mercredi 23 janvier 2013

Vendredi 11 janvier, OSE, Yannick Noah



Tout devient plus clair à mesure que j’intègre l’acceptation de tout ce que je suis, de ce qui est, Que j’affirme qui je suis, que je dis ce que je pense. 
Que je fais ce que j’aime et que ma confiance en tout ce que je suis, grandit.
Je m’y colle aujourd’hui à la création du blog, confiante en mon âme qui me pousse à le faire...

Même si je ne vois pas du tout comment je peux arriver à devenir autonome en toute chose, en suivant mon cœur. 
Comme dis Jeshua, en étant à l’écoute de son cœur, l’abondance en toute chose se manifestera. C’est ma foi en lui et en mon ressenti, foi en cet aspect de ce que je suis qui sait tout, peut tout, par sa large vision en dehors de l’espace et du temps, que j’ose me dévoiler sur la toile. 
J’avance à l’aveuglette mais au moins, en faisant quelque chose qui me passionne. 
C’est déjà ce qui me permettra d’être bien à l’intérieur puisque en accord avec mon âme et parce que faire ce que l’on aime active davantage l’amour en soi, la liberté d’être qui on est.
Après tout, offrir mon témoignage de l’auto-guérison par l’ouverture du cœur, de la conscience, par la connexion au divin en soi, c’est quelque chose qui peut être utile aux autres en plus d’être la passion qui m’anime, il semble bien que ce soit la mission de mon âme.
Je me disais que ce serait long de reprendre toutes les archives mais en fait, il me suffit de commencer au jour d’aujourd’hui et de faire des flash-back. 
Idem pour la peur de perdre mes données, tout est dans ma tête puisque je témoigne de ce que je vis et de ce que j’ai vécu. 
Pas pour m’enorgueillir parce qu’il n’y a pas de quoi mais pour montrer que le quotidien, les situations vécues, sont des messages de l’âme et la preuve qu’elle nous parle sans arrêt. Même si le titre parle du divin, le fait de dire « comme tout le monde », inclus tout le monde.  Plus ça va et plus je me dis que je suis inspirée par quelque chose de plus grand que mon aspect humain. 
Déjà, la façon dont ça me vient, la récurrence du désir et la façon dont tout se mets en place naturellement, facilement, nul doute que ce soit la mission de ma vie, de mon âme, de tout ce que je suis.
Quoi de plus beau que de témoigner de l’amour divin, de la liberté, de la connexion permanente de l’humain et du divin qui est l’essence de chacun ? 
Témoigner du miracle de l’amour, du potentiel d’auto-guérison que chacun possède indubitablement et que la voie est simple. 
Il suffit de redevenir un enfant. 
Pas besoin de connaissance particulière mais juste d’écoute de soi-même. 
Pas besoin d’outil que la sincérité envers soi.

Pouah ! J’ai failli foutre le feu au poêle, aux tuyaux et même au conduit. Bien que l’idée du blog se matérialise facilement, il reste encore de la résistance.
Heureusement que j’ai eu le réflexe de libérer la peur du feu, la peur de ma puissance, la culpabilité à oser être qui je suis. 
Il semble que le talent que j’aie à offrir, ce soit ma sincérité, ma façon d’appeler un chat, un chat, mais je reste encore un peu coupable quand je suis sincère. 
C’est pendant que j’écrivais à quelqu’un sur un ton très familier, enfin consciente du fait que nous sommes UN et que cette connaissance très imprégnée dans l’âme s’exprime justement par ma façon directe de dire ce que je pense, que le poêle s’est mis à surchauffer ! 
J’y ai vu sans aucun doute la peur de m'affirmer tout comme la peur de ma puissance divine tout autant que les réminiscences d’avoir été sorcière dans une vie passée et peut-être cramée sur un bûcher pour avoir osé être ce que j’étais. 
Les choses se sont calmées une fois que j’ai eu libéré ces peurs qui en plus revenaient très souvent quand il était question que je fasse mon blog.
Deux ans à tergiverser, à douter de l’utilité de mettre en ligne le journal de ma vie, à me demander si c’était mon ego qui se manifestait, si j’étais légitime…
Bref, autant d’excuses pour ne pas être et exprimer ce que je suis. 
Comme nous sommes une famille d’êtres humains divins, témoigner de ce fait est une vérité que je vis au quotidien et qui ne peut qu’aider mes frères et sœurs à se reconnaître eux-mêmes en tant que tel.
La peur de la puissance divine s’est manifestée à chaque fois que j’ai ressenti un immense amour brûlant en mon cœur au point que j’ai cru que je serais consumée. 
Le mental a bloqué parce que la peur de l’amour, la peur d’aimer était encore trop vive en moi. Je ne dis pas que je suis dans l’acceptation totale mais c’est de mieux en mieux. Merci à la source pour l’envoi d’énergie d’amour inconditionnel, voie de toute guérison !
Bon, j’ose.

