jeudi 12 janvier 2017

« Libération de l’énergie de vie, accueil et réceptivité » & « Les 12 Lois ou Vertus ou Compétences dans notre portée » Magali





Ce texte bien qu’écrit il y a trois jours, contient des choses que j’ai estimées intéressantes et avec le recul, il me permet de voir le processus d’intégration qui se déroule toujours de la même façon. 
On exprime, on libère des émotions refoulées, cela crée un espace qui permet d'accueillir  un afflux d’amour lumière, d'énergie de vie, du désir, qui permet de recevoir de nouvelles infos, d’élargir sa vision et de voir les choses sous un angle nouveau, beaucoup plus lumineux et avec plus de compassion. La compassion étant l'amour lumière en action...

En l’occurrence, le fait d’avoir libéré la tristesse permet à la joie véritable de s’installer et le féminin intérieur a été sacralisé, activé et purifié d'anciennes énergies, croyances. Le féminin et le monde des émotions sont très liés et quand le corps émotionnel est allégé, l’énergie féminine s’en trouve sacralisée par le rayonnement de l’âme, dans l’accueil sans jugement, des émotions qui émergent des profondeurs. 

Cela change la vision du féminin qui n’apparait plus comme un sujet oppressé parce qu’on perçoit le potentiel magnifique des émotions, du féminin sacré et la sensation merveilleuse de cette montée d’énergie de Vie, d’énergie du désir, qui peut être associée à la Kundalini. 
Mais je ne souhaite pas utiliser des termes passés puisqu’il est plus que temps d’actualiser les connaissances de l’humain. D'ailleurs, je n'ai pas étudié volontairement ce qui est dit à ce sujet préférant savoir par expérience plutôt que de m'enfermer dans des références extérieures aussi justes soient-elles. 
Rien ne valent les connaissances acquises par l’expérience, le ressenti, directement en soi dans la communion à l’âme, en conscience et c'est à mon sens tout l'intérêt de cette incarnation, de l'individualisation. 

Actualiser le vocabulaire décrivant les expériences intérieures, en fonction des connaissances scientifiques, me semble plus pertinent que d’user du langage traditionnel qui véhicule des croyances et énergies obsolètes. Ces enseignements sont pervertis par les égrégores de la dualité, de la dominance du masculin...

Des énergies qui envisagent l’humain séparé de Dieu ou indigne de sa présence alors que nous sommes la source en essence.
Le patriarcat a faussé les enseignements et il est plus que temps d’équilibre les choses, d’avoir un point de vue neutre, nouveau, complet, au sujet de ce que nous sommes...





9 01 J’ai passé un week-end merveilleux dans une paix profonde, je planais littéralement et comme le nettoyage du corps émotionnel remue beaucoup de choses, de mémoires, je n’ai rien forcé, je me suis laissée vivre sans m’imposer quoi que ce soit. 
J'ai remis à plus tard les activités extérieures en toute confiance parce que je sais que lorsque le moment d'agir arrive, l'élan porté par la joie me porte et rend mon geste efficace et léger.

Je commence à bien connaitre mes corps physique, mental, mon âme, leur fonctionnement, leur interdépendance, et cette exploration du monde émotionnel que je craignais tout en soupçonnant son haut potentiel, m’ouvre sur l’aspect fantastique de l’humain divin. 

Je pressens beaucoup de choses merveilleuses mais continue d’être le plus possible dans le présent parce que c’est là que se situe le pouvoir d’agir.
C’est à chaque instant que je peux revenir en moi-même et observer, parler avec un des aspects de l’être, réitérer mon désir le plus cher de vivre dans la paix, l’amour et l’intelligence, l’unité intérieure, propice aux plus belles créations.

C’est magnifique de pouvoir goûter cette paix qui est maintenant solidement ancrée et de se laisser porter par le désir, la joie, l’envie d'être Soi. 
Quand on cesse de porter un jugement sur soi, sur les autres, je devrais plutôt dire quand on cesse d’accorder foi aux jugements parce que tout dépend de ce en quoi nous croyons, la vie devient délicieuse. On s'ouvre alors à recevoir plus d'amour et de lumière.

L’amour et la lumière que nous sommes en essence se déploient et modifient notre vision et donc notre état d’être, notre vibration. C’est un pouvoir immense qu’on ne connait pas encore suffisamment mais dans l’accueil, la non résistance à ce qui est, on comprend la valeur de ce don. 
Ce don d’amour qu’on peut offrir à tous moments, qu’on peut s’offrir et nécessairement recevoir en retour. 

