lundi 11 février 2013

Quand on considère les choses comme un composé nécessaire au mouvement, on tombe l’illusion de la princesse et du prince charmant. Vidéos.

Depuis que j'ai pris la ferme résolution d'aimer, d'accepter tout ce que je suis, ma vision des choses, peu à peu, change totalement

 Mon rêve d’adolescente, prends peu à peu forme ; Androgyne, entière, complète, intègre...
Ma vie, jusqu’à ce jour est un hymne à la liberté.
Quand j’ai connu les rayons, lu les livres de Joéliah, je me suis sentie très proche des rayons roses et violet, comme si j'étais passée par là, avant de m'incarner. 

Deux couleurs que j’adore. La liberté, l’alchimie, révolution subtile intérieure, vertus du rayon violet et le rayon rose de l’amour, énergie de vie, « colle de l’univers » comme le dis je ne sais plus quel maître ascensionné.
Plus ça va et plus je me dis que l’envoi d’amour et de lumière, sur les « forces de l’ombre », est La Solution. 
Comment l’ombre résisterait-elle à la lumière qui brille en elle ? 
Pas de violence, pas de jugement. Juste la volonté d'avoir un regard lucide, honnête sur soi-même, amène à constater que tout ce qui divise rend la vie laborieuse et nous prive de sentir l'énergie, la lumière qui pourtant sont la base de notre constitution.
Tout est question de perspective, de compréhension, d’ouverture de cœur et de conscience.
J’accueille mes propres ombres, celles d’aujourd’hui, celles d’hier, celles du monde.
L’amour a toujours été une force, capable d’attendrir le plus dur d’entre nous.
Je me sens forte depuis que j’ai fais ce choix « lumineux ». Plus de clarté avec moi-même, plus d’amour en dedans, de paix, de joie.
Le masculin, le féminin qui s’épousent à l’intérieur. Plusieurs fois, j’ai été tentée d’écrire que l’énergie féminine, aussi douce soit-elle, peut être considérée comme la force de l’ombre, pour plusieurs raisons, mais j'ai eu peur d'être incomprise, taxée de sorcière qui nourrit le mal. 
La maternité est le prolongement de la vie dans la chair, immense pouvoir de la terre mère, transmis dans les gènes féminins. Je ne porte ici aucun jugement mais je constate qu’une femme, bien souvent, en plus d’être potentiellement mère, est capable de fermeté dans ses résolutions. 
Pour qu’il y ait un divorce, il faut que la femme s’exprime et elle le vit généralement beaucoup plus facilement. Sa capacité de prendre des décisions est beaucoup plus forte que chez l’homme. 
Je ne veux pas non plus élargir le fossé entre l’homme et la femme, puisque qu'à mon sens, l'unité est la voie. Mais je constate que quand une femme s’enracine, quand elle accueille ses énergies masculines, elle devient autonome, indépendante et capable d’élever seule, ses enfants.

Pour illustrer ce que je dis, voici une chanson de Jean Ferrat et Christine Sèvres, dans :
"La matinée". 
Ici, les rôles traditionnels sont inversés et il correspondent à l'éveil de la femme qui une fois qu'elle cesse de s’identifier à Cendrillon, à la belle au bois dormant...se connecte à la terre mère et trouve la force d'être ce qu'elle est en vérité, quand elle a marié en elle, les énergies masculines et féminines. Le tout c'est de doser. 
Je pense à mes parents quand je vois cette vidéo. Ma mère ancrée, volontaire, réaliste, "terre à terre" et mon père "rêveur", sensible...Tous les deux m'ont montré qu'il est essentiel de trouver le juste milieu. Que les rôles sont des pièges, des prisons.


L’homme habitué à gagner l’argent qu’il trouve au dehors, est bien souvent « soumis » a un chef, un patron...En « bande », il se situe de la même manière, il a besoin du groupe pour oser s’affirmer. Il est si éloigné de son cœur, et donc tellement en manque d’amour, qu’il est prêt à aller trimer pour avoir à ses côtés, une femme qui le nourrira, le vêtira, le maternera. Il reste l’éternel enfant, dépendant du sein maternel.
La femme, lucide, a repéré sa force. Elle sait que par la sexualité, la maternité, elle peut se trouver un homme pour subvenir à ses besoins. Et les voilà tous deux, coincés dans une histoire que des enfants viennent souder, fermer.

