mardi 26 mars 2013

La magie du rire, vidéo Florence Foresti et rires :)



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Je suis assez frustrée d’être restée enfermée toute la journée. Pas de motivation. Je n’ai fait qu’écouter des livres audio. Presque jusqu’à l’indigestion. Je retombe dans le piège du mental, à rêver ma vie plutôt que de la vivre. Automatiquement, j’ai comme une sensation de fatigue, un manque d’enthousiasme. Comme j’ai passé les trois quarts de ma vie dans ma tête, revenir dans le moment présent est quelque chose de difficile à réaliser. L’action est un bon moyen d’ancrage et même si ce que j’ai écouté me correspond, le fait d’être passive m’a hypnotisée. La créativité amène la joie et si on n’active pas cet aspect de nous-mêmes, on se sent limité. Je sais ce qui me reste à faire demain. En espérant que la pluie cesse !
Après avoir réécouté le début de la première partie de "la loi d’attraction", je me suis dit que je m’y prenais mal. Déjà le manque de confiance en soi amène des pensées d’échec. De plus, j’étais trop dans l’attente soit de la réalisation soit carrément de voir que ça ne marcherait pas. Il me semble que de poser l’intention d’avoir plus de liberté d’action, de confort matériel et de joie dans ma vie, serait plus efficace que de cibler quelque chose en particulier. Ce n’est pas que l’argent me manque mais c’est le fait d’être limitée qui est lourd. Pas non plus de frustration spéciale à ne pas consommer puisque ça n’est pas quelque chose qui me motive. Avoir de quoi se nourrir oui, se vêtir aussi mais passer du temps à faire du "shopping" ça n’est pas mon truc. 
Marcher  nus pieds dans l’herbe, le matin, sentir le contact du soleil sur tout mon corps sans être "observée" par des voisins...ça oui mais ça demande d’être dans une maison individuelle.
Peut-être que c’est aussi une illusion. Je n’aurais pas forcément plus de liberté en disposant de plus d’espace. La libération du mental serait certainement plus utile.   
Un autre sujet qui rejoint celui-ci, c’est l’amour inconditionnel. J’ai regardé une vidéo de Michaël Brown, sous-titrée, qui en parle.
Ce vaste sujet qu’est l’amour sans conditions occupe pas mal les esprits. Il est vrai qu’on sait plus précisément ce qu’il n’est pas. Je fini par me dire que le couple, la rencontre n’est en fait qu’un prétexte à ressentir cette énergie, à la faire circuler. Pouah ! Quelle positivité. Un prétexte non, une raison serait plus approprié.

Bon, je sors la chienne qui le demande. Elle a certainement besoin de prendre l’air et m’aérer les neurones ne peut que me faire du bien.
Le truc, maintenant, c’est de ne pas culpabiliser d’avoir glandé et de ne pas arriver à sortir du mental.
En revoyant comment s’est déroulée la journée, je m’aperçois qu’un tout petit élément déclencheur m’a replongé dans l’auto critique. La quête spirituelle comporte en son terme même le piège ! Il n’est pas question de chercher la spiritualité mais de se connaitre. Là encore, ça n’est pas au niveau du mental que ça se situe et même si savoir ce qui se loge dans l’inconscient est utile pour comprendre, on peut passer complètement à côté de la présence. 
 
Vladimir Kush
Certainement que le fait de me sentir à l’aise avec le mental que je connais bien m’empêche d’oser aborder le divin sous l’angle du corps. Remarque le sevrage rend les sensations physiques pas forcément agréables et l’habiter totalement dans ces circonstances peut freiner l’envie. Même si je peux voir des stratégies de l’ego ou encore le moyen qu’il a de me protéger de la souffrance physique, j’ai du ma à m’en désidentifier. On se connaît si bien ! Le fait que j’aie du mal à me focaliser sur mon ressenti m’indique que je n’arrive pas bien à accepter de ne pas exceller dans le domaine. C’est comme si je me disais, inconsciemment, c’est trop difficile, tu vois bien que tu n’en n’es pas capable. Rappelle toi comment tu avais été mal à l’aise pendant la post cure à trop ressentir de sensations physiques. Ce n’était pas des émotions puisque rien d’extérieur n’avait pu susciter ce feeling. C’était comme si j’avais du mal à supporter la force de vie dont parle Darpan.
Il est vrai que c’était puissant, comme un flot intérieur immense. Je n’ai pas à le craindre maintenant puisque je saurais ce que c’est. A l’époque je m’étais sentie mal parce que le contraste entre la puissance intérieure et la limitation du corps physique ajoutée à l’incompréhension, n’était pas gérable. D’un autre côté, il est question de s’abandonner à ce flux et pas de le contrôler! Je ne suis pas certaine de pouvoir lâcher prise.

Mais je suis carrément en train de nourrir grassement le corps de souffrance !
Allez, ça ira mieux demain et même tout de suite ! 
Une bonne salade du jardin et un bon bout de tarte aux poireaux "maison", rien de tel pour me réchauffer ! D’autant que quand j’entends parler de tous les scandales concernant la nourriture industrielle, je ne peux que me féliciter de cultiver mon petit bout de jardin et de cuisiner moi-même ! Tu vois que tu n’es pas si nulle, Lydia ! Comme dit Florence Foresti, on ne peut pas tout avoir ! On ne peut pas être bonne en orthographe et pour une vie de couple! Du coup je vais me remonter le moral par le rire en regardant ses sketchs ! Je voulais mettre la vidéo de Michaël Brown, mais j’ai ma dose de cogitation, on verra demain ou un autre jour !

Florence Foresti
Extrait de spectacle



En fouinant sur You Tube, je suis tombée là-dessus et franchement j’ai halluciné de voir combien le rire est vraiment spécifique à chacun et très communicatif.
La dernière femme m’a fait pleurer !
Impossible de 'intégrer au message. Il vous suffit de cliquer pour la voir sur You Tube. Franchement si vous arrivez à regarder ça sans rire...


Mine de rien, mon humeur a totalement changé en quelques minutes. Je suis assurée de bien dormir. La légèreté est vraiment nécessaire et le rire possède un pouvoir évident de guérison.