mercredi 23 janvier 2013

Jeudi 10 janvier troisième




La base de votre vie c’est la liberté absolue, le but c’est la joie, et le résultat de cette parfaite combinaison c’est la marche en avant, la croissance...
Abraham, publié dans "La presse galactique"
Depuis ce matin, j’ai eu pas mal de pointes au cœur, je n’ai pas eu l’impression que c’était lié à quelque chose de particulier...
J’en ai eu une après avoir parlé avec Christine au téléphone. 
Elle m’appelle pour me raconter toutes ses misères et quand je peux en placer une, elle revient à la charge. Quand je pouvais parler, je lui disais ce que je pensais et elle a fini par me dire qu’elle avait mal au ventre à m’entendre.

Quand elle me dit ses problèmes avec son propriétaire, je lui dis que nous attirons les personnes et les situations qui reflètent notre façon de nous aimer, et que notre âme nous incite à nous tourner vers l’intérieur et à changer celui-ci. 
Je peux me l'appliquer à moi-même sans tomber dans le piège de me dire que si j'attire des gens qui se plaignent, c'est que je me considère encore comme une victime. Mais plutôt en libérant, cette victime encore présente en moi, en l'entourant d'amour et de lumière, en acceptant le fait qu'elle soit encore là et en l'autorisant à retourner à la source. Une façon concrète de s'aimer inconditionnellement tout comme le fait de ne pas me laisser "attendrir" par les propos de Christine en la plaignant.

Quand elle me dit qu’elle est fatiguée, je lui dis de se faire mettre en arrêt de travail, mais elle trouve toujours le moyen de prouver que c’est impossible. 
Or personne n’a à subir quoi que ce soit, c’est une question de choix et nous avons tous le libre arbitre. 

Elle me parle de son histoire d’amour foirée, je lui réponds que je comprends qu’on veuille se tourner vers une aide extérieure surtout quand on est mère célibataire, mais que la solution est à l’intérieur de soi, qu’on a tout en nous pour être autonome affectivement. 
Bref, elle veut rester dans le sommeil. Pourtant elle se vante de lire la presse galactique depuis plus d’un an. 
Il est inutile de lire des messages qui parlent de la loi d’attraction, de l'importance de s'aimer en totalité, de libérer les vieux schémas...de  ce que nous sommes en vérité si c’est juste pour se dire, « moi, je sais », je suis dans le vent ! 

Quand tente de lui expliquer que le problème, c'est qu'elle se positionne en victime et que c'est pour ça qu'elle attire des prédateurs, je souligne que ce qui me fait dire ça, c’est que j’ai marché de cette manière jusqu’à il y a peu et que ce n’est qu’en me tournant à l’intérieur que j’ai changé mon point de vue. 
En apprenant à m’aimer vraiment, autrement, sincèrement. 
Avec attention, respect, en étant à l'écoute de mon corps physique, de mes émotions...
Bien que par moments, j’ai un peu douté d’avoir bien fait en étant sincère, j’ai été contente de ne pas me laisser embarquer dans son jeu inconscient et me faire redescendre mon taux vibratoire.
 Je lui ai dit que je n’étais pas du genre à passer de la pommade, à "brosser dans le sens du poil, quand elle s’est plaint que je la rabaissais alors que je ne faisais que lui renvoyer sa propre image, à travers mon interprétation de son comportement.
Elle m’a dit : mais je t’appelle pour avoir de tes nouvelles ! 
Ce à quoi j’ai répondu : ah oui, tu ne parles que de toi, je n’arrive pas à en placer une ! Elle ne m’a pas raccroché au nez mais c’était limite. 

Je suis lassée de ces gens qui passent leur temps à se plaindre et n’espère qu’une chose, c’est qu’on les plaigne aussi. 
Mais à quoi ça sert, si ce n’est que de les conforter dans leur misère. 

Ce n’est pas ça, aimer les gens. 

