Samedi 9 février, l'amour toujours et encore

Je suis gelée ! Comme j’ai décidé d’arrêter de me prendre le chou avec le poêle qui se prend pour un dragon, crachant flammes et fumées, dégoulinant de bistre...

Je positive à fond, listant les avantages de cette décision.

Déjà, j’ai un toit, d’autres à cette heure, se réveillent dans le froid glacial des rues, comptant sur le bon cœur de l’humain pour subvenir à leur besoins de base.

A ce propos, je suis toujours choquée d’entendre des gens dire que s’ils donnent à ces « pauvres miséreux », ça n’est certainement pas pour qu’ils s’achètent à boire ! Un don est un cadeau que l’on fait pour l’autre, pour son confort, son plaisir, pas pour soulager sa conscience !

 Je sais ce que c’est que de vivre dehors puisque tel a été mon choix, une courte période de ma vie, que je suis loin de regretter, tant j’ai appris de moi-même et des autres. Mais celui qui n’a pas vraiment choisi, celui dont les pensées sont si sombres qu’elles lui reflètent misère du cœur, souffrance et pénurie dans tous les domaines de la vie, celui-là n’a d’autre choix pour se réchauffer en dedans, que de consommer de l’alcool, des drogues, pour garder malgré tout, l’envie de vivre. De plus, tous ces gens permettent à chacun de développer l’amour de son prochain et en faisant circuler l’énergie de l‘amour inconditionnel, le donneur recevra au centuple ce qu’il a offert avec le cœur.

Puis quand on leur reproche de ne pas se laisser embarquer dans un foyer, je comprends tout à fait leur refus. Quand on vit dans la rue, la seule richesse qu’on ait, c’est la liberté. De plus, les foyers ne sont conçus que pour cacher la misère que créé cette société. On y entasse des gens, sans aucun soutien psychologique, dans des conditions déplorables, qui ressortent plein de poux, de puces et avec le sentiment amplifié de n’être qu’une merde. Tout humain mérite la dignité, encore une fois, on ne sait ce qui se loge dans le cœur de chacun et c’est bien souvent une hypersensibilité qui les conduit à se sentir exclus. Tant qu’on continuera à penser en termes de profit, de spéculation, d’actions, d’obligations...le fossé entre humain ne fera que grandir. Et même pour ceux qui croient en la réincarnation, au karma et se disent que c’est un choix d’âme, une facture à régler...

A mon humble avis, ils oublient que la source est amour inconditionnel et que chaque être humain est en fait une cellule d’un seul et même corps, celui de l’humain universel. C’est Jésus qui disait, ce que vous faites au moindre d’entre vous, c’est à vous que vous le faites. Je ne m’en souviens plus à la lettre mais le sens me paraît clair.

A propos du karma, je vais mettre en ligne un message de Simon Leclerc qui aborde la question sous un angle très intéressant. Je suis heureuse de voir qu’il ose signer de son nom et offrir sa lumière.

Il me semble que les guides, les maîtres, les êtres de lumière nous ont suffisamment apporté de connaissance pour que nous puissions avoir confiance en notre propre lumière. Pour que nous ayons confiance en elle, en nous, en tout ce que nous sommes. Il n’est pas question de se la péter mais de reconnaître nos origines, notre potentiel lumineux et amoureux. Cette qui brille en chacun, qu’elle soit une étincelle ou un feu resplendissant, provient de la même source divine et elle nous relient tous. Nous sommes UN, au niveau de la conscience et nous avons la possibilité de le reconnaître, de rendre vivante cette vérité, en acceptant tout ce que nous sommes  tout ce qui est. Par l’éveil en chacun des cœurs humains, de l’amour inconditionnel et la diffusion de cette énergie sur tout ce qui est, notre monde peut devenir un paradis terrestre.

Pour revenir aux avantages d’avoir laissé le poêle s’éteindre, ça m’oblige à me remuer, à cuisiner plus, afin de profiter de la chaleur du four. C’est aussi de l’amour pour mon corps physique, pour mon enfant intérieur, une façon simple d’honorer cette incarnation tout en profitant de l’apport calorique. Et puis si je grossi, ça n’est pas un problème puisque j’ai enfin accepté d’avoir des formes féminines. Je perds facilement les kilos superflus et pour ce qui est du bidon, une forme arrondie me plait et  répondre aux critères de la mode, n’a jamais été mon vœu. Si je sens le froid, je peux mettre de la musique, danser, faire du ménage, des gestes qui font circuler l’énergie d’amour entre mon cœur et mon corps physique, temple de l’esprit, contact directe avec l’âme, véhicule extraordinaire, offert par la terre mère.

Je peux aussi me réchauffer les mains et les pieds avec de l’eau chaude, des massages. Aller au jardin profiter du soleil. Le faire entrer dans l’appart quand il est au zénith. Le connecter à mon soleil intérieur. Activer en moi, l’amour et la lumière. Appeler le soutien de la source père mère, de ma présence divine...

