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Je suis
assez frustrée d’être restée enfermée toute la journée. Pas de motivation. Je n’ai
fait qu’écouter des livres audio. Presque jusqu’à l’indigestion. Je retombe
dans le piège du mental, à rêver ma vie plutôt que de la vivre. Automatiquement,
j’ai comme une sensation de fatigue, un manque d’enthousiasme. Comme j’ai passé
les trois quarts de ma vie dans ma tête, revenir dans le moment présent est
quelque chose de difficile à réaliser. L’action est un bon moyen d’ancrage et même si ce que j’ai écouté me correspond, le fait d’être passive m’a
hypnotisée. La créativité amène la joie et si on n’active pas cet aspect de nous-mêmes,
on se sent limité. Je sais ce qui me reste à faire demain. En espérant que la
pluie cesse !
Après
avoir réécouté le début de la première partie de "la loi d’attraction", je
me suis dit que je m’y prenais mal. Déjà le manque de confiance en soi amène des pensées d’échec. De plus, j’étais trop dans l’attente
soit de la réalisation soit carrément de voir que ça ne marcherait pas. Il me
semble que de poser l’intention d’avoir plus de liberté d’action, de confort
matériel et de joie dans ma vie, serait plus efficace que de cibler quelque
chose en particulier. Ce n’est pas que l’argent me manque mais c’est le fait d’être
limitée qui est lourd. Pas non plus de frustration spéciale à ne pas consommer puisque ça n’est
pas quelque chose qui me motive. Avoir de quoi se nourrir oui, se vêtir aussi
mais passer du temps à faire du "shopping" ça n’est pas mon truc.
Marcher
nus pieds dans l’herbe, le matin, sentir
le contact du soleil sur tout mon corps sans être "observée" par des voisins...ça
oui mais ça demande d’être dans une maison individuelle.
Peut-être
que c’est aussi une illusion. Je n’aurais pas forcément plus de liberté en
disposant de plus d’espace. La libération du mental serait certainement plus
utile.
Un autre
sujet qui rejoint celui-ci, c’est l’amour inconditionnel. J’ai regardé une
vidéo de Michaël Brown, sous-titrée, qui en parle.
Ce vaste
sujet qu’est l’amour sans conditions occupe pas mal les esprits. Il est vrai qu’on
sait plus précisément ce qu’il n’est pas. Je fini par me dire que le couple, la
rencontre n’est en fait qu’un prétexte à ressentir cette énergie, à la faire
circuler. Pouah ! Quelle positivité. Un prétexte non, une raison serait
plus approprié.
Bon, je
sors la chienne qui le demande. Elle a certainement besoin de prendre l’air et m’aérer
les neurones ne peut que me faire du bien.
Le truc,
maintenant, c’est de ne pas culpabiliser d’avoir glandé et de ne pas arriver à
sortir du mental.
En
revoyant comment s’est déroulée la journée, je m’aperçois qu’un tout petit
élément déclencheur m’a replongé dans l’auto critique. La quête spirituelle
comporte en son terme même le piège ! Il n’est pas question de chercher la
spiritualité mais de se connaitre. Là encore, ça n’est pas au niveau du mental
que ça se situe et même si savoir ce qui se loge dans l’inconscient est utile
pour comprendre, on peut passer complètement à côté de la présence.
Certainement
que le fait de me sentir à l’aise avec le mental que je connais bien m’empêche
d’oser aborder le divin sous l’angle du corps. Remarque le sevrage rend les
sensations physiques pas forcément agréables et l’habiter totalement dans ces
circonstances peut freiner l’envie. Même si je peux voir des stratégies de l’ego
ou encore le moyen qu’il a de me protéger de la souffrance physique, j’ai du ma
à m’en désidentifier. On se connaît si bien ! Le fait que j’aie du mal à
me focaliser sur mon ressenti m’indique que je n’arrive pas bien à accepter de
ne pas exceller dans le domaine. C’est comme si je me disais, inconsciemment, c’est
trop difficile, tu vois bien que tu n’en n’es pas capable. Rappelle toi comment
tu avais été mal à l’aise pendant la post cure à trop ressentir de sensations
physiques. Ce n’était pas des émotions puisque rien d’extérieur n’avait pu
susciter ce feeling. C’était comme si j’avais du mal à supporter la force de
vie dont parle Darpan.
Il est
vrai que c’était puissant, comme un flot intérieur immense. Je n’ai pas à le
craindre maintenant puisque je saurais ce que c’est. A l’époque je m’étais
sentie mal parce que le contraste entre la puissance intérieure et la
limitation du corps physique ajoutée à l’incompréhension, n’était pas gérable. D’un
autre côté, il est question de s’abandonner à ce flux et pas de le contrôler!
Je ne suis pas certaine de pouvoir lâcher prise.
Mais je
suis carrément en train de nourrir grassement le corps de souffrance !
Allez,
ça ira mieux demain et même tout de suite !
Une bonne salade du jardin et
un bon bout de tarte aux poireaux "maison", rien de tel pour me réchauffer !
D’autant que quand j’entends parler de tous les scandales concernant la
nourriture industrielle, je ne peux que me féliciter de cultiver mon petit bout
de jardin et de cuisiner moi-même ! Tu vois que tu n’es pas si nulle,
Lydia ! Comme dit Florence Foresti, on ne peut pas tout avoir ! On ne peut pas être bonne en orthographe et pour une vie de couple! Du
coup je vais me remonter le moral par le rire en regardant ses sketchs ! Je
voulais mettre la vidéo de Michaël Brown, mais j’ai ma dose de cogitation, on
verra demain ou un autre jour !
Florence
Foresti
Extrait de
spectacle
En
fouinant sur You Tube, je suis tombée là-dessus et franchement j’ai halluciné
de voir combien le rire est vraiment spécifique à chacun et très communicatif.
La dernière
femme m’a fait pleurer !
Impossible de 'intégrer au message. Il vous suffit de cliquer pour la voir sur You Tube. Franchement si vous arrivez à regarder ça sans rire...
Mine de
rien, mon humeur a totalement changé en quelques minutes. Je suis assurée de
bien dormir. La légèreté est vraiment nécessaire et le rire possède un pouvoir
évident de guérison.