Et
bien je ne m’étais pas trompée, accueillir la colère, pacifier le masculin en
soi, libère le potentiel créatif, le désir d’agir, de passer à l'action. Le fait que je prenne
plaisir à faire du ménage en est l’expression ! C'est le signe que le désir d'habiter mon corps physique, grandit de jour en jour à mesure que je connais mieux ce que je suis et que je me sens plus à l'aise avec mon corps émotionnel, avec tous mes corps, qui s'harmonisent à la fréquence d'amour et de lumière de la source.
Cette douce association
entre le féminin et le masculin qui se réalise dans l’accueil des émotions, l’abandon
du jugement, désactive les anciennes croyances et conditionnements liés aux
genres.
Je pouvais comprendre que ma façon de considérer le ménage était
fortement influencée par l’inconscient collectif féminin, par le vécu de mes
ancêtres, de ces générations de femmes soumises à leur mari qui étaient obligées
de prendre soin du foyer. Mais ma vision du ménage était également influencée par ma propre enfance puisque comme ma
mère travaillait, dès l’âge de 6 ou 7 ans, il fallait participer activement aux
tâches ménagères. Les mémoires ancestrales ont été activées dans l'enfance à travers ce vécu.
Ce n’est pas tant les faits qui me dérangeaient mais plus la
façon dont c’était imposé, le fait que ce soit amené comme une obligation, une
corvée, plutôt que comme une forme de responsabilisation ou un acte d’amour.