vendredi 8 février 2013

Vendredi matin, ça n’est pas gagné mais..."Let it be", les Beatles




on s’approche de la sortie du tunnel.
Le sourire est enfin revenu!
Des soirées comme celle d’hier, plus jamais. Je dis ça mais en même temps, non seulement c’était logique mais en plus, c’est une victoire, une énorme libération au niveau des mémoires cellulaires !

J’avais beau essayer de dédramatiser la situation, je n’ai pas arrêté de chialer !
Beau essayez d’en rire comme quand j’avais lu le mail d’un ami qui me disait que je le faisais bien rire par mon côté tragédienne ! 
Tu m’étonnes, quand je suis dedans, je suis à fond !
J’ai toujours été extrême dans ma façon d’être ! Le bélier qui fonce tête baissée ! 
Il faut que je pense à libérer le sado-maso qui m’habite !
Pour ces raisons, la volonté d’être dans le juste milieu, demeure un défi de tous les instants !
Voyons maintenant, les bénéfices du travail effectué hier. 
Même si la culpabilité pointe à nouveau son nez, plus question de tomber dans le piège. Remarque, malgré les larmes, la colère, j’étais consciente du travail profond qui s’effectuait.
J’ai plusieurs fois parlé à mes incarnations en leur disant que les choix de vie effectués, étaient à considérer comme des expériences et que bien que je comprenne leur sentiment de culpabilité, celui-ci n’avait pas lieu d’être.
Les larmes, l’énergie chaotique, enfin explosive et incontrôlée, s’est emparée du poêle.
Il a fumé, craché des flammes par la trappe. Comme je commence à être habituée, l’effet de surprise étant nul, je me suis contentée d’ouvrir les fenêtres et de me dire que si je devais crever maintenant, je m’en foutais vu le boulot énorme effectué. 
En effet, je suis convaincue que ce qui est fait n’est plus à refaire.
Et même si j’aurais pu y laisser la vie, ça valait la peine d’être vécu. 
La preuve, c’est que je suis ici, maintenant pour vous en parler.
Je suis passé par mil et une questions qui à chaque fois trouvaient une réponse.
Même "je m’en fous!" était peut-être la réponse la plus appropriée dans de telles circonstances. 
J’en ressors grandie, avec une patate d’enfer !
J’ai commencé à regretter d’avoir étalé ma vie, comme, ça, sans vergogne. 
Puis je me suis dit, « y’en a marre, de ses discours violoneux ! Il faut bien que quelqu’un dise la réalité de la progression spirituelle, de la libération des fausses croyances, de façon réaliste. On n’est plus des gamins qui ont besoin de croire au Père Noël ! 
La vérité affranchit ! 
On ne peut supposer retrouver sa souveraineté, en ne vivant que le côté féérique du divin. 
La source père mère est TOUT. Le bien, le mal, c’est égal, juste de voix d’apprentissage différentes.
Ce qui créé la dysharmonie, ce sont les jugements le fait de considérer les expériences dans le dualité comme des "erreurs".
La culpabilité, les remords, le sentiment d’échec, la dévalorisation d’autant plus que l’on se juge soi-même. 
La source nous a donné le libre arbitre et un terrain de jeu pour comprendre l’amour divin. 
Comment imaginer concevoir des mondes sans connaître en profondeur, les lois universelles ?
La théorie ne remplacera jamais l’expérience ! 
Rien de tel que de ressentir jusque dans ses tripes pour « savoir ».
Bien sûr, on peut s’épargner des souffrances. 
On n’est pas obligé d’être maso comme je le suis, par moments.
Je suis allée à fond dans la foi en me disant "de toute façon, la mort, est une porte, rien de plus" 
Le contact avec le divin en moi a été approfondi, rendu vivant.
Renforcée plus que jamais dans ma foi, ce matin, je me sens forte, capable de prendre des décisions fermement.
Fini, la victime qui pelure sur son sort, et même si ça implique de regarder sa vérité en face, je suis là et reste debout !
La puissance divine c’est avant tout, assumer tout ce que l’on est. 
S’accepter, s’aimer inconditionnellement, ça n’est pas uniquement se dorloter, se bercer dans du rose. 
Il est certain que c’est important pour retrouver une certaine paix, un regard bienveillant sur soi mais il arrive un moment où il faut assumer tout ce que l’on est et sortir de son cocon.

