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| Soleil à 11h30 |
Ce
matin, j’ai la pêche, la patate, un vrai panier de fruits et légumes, bio !
Quelle
magnifique libération de se débarrasser de sa carapace d’insensibilité, de se
libérer de vieux conditionnements dictés par la peur d’être soi ! Par la peur d'oser se regarder en face, la peur de s'aimer entièrement reconnaissant ainsi la perfection du plan divin. Chère
Mathilde, ma sorcière bien aimée, incarnée dans le passé, je t’envoie tout mon
amour pour que tu puisses te libérer aussi de tes peurs, qui sont miennes aujourd'hui et qu j'offre à l'univers. Et toi, ami bouffon
que je fus, je suis heureuse que ta "patte", emboîte la mienne. C’est merveilleux
de se réunir, de retrouver son entièreté. Assez de doute, assez de se cacher,
il est l’heure d’être transparent, de s’offrir la liberté totale, celle avec un
beau et grand "L", ailes de l’ange que je suis, parmi tant d’autres moi. Pas
question d’épater la galerie, juste envie d’être soi, multiple, entière et
ainsi laisser le passé de pauvre victime, tous ces costumes étriqués qui ne font qu'engoncer, se désagréger.
Nous
sommes en 2013, où les énergies de liberté d’expression s’amplifient chaque
jour et où la majorité n’enferme plus ces "déjantés", comme il y a
cinquante ans !
Je me
souviens avec émoi de cette femme internée pour avoir osé dire qu’elle avait vu
la vierge Marie. Le décalage immense entre sa vérité et celle de la société d’alors
qui vivait à fond en noir et blanc bien séparés, jusque dans la télé qui le reflétait, t’avait
condamnée à être cloîtrée, méprisée.
C’est seulement le manque d’amour pour
toi-même et de compréhension de ce que tu vivais qui t’ont enfermé dans cet
établissement, mouroir pour gens extraordinaires, qui sortent du commun. Cette époque qui voulait tout
aseptiser, qui envoyait ces enfants à 18h au lit et se demandait encore s’ils
avaient un esprit ! Je nous félicite, d’avoir choisi maintenant pour naître
en ce monde ouvert aux différents ! Sors de ton silence, exprime tout ton être,
ne te limite plus, ose dire et réclamer ton dû.
Tu es ici pour jouir de cette
vie pleinement et entièrement !
Alors chante danse et rit, honore la
matière, honore le vivant, honore ta lumière, honore chaque instant ! Chaque
jour un peu plus de clarté, de lumière. Chaque jour les blessures du passé
cicatrisent par l’amour que tu acceptes enfin de t’offrir.
Tiens le
soleil mon ami, mon amour pour qui j’ai parcouru des kilomètres afin de te
sentir de pouvoir être face à ta splendeur, chaque jour, te voilà revenu,
répondant à l’appel de mon cœur, de mon corps qui se languit de toi quand la
brume t’efface de mon décor !
Même si celui qui brille à l’intérieur de
mon corps rayonne sur tout mon être, j’aime à te rencontrer, à me relier à toi
par un fil doré d’amour et de chaleur.
Toi le frère, le père, l’amoureux, la
reliance au divin, je t’aime de tout mon cœur, même si en été je râle de tes
excès. J’aime ta puissance de vie, ta façon d’éclairer de nourrir, d’enflammer,
de donner des couleurs.
Tiens
une petite chanson en ton honneur, interprétée par mes potes chiliens, enfin
ceux du passé.
"Guajira
cosmica"
Los Jaivas
Rebelote, le même souci qu'hier, le programme ne trouve pas ce que je veux insérer! C'est lourd! Ici, le lien pour accéder à l'original et en dessous la vidéo de cette magnifique chanson interprétée par une femme à la voix intéressante.
Bon ça ne passe pas. C'est pénible, je ne sais pas où ça bloque. J'appelle la lumière de mon être à embrasser l'ombre intérieure afin de retrouver l'harmonie.
Voici le lien de l'album complet que je ne peux insérer non plus. La question de la propriété va devoir être sérieusement étudiée.
« El
sol le dijo a los hombres, cuiden bien de mi tesoro...
Y que no
llega al final de su vida en este mundo con agrio sentimiento...
Le
soleil a dit aux hommes prenez soin de mon trésor...Et n’arrivez pas à la fin
de votre vie avec un sentiment d’amertume. Bon c’est de là peu près au niveau
orthographe et traduction mais le cœur y est.
La vie
est donnée pour être célébrée toute entière. Plus de médiocrité, plus de
petitesse, je veux de la grandeur, exploser les limites. Que chaque jour soit
une fête, une extase dans l’union des polarités. Accepter ce qui est. Mais qu’est-ce
qui est ?
La réalité
de ce monde, ses souffrances, ses douleurs, ces relations humaines
dominant/dominé, où chacun nourrit le sado-maso qui habite en lui.
Je suis
enfant de l’UN, innocent, vivant de tout son être, éternel et joyeux.
Les
moins les plus, les bons ou les méchants, le noir ou bien le blanc, j’accueille
tout ce qui vient, également. Sans juger quoi que ce soit puisque tout est
vivant. Et si ma langue fourche, je fais taire ma bouche. Et si je t’ai blessé,
je peux m’en excuser mais regarde en toi-même ce que j’ai réveillé. Si mes
pensées deviennent sombres, je les éclaire pour voir ce qu’elles veulent me
dire. C’est toujours "aime toi", "aime toi toujours mieux". Embrasse tout ton être,
ait confiance en la vie qui veux que tu renaisses à ton entièreté. Joue à
marier ce qui est opposé, car l’amour a toujours su guérir les plus grandes
blessures. Accueille cette énergie ne crains plus d’en être consommée. Elle est
ta raison d’être et l’a toujours été. Fais de la joie une alliée qui peut tout
éclairer. Et même si tu devais périr de cette flamme, elle restera gravée au
dedans de ton âme.
Je dis
OUI à l’amour, je dis OUI à la joie, installez vous en moi à chacun de mes jours.
Je Suis
ce que je suis et c’est tout ce qui compte. Tu es ce que tu es et c’est ta
vérité.
Et même si parfois il semble que des limitations viennent ternir la
chanson, c’est pour mieux savourer la liberté. Mais nul besoin d’en chier pour pouvoir
s’élever.
J’abandonne en ce jour toute notion de sacrifice, laissant au passé
ce qui lui appartient me plongeant seulement de ce moment présent.
Et si je
ne comprends pas tout, c’est tant mieux parce que ça laisse ouvert tout le
champ des possibles, où je peux tout créer, tout découvrir, tout explorer.
Et
si je comprends mal, peu importe au contraire ce qui compte c’est que j’aime
entièrement ce que je suis et que je vois en l’erreur, la perfection dans le
fait d’être libre d’expérimenter. Quand je m’aime tout entière, j’embrasse le
monde entier. Et même si mes bras ne savent pas se tendre, mon cœur lui sait très
bien rayonner. Il est comme un soleil et ne retient jamais, il laisse tout être
sans se permettre de juger ce qui est.
Sa force et sa puissance c’est de tout
englober. TOUT
Here come the Sun
The Beatles
Bon, action!
