi lumière.
Comme depuis l’enfance, nous sommes amenés à cacher notre
vraie nature pour être accepté et reconnu, nous tombons facilement dans le
panneau. Les plus sensibles ou "connectés" qui refusent une telle trahison de soi, se
trouvent marginalisés et à moins de trouver l‘amour en eux-mêmes, finissent par
se tuer à petit feu puisque l’amour est vital. La peur de la différence est
telle que l‘on va se fabriquer des masques afin d’être conforme à la norme. On
va apprendre à se taire, à refouler nos émotions les plus vraies pour ne pas
faire de vague, ne pas se faire remarquer et être exclu. Mais évidemment, le déni
de soi amène la dépression puisque que notre nature profonde se trouve étouffée. Mais la vie elle-même ne saurait se taire. Il
faut un certain "courage" ou une certaine folie pour oser être soi-même, pour oser dire ce que l’on
pense. Il faut avoir compris que la perfection n’est pas le but et que l’erreur
est une enseignante offrant l’humilité qui ouvre le cœur. Le cœur ouvert nous
connecte à l’être totalement pur que nous sommes intérieurement. Être fidèle à
soi-même, c’est accueillir le divin en soi et préférer sa présence aux honneurs
du monde.
Lucy Campbell |
Un enfant est naturellement connecté à l’ange qui vit en lui parce qu’il
possède les "qualités" qui laissent la porte ouverte au divin. La spontanéité, l'acceptation de ce qui est, l'humilité dans le goût de la découverte, la certitude de ne rien savoir...
Mais l’enfant
à qui on répète à longueur de temps d’être sage, d’être calme, de se comporter
en adulte, c'est-à-dire de refouler ses émotions les plus vraies, tombe vite
dans le piège des masques. Dès l’adolescence, la pulsion sexuelle si forte et
dérangeante puisque c’est la vie elle-même qui s’exprime, se trouve muselée. Comme
l’ado ne trouve pas de réponse à ses questions concernant ce qui se vit en lui,
il va réprimer toute vague intérieur et perdre l’élan du cœur, la spontanéité. Les
adultes totalement fermés à leurs émotions sont incapables d’avoir des réponses
à leur propre pulsion sexuelle puisqu’ils la répriment depuis si longtemps. Ils se
doutent que leurs enfants se masturbent mais n’aborde surtout pas le sujet. Déjà
qu’ils considèrent ce geste comme malsain pour eux-mêmes, comment
pourraient-ils en parler sereinement ? Alors qu'en ne condamnant pas ce geste instinctif, on comprend qu'il répond à une pulsion naturelle. On finit par voir que c'est purement mécanique et que derrière ça se cache un désir de plénitude qui peut être trouvée par le cœur.
Ils ne voient pas que leurs enfants leur
donnent l’occasion d’ouvrir leur cœur, de retrouver la spontanéité d’être, la
pureté de ce qu’ils sont.
Quand on décide de s’aimer inconditionnellement, on se retrouve nu face à soi-même et
ce qui pourrait faire peur puisque c’est un inconnu qui se montre à nos yeux,
est précisément ce qui nous donne l’occasion de renaître à notre vraie nature.
Redevenir
un enfant, c’est retrouver l’innocence en toute chose. A partir de là, on peut
se reconstruire. On sait que tous jugement n’est qu’un manque d’amour et de
lumière mais ces énergies sont notre consistance et en les laissant s’écouler
librement en nous, elles ont le pouvoir de changer le regard qu’on porte sur
toute chose et avant tout sur nous-mêmes.
Bien sûr
ça demande une certaine confiance en soi, une assurance que le divin est en
nous mais tant que nous refusons d’exprimer tout ce que nous sommes, nous ne
pouvons accéder à notre vérité. Il ne s’agit pas de correspondre à l’ensemble
mais d’être soi.
Le
problème avec les enseignements donnés par les êtres de lumière, c’est que bien
souvent ceux qui les reçoivent sont plus en mal de reconnaissance pensant que d’être
spécial c’est être. Mais tout le monde canalise ne serait-ce que son âme.
Les
énergies de la période actuelle de révélation permettent ceci puisqu’elles ôtent
le voile de l’oubli. L’accent est mis en ce moment sur la nécessité de suivre sa propre guidance
parce que chacun est un être multidimensionnel. Ce qui veut dire que la
personnalité de maintenant n’est qu’une infime partie de tout ce que nous
sommes.
Jennifer Lommers |
La crainte de la majorité des gens c’est de capter des entités "négatives"
mais ça n’est que leurs propres peurs non traitées, refoulées qui s’expriment ?
De même que celui qui dit qu’il voit ou entend des êtres d’autres dimensions a
longtemps été considéré comme un schizophrène alors que c’est tout à fait
logique de pouvoir accéder à d’autres dimensions de soi, quand en plus on sait que les
lignes temporelles sont accessibles.
Le danger, c’est quand on prétend recevoir
des messages pour les autres. Là, le risque est grand de se croire sauveur.
Mais l’idée même de sauveur n’a pas de sens puisque chacun est son propre sauveur
et elle cache souvent un déni de soi, un besoin de reconnaissance, de se sentir
extraordinaire. Mais encore une fois, tout le monde est guidé.
Très peu
de gens qui canalisent sont suffisamment pur et en amour inconditionnel pour
eux-mêmes, pour ne pas tomber dans le piège de se croire en mission pour l’humanité.
Mais quand on sait qu’on ne change le monde qu’en changeant sa propre vision
sur soi-même et sur le monde, la mission humanitaire n’a de sens que pour l’ego.
