Savoir être deux |
Depuis
quinze jours peut-être, je ne sais plus tant le temps est déboussolé, je
communique avec deux personnes en qui j’ai reconnue un fort lien d'âmes. Des sœurs de cœur, ma famille d'âme.
Bien que je
ressente autant d’amour pour ces deux belles personnes, et que chacune soit un miroir de ce que je suis, l’une d’entre elle m’ouvre
le cœur à la tendresse, et permet à l'enfant intérieur de s'exprimer pleinement, chaque jour, dans la transparence totale et réciproque. Nous échangeons à partir du cœur, comme
des enfants, ne nous cachant rien et même si je dévoile beaucoup ici, avec cet
ange humain, c’est mon cœur qui se livre tout entier. J’apprends la vraie
communication, le sens profond de l’amitié, de la confidence, de la confiance.
Nous avons toutes deux besoin de nous ouvrir au féminin, à la douceur, à l’amour
de soi et de l’autre. C’est magique ! Ayant souffert également du manque
affectif maternel, nous nous l’offrons mutuellement en étant authentique et en
nous traitant avec un amour très pur, très tendre comme une mère serait censée le
faire.
Cette relation d’âme est une guérison pour chacune d’entre nous. Nous ne
nous cachons rien et au fur et à mesure, chacune peut se lire dans le cœur de l’autre.
C’est le genre de relation qui devrait être la norme entre tout humain.
Trouvée sur http://lapressegalactique.org |
Cette
façon de communiquer en toute transparence permet de se voir dans tous ses
aspects avec une douceur qui amène à s’aimer encore plus à travers tout l’amour
que l’on offre. Je réussi à dire "je t’aime", spontanément, sans que ça
sonne faux, sans me sentir gênée, sans me demander comment ça sera reçu.
Comme
nous choyons notre enfant intérieur et le laissons s’exprimer librement au
travers de nos échanges de mails, il n’y a pas d’ambiguïté, pas de soupçon de
drague, pas de jeu de séduction. L’une comme l’autre respectons l’homosexualité sans nous sentir
concernées par cet attrait. La transparence nous permet la liberté des propos
et en même temps de nous comprendre personnellement. Comme nous avons souffert
pareillement, nous prenons soin de traiter l’autre avec douceur, et nos mots
deviennent un baume sur nos maux.
Si
toutes les relations humaines étaient basées sur l’authenticité, la
transparence et l’humilité, le monde serait un magnifique jardin florissant et
l’énergie d’amour serait la base de création de toutes choses.
Trouvé sur http://facebook.com/TransLight |
Même en couple.
J’ai toujours pensé que d’être premièrement ami avec son partenaire pourrait
permettre de s’élever ensemble dans les plus hautes sphères, jusqu’à la fusion.
De découvrir l’autre, ses différences et ainsi aimer tout ce qui est en soi-même, de trouver sa propre complétude qui libère de toute attache.
Même
avant de connaître le divin en moi, j’étais déjà du genre tout ou rien et cet état d’esprit,
m’a permis de vivre de belles rencontres et finalement de me trouver moi-même.
Mais évidemment, comme mon enfant intérieur portait en lui des souffrances
énormes, celles-ci venaient s’interposer et ruinait mon intégrité.
Si j’insiste
sur le fait de guérir cet enfant que chacun porte en soi, c’est qu’il est le
divin en nous. Le divin dans la chair. La source descendue dans un corps
physique, l’enfant Christ incarné.
Chacun
peut s’offrir cet immense cadeau de le laisser s’exprimer.
En étant avant tout
sincère avec soi-même, en acceptant de ne pas être parfait.
En reconnaissant
que nous sommes ici pour apprendre.
Finalement
qu’est-ce que c’est qu’être adulte, selon notre monde ? C’est
malheureusement crucifier cet enfant intérieur. C’est tricher avec soi-même,
renier ses émotions, ses passions. Abandonner ses rêves pour être dans la
norme, pour être accepté dans la bergerie où quelques miettes nous sont jetées
dans l’approbation du berger envers notre zèle à lui plaire.
Alors nous
fayotons perdant tous sens du « jeu », tout identité véritable, tout sens de la dignité et de
l’intégrité.
La vie devient une compétition où l’on veut à tout prix être
remarqué par nos pères, nos maîtres, nos dirigeants, jusqu’au divin en nous que
l’on prie à genou comme pour marquer notre soumission. Dans ces
conditions, il n’est pas étonnant que ce monde soit gouverné par une fausse
élite. Puisqu'on leur a offert notre souveraineté, notre pouvoir d'être, en toute sincérité.
Trouvé sur la presse galactique |
Mais
heureusement, une petite voix s’élève en nous, se révolte face à notre
démission, elle crie à l’abandon, elle crie à l’injustice, elle réclame le droit d’être.
Et quand nous ne voulons pas reconnaître que nous sommes seuls coupables de l’avoir
muselé, nous accusons les autres de nous manipuler.
Alors je
dis merci, à cet enfant en moi, d’avoir persisté à crier sa douleur et aujourd’hui
je veux le laisser s’exprimer dans toute sa splendeur.
Il est
mon moi divin, ce christ en devenir, je lui laisse toute la place et laisse les
énergies père mère en moi pacifiées, le guider, l’éduquer en toute liberté.
J'apprends à retrouver pleinement tout mes droits en échangeant ce
point de vue avec mon autre âme sœur qui elle aussi est à l'écoute
de son cœur. Elle me guide dans l'acceptation du féminin en moi. Il n'y a pas de hasard, son prénom est Evelyne mais dès le premier contact, j'ai reconnu Eve en elle. Qui amplifie mon goût de la liberté d'être en étant elle aussi sur ce chemin de vie, dans l'envie d'être responsable à 100% de ce qui est dedans.
Ainsi les autres deviennent des miroirs du meilleur qui
jusqu'alors se manifestais violemment pour ne pas mourir d’étouffement. Ayant accepté pleinement
d'être seule responsable de tout ce que je vis, je retrouve le pouvoir
de créer en conscience, une nouvelle vie.
"Just channeling", TransLight |
Je
deviens les parents dont j’ai toujours rêvé, la mère pleine de tendresse, de douce
puissance, de connaissance intuitive, généreuse, tolérante et patiente. Le père
tendre et aimant guidant avec sagesse, montrant le pouvoir d’être en toute
liberté en toute intégrité. Des parents qui me guident vers l'autonomie, l'indépendance.
Je
deviens trinité, être humain divin complet, à l’image de la source créatrice,
qui a donné le jour au christ qui habite tout ce que je suis.
Alors je dis, Je
Suis.
J’abandonne
sur la croix, au carrefour de mon cœur, tout ce que je ne suis pas.
Tous les rôles
imposés par mes peurs, toutes les interdictions, les barrières, les masques, les souffrances
inutiles, les blessures infligées et me donne à moi-même toute la
reconnaissance d’être enfin tout ce que Je Suis, sans honte ni complexe, sans peur du
rejet, sans peur du ridicule puisque j’ai décidé de m’accepter toute entière sans plus rien rejeter.
Je t’appelle
divin enfant à être ce que tu es.
Je t’aime je nous aime, ainsi, tout est
parfait.
Jouons avec la matière, créons de nos mains, exprimons notre particularité, le son de notre voix, enrichissant le tout en étant juste nous-même, en toute honnêteté, en toute humilité.