La chenille molle et rampante passe par un moment d’intériorisation, de cristallisation mais doit forcément s’ouvrir au grand jour, faire face à la réalité des éléments, la réalité extérieure, pour pouvoir prendre son envol. 
Elle ne peut voler avec sa carapace autour de l’abdomen ! 
Il est clair qu’elle est fragilisée pendant un temps. 
Le premier envol doit être périlleux mais une fois que le papillon sait voler, il est libre de parcourir l’espace, libre d’aller butiner de fleurs en fleurs.

Tout comme l’oisillon nu reste protégé de l’extérieur, nourri par ses parents, le temps de se faire ses plumes. 
Une fois qu’il a tout le nécessaire au premier envol, c’est à coup de bec qu’il se fait sortir du nid. 
Sinon, il pourrait rester toute sa vie dans le nid douillet. 
Oui, c’est confortable mais voler, n’est-ce pas la plus belle des choses ?
On peut atteindre les sommets les plus hauts !

Tout comme quand nous étions dans le bain d’amour cosmique !
C’est sûr qu’on devait se sentir bien mais quel intérêt d’être, sans conscience de soi, de l’extérieur ?
Merci parents divins pour ces coups de bec !
Aujourd’hui, je sais ce que veut dire être vivant, j’ai élargi ma conscience, ma compréhension de l’amour. Même s’il reste à comprendre, apprendre, connaître, c’est tant mieux !
J’ai résisté à l’envie de prendre des cachetons pour minimiser l’inconfort et je me suis dit :
« Tu refuserais une piqure d’insuline à un diabétique ? »
« Tu refuserais une paire de béquille à celui dot la jambe est cassé ? »

C’est dingue comme je peux avoir de la compassion pour les autres et comment je reste engluée dans la culpabilité. Par moment je me demande si je n’ai pas été comme ces gens qui se flagellent !
J’avais vu ça dans le film « Da Vinci code », je crois.

Peu importe, ce qui compte aujourd’hui, maintenant, c’est que je connais encore plus la puissance de l’amour inconditionnel, le miracle de guérison qui survient quand on cesse de se juger.
C’est trop, chaque fois que je vis des moments intenses comme ceux là, le matin même en général, je suis très inspirée, remplie d’amour. 
Mes mots sont chantants, joyeux comme pour mieux préparer la descente aux enfers !
De toute façon, l’intégration de l’acceptation de ce qui est, de tout ce que je suis, passe par la reconnaissance de tous mes aspects, des plus lumineux aux plus denses.

Une foi de plus la tentation de l’innocence, de l’inconscience est grande mais elle n’apporte pas la liberté.

On expérimente vraiment la puissance guérissante de l’amour divin quand on est au plus bas. Mais, il est tout à fait possible de vivre les guérisons dans la douceur, l’amour, la tendresse. Le lâcher prise et surtout la foi le permettent.

La prochaine fois, j’en chierais moins puisque ma foi s’est vue renforcée dans cette expérience. J’ai pu ressentir les effets magiques du lâcher prise.
Ce qui a causé le plus de souffrance, c’est d’avoir résisté à l’abandon. 
Si j’avais arrêté de vouloir tout comprendre en détail et m'étais contentée de me dire, c’est normal, tout ce qui arrive, est une profonde guérison qui promet une délivrance, un regain de foi, de joie, de pouvoir.
Comme tout a son utilité, "ce qui est acquis, l'est éternellement", ou encore, j'aurais pu me dire "chouette, je m’élève" !

Quand les flammes sortaient de la trappe du poêle sur 50 cm, j’ai appelé la puissance de la flamme violette à transmuter ce qui devait l’être. 
Je n’ai pas senti une douce chaleur mais un réconfort mental et physique qui m’a permis de me détendre. 
J’ai résisté à l'envie de dormir pour surveiller le poêle puis j’ai fini par visualiser une colonne de lumière dorée autour, comme je fais régulièrement.

Je me suis dit que le fait de vouloir témoigner de tout ce que je vivais me coller la pression et que j’aurais l’air bien con d’affirmer des choses, de décrire l’amour divin et le même soir, de relater les profondeurs des ténèbres.
Puis, je me suis dit que rien ni personne d’autre que moi, ne m’obligeait à tout dire.

Je ne vais pas tomber dans le piège d’ignorer les aspects sombres du parcours. 
J’ai assez râlé contre tous ceux qui parlent d’éveil en de façon « romantique ». 