Je n’ai pas eu du tout l’impression de lui parler méchamment mais plutôt lucidement. Comme à une adulte. J’ai regretté de ne pas lui avoir proposé de lui garder son fils, un adorable petit garçon qui a bien du courage d’être venu dans cette famille dont le père absent picole et dont la mère cherche désespérément quelqu’un pour la prendre en charge affectivement et matériellement.
La majorité du temps, les femmes ayant souffert d’abus sexuel dans l’enfance ou de maltraitance, passent leur vie à la recherche d’un père, d’une mère de substitution. 
Ils se posent en victime et attirent ainsi des prédateurs qui les maintiendront dans leur état de victime.  L’humain, par le fait qu’il se coupe de son cœur, se son âme, tente de se rassurer en maltraitant plus faible que lui. 
Ainsi, il se sent supérieur, fort, il a le sentiment d’être meilleur que l’autre puisqu’il arrive à le manipuler. En agissant ainsi, il se nourrit de l’énergie de l’autre et arrive à s’aimer parce qu’il se sent plus fort.

J’ai longtemps cru que de montrer sa souffrance, l’exprimer, susciterait la compassion or c’est précisément l’inverse qui se produit. Je croyais que l’humain réagirait comme les chiens qui lorsqu’ils vous entendent pleurer, se rapproche de vous pour vous consoler. Selon la loi d’attraction, on attire des gens qui vont nous traiter selon ce que l’on pense de nous-mêmes. 
Consciemment ou inconsciemment, c’est égal. 

Le malheur, c’est que la plupart du temps, les gens qui souffrent ne veulent pas se l’avouer et par le fait d’être malhonnêtes envers eux-mêmes, vivent dans une illusion totale. Un aveuglement qui les fait vivre des situations qui empirent puisqu’elles sont le reflet de leurs pensées intimes. L’âme cherche à montrer que la personne doit se regarder en face, se tourner vers elle-même et s’aimer. 
S’aimer réellement, ça commence par être sincère avec soi-même et accepter de se dire que l’on manque cruellement d’amour. 
Cette simple démarche amène le cœur à s’ouvrir puis la conscience. Ainsi, on est plus clair, plus transparent et on peut voir ce qui en nous, est faux, ce qui est né de notre vécu. 
Quand dans notre enfance, on a été maltraité, on a cru qu’on était responsable de ça et que si on était mal aimé, c’est qu’on le méritait. 
Tant qu’on ne change pas ce qui a été imprimé alors, on continue de croire à des choses qui nous font souffrir. 

C’est le fait de ressentir l’amour en moi, de croire que j’étais autre chose qu’un humain, qui m’a fait espérer pouvoir changer et ne plus être dépendante de mes gènes, de mon passé, de mon vécu. 
Mais pour trouver cette foi, il a fallu que je sois sincère avec moi-même et que je ne nie pas être en souffrance. Mais il a fallu que je l'accepte. 
C’était la première étape nécessaire à la prise de conscience. 
L’authenticité qui amène à être en contact avec le divin en soi, qui permet d’avoir le cœur ouvert et de pouvoir entendre avec les oreillettes de celui-ci.

Bon, encore une raison valable de faire ce blog. 
Pour témoigner de la nécessité d’ouvrir les yeux sur soi-même. 
Pour dire que chacun peut se délivrer lui-même de sa prison de victime. 
Que le contact avec son âme est tout à fait possible et qu’il suffit de redevenir pur comme un enfant, transparent, sincère avec soi-même. 
Que l’auto-guérison est possible puisque nous avons tous en nous, l’amour et la lumière, essentiels à chaque être. Puisque nous sommes tant un père, qu'une mère.

Qu’en tant qu’humain divin, nous sommes complets et possédons le pouvoir de changer, en s’aimant inconditionnellement. 

J'ai attribué les pincements au cœur à la nécessité de libérer le corps de souffrance et la culpabilité d'oser dire ce que l'on pense, d'être sincère au risque d'être incomprise, taxée de "vilaine".
Photo trouvé sur Internet d'un Cristal de neige