Dans mon
tri pour ranger des documents dans le disque dur externe, je tombe sur des
messages dont le titre m’inspire à les lire. Le dernier ouvert, parlais de
déliement karmique. Le titre était, libérer le passé, vivre en conscience.
Être dans le moment présent. Il est vrai qu’on a l’habitude de se balader
mentalement et d’être rarement focalisé sur une seule chose à la fois. Je me
suis sentie poussée à recontacter mes vies passées, une fois de plus.
Je le
dis avec légèreté, comme s’il s’agissait de rencontrer des voisins parce que je
considère que c’est assez proche de ça.
Ne sommes nous pas multidimensionnels?
L'espace / temps n'est-il pas une illusion?
Si on
croit au divin en soi et en la réincarnation, on se dit que tout ça doit avoir
un sens, une raison d’être.
La raison, le sens sont une découverte de soi de l’autre,
de l’humain, du divin, de la matière dense, de l’énergie, des énergies, de
leurs fréquences.
Une grande école universelle où on apprend tout afin de
devenir Dieu.
Puisque nous sommes enfants de la source père mère, il y a bien un moment où nous
allons devenir adulte.
Et être adulte, selon ce que je crois, c’est être
conscient de soi et du monde qui nous entoure.
Si le but, c’est de créer tout
comme la source, il semble logique que nous commencions notre apprentissage en
tant que forme énergétique, puis en éléments, en passant par les divers règnes
qui ont une âme collective jusqu’à devenir un humain divin avec une âme
individuelle.
Le stade
où nous sommes, c’est celui d’humain qui retrouve ses origines divines, après
avoir oublié pendant très longtemps d’où il venait pour connaître la matière,
celle qui le constitue et celle qui l’entoure et apprendre ce que sont les
émotions et les sentiments.
Un
processus d’apprentissage où le jugement n’a pas sa place puisqu’apprendre c’est
se planter et comprendre aussi par l’erreur.
Le voile que nous nous sommes
imposé faisait partie des règles du "Je".
Une immersion totale dans tout, avec
une vision à partir de l’ego et un cœur qui par nature est présent mais ne s’impose
jamais.
Le jeu
ne consiste pas à savoir qui est du bon ou du mauvais côté, il est juste
question de comprendre que la voie de la neutralité est celle qui permet de
vivre en paix et en harmonie avec ce tout que nous sommes venus explorer.
Il n’y a
ni jugement, ni comparaison à faire. Ou alors, si c’était le cas, tout le monde
serait condamné à être cramé dans les feux de l’enfer.
Qui peut
prétendre n’avoir jamais fait de mal ?
Nous
avons tant de difficulté à nous connaître nous-mêmes que nous ne savons jamais ce qui
est réellement dans le cœur de l’autre.
Tant qu’on
considère les choses sous l’angle de la dualité, on ne peut pas évoluer.
On ne
peut pas vivre à partir du cœur, prétendre exprimer l’amour et la lumière si on
n’a pas fait la paix avec les ombres intérieures ou extérieures.
Comme l’amour
et la lumière sont les éléments éternels de ce que nous sommes, tout ce qui s’oppose
à cela crée un conflit intérieur.
Nous serons tiraillés entre cœur et ego.
Tant
que nous n’acceptons pas de comprendre que l’ego est le cœur n'ont pas à être comparés, que
chacun joue son rôle dans cette découverte de la vie et qu’il n’y a pas à privilégier
l’un au détriment de l’autre, nous serons toujours bancales incomplets.
On croit
que le cœur est supérieur à l’ego. Je pense que c’est plus subtil que ça.
Je
pense, mais ça n’engage que moi, que le cœur est une porte.
Celle qui amène
au-delà de la vision duelle. Mais dans ce parcours, l’ego est actif, il
participe aussi au jeu de la découverte. Il est aussi une porte qui mène à la
vision du monde telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Il
semble plus que ce soit une question de dosage, d’équilibre.
Au
niveau individuel comme au niveau collectif, pencher trop d’un côté ou de l’autre,
c’est la chute assurée.
Evidemment,
on a tendance à croire que le cœur est meilleur que l’ego mais là encore, il n’y pas
de jugement ou de comparaison à faire.
Le constat que je fais, c’est que l’un
sans l’autre, ça ne fonctionne pas.
Pour
toutes ces raisons, la voie du juste milieu, l’acceptation de tout ce qui est
et de tout ce que je suis, semble
apporter la paix, l’équilibre et la liberté.
Tant qu’on
se situe quelque part, on est prisonnier d’un cadre de références.
On continue
de valoriser par comparaison. On juge, on classe, on tri, on élimine.
Mais l’amour
inconditionnel accepte tout ce qui est, laisse vivre tout ce qui est.
Dieu lui-même
ou plutôt la source père mère, a donné le libre arbitre aux hommes non pour
nous punir ou nous récompenser de nos choix mais pour nous laisser les moyens
de comprendre, d’apprendre, par nous-mêmes.
La compréhension ne s’achète pas, elle
ne se gagne pas, elle se fait par l’expérience, sans contrainte. Plus on va
obliger quelqu’un à comprendre un principe et plus il va opposer de résistance, bien souvent inconsciente,
puisqu’il a sa propre lumière intérieure qui l’inspire.
Je ne
fais qu’émettre des hypothèses à mesure que j’avance sur le chemin de l’éveil à
soi-même, au divin en soi, au monde.
C’est
certain que ça n’est pas sur ce blog que vous pourrez trouver des certitudes sur
lesquels vous appuyer. Le but ici, est que vous trouviez votre propre lumière.
J’ai un point de vue depuis la densité et même si la lumière qui m’habite,
comme tout un chacun, m’éclaire par moments, j’ai aussi mes parts de doute, mes
questions.
Ce que j’exprime ici, n’a pas pour ambition de montrer la voie à
suivre.
J’expose en toute sincérité, ce que je suis avec la foi en l’humain
divin, capable d’évoluer vers plus d’humanité et plus de divinité.
18h Après
méditation
Pour
construire un mode de paix, il faut que ceux qui y vivent soient en paix avec
eux-mêmes et que tout le monde puisse s’y sentir accepté.
Pour ce faire, les
jugements, les comparaisons doivent céder la place à l’amour inconditionnel qui
donne le droit à chacun d’être ce qu’il est, confiant que la source sait ce qu’elle
fait, que son plan est parfait.
Que chacun possède la lumière et l’amour en
lui.
Qu’en tout être vivant bat un cœur, les « bons » comme les
méchants.
Continuer de juger les méchants ne fait qu’activer la vengeance qui
perpétue les guerres.
De plus avec la notion de réincarnation qui sait qui est
réellement victime et bourreau ?
Alors à
ceux dont le cœur déborde d’amour, qui son conscient de l’étincelle divine en
eux, ceux qui on goûté à la paix que procure le pardon à ses propres bourreaux,
faites un geste d’amour pur envers ceux de nos frères dont les souffrances
rendent cruels.
Ils sont aussi enfants de la source et seuls l’amour et la lumière
les sortiront de l’aveuglement.
Il me semble que ça soit une solution viable
puisqu’elle est efficace au niveau individuel et comme nous sommes UN.
C’est
comme si nous éclairerions nos propres ombres.
Après ces
heures chaotiques, je viens de retrouver la paix intérieure, l’harmonie, la
joie de vivre, par une méditation qui est exprimée en ces quelques mots.
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