L’abondance, c’est aussi ça. Plutôt que de focaliser sur le, problème, lister toutes les solutions, c’est reconnaître sa propre grandeur, voir que l’abondance est toujours présente et que ça n’est que le fait de me croire victime impuissante qui me maintien en bas. Puisque nous sommes avant tout énergie, élever sa fréquence au niveau de l’amour de soi, modifie la vision et permet de passer de la peine à la joie, du désespoir à l’espérance qu’amène la connaissance d’être un humain divin dont le potentiel réside dans le choix des pensées sur lesquelles on porte notre attention.

Je peux tout autant que par les vibrations des pensées positives, élever ma fréquence par la magie des sons. Ceux de la musique que j’écoute, de celle que je joue. La créativité apportant de la joie, le fait d’exprimer ses « talents » nourrissant l’amour de soi, c’est tout bénéfice. En cela réside notre pouvoir, notre libre arbitre. 

Les sons de la méditation de l’Aethos de Tom Kenyon sons aussi très efficaces. 

Vous pouvez trouver cette belle médiation, en cliquant sur le nom, en rouge, qui vous amènera sur le site en français de cette personne inspirée, en cliquant ensuite, sur le message intitulé:

"L'Aethos et les états non-duels de conscience", puis en allant en bas de la page.

La fréquence des rayons sacrés que je peux activer en moi est un soutien facile.

Vous pouvez trouver une description sommaire de leurs vertus en cliquant sur le message posté hier, sur ce blog, sous le titre "Les 7 rayons sacrés" et plus de détails dans les livres édités par Joéliah.

Je me plaignais de ne plus appliquer les techniques, les outils dont je dispose et bien, voilà, c’est fait.

Ce qui est dommage, c’est de devoir se trouver dans des situations extrêmes pour enfin réagir !

Le simple fait d’avoir posé ces mots, m’a réchauffé le cœur, le corps et l’âme.

Je reviens sur le thème de la réincarnation parce qu’il me semble important que notre regard change sur ce principe. Je me suis toujours demandée pourquoi il y avait tant d’inégalité, de castes, en Inde alors qu’ils ont conscience de cette loi qui n’est pas punitive mais simplement une des règles du jeu.

Ils ont cette vision à partir de l’ego qui ne sait que juger, classer, comparer, évaluer...

Mais à partir du cœur ?

Si je pars du principe que la source est avant toutes choses, amour inconditionnel, si l’incarnation est un processus d’évolution, de compréhension des énergies, de la matière, si le bien et le mal sont une vision d’humain inconscient, dont l’ego seul est le guide, la réincarnation est juste une étape de plus pour comprendre dans la chair, rien de plus.

Enfin, ça n’est que mon opinion, celle d’une personne consciente de ce qu’elle est, de ce qu’est l’humain. 

La source infinie est si grande, par définition, que l’ego ne peut en appréhender l’immensité. 

La reliance à la lumière en soi et la libre circulation de l’énergie d’amour, dans tous nos corps, amène à la faire rayonner sur tout ce qui vit. 

Le fait de continuer d’envoyer de l’amour aux forces de l’ombre qui ne sont que le reflet de mes propres ombres ajoutées à toutes celles de l’humanité, m’ouvre le cœur de plus en plus, m’apporte la paix intérieure et a libère un peu plus, ma puissance divine. 

Encore une fois, ça n’est pas en critiquant, en jugeant ce qui nous semble sombre, que nous faisons évoluer les choses, nous ne faisons qu’amplifier l’énergie qu’ils connaissant et utilisent. 

Et comme nous sommes UN, en guérissant en nous ce qui n’est pas de l’amour inconditionnel, nous participons à l’évolution générale vers plus d’amour sur terre. En étant en plus, actif, volontaire pour diffuser cet amour partout où il fait le plus défaut, nous accélérons le processus d’illumination collective. 

Sinon, à quoi bon savoir que nous sommes divins, que la source est amour inconditionnelle et que nous en sommes tous issus ?

Là encore, ça n’est pas un jugement mais l’expression de ce que crois, de ce qui me semble logique. 

Envoyer de l’amour sur les "méchants", c’est reconnaître le divin en eux en espérant que leur étincelle divine les éclaire. 

Puisqu’ils sont le reflet de la consciente collective issue des fausses croyances de séparation, ce geste d’amour envers eux est aussi utile pour nous puisqu’il participe activement à l’unité en soi. 

En tout cas, je peux témoigner de l’effet guérissant que ça m’apporte.

Je pense que ce point de vue est l’étape logique qui suit l’ouverture de cœur et de conscience de chaque individu qui se reconnaît divin et cherche à fusionner les contraires en lui, pour être dans la voie du juste milieu et vivre réellement à partir du cœur, de l’amour inconditionnel.

Bon, il fait faim ! Voyons ce que la paix intérieure me reflétera, aujourd’hui. Ce que l’amour sincère et inconditionnel peut produire de miraculeux...

  

Photo trouvée sur la toile.