De plus, comme le fait de capter des entités a longtemps été qualifié de
démoniaque, celui qui le fait se trouve marginalisé dès lors qu’il ose affirmer
ses capacités. Si même il ose en parler. Le risque de se croire au dessus de la
masse est aussi très grand puisque les gens sont tellement loin d’eux-mêmes qu’ils
ne savent plus ce qui est leur vérité. La tentation de se croire enseignants,
intelligent est grande quand elle peut être très lucrative. On peut comprendre
que quelqu’un qui par sa différence a longtemps été exclu soit tenté de se
nourrir de la reconnaissance extérieure et ne se contente pas de ça, mais aille
jusqu’à vouloir faire payer cher ses "talents".
La demande est si grande, la quête
de sens tellement à la mode dans un monde si chaotique que gagner sa vie sur la
misère des gens peut sembler être une belle opportunité. Mais il me semble que
c’est insensé de vendre quelque chose que tout le monde possède en lui. La
connaissance de soi est largement suffisante pour évoluer et trouver un sens à sa propre vie.
Bien
sûr, il a été nécessaire que quelques uns reçoivent les enseignements de base
qui permettent l’émancipation générale mais maintenant que nous avons tous les
outils nécessaires à notre compréhension de l’aspect divin qui nous habite, il
n’est plus nécessaire d’être enseigné en masse. D’ailleurs, les sites qui ont
offert cette connaissance universelle de base, sont devenus muets pour la
plupart.
Ce qui
était essentiel à connaître a été dit.
Chacun
est un humain divin, un être multidimensionnel. Ce qui veut dire que nous
existons simultanément dans différentes dimensions, dans le temps et l’espace.
La connexion à son aspect divin se crée par le cœur, l’écoute de son ressenti
physique, de ses émotions et de certaines des voix intérieures. Pour être sûr
de capter la voix divine, il faut avoir une certaine connaissance de soi pour
ne pas confondre la voix de l’ego et celle de l’esprit. C’est plus l’énergie
qui se dégage du discours qui détermine la provenance du message. Et c’est une
chose que le cœur reconnaît et non le mental. Se fier au mot est assez risqué
puisque bien que nous ayons le même vocabulaire, la définition que nous en
avons diffère d’une personne à l’autre.
Rassouli |
Ce n’est
pas parce qu’un message contiendra le mot amour qu’il sera garanti d’émaner du
divin. Puisque depuis décembre 2012, nous sommes entrés dans la 4ème
dimension, les mondes invisibles sont devenus plus facilement accessibles. Mais
cette dimension n’est pas celle de l’unité, il y a toute sorte d’entités qui s’y
trouvent. A moins de bien se connaître et d’être en connexion avec son âme, son
cœur, on peut se laisser leurrer par des entités de l‘astral.
J’ai quelques
critères de base qui me permettent de reconnaitre si celles-ci sont
bienveillantes ou non.
Ce qui
est reçu doit vibrer de façon positive à l’intérieur, ça doit élever mon taux
vibratoire, me laisser une sensation d’ouverture. Si par contre sa crée de la
confusion, on peut se dire que c’est mon ego qui s’exprime, soit un petit malin
invisible qui de toute façon aura pu me contacter si mon désir est motivé par un
besoin egotique. Un manque d’amour ou de reconnaissance, une recherche de
notoriété, le besoin de sentir spécial ou même celui d’aider.
L’aide
véritable est spontanée, elle passe par le cœur et non par le mental. Un simple
sourire peut être une aide considérable pour celui qui sombre dans le déni de
soi. C’est une chose que l’on ne peut forcer sauf si on rêve d’être célèbre. Mais
ça n’est pas la beauté qui émane de ce genre de "cheese".
Vouloir
aider l’autre, c’est nier son être divin, sa capacité à être enseigné, guidé et
soutenu par l’être de lumière qui est en lui. C’est une fuite à soi-même une
façon de s’aimer par comparaison, de se valoriser. Seule la reconnaissance
intime de qui nous sommes et l’acceptation de tout ce que nous sommes, amène l’amour
de soi qui libère de toute attente. On peut aider en étant soi-même, intègre,
honnête jusque dans ces imperfections.
Le fait
d’écrire sur ce blog est avant tout une aide pour ma propre évolution, une
façon de m’affirmer par l’expression de ma foi. Je prends le risque de m’enorgueillir,
de me croire au-dessus de la masse mais comme je livre tout ce qui vibre en
moi, en vrac, ne craignant pas trop la critique, je me mets à l’abri.
La
critique est aussi un moyen d’évoluer, puisque ça m’amène à chaque fois à
revenir à l’essentiel, à la base. Bien qu’il y ait un côté exhibitionniste dans
cette démarche, mon idée de départ, ce qui me motive, c’est d’inciter chacun à
trouver sa propre guidance, à user de discernement à oser être lui-même.
Je peins
mon parcours au jour le jour et me dis que si cette impulsion m’a amené à
réaliser ce blog, c’est que ça fait sens. Il est vrai que je suis assez déçue
qu’il n’y ait pas plus d’interaction et que l’idée de vous donner la parole ne faisant
pas écho, je me dis que le mutisme reste la règle. Mais je ne m’attarde pas non
plus là-dessus puisque chacun fait son propre chemin selon ce qu’il est en
vérité, et c'est une bonne chose.
On ne peut contraindre qui que ce soit et en
cela, mon goût pour la liberté n’est qu’amplifié.
Voici
le lien d'une magnifique vidéo reçue par Epanews, qui illustre bien mes propos.
Je ne peux l'insérer ici mais en cliquant sur le lien, vous pouvez accéder à cette vidéo qui pourrait choquer les gens en mal de perfection. Si telle est votre réaction, peut être est-il l'heure de réviser vos croyances en matière de beauté et de libérer le paraître au profit de l'être.