Projection-émanation ;
tout ce que je dis, exprime, est "l’image", le reflet de ce que je porte, de ce qui est en moi,
ombre ou lumière, c’est toujours un éparpillement qui dissimule un maque
d'unité intérieure, d’amour, de confiance en soi, une envie ou un besoin de comprendre, de
connaitre et de se reconnaitre.
C’est un appel « au secours » déguisé
derrière la projection qui interroge le miroir que sont les autres, la vie,
l’invisible, tant que je suis dans le déni, le rejet de ce que je suis en vérité ou de la
réalité mais qui devient un jeu, une piste aux trésors lorsque j’accepte les
règles du jeu qui me mène alors vers la souveraineté, la maturité, l’unité…
Au
passage, j’ai utilisé le "je" afin de prendre la responsabilité de
mes émanations projections plutôt que de me cacher derrière le « on »
de l’opinion publique.
En
fait ce que je voyais comme de l’orgueil ; le fait de s’exprimer en "je",
est un début de responsabilisation qui permet de se dissocier de la masse, de
s’affirmer en tant qu’individu. Une étape indispensable pour ne plus se
confondre, se perdre dans le reflet que nous renvoie l’extérieur et sortir des
rôles de victime, bourreau, sauveur qui nous enferment dans le miroir, dans nos
illusions, notre semblant de vie passée caché derrière des masques, afin de fuir
la réalité, celle de notre monde intérieur qui nous effraie tout simplement
parce que nous ne nous connaissons pas vraiment.
Et surtout parce que nous
pensons être nos peurs, nos pensées, les masques portés.
Évidement, à l’intérieur,
c’est un grand bazar, un jeu de cache cache où nous jouons à nous faire peur, juste
pour se sentir vivant, important et ainsi attirer l'attention des autres.