samedi 16 mars 2013

Bla Bla du matin...vidéo d'éveil joyeux et "Capoeira" de Bernard Lavilliers





This morning I lève...extrait d’un sketch d’Elie Seimoun. Je traduis : ce matin je me lève...J’ai souvent des phrases de sketchs qui me viennent en tête et que j’utilise dans la vie courante, au supermarché, à la boulangerie, bref, je ne retiens rien et ne craint pas de passer pour dingue. C’est un bon moyen de se sentir libre et ça permet de capter les gens sur la même longueur d’ondes, celle du "souris à la vie, tout ça n’est qu’un jeu autant en faire une fête !" Les expressions des enfants font aussi partie de mon vocabulaire. Elles sont tellement vraies et comme chacun les a prononcées, ça parle directement à l’enfant intérieur. "C’est celui qui dit qui y’ est !" est ma préférée, elle est si vraie.

J’adore les enfants, leur façon d’être, leur lumière. Les "vieux" aussi me touchent pour les mêmes raisons. Plus d’intérêt pour l’apparence, ils sont ce qu’ils sont, ils ont accepté ce qui est et profitent de leur grand âge pour oser tout. 
J’aimais bien écouter les émissions de radio de Ruquier et sa bande. Il a le don de mélanger des gens de tout genre, culture, bord politique...
L’une de ses chroniqueuses que j’apprécie particulièrement, c’est Claude Sarraute.
Elle se permet tout. C’est tordant. Bien qu’elle soit encore conditionnée par son passé, elle arrive à s’ouvrir à ce qui est différent. Elle laisse son enfant intérieur s’exprimer sans honte, sans gêne et sans tabou. 
Les "vieux" comme les enfants, sont purs, en général. Ce qui est dommage, c’est l’entre deux, le "statut" d’adulte. Le temps de la compétition, celui de se vendre, de plaire, d’être intégré socialement. C’est d’un triste. On s’imagine que si chacun faisait ce qu’il veut, se serait le grand n’importe quoi mais j’en doute. Au contraire, je pense que la lumière en chacun pourrait briller.


J’ai reçu un appel à écrire un mail au ministre ou quelqu’un du gouvernement pour défendre l’intégrité des abeilles. J’ai eu une période où je signais tout, participant de cette façon, à la vie de la société, donnant mon avis. Puis, je me suis dit que la neutralité demandait à ne pas réagir. Comme je remets tout en question, j’évolue dans mon raisonnement et me dis que la parole étant une façon de s’affirmer, il est utile d’en user. L’essentiel me paraît être de dire sans nourrir la dualité, je continue donc de l’ouvrir mais en me positionnant à partir du cœur. J’ai envoyé mon petit mail aux décideurs. Deux phrases ; « Pensez à la planète qui est vôtre, celle de vos enfants. Pensez à eux, à vous, à nous ». Ou quelque chose comme ça. Pas d’accusation, pas de sentiment d’être en dessous. Juste une phrase qui les ramène à leur responsabilité. 
J’aurais pu me dire ;"ça ne sert à rien, ma petite voix ne fait pas le poids" mais comme tout est énergétique, déjà, je me rempli d’acceptation pour ce qui est, la rayonne et la partage et comme 1+1+.+= beaucoup... 
La critique ou l’accusation braque l’autre tandis que l’expression des faits ramène à la conscience, au cœur, pousse à réfléchir. 
Je colle le lien pour ceux qui voudraient s’exprimer.

La nuit a été froide et pour me réchauffer, j’ai ouvert le lecteur Windows au "hasard", la liste qui s’est créée me montre que c’est la fête en dedans. J’ai accompagné à la flûte, au clavier, à la darbouka, chacun des morceaux. C’est un exercice que je recommande en cas de blues. La musique est l’expression de l’âme à travers les sens. Chaque instrument possède des vertus très utiles, telles que l’ancrage. Le fait d’exprimer son être au travers des sons est un bon moyen de se sentir vivant et de faire circuler la joie intérieure. 
Le chant est aussi quelque chose d’épanouissant. 
Il n’est pas nécessaire de chanter juste pour oser.