Et ben, ce n’est pas si simple et le fait que ça coince à plusieurs endroits me montre que j’ai encore des blocages intérieurs. Je n’arrive pas à maîtriser le truc. Remarque, il me faudra sûrement un certain temps, de la pratique pour y arriver. 
"Patience", installe-toi en moi, "lâcher-prise", soit mon ordre du jour. 

La façon dont je me suis sentie gênée par la proposition de Michel, un voisin, de m’aider en me prêtant l’argent pour acheter du bois, me montre que j’ai encore beaucoup de difficulté à être aimée, que j’ ai même peur. 
C’est pourtant contradictoire puisque en même temps, j’ai envie et peut-être même besoin de l’être. 
Là encore, c’est le passé qui est réactivé et les douleurs de l’adolescence qui refont surface. Peut-être aussi les souffrances de mon âme.
La peur de la trahison, de l’abandon. La peur d’être manipulée. La liste des peurs à libérer est encore bien longue et c’est le moment de ne pas se décourager et de se dire que si c’est encore en moi, c’est déjà une bonne chose que j’en sois consciente. 
Que si ça se montre, c’est que ça a besoin d’être guéri. La foi en ma présence divine et en sa bienveillance est encore une fois à activer. 
Encore une pointe au cœur ! 
J’envoie de l’amour et la lumière de ma présence sur toute la région de mon cœur et libère la souffrance inscrite en mon âme.

Si je place ma vision à partir de mon cœur, de ma foi, cette situation qui révèle les souffrances de mon âme, m’amène à guérir cette partie, l’enfant intérieur.

Il faudrait que j’arrive à ressentir l’énergie en moi pour amplifier ma foi dans le fait que ce que je reçois me vient par retour de l’énergie que j’envoie. 
Ainsi, la légitimité reprendrait sa juste place. 
Je tombe dans la peur qu’on me donne pour me séduire, me manipuler et que cet élan des autres vienne d’un calcul, d’une volonté de me manipuler, de me posséder.

Revenir à l’idée qu’il me suffit d’être ce que je suis. Non pas une femme qui peut plaire mais un complexe énergétique qui émet des vibrations d’amour et de lumière qui par attraction me reviennent en dons matériels qui sont une forme d’énergie ou du moins une expression de l’énergie d’amour. 
Puisque l’argent est une forme d’expression de la mère divine, en qualité, en volonté de donner, de se multiplier, tout moyen d’échange a la même valeur. Tout ce qui est don, provient de l’énergie d’amour, du cœur alors pourquoi le craindre, pourquoi en avoir peur ?
Pourquoi quand on me donne, je me sens obligée de rendre ?
Bon, je vais me reposer parce qu’entre le temps que j’ai passé sur l’ordi à essayer de comprendre comment fonctionne un blog et l’heure matinale à laquelle je me suis levée ce matin, j’ai un gros coup de barre !

Photo de renard trouvée sur Internet 

Yannick Noah; "Ose"

Voici une vidéo de la personnalité préférée des français que je n'apprécie pas plus que ça. Par contre, les paroles de cette chanson, me touchent. J'ai cherché d'autres vidéos de ce titre mieux illustrées mais je suis revenue à l'originale.