Comme si quelqu’un sur cette terre, pouvait se vanter d’être pure lumière ! 
Certes on n’est pas obligé de se dévoiler en totalité. 
Ce choix est inspiré de mon âme tout comme de ma personnalité. 
Mon âme qui me pousse au train depuis deux ans, rendant tout ce qui touche la question, fluide, facile, enfin, dans ma mise en place, les contacts, les situations...
Ma personnalité humaine dont les mémoires poussent à vouloir « réparer ». 

C’est évident que dans l’expérience d’être humain divin en apprentissage, dans la dualité, nous sommes tour à tour, victime, bourreau et sauveur. 
Tant qu’on n’accepte pas cette réalité, on est condamné à tourner en rond et à continuer de jouer le jeu de la dualité. 

Je conseille à tous ceux qui entreprennent ce voyage vers l’amour inconditionnel de tout ce qui est et de tout ce qu’ils sont, de ne pas s’effrayer au moment de découvrir les aspects sombres de leur être multidimensionnels. 
Ce mot fait rêver, on s’imagine surtout le côté lumineux de l’être, on veut d’identifier à lui, s’y accrocher. 
On espère voir sa présence divine, les cieux s’ouvrir...
Mais si ça devait être le cas, on serait totalement bouleversés par des images de chaos surgissant en même temps que des visions idylliques.

Pour cette raison, j’ai arrêté de demander à voir ma présence divine, préférant l’introspection, l’allégement petit à petit, au fur et à mesure des situations de vie.

J’ai vraiment apprécié l’honnêteté et la cohérence des propos de Jeshua qui parle de ses expériences du côté obscur, dans la dualité. Je ne sais plus dans quel message.

Quand je repense aux mails que j'ai reçu dans l'après midi, à la façon dont il m'ont réconforté, je me dis que c'est un des avantages de se dévoiler. Par résonance, je retrouve des âmes sœurs et le contact au niveau du cœur me permet de guérir ma relation à l'autre. Bien que mon chat préféré, "docteur Poupoute" soit venu dormir avec moi et m'aide à faire circuler l'énergie d'amour, par ses ronrons, ses gestes tendres, un soutien humain, au niveau de l'âme, est quelque chose d'encourageant. 
J'hallucine parce que quand je suis triste, et que Féliz vient dans la chambre, non seulement il le sent mais il regarde en l'air comme s'il écoutait ma présence divine lui dire, "prends soin d'elle, aide la"
.
Bon, déjà 9h30, il faut que je me remue, d’autant que ça caille. J’ai laissé le feu s’éteindre et j’hésite à le rallumer puisque comme les tuyaux sont froids, c’est l’enfumage assuré ! 
Il faudrait que je fasse revenir un ramoneur mais bonjour la facture ! 
D’autant que je dois amener la voiture au contrôle technique ! 
Je vais essayer d'utiliser ces circonstances pour me bouger pus, danser, aller au jardin, faire plus souvent du ménage. Et bien évidemment, appeler mon soleil intérieur à briller, à réchauffer mes corps et les murs.

J’en ai ma claque d’être toujours limite niveau pognon.
Dans un sens comme il faut que je me trouve dans des situations extrêmes pour réagir, je prends ça comme l’occasion de réviser ma vision de l’argent.
Ce thème que j’explore seulement en surface depuis quelques temps.

J’ai ouvert le lecteur Windows Média et j’écoute les titres sélectionnés « au hasard » par le lecteur. En ce moment, c’est « Let it be » des Beatles. Je l’ajoute à ce message.


Il est tout à fait raccord avec l’intention. 

Merci les gars, d'avoir sorti la spiritualité, des murs froids des églises et de montrer que même ceux qui cherchent le divin en eux par des chemins tortueux, sont inspirés et connectés aux esprits les plus purs.
Constate la réalité de la chose, aspect de moi qui se croit indigne de recevoir, d'être en contact avec le divin intérieur et extérieur parce que je prends des cachets.
Si j'en éprouve encore le besoin, c'est que c'est utile. 
Je sais que ça n'est pas ça qui m'ouvre la porte du divin, des mondes subtils, ni qui la ferme et c'est tout ce qui compte.
Bien que j’ai de forte tendance rebelle, je continue de vouloir être dans la voie du juste milieu, l’acceptation de TOUT ce que je suis et de TOUT ce qui est, AMEN ! 

Photo d'un des arbres du parc de la mairie d'Arles sur Tech, que j'ai prise hier. Ce parc est rempli d'arbre immenses. Tellement géants que je n'ai pas réussi à en cadrer un, en entier! Si vous avez l'occasion de venir par ici, ça vaut le détour. 
Je suis toujours impressionnée par ces géants témoins de tant de vies, de modes,