Le soleil arrive à percer les nuages mais la journée semble s‘annoncer grisonnante. Comme d’habitude, il va falloir faire avec et s’adapter. Je commence à avoir le réflexe d’appeler mon soleil intérieur à briller, à rayonner sur tous mes corps et ça marche. 
Déjà en respirant calmement, profondément, le corps se détend et la chaleur s’installe.

Juste pour le plaisir des yeux, un petit intermède « What a wonderfull world »
 Deux minutes de beauté naturelle qui nourrissent le désir d’être incarné, ici, maintenant.



Le choix de suivre la voie du juste milieu commence à porter ses fruits. Je dois aller "mendier" de médocs à la pharmacie parce que je n’ai pas pu avoir de rendez-vous avec la remplaçante du toubib, avant mercredi. Je n’aurais pas ma "dose" ! 
Ce qui me rassure, même si je continue de me dire que ça serait mieux de marcher sans ses béquilles, c’est que je culpabilise moins. Pas évident d’accepter le fait d’être dépendante mais si je veux pouvoir me libérer de ce besoin, je dois d’abord accepter les faits, ce qui est. 
Même si mon ego ou mon inconscient, le juge intérieur, peu importe d’où ça vient, me taraude, me pousse à me dévaloriser, je dois me souvenir que tout est bien, tout à sa raison d’être. Bien que le fait de changer son mode de pensée et sa façon de faire soit difficile, le sentiment de liberté que ça procure me motive à continuer en ce sens.
Suivre son désir quel qu’il soit, demande de lâcher prise mais il me semble que ce soit un bon moyen de gagner de la confiance en soi. 
Comme je sais être un composé d’amour et de lumière et que la notion de bien et de mal est totalement erronée puisqu’elle correspond à la vision de l’ego, je peux me laisser aller à être. Evidemment, dans le respect de l’autre. 
Il ne s’agit pas d’exister en force, de s’imposer mais d’être dans l’amour inconditionnel de soi-même. Et puisque je sais aussi que l’autre est une part de ce que je suis, que nous sommes UN, la notion de liberté et de tolérance, s’applique aussi à l’extérieur de soi, naturellement. 


Je dis ça mais j’ai un peu abusé, tôt ce matin, en mettant la musique un peu fort. Remarque comme ceux qui retapent l’appart du 3ème sont au boulot, ça couvre le bruit des engins.
Je ne sais pas où me mènera ce nouveau comportement de faire tout au feeling, dans l’acceptation de vivre ce qui me pousse en dedans, sans jugement, jusque dans les choses du quotidien, mais je persiste à croire que c’est le juste chemin.
C’est un "luxe" que je peux m’offrir parce que je vis seule. 
Ce choix prends tout son sens depuis que j’ai cette foi en la nécessité de laisser l’enfant intérieur s’exprimer, de vivre sans retenue, sans honte ni culpabilité.
Non seulement je suis consciente du besoin d’avoir réglé tous les conflits intérieurs afin de ne pas charger l’autre de ses propres contradictions, d’être autonome affectivement, de s’aimer sans conditions pour pouvoir vivre quelque chose d’épanouissant à deux, mais en plus je vois la manifestation du divin, dans ce choix judicieux.

Bon, je dois me préparer à sortir si je ne veux pas encore courir ! Ce qui est cool, c’est que je ne stress plus autant qu’avant à l’idée d’affronter le monde extérieur. C’est un des avantages d’être dans l’acceptation de tout ce que je suis, et de ce qui est, je n’ai plus à craindre l’autre, à me protéger ou à me défendre.
Un peu de musique au pif :
Il n'y avait pas le choix et je n'ai pas regardé cette vidéo. Je l'ai seulement écoutée. Si des images sont choquantes, désolée.
Capoeira, de Bernard Lavilliers


 Photos de ma collec'