Quand l’homme comme la femme, auront retrouvé leur intégrité, quand chacun aura pris soin de son enfant intérieur, guéri ses propres blessures, accepté les deux énergies opposées, issues de la même source de vie, qui coule en eux, alors ils pourront vraiment s’aimer, faire circuler en eux, et entre eux cette énergie qui ne saurait être bridée, qui a besoin de s’écouler telle une rivière. Qui est généreuse, offerte, ouverte. Mais sans la roche pour la contenir, sans le lit qui l’héberge, elle se disperse, n’a plus de sens, de direction.
Masculin et féminin unis, fusionnés, en toute chose, c’est la complétude. 
Il ne s’agit pas, selon ce que je crois de complémentarité mais d’association.
 Le terme même de complémentarité induit une notion de manque. 
Mais chacun homme ou femme, possède en lui un univers entier.
 Les atomes, le sang, les os, le battement du cœur, le soleil intérieur les 7 corps comme les 7 planètes qui tournent autour du soleil...
L’attraction terrestre, le ciel et la terre, l’eau et le feu. Tout fonctionne en un savant dosage, un juste équilibre entre tout.
Le bien et le mal sont des visions imposées par ceux qui ont compris que de diviser leur donnait du pouvoir. 
Quand on considère les choses comme un composé nécessaire au mouvement, on tombe l’illusion de la princesse et du prince charmant. 
Du bon forcément beau et du méchant obligatoirement laid ! 
Bonjour les vieux clichés. 
Mine de rien, Walt Disney touche notre enfant intérieur, notre immaturité. Notre refus de voir la réalité de qui nous sommes vraiment.
Inutile de se révolter puisque ce monde est à l’image de nos pensées les plus intimes, notre besoin de diviser les choses pour nous donner l’illusion de contrôler la vie !
Or le contrôle est un leurre ! La vie elle-même est un mouvement éternel. 
C’est quand une « catastrophe » climatique arrive qu’on devient humble et qu’on se rend compte qu’on ne contrôle rien et qu’il est bien plus sage de suivre le mouvement, d’écouter son cœur et son corps qui jamais ne nous mentent.
 Le cœur, portail de l’invisible et le corps matière visible, en libre association rendent l’intégrité à l’humain divin, la complétude.
Un corps humain est un composé de tout, qui fonctionne parfaitement dès lors qu’aucun conflit interne n’existe. 
Souffrance et maladie sont l’expression de la non acceptation de ce qui est. 
Il nous suffit d’aimer chacune de nos cellules pour qu’il s’exprime avec amour. Pour qu’il vibre l’énergie de vie éternelle inscrite en chacune d’elles. 
Voilà quelques chansons de Starmania, comédie musicale qui peint la société ,d'alors qui heureusement évolue.
Le fait qu'il y ait de plus en plus d'homosexuels, montre que les rôles, les costumes imposés sont la négation de l'être complet. L'humain se cherche et à force de le faire, trouve qu'en suivant son cœur, la conscience s'éclaire. Dans toute recherche, il y a tâtonnement mais écouter et suivre son propre chemin, c'est déjà un moyen de sortir des fausses croyances imposées par la famille, la société, l'ego en mal de contrôle, de conformisme par peur du rejet. C'est un premier pas vers sa souveraineté.

Un titre que j'aime bien parce qu'il illustre ce à quoi je crois profondément, les relations hommes femmes devraient avant tout être fraternelles et la confiance réciproque essentielle. 
Tout comme l'acceptation de l'autre tel qu'il est. 
Il n'est pas non plus nécessaire qu'il y ait une relation sexuelle, pour que l'amour soit présent entre deux êtres.
J'aime particulièrement le solo de la femme et celui à la batterie de l'homme mais j'apprécie aussi l'union de ces deux voix.
"Ziggy"
Ce n'est pas la première version mais elle est aussi belle. 
J'aime aussi beaucoup la batterie qui apparaît, illustrant la fore de concrétisation des rêves de celui qui croit en lui et s'accepte tel qu'il est.



Celle qui suit porte un regard sur celui qui a des rêves mais qui n'ose pas les suivre. 
Qui a préféré ce conformer au modèle établi. 
Néanmoins, lui aussi est éclairé puisqu'il porte un regard lucide sur sa vie.
"Le blues du businessman", interprété par Claude Dubois:




Photo du Tech, rivière qui passe dans Amélie les bains.