Ce principe du don et de la réception révèle le caractère fabuleux de la loi de résonance et d’attraction. C’est la libre circulation de l’amour, de l’énergie du désir qui nous traverse et qui restaure tout à l’intérieur. 

Non seulement ça nous donne l’élan d’agir, la joie d’être et de créer mais en plus ça restaure la pureté, l’intégrité des corps, l'innocence de l'enfant en soi. 

Il existe des méditations sur les chakras, la purification et l’harmonisation, mais ce qui guérit et affranchit, c’est d’être conscient, de percevoir ce que nous sommes et d’apprendre, de recevoir la sagesse de l’âme qui communique au travers des émotions, des symptômes, des visions, du mental intuitif, des sensations agréables et de celles qui ne le sont pas. 

Quand on comprend que tout ce que nous vivons est un message, une expression de l’âme, la preuve de sa présence, de sa guidance, ça change notre vision, notre vibration et on voit alors la beauté des choses, la lumière, la sagesse et le potentiel en chaque chose. 

Ce ne sont pas des concepts, des mots, des belles promesses, c’est une réalité que chacun peut goûter, percevoir, savoir, sentir, vivre. 
Comprendre les lois universelles et les voir à l’œuvre dans son quotidien, en confirme la réalité et l’action, par le vécu, l’observation. 
Quand on en fait l’expérience on ne porte plus du tout le même regard sur soi ni sur le monde. En faire l’expérience c’est le constater, voir le lien entre nos pensées, nos émotions et les faits. 




Tant qu’on ne comprend pas que notre vision du monde est le parfait reflet de nos mondes intérieurs, de la façon dont on se traite, de tout ce qu’on rejette, de tout ce qui est en conflit en nous ou en manque d’amour, on accusera l’extérieur de notre malheur. 

Mais les autres nous renvoient toujours à nous-même, et quand on se tourne vers l’intérieur en confiant à la source, toutes nos réactions, une œuvre de purification commence et se poursuit chaque fois qu’on agit de la même façon.

Au début, on n’en sent pas trop les effets mais plus on pratique ce lâcher prise, ce retour vers soi, cette acceptation et reconnaissance de ce qui se vit en soi, plus on s’allège et plus la paix s’installe. La compréhension devient plus claire, la paix amplifie et la tendresse envers soi devient naturelle, spontanée.

On se libère des fausses croyances, des mémoires traumatiques, celles qu’on a vécues et celle dont ont a hérité de nos ancêtres, de leurs propres expériences douloureuses qui sont marqué en l’adn, la trace de ces souffrances, les programmes et croyances qui ont découlé de celles-ci. 
On se demande souvent pourquoi on a dû souffrir telle ou telle chose mais quand on prend un peu de recul sur les évènements, quand on laisse l’enfant en soi extérioriser les émotions qu’on offre à la source, on comprend que cela nous a ouvert le cœur. 

Que par ces choses difficiles, on a ouvert notre cœur et activé sa capacité de communier, d’entrer en empathie avec les autres. 
Cette empathie, c’est un don du ciel puisque c’est le langage et l’action du cœur, l’expression de sa nature fusionnelle, de sa capacité de communier, d’embrasser, d’accueillir et de prendre soin. 

C’est le langage de l’âme qui se passe de mots, qui se réalise de cœur à cœur par la vibration, par le fait d’être dans une sincère empathie par effet de résonance. 

Lorsque l’enfant en soi est en souffrance, rejeté, il va attirer des êtres dont l’enfant intérieur est dans le même état. Par la résonance on va tomber amoureux de quelqu’un qui souffre, qui est sensible mais qui semble fort, qui est capable de nous prendre en charge mais comme personne d’autre que notre âme, ne peut guérir ni comprendre l’enfant qui est en soi, on va finir par épuiser cet amour rempli d’attente et il deviendra de la haine ou du rejet. Personne d'autre que l'âme et la conscience de l'individu ne peuvent restaurer l'intégrité de l'enfant intérieur, des énergies masculines et féminines. 

Tant qu’on refuse de se tourner vers l’enfant en soi en souffrance, on cherchera quelqu’un qu’on perçoit comme puissant, la femme cherchera les qualités d’un père, d’un sauveur et l’homme, cherchera une mère, dans les deux cas, on cherchera  quelqu’un capable de combler nos carences supposées.

Même quand on sait que nous sommes constitués d’énergie et que nous portons les deux énergies masculines et féminines, notre quête ira vers la flamme jumelle, la personne qui viendra combler un vide. 
Mais ce vide c’est simplement l’effet du  manque de reliance intérieure, c’est l’effet des résistances, du rejet, du déni de soi, de la division intérieure

Lorsqu’on écoute et accueille les personnages intérieurs comme le critique, le rêveur, le censeur, l’enfant, la séductrice, le manipulateur…lorsqu’on les entoure d’amour et de lumière, ce qui revient à juste les reconnaitre et ne pas les rejeter ou les juger, notre essence divine rayonne et en harmonise l‘énergie. 

Peu à peu, on se sent de plus en plus complet, rempli, entier, fort, capable non seulement de rêver mais aussi de réaliser nos rêves. On se rend compte que ces personnages internes ont beaucoup à nous apporter, que chacun d’eux détient des qualités, des dons, des aptitudes bénéfiques.

Ils expriment les qualités divines, celles du féminin et du masculin sacrés lorsqu’on les reconnait enfin à leur juste valeur et quand le cœur harmonise leurs énergies. 

Il en va de même pour ce qu’on appelle "nos défauts" qui sont l’expression de ces personnages et qui n’attendent que d’être pacifiés, équilibrés dans l’alchimie intérieure. 




Le jugement nous donne un aperçu très limité de ce qui est cependant, comme c’est le mode de fonctionnement du mental et comme nous sommes identifié à nos pensées, nos croyances, comme nous pensons que notre vrai moi est la somme de nos croyances, nous sommes enfermé dans ces convictions et limité au personnage. 
Un personnage fictif construit sur des jugements et à priori, sur les croyances de la famille, de la société, de la conscience de masse.  

Il est essentiel d’apprendre à accueillir toutes les pensées émotions qui forment les croyances afin d’en tirer le meilleur. Parce que ces croyances ont des parcelles de vérité ou du moins elles ont de la valeur et surtout un impact sur notre état d’être, notre vie.

Le cœur sait celles qui nous mènent à l’accomplissement de soi et peu à peu par cette alchimie interne, il fait le tri, conserve celles qui nous sont encore utiles et absorbe, harmonise, celles qui sont rattachées au passé, aux rôles, à l’inconscient, la mémoire personnelle, familiale et collective.

On a dépeint les personnages de victime, de bourreau et de sauveur mais ils ont chacun quelque chose d’important à nous transmettre. Ils portent les vertus de la source, ses qualités poussées à l’extrême. 
La victime est potentiellement empathique, elle est sensible, capable de percevoir au-delà des mots, des apparences, elle recherche la paix, la consolation, l’amour. 
Le bourreau a soif de justice, d’ordre, de guérison, de réparation, il est actif, il ose s’affirmer, il sait ce qu’il veut et l’obtient. 
Le sauveur a le cœur ouvert, il veut contribuer, prendre soin, améliorer le sort de son prochain. Il est aussi empathique, actif et remplit d’espérance. 

Les personnages archétypaux ont aussi leur vertus, celui de la prostituée par exemple possède l’art de la séduction, elle sait accueillir celui qui est en demande, en souffrance, elle sait s’offrir même si le partage est monnayé. Elle a nécessairement l’obligation d’accueillir tout le monde au-delà de son rang, de son allure, de sa couleur de peau. Elle sait ce que c’est que d’être montrée du doigt et ne juge pas systématiquement, n’accuse pas. Elle sait offrir ce qu’elle a de plus cher. 

C’est clair que ces vertus sont perceptibles depuis l’espace du cœur mais un certain Jésus en avait dressé le portrait au travers de Marie Madeleine, avec beaucoup de justesse.

J’ai retrouvé la liste des vertus ou rayons de la source listée par Magali. Ce sont les qualités que l'expérience terrestre nous permet de comprendre et de manifester et on peut dire que le Christ en a incarné le rayonnement. Nous sommes aussi cette vibration christique...nous pouvons entrer en contact avec elle, en notre propre cœur et l'activer par le désir de paix, d'unité et d'harmonie, l'abandon du jugement, des rôles et masques...




« Les 12 Lois ou Vertus ou Compétences dans notre portée »
Notre portée de la Trinité est façonnée selon des bases qui encadrent notre évolution. Nous sommes tous réceptacles de l'intégralité des compétences de l'Un, et nous dirigeons dans la même direction. Ainsi s'accomplit la Cohérence de la Vie.

Et pour évoluer, nous vibrons sur des accords identiques, à notre rythme. Les mots qui suivent résonnent différemment selon la définition personnelle, intime, de chacun. Ceci est mon regard. Aussi voyez-les uniquement comme un socle sur lequel vous vous appuyez pour faire émerger vos vérités. Il n'y a là encore aucun ordre puisque tout est inter-relié et que la compréhension de ces compétences (ou Lois ou Vertus) dépend de votre plongée en votre intériorité.

Tout est Amour, le Centre. La Vie est elle-même un outil de l'Amour. 
Deux pôles s'en dégagent : l'être et l'action. L'être est ce qui se distingue dans l'Essence, la source à partir de laquelle l'action va pouvoir rayonner. Et c'est grâce à l'action que l'être peut évoluer puisque cela initie un mouvement : émission-réception-intégration/compréhension. L'évolution se fait par l'union de l'être qui se dépose dans l'action, et l'action qui finalise l'Intention, concrétise le désir de l'être.

L'être
1- la bonté, la générosité
2- l'humilité
3- l'authenticité, la transparence
4- la paix
5- la joie
6- l'innocence ou le détachement : retrouver le Centre par la perspective du Jeu

L'action
7- le discernement, ou Respect
8- le partage
9- le pardon et la gratitude : le pardon active le mouvement qui se finalise par la gratitude, action qui nous renvoie au Respect
10- la compassion
11- l'ouverture à la vie, accueillir l'Inconnu : ramènent à la confiance, la Foi
12- l'abondance, la prospérité : découlent naturellement de l'ouverture à la vie, à l'Inconnu




En lisant cela, j’en reviens encore à l’idée que ces qualités de l’être, sont celles de l’enfant qui n’est pas encore conditionné et tout naturellement celles du faire, de l’action sont celles de l’esprit mature, de la personne qui a embrassé l’enfant en lui, qui en reconnait et en manifeste les vertus, en conscience. La guérison de l'enfant intérieur sacralise le masculin et le féminin dans le désir de paix, d'unité et d'harmonie.
La personne qui retrouve l'innocence de l'enfant et se laisse guider par le cœur, la paix et l’unité, intérieures, manifeste naturellement ces qualités qui sont universelles. C'est la reconnaissance du christ en soi et son activation en agissant depuis l'espace du cœur, en connaissance de cause.

Dans le contexte de la dualité, ces qualités sont explorées et se révèlent par contraste. Chaque fois qu’on exprime une qualité de façon excessive, cela nous montre que nous sommes dans un rôle, que nous agissons par contrainte ou en ayant des attentes, depuis l'idée du manque, la croyance que nous sommes incomplets. 

C’est l’occasion de revenir au centre afin de trouver l’équilibre. Un défaut reconnu et embrassé dans la vibration du cœur, va donner corps à la qualité qui est située à l’opposé. On ne sait apprécier la joie si on n’a pas libéré la tristesse refoulée ou du moins elle ne sera pas complète ni authentique. 
La Joie véritable nait de la conscience de soi, de cet amour lumière qui se manifeste librement, dans l’authenticité et la spontanéité.

Si en lisant cela vous êtes irrité par le côté répétitif du discours, faites en l’occasion de confier à votre âme tout ce qui émerge spontanément. Laissez vous aller à lui confier vos peines, vos frustrations, les attentes et besoins non comblés. 

Il est vrai que ce cheminement est parsemé d’apparents obstacles mais si vous les considérez comme des initiations, des leçons de sagesse à intégrer, cela va calmer le mental et vous accéderez à une vision plus élargie des faits. 

Vous y gagnerez de toute façon en confiance puisque dans ce positionnement au centre de l’être, dans un esprit d’ouverture et de communion, on perçoit les chose avec le recul qui offre une vision élargie et claire.

Je réfléchis encore à ce que j’ai ressenti et je remarque la différence de sensation entre les émotions telle que la joie, le bien-être, qui sont des sécrétions d’endorphines et qu’on retrouve aussi par l’usage de certaines substances et le ressenti que j’ai perçu pendant l’atelier clown. C’est vraiment une sensation plus subtile qui semble ne pas provenir du système endocrinien, ça ressemble plus à de l’énergie, l'énergie du désir, l'énergie sexuelle. L'énergie sexuelle ou du désir dont l'émergence et l'expression ne se limite pas aux relations